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#211
31/12/2008, 19h21
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Rien ne se perd , tout se recycle
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes 
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#212
01/01/2009, 16h20
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#213
01/01/2009, 16h44
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Sauf(et là je suis pas ok avec toi) sur le dessin... y avait un pb de rhytme dans ce comics pour rentrer dans l action... et en fait, pour une fois, c est pas Bendis le responsable... c est Tan... Sa mise en scene ferait passer pour du derrick toute la filmo de Seagle ou Vandamme... C est mou du genou et inexpressif au possible
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#214
01/01/2009, 17h00
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#215
01/01/2009, 17h09
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#216
01/01/2009, 17h27
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 CAPTAIN AMERICA: THEATER OF WAR: AMERICA FIRST! Chaykin Une histoire d'espionnage en pleine periode Maccarthyste... On va pas crier au génie car ily a des facilités dans cette histoire mais c est une histoire bien plus interessante que le précédent One Shots des Knauf.. On a droit à une histoire inédite du Captain America des 50's et on découvre un personnage avec des convictions, bien de son temps mais pas aussi fascistes qu'il le deviendra quand le serum lui fera perdre la tête fautes de Vita Rays stabilisants... Cela flaire bon les 50's y compris adns les facilités dont je parle mais cela garde une narration moderne et un recul certains sur les evenments... pas aussi forts qu'on aurait aimé avec Chaykin mais cela reste plaisant... Au niveau graphisme, Chaykin a parfois le trait un peu lourd sur les visages ou corps mais il reste que le garçon a toujours été un excellent storyteller et l est toujours.... on est dans son histoire (ce qui n est pas toujours le cas parfois aujourd hui avec des d autres voir Tan juste au dessus).... En plus, on a deux reeditions du Cap de l epoque (les histoires, pas Le Cap vu que c est une retcon le fait qu'il y ai plusieurs Cap) avec le retour de Cap (les lecteurs du Cap d'englehart se souviendront des planches qui avaient été publiées à l epoque complétées par Englehart/Buscema pour le sorigines de ce fameux Cap des 50's) et la 1ere apparition du Man Without Face qui reapparait dans Cap ces temps ci... Tous 2 signés Romita Sr et surement Stan Lee Bref un bon comics  Reeditions de la 1ere apparition de Wasp et du fameux Avengers (inedit en Vf) où Pym frappe sa femme avec 8 pages de Slott/Pham qui articule le tout et en vienne au On va dire que c est fortement dispensable.. J'ai jamais trouvé la 1ere apparition de Wasp comme un comics qui valait bien le coup.. Kirby etant même tres fade... et le fameux Avengers est quand même carricaural au possible pour l ensemble des personnages (Pym surtout mais Wasp est ridicule et ne sera sauvée que par Stern plus tard de cet etat mais Cap ne vaut pas mieux).... Les 8 pages de Slott et Pham ne valant pas grand chose et surtout pas 3,99$. On a connu Slott plus fin là aussi...
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#217
02/01/2009, 08h31
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Final Crisis – Secret Files  Balancing Act Writer : Len Wein / Grant Morrison / Greg Rucka Penciller : Tony Shasteen / J.G Jones Inker : Tony Shasteen Colorist : Alex Bleyaert Pour marquer la fin d’année et accessoirement Final Crisis, DC ressort le coup du Secret Files & Origins, sorte de Who’s Who DC expliquant ce qui va se passer dans une série ou voire une branche du DC Universe ou encore éclairer le lecteur sur certains personnages créés le tout en s’imbriquant le plus naturellement dans la lecture…  Dommage que la conception de celui-ci ne corresponde pas vraiment aux habitudes… En effet, le but 1er de celui-ci est que Grant Morrison doit réparer ce qu’il a lui-même ignoré : la continuité préalable à son propre event !! Préférant écrire dans son coin Final Crisis sans expliquer au DC board ce qui devait combler l’attente jusque là c’est-à-dire Countdown To Final Crisis et plus particulièrement la destinée des New Gods, il a mis un certain boxon contredisant un paquet de séries qui surfaient la présence ou la mort des New Gods sans oublier Death Of The New Gods évidemment… Oh bien sûr, Grant Morrison n’est pas le seul à blâmer ! Le retour d’ascenseur est valable pour les éditeurs DC qui ne doivent pas ignorer qu’un téléphone ou PC fonctionne dans les sens…  Aussi, si, pour Grant Morrison, il ne fallait pas toucher aux New Gods pour qu’il leur règle lui-même leur sort, il aurait dû réagir avec les histoires de Wonder Woman, Amazons Attack, Birds Of Prey, Outsiders – Five Of A Kind, Superman / Batman, Superman et d’autres… Il a préféré jouer les vierges effarouchées alors que le lecteur, qui assistait à ce spectacle (désolant), pouvait légitimement se demander s’il y avait un pilote dans l’avion : ainsi, tel Zorro, Grant Morrison a clamé qu’il allait résoudre les problèmes de continuité. Va-t-il trouver une solution satisfaisante (qui, quel que soit le résultat, ne pourra pas faire oublier la catastrophique année 2008 d’un point de vue éditorial) ?  Après, par le biais d’autres histoires rythmant les Secret Files & Origins, ce one-shot va aussi permettre de caser des renseignements impossibles à placer dans Final Crisis pour manque de temps que ce soit pour l’histoire (les scripts sont-ils si épais que cela ?) ou pour le dessin (toujours cela de gagné pour J.G Jones, Carlos Pacheco ou Doug Mahnke). Aussi, il y a quelque chose que j’attends expressément : la présence de Len Wein au scénario va t’elle faire la lumière sur le mystère Libra ? D’autres choses intéressantes seront-elles au détour d’une fiche ? L’autre avantage de ce one-shot est qu’il est sensé permettre à Frank Quitely de revenir sur le DC Universe après son escapade All-Star Superman déjà avec Grant Morrison : si la rumeur l’envoie d’ailleurs sur un projet Batman avec l’Ecossais après Battle For The Cowl, il est toujours appréciable de le retrouver aussi vite.  DC conclut son année de main de maître…avec surtout ma main dans sa gueule !  Il y a 2 façons de prendre ce one-shot : soit de sentir floué, soit de se contenter de la bonne histoire qui est prodiguée… En effet, il est temps que DC arrête de donner des synopsis ou des crédits qui s’avèrent faux :
A part le prix et la date de sortie, il n’y a rien qui ne vienne corroborer la description… Peter Tomasi n’est même pas mentionné dans ces pages, Frank Quitely ne dessine que la couverture, Grant Morrison ne se fend que d’une page et je passe sous silence comme quoi Rags Morales devait réaliser une back-up… C’est plus que sympathique pour Len Wein et Tony Shasteen qui n’apparaissent pas mais je reviendrai sur eux juste après… Quitte à parachuter un one-shot dans l’urgence, autant qu’il soit conforme à ce qui a été annoncé : cela se fait au détriment du lecteur qui paie quelque chose qu’il n’a pas demandé et aussi au détriment de l’histoire fournie qui est très bien mais fournie contrainte et forcée au lecteur… Ce n’est pas la 1ère fois que DC fait le coup mais là cela concerne son event donc un minimum de professionnalisme pouvait être attendu : à croire qu’il y a une malédiction (ou une absence de compétences) qui fait que rien n’est facile dans le traitement de Final Crisis…  En plus, dans ce qui est « conforme » au synopsis, il n’y a ce que Grant Morrison a pondu… L’auteur est incorrigible et « résout » le problème de continuité en 1 page qui ne corrige les choses uniquement si le lecteur interprète une certaine phrase dans le sens que DC l’attend :  C’est plus que limite-limite comme procédé : si je veux être bon public, la maîtrise de l’Equation d’Anti-Vie par Darkseid lors de Death Of The New Gods lui a permis de liquider tous ce qui restait de New Gods à New Genesis puis de chuter sur un plan de vie mortel suite à son combat face à Orion lors de Countdown To Final Crisis 2 ce qui amène au Dark Side Club puis à Final Crisis. Seulement, c’est si et seulement si je mets quelques détails de côté (comme la Source même si la page explicative peut aller dans ce se sens ou encore la bataille que Darkseid aurait gagné malgré sa mort). Dommage que je voie surtout cette page comme un ultime bras d’honneur de la part de Grant Morrison à tout ce qui a été fait pour colmater les trous : il avait dit qu’il gérerait ce fatras, il n’a rien fait.  Pour pondre cette page (et en plus il a dû être payé…), il pouvait le dire lors d’une interview et non pas « inciter » le lecteur à acheter ce one-shot mensonger dans son contenu d’autant plus que Frank Quitely n’en est pas : combien d’entre vous l’ont commandé pour lui ? Au final, ce n’est pas comme si Countdown To Final Crisis était oublié (heureusement vu le nombre de choses qui en découlent et qui continuent d’en découler) mais il y avait moyen de fournir une histoire plus décente à coup d’effondrement de continuité (oui bon j’en vois sourire 1 ou 2) comme c’était indiqué. :fouet: Après, il y a effectivement des pages de J.G Jones : oh, c’est à peine moins que ce que j’avais prédit, c’est-à-dire des croquis dans la lignée du Final Crisis – Sketchbook. Ces images n’y étaient pour la bonne et simple raison que certaines auraient spoilé méchamment. Ce n’est plus le cas maintenant et elles éclairent agréablement Final Crisis – Superman Beyond pour le cas Mandrakk : en quelques lignes, Grant Morrison dégonfle la « complexité » des Monitors. De même, la mention du casque des Justifiers est assez sympathique tout comme la description des personnages issus du Multiverse. C’est un bon point pour le one-shot : qu’il aurait été bien que J.G Jones dessine le tout…  1 petit mot sur la page de Greg Rucka tirée de la Crime Bible : je ne suis pas friand du style car lire du rouge sur du jaune a tendance à vite me fatiguer. En plus, ce n’est pas comme si Final Crisis – Revelations nécessitait un éclaircissement tant Greg Rucka mène bien sa barque. J’aurai largement préféré un profil ou une back-up… Non ce qui fait le gros intérêt de ce numéro est évidemment Libra et quelque part l’équipe aux commandes de l’histoire ! C’est très appréciable de retrouver Len Wein qui pond une histoire classique qui sent bon les comics à papa (oui bon c’est l’expression car mon père n’en a jamais lu) ! Déjà, elle s’intègre parfaitement à la continuité de Justice League Of America (V1)#111, ce qui est logique car c’est le même auteur qui s’en charge ! Lein Wein réinstalle son histoire initiale dans la grande trame de Final Crisis et cela tient la route car les New Gods existaient déjà l’époque : l’histoire initiale datant de 1974, le retcon aurait pu être possible. De toute façon, comme le personnage de Libra était empreint de zones d’ombre, Len Wein les a comblées de fort belle manière. Déjà, ce qui risque de faire le tour du net vient de l’énorme surprise sur l’identité de Libra qui est en fait...Libra tout simplement !?! Il n’y a plus besoin de s’interroger sur un personnage disparu qui aurait pu se cacher derrière la cagoule : ce n’est ni un vilain, ni un gentil corrompu ! Comme quoi, c’était bien la peine pour Grant Morrison de dire que son identité serait un choc : il doit bien rire en ce moment car c’en est un finalement…  Si je n’étais aussi déçu de son avalage de couleuvre pour la page explicative sur l’Equation d’Anti-Vie, je dirais que c’est finement pensé : c’est bien dans le ton de Final Crisis où le lecteur se croit perdu en conjectures alors que tout est là : il ne faut pas se fier aux mirages, tout se tient ! Une fois le coup de l’identité révélée, le lecteur assiste à la chronologie de la transformation du personnage : c’est raconté de telle façon qu’il ne peut pas y avoir d’empathie positive envers le personnage à la fin alors que la source de ses problèmes le permettait. Est-ce pour lui ménager une porte de sortie décente à la fin de Final Crisis ? En tout cas, j’ai bien aimé.  J’ai d’autant plus apprécié que j’ai découvert Tony Shasteen qui a un joli de coup de crayon collant bien à l’atmosphère. Si les décors sont un peu vides, les personnages sont bien proportionnés et bien différenciés d’un point de vue expression : je ne sais pas si c’est l’ambiance mais certains visages m’ont donné l’impression de voir du J.G Jones certes simplifié mais la sensation est tenace après 2 relectures. Voilà un artiste qui mérite d’être revu ! Un que je pensais revoir et qui finalement n’est pas là, c’est Frank Quitely qui ne fait que la couverture mais quelle couverture !!! Heureusement, elle est en totale adéquation avec le contenu car la star c’est bel et bien Libra. Je n’en dirai pas autant de la couverture (pas prise) de Jim Lee assez fade en comparaison : je ne sais pas pourquoi Wonder Woman car elle n’apparaît nulle part. Est-ce un croquis qui traînait ? Pour un one-shot qui devait expliquer les failles du système, c’est un magnifique loupé et c’est à inscrire au tableau noir de DC (et la place commence à manquer sévèrement).  Tout ce qui était promis n’est pas là ou presque alors que ce qui n’était pas annoncé tient parfaitement la route : c’est paradoxal et cela sauve ce Final Crisis – Secret Files de la débâcle. Cela n’intéressera principalement que ceux qui s’interrogeaient au sujet de Libra. Quant aux autres, il vaut mieux feuilleter avant… Bilan :  et demi (pas de 4ème pour cause de Grant Morrison...)
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#218
02/01/2009, 09h00
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Ah ben merde, je voulais aller a astro aujourd'hui pour me le prendre mais si y'a pas dequitely au menu...
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#219
02/01/2009, 10h43
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C'est vraiment dommage, DC en fait ne va rien expliquer du tout !!!!!!!
C'est VERITABLEMENT leur problème à DC, si leurs histoires ne sont pas mauvaises, elles ne correspondent EN RIEN à ce que les éditeurs ou le spublicitaires promettent dans les previews. Je me rappelle encore DIDIO qui avait dit que DC UNIVERSE #0 était un bon point d'entrée pour les lecteurs qui ne connaissaient rien à l'univers DC EN fait, ce ne sont pas les histoires le problème, FINAL CRISIS aurait pu être un évent très décent (quand on compare à celui d'en face) , mais DC a encore eu une fois les yeux plus gros que le ventre en voulant y associer des tonnes de tie-ins de bonne qualité certes, mais souvent contradictoires et sans véritable lien ! Je suis déçu pour l'identité de LIBRA, qui en soi n'est pas une catastrophe, mais qui tombe bien loin de ce que l'on nous avait vendu (une surprise étonnante !!!!) et qui gâche finalement un peu tout ! pour le résumé
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#222
03/01/2009, 21h37
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Nan lui c'est un vrai bb, pardon minot...
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#223
04/01/2009, 17h18
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Bon, dans un soucis d'intérêt (?) général, j'ai lu (?) pour vous le Hulk # 9. Alors, on commence par la partie Adams: dieu sait que je n'aime pas dire "y'a pas de scénario gniagniagniaAAA", mais là, dur de passer à coté. Cela dit, 10 pages de Mis Mam..rvelles par Adams, c'est pas moche. La partie Cho: un peu de vrai scénar à la fin (si si), et quasiment toutes les héroïnes Marvel féminines, et pas une bataille de polochon en sous-vêtements en vue. Juste encore Rulk. Tss. Bon, overall, donc, un comic innotable.
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#224
04/01/2009, 23h34
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Bon, les fêtes de fin d'année c'est très mignon et tout et tout, mais entre la dinde qui cuit pas, le foie qui suit pas et le comic-shopier qui fournit pas, on se retrouve avec des piles hautes comme ça.
Donc avant d'en venir à 2009, retour sur quelques sorties du 24 décembre de l'ancienne année. DES COMICS QU’IL FAUT LIRE CETTE SEMAINE  L’événement de Noël, c’est la résurrection de MISTER X du côté de chez Dark Horse, pour une mini-série sous-titrée CONDEMNED et entièrement réalisée par son créateur, Dean MOTTER. MISTER X reste une série culte des années 80, une œuvre qui ne ressemble à pas grand chose d’autre, un univers énigmatique et souvent fascinant, à la croisée de plusieurs genres, et à laquelle ont collaboré des gens tels que les frangins HERNANDEZ, Paul RIVOCHE ou Dave McKEAN. Sur ce premier épisode l’intrigue se met à peine en place, met visuellement déjà MISTER X : CONDEMNED fait plaisir, Dean MOTTER ayant un sens du design assez unique. En plus, j’ai toujours rêvé d’habiter une ville pleine de robots géants et de zeppelins, donc forcément…  Dans BILLY BATSON AND THE MAGIC OF SHAZAM #3, Captain Marvel est supposé se lancer à la poursuite de Black Adam. Petit problème : avant ça, Billy Batson est attendu en salle de retenue, endroit assez peu plaisant où certains élèves semblent condamnés à végéter jusqu’à la fin des temps. Mike KUNKEL continue de prendre son temps sur cette mini-série, mais le résultat en vaut amplement la peine, chaque planche est un régal d'inventivité et de drôlerie. Certainement ce que DC a publié de mieux dans le genre depuis le PLASTIC MAN de Kyle BAKER.  Toujours du côté des comics pour la jeunesse, mais chez Marvel cette fois, dans MARVEL ADVENTURES SUPER HEROES #6, Fred VAN LENTE réinvente Ant-Man en faisant de Hank PYM un inventeur farfelu, incapable de tirer le moindre profit des inventions qu’il met au point (du parapluie gonflable au dessous de plat trampoline). Il faudra bien l’intervention d’une colonie de fourmis et la menace d’une invasion galactique pour faire de lui un super-héros. Le scénario de VAN LENTE est plein de trouvailles et de réparties amusantes, et côté dessin Matteo LOLLI remplit tranquillement sa part du contrat. DES COMICS QU’ON PEUT LIRE CETTE SEMAINE  On retrouve Fred VAN LENTE aux commandes de WOLVERINE : FIRST CLASS #10, où Wolverine et Kitty tombent sur le Werewolf by Night et une bande de loups-garous en ballade dans les bois. A mi-parcours le scénariste sort de son chapeau une idée franchement couillonne mais qui lui permet de mettre en lumière la dualité de Wolverine, sa lutte incessante contre sa part animale. On attendra l’épisode suivant pour voir comment VAN LENTE gère cet élément.  Hasard du calendrier, Jeph LOEB a une idée très similaire et encore plus couillonne dans HULK #9. C’est ridicule, certes, mais comme le scénariste en est conscient et s’en amuse, que le récit est bouclé en douze pages, et surtout qu’il est illustré par Art ADAMS, on ne lui en tiendra pas rigueur. La deuxième moitié est dans le même registre, et vaut surtout le détour pour le travail de Frank CHO, toujours inspiré lorsqu’il s’agit de mettre en formes quelques super-héroïnes très fâchées.  Lors de son passage sur la série, Matt FRACTION s’était intéressé de près à quelques individus qui avaient précédé Danny Rand dans le rôle d’Iron Fist. De son côté, dans IMMORTAL IRON FIST #21, Duane SWIERCZYNSKI se tourne vers l’avenir et nous apprend que, dans plus de mille ans, le héros sera toujours d’actualité. Le futur où se déroule ce récit n’est finalement qu’assez sommairement décrit, et je ne goûte que très modérément le travail de Timothy GREEN, mais on trouve ici ou là quelques idées intéressantes qui font de cet épisode à part une lecture plaisante.  Chez RED 5 COMICS, ATOMIC ROBO : DOGS OF WAR #5 conclut de manière fort plaisante cette mini-série consacrée aux mésaventures qu’a connu durant la Deuxième Guerre Mondiale le robot créé par Nicolas Tesla. On avait précédemment eu droit aux robots-nazis, puis aux zombies-nazis, il était logique qu’on termine avec LA super-arme-nazie censée permettre à Hitler de remporter la guerre. Le script de Brian CLEVINGER ne sait toujours pas ce qu’est un temps mort, le trait de Scott WEGENER est toujours aussi plaisant. En prime la back-up story du mois offre une épilogue, trente ans plus tard, à l’affrontement opposant Atomic Robo à Skorzeny, le principal vilain de la mini. Très sympa. Faut vraiment que je chope la précédente. DES COMICS QU’IL VAUT MIEUX EVITER DE LIRE CETTE SEMAINE  A priori, l’idée à l’origine de CAPTAIN AMERICA – THEATER OF WAR : AMERICA FIRST ! était intéressante : un récit consacré au Captain America en service dans les années cinquante, en pleine Guerre Froide. Sauf que le résultat est indigent et caricatural au possible. Howard CHAYKIN ne dit rien de pertinent sur l’époque, préférant un twist à la con pour boucler son récit. Comme en plus l’artiste ne fait guère d’efforts pour embellir ses planches, ce one-shot ne présente aucun intérêt. Tout juste pourra-t-on s’amuser à découvrir ou redécouvrir les reprints du Cap des 50’s qui accompagnent ce récit, rigolos quand on les prend au seizième degré.  Dans WHAT IF ? SPIDER-MAN BACK IN BLACK, Steven GRANT se demande ce qu’il serait advenu si Mary Jane plutôt que tante May avait été abattue par le tireur à la solde du Kingpin. S’en suit le pétage de plomb prévisible de Spider-Man, le long d’une intrigue n’offrant pas la moindre surprise. Les planches de Gus VASQUEZ sont tout à fait regardables, c’est à peu près le seul point positif qu’on trouvera ici.  Allez savoir pourquoi, DC a décidé de lancer une nouvelle série consacrée au VIGILANTE (le dernier en date à officier sous cette identité, qu’on a pu rencontrer précédemment dans quelques épisodes de NIGHTWING). Ses précédentes séries et mini-séries n’ont jamais remué les foules (malgré la qualité indéniable de certaines d’entre elles), néanmoins Marv WOLFMAN et Rick LEONARDI, deux estimables créateurs, ont reçu le feu vert pour ce énième relaunch. Le premier bilan est assez peu glorieux et surtout ne donne guère envie d’en lire plus. Ce Vigilante-ci ne se distingue en rien du redresseur de tort lambda, juste un poil plus violent. Histoire d’entretenir un vague suspense pour les mois à venir et de dépasser le cadre peu palpitant de la chasse au mafieux en milieu urbain, le scénariste lance son personnage à la poursuite d’un super-héros mystère, censé être passé de l’autre côté de la barrière. Comme c’est parti, il est peu probable que je lise encore la série lorsque son identité sera révélée.
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#225
04/01/2009, 23h50
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Le problème ici ce sont plutôt les rééditions et leurs nouvelles couleurs supposées moderniser les dessins. C'est pas aussi immonde que le Iron Fist d'il y a quelques mois mais ça reste très très vilain.
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Mode linéaire
