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Definis "foncierement"^^
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Si ayant frappé ton prochain sur une joue, il te tend l'autre, frappe le sur la même, ça lui apprendra à faire le malin ! Cavanna |
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Pour revenir sur le caractère raciste des oeuvres , bien qu'on ne puisse pas justifier la xénophobie d'un auteur comme ça , je pense tout de même que ç'était une " caractéristique " de l'époque !
De plus , si on remonte encore plus loin dans le temps , on verra qu'il n'y a pas que des jolis choses chez les artistes : Voltaire avait quand même la réputation d'être islamophobe , et je ne parle même pas de tout les antisémites du 19ème siècle ( dont Wagner , dont j'admire pourtant le travail et le génie de sa musique ) , qui ont menés vers ce que nous savons ... Ca ne justifie rien , encore une fois , mais si on veut regarder de plus près , on découvrira nombre de choses pas propres sur tout les auteurs , compositeurs , que nous aimons : je préfère personellement m'extasier sur le talent et l'oeuvre d'un homme , tout en sachant très bien qu'en tant qu'individu , c'était un connard fini ... |
#1804
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Fini Prisonniers du ciel de James Lee Burke.
C'était quand même vachement sympa. Vraiment bien aimé. Les persos du livres sont excellents, Robichaux en tête bien sur. Les dialogues sont le gros point fort du truc (ceux entre Robichaux et Dautrieve sont géniaux). Par contre, pas mal de description du bayou, un peu chiante avec ses trentes noms de plantes par paragraphe. Et puis une résolution un peu bâclé je trouve. Finalement, on sait juste qui a commis le meurtre (celui du milieu du bouquin), mais on ne connait pas réellement tous les tenants et aboutissants de l'affaire. Dommage. Mais bon, ça m'a quand même bien plu, je chopperais surement la suite.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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Normal qu'il termine le bouquin sans connaître tous les tenants et aboutissants. De toute façon, tout le bouquin consiste pour lui à se dépatouiller plus ou moins bien d'une situation qui lui est littéralement tombée du ciel et dont il ne maîtrise absolument aucun des éléments. Si d'un coup de baguette magique, il parvenait à la fin à relier tous les fils, c'est ça qui serait une fin bâclée. Chez Burke et Robicheaux, les victoires, si on peut les appeler ainsi, ne peuvent être que partielles et provisoires.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Ouais, je peux comprendre, même si perso, j'en ressort assez frustré à ce niveau.
Par exemple, on sait qui a commandité le meurtre du milieu du bouquin, mais pas le pourquoi. Pareil pour l'avion qui s'écrase au début. Robichaux finit par trouver les coupables mais alors on ignore le mobile et je trouve ça assez gênant quand même à la fin. Par la victoire partielle, mouais, vu ce qui lui arrive durant le livre, réussir l'enquête ne peux lui laisser qu'un gout très amer.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#1807
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Pour moi, l'intérêt du bouquin est ailleurs. Il est dans la pâte humaine des personnages, dans la vision du monde qui est véhiculée et dans la beauté des descriptions du bayou (ouais, moi les noms de plantes, ça me dérange pas ) L'intrigue, en fait, je m'en fous un peu. C'est ça l'intérêt du roman noir par rapport au procedural ou au whodunnit. Genre, savoir que c'est le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier et qu'il a tué parce le Dr Olive aimait Mademoiselle Rose, on s'en tape. Dans le roman noir, il n'y a pas de retour possible à l'harmonie, pas de retour à l'orde établi. Ce sont des romans du désordre où comme je le disais plus haut les victoires ne peuvent être que partielles et provisoires. Ce ne sont pas des romans charpentés de telle sorte que tous les fils se relient à la fin et que tout le monde retrouve sa petite case. Ce ne sont pas des romans du retour à l'harmonie, du retour à l'ordre établi. Comme l'écrit bien François Guérif : "A la différence du roman à énigme, il y a dans le roman noir un désordre qui ne sera jamais réparé, car la transgression a révélé un monde où la fracture est trop grande pour se résorber."
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Tiens autant je suis d'accord avec la première partie que la deuxième pas trop.
D'ailleurs, je ne vois pas en quoi la deuxième empêche la première. Dans le roman noir, l'intérêt, contrairement à un truc procédurier ou à du whodunnit pour reprendre tes mots, c'est quand même l'implication du perso et tout ce qu'il va se prendre dans la gueule. Il finira le roman dans un état loin d'être meilleur que celui du début, et l'enquête aura généralement des répercussions assez grave pour lui, il y perdra souvent quelques choses (pour le Burke par exemple, il y a Annie, sa rechute, le tas de cadavres qu'il laissera derrière lui et quelques points de sutures). En ce sens, il n'y a pas de happy end comme on peut en trouver dans du simple policier où à la fin le méchant est sous les verrous et rideau, tout le monde il est heureux. Par contre, je ne vois pas en quoi vraiment ça empêche de relier tous les fils et de découvrir pleinement le pourquoi du comment.
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#1809
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Bon ceci dit, tout dépend des attentes de lectures qu'on a. Personnellement, et je n'en ferai certainement pas un credo universel, ces histoires de fils qui doivent se relier pour que l'on puisse trouver la fin satisfaisante, c'est pas trop mon truc. Je trouve même largement préférable que toutes les zones d'ombre ne soient pas levées. Et ici en particulier dans le cas de ce roman, il faudrait un deux ex machina particulièrement foireux pour permettre au lecteur de découvrir pleinement le pourquoi du comment. Ou bien un enchaînement tout à fait improbable, qui contre toute vraisemblance, viendrait à donner toutes les clés à Robicheaux.
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Comme de nombreuses études, il revient sur le racisme (peur du métissage avec le symbolisme de ces créatures mi humaine-mi monstre) de H.P et en effet comme moteur de son imagination, de ses récits et de son univers terrifiant....
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"Le pape est une idole à qui on lie les mains et à qui on baise les pieds." Voltaire |
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@Zen: Ouais je pense que là, on arrive aussi à des attentes de lectures propres à chacun. Je vois que ce n'est pas forcément ton cas, mais perso, j'aime quand l'énigme posé trouve une résolution et que l'on comprends le pourquoi du comment.
Par contre, (allez dernier point de pinaille), entre Dautrieve au stup et les mecs de l'immigration, il y avait moyen de finir le truc avec toutes les clefs sans Deus Ex. Et puis, ça aurait permis à Dave de se payer leur tronche encore une fois. Il le fait si bien après tout.
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#1812
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Je relis Le Printemps Russe de Norman Spinrad : c'est vraiment mon livre préféré. Même à la relecture, il me prend aux tripes et me tire presque une petite larme.
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#1813
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La route, suite
Dernière modification par HiPs! ; 09/11/2009 à 19h19. |
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Bon je viens de jeter un œil au passage.
Pour moi, ce sont les pensées du père. Cela ferait écho (selon moi) au passage un peu avant où l'enfant à cru voir un autre petit.
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#1815
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Oui, ça fait clairement écho à cette scène mais l'on pourrait également imaginer que,
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