Les Inédits EPIC/Marvel: SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS

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Bon, là aussi, on est raccord niveau date mais à raison d'un par mois, on aura très vite rattapé notre retard!
J'ai l'honneur de vous présenter, en prélude à l'ongoing Epic:

SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS
(Marvel Graphic Novel n°14)
Edité par Marvel en 1984, grand format, 54 p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin et cover: Butch Guice


Ghâââ!!!ca c'est de la wraparound cover! Vous noterez qu'on voit une pliure horizontale du dessin original!

Résumé:
Sur Terre, après une tempête, Domino Blackthorne, jeune fille de 13 ans fascinée par la mer, se proméne le long de la côte avec son chat pour voir ce que l'océan a ramené sur les côtes tandis que son père, Jim, réussit à convaincre sa mère Pam de la nécessité de faire connaître à leur fille d'autres choses que leur vie pépère en bordure de côte.
Domino découvre une curieuse balise d'une technologie extra terrestre dans le creux d'une dune. Incapable de remonter les flans de la Dune, elle touche l'engin qui d'un seul coup relâche quantité di'nformations dans l'espace! Domino tombe dans le coma et est récupérée par ses parents...
Loin, très loin, dans une galaxie lointaine, très lointaine... 1 énorme vaisseau spatial-bateau colonial est attaqué par des pirates commandés par la belle Raader.
A ses côtés, outre son équipage de pirates:
- Spyeye, une sorte de cerveau volant qui peut secréter de l'acide et se connecter au système nerveux de ses ennemis;
- Logik, une mante religieuse couarde qui seconde Raader dans ses manoeuvres;
- Servitor, une sorte de grosse brute-gorille albinos sur laquelle Spyeye peut se connecter en cas de besoin.
Après avoir défait l'équipage du bateau colonial, Raader et se spriates libérent les otages, les ramènent sur leur planète tout en la pillant à nouveau. Ils rentrent ensuite sur leur planète, appelé Haven, qui est le rapaire de tous les pirates. La fête bat son plein, l'acool coule à flot et Raader a débauché l'amant de sa rivale, Black Bess! Celle-ci débarque en pleine fête et il s'ensuit une baston mémorable...
Au petit matin, Raader se réveille chez sa mère la tête dans le cul Sa mère, qui n'est autre que la célèbre pirate Bonnie Blackthorne, ancêtre de Domino et célèbre pirate disparue sur terre!!
Raader décide de suivre le signal qu'a émis la balise qu'a enclenché Domino car le signal provient de derrière le "Cloudwall", barrière nuageuse dont personne n'est jamais revenu. Mais les Colonisateurs, sorte d'Empire, sont aussi intéresséspar ce signal et les 2 vaisseaux s'engagent dans le Cloudwall pour découvrir peut être de nouveaux mondes à piller ou coloniser.
Ils débarquent tous 2 sur la plage des parents de Domino. Alors que les parents de celle-ci sont embarqués par les colonisateurs, raader arrive à sauver Domino qui se réveille de son coma avec de spouvoirs élémentaires, conséquence de son contact avec la balise! Elle arrive à faire fuir les colonisateurs qui prenaient le dessus sur les pirates mais ses parents sont dans le vaisseau-navire qui s'échappe!! Elle fait connaissnace avec raader et apprend que la mère de raader n'est autre que sa grande-grande-grande-grande-mère, la clélbère pirate Bonnie Blackthorne, disparue 200 ans plus tôt! Raader veut retourner à Haven pour savoir comment celà est possible!

Ouf, Captain Kidd, le chat de Domino est sauvé!!

Commentaire:
Prélude à l'ongoing Epic du même titre, Swords of the Swashbucklers est un titre unique d epar son théme, qui mélange piraterie et space-opera. Bill mantlo et butch guice, tout droit sortis de leur run sur Micronauts s elancent dans l'aventure Epic avec cette série et une autre appelée The Derangers, sur un groupe de super-héros malades mentaux. Si the Deranger sne verra jamais le jour malgré plusieurs annonces et la publication de recherches de Guice, Swords of the Swashbucklers continuera bel et bien dans une série Epic qui dura 12 numéros!
Pour ce Graphic Novel, Guice s'est surpassé!! Le niveau de détail est étonnant et profite du grand format. Les recherches de Guice sur le design des persos, les costumes, le background mélangeant science-fiction et piraterie, tout celà est d'une bauté et d'une richesse qui forcent l'admiration. Qui plus est, une fois n'est pas coutume, la colorisation est magnifique!
Niveau scénario, on sent Bill Mantlo très inspiré par les histoires de piraterie et son envie de faire une série qui soit divertissante et merveilleuse. Ce graphic Novel est indispensable à toute lecture de la série, que vous retrouverez tous les mois dans cette rubrique.
Ce graphic Novel est une des plus grandes réussites de Mantlo et Guice, et pourrait disputer même le titre de graphiquement plus beau graphic Novel jamais publié par Marvel!

Comme d'habitude avec Guice, les bretelles de chemise de nuit ne tiennent pas bien!


Un vrai trésor!! Un bijou!!! Mériterait une réédition au plus vite!!

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Bon, pour me faire pardonner, voila 2 caméos dans le graphic Novel que j'avais oublié de mentionner:

Cerebus et Grimjack!! (Pour grimjack, c'est assez étonnant car ca doit être pile au moment ou sa série sort!)

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°1
Publié par MarveL/Epic en Mars 1985
"Shock waves"" 32p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Butch Guice
Couverture: Butch Guice


L'essayer, c'est l'adopter! Ne laissez pas passer ce comics!

Résumé:
Raader et son équipage de pirates repassent le Cloudwall et découvrent une flotte amirale qui ouvre le feu sur eux! Ils ne doivent leur salut qu'à Domino qui provoque une tempête qui leur permet de passer à travers la flotte et d'aller chercher refuge sur la planète Haven refuge des pirates.
Là-bas, Raader découvre que Black Bessie, sa grande rivale, a torturé son amant qui a osé couché avec Raader. Raader met fin aux souffrances du jeune homme, ce qui met Black Bessie hors d'elle mais la paix se doit d'exister entre les pirates sur Haven donc sa vengeance attendra.
Arrivés chez Bonnie Blackthorne, la mère de Raader, celle-ci explique que Domino est en fait sa petite-petite-petite....fille, comme le prouve son médaillon. Bonnie, célèbre pirate en son temps raconte alors quelle fût sa vie et comment elle fut capturée par un Grand Amiral sur Terre et emmenée ici ou elle réussit finalement à organiser le clan des pirates à partir d'individus dont les planètes avaient été colonisés par le Colonizers. Raader et Bessie discutent aprement autour du rôle que pourrait jouer Domino avec ses pouvoirs dans leur lutte contre les colonizers ou même pour simplement réaliser de plus grands actes de piraterie.
Dans le vaisseau amiral, la grand Amiral J'rel a une attitude pour le moins étrange: il empoisonne un commandant pour empêcher les autres colonizers de connaitre l'existence de la Terre ou de ses otages, les parents de Domino.
Raader et ses pirates attaquent le vaisseau amiral dans un assault désespéré pour sauver les parents de Domino: la bataille est rude et violente. Domino réussit à trouver ses parents mais son inexpérience à utiliser ses pouvoirs fait que Raader et les pirates ratent leur chance: ils doivent partir au plus vite!
Non seulement les parents de Domino n'ont pu être ramenés sur le vaisseau de Raader qui s'éloigne mais Raader est restée coincée sur le vaisseau amiral! Elle se rend au grand Amiral qui a réussit à la troubler en lui annonçant qu'elle est sa fille!

Même Captain Kidd, le chat de Domino, met la main à la patte! .

Commentaire:
Un premier numéro qui fait suite directement au graphic Novel du même nom. Ce numéro est parfait, même si la lecture du graphic novel semble quasi obligatoire pour profiter au maximum de ce numéro. Le dessin est aussi sublime que pour le Graphic Novel, les couleurs toujours aussi bien choisies, et la saga des pirates fort bien menée. Ce numéro , fort bien découpé, montre la diversité des situations qu'offre une telle série en alternant scénes de dialogue, de confrontation avec Black Bessie, de management de l'équipage ou de discussion sur la marche à suivre, avec l'ivresse et le côté "plus grand que nature" de l'abordage du vaisseau amiral par les pirates.
Bill Mantlo a manifestement confiance en butch guice, avec qui il a signé le meilleurs épisodes des Micronautes et même une deuxiéme ongoing Epic (Derangers) qui finalement ne sera jamais imprimée!
Ce numéro est fort riche, avec 32 pages uniquement composée de bd, pas de place pour autre chose!
Force est de constater l'originalité de la série, accompagnée d'une force graphique hors du commun!

Trop Beau!!!!!!!


Un numéro qui place la barre trés haut en terme de séries Epic et qui montre qu'il était possible de faire des séries Epic très divertissantes, dans le même esprit d'innovation et de spectacle que celui de Kirby et Lee lors du lancement de Marvel

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Exceptionnellement, ce numéro étant de toute beauté, j'ai fait péter mon scan!

SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°2
Edité par Epic/Marvel en juillet 1985.
"...And a child shall lead them!", 32 p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Butch Guice
Cover: Butch Guice


Une cover qui tabasse!!!!

Résumé:
Raader, capturée par son père, qui n'est autre qu'un commandant des Colonizers est amenée sur Gaol, une planète prison. J'Rel, le commandant en question, qui cache à ses supérieurs l'existence de la Terre et des parents de Domino qu'il détient en otage voudraient faire d eRaader ce qu'il veut, comme le promettent le code des batailles spaciales. Mais ses supérieurs de Gaol ne l'entendent pas ainsi et désirent faire de Raader un exemple qui leur servirait à mâter la piraterie. Qui plus est , ceux-ci expriment des doutes quant à ce qui a pu se passer aux frontières du Cloudwall. J'Rel va donc annoncer la nouvelle de sa non-libération à Raader en cellule. Celle-ci tente vainement de s'échapper.

J'Rel en difficulté auprès de ses supérieurs sur Gaol.

Pendant ce temps, sur le vaisseau pirate de Raader, domino doit user de ses pouvoirs pour clamer Logik, l'espéce de mante religieuse fourbe, qui essaie de prendre le commandement du navire. Elle retourne sur Haven récupérer Bonnie Blackthorne, la mère de Raader et repartent en direction de Gaol après que Domino se soit confectionné un costume de super-héros avec des oreilles de Mickey qui résiste à ses pouvoirs.
Arrivés sur Gaol, les Swashbucklers recrutent Dodger, une jeune voleuse d'apparence humaine qui les introduit auprès de la Orphan society, fruits des coucheries des Colonizers avec les détenus de Gaol. Mais arrivés dans sa cellule, ils découvrent que l'exécution de Raader a été avancé! Ils se rendent tous sur l'embarcadére et s'ensuit une bataille rangée, à laquelle participe aussi Logik, qui a essayé de subtiliser à Dodger les pierres précieuses qu'elle a reçu en paiement pour son aide.
Alors que Raader, dont la cage est tombée dans l'eau est en train de se noyer, J'Rel arrive et la sauve tandis que des troupes supplémentaires, envoyées par le gouverneur de Gaol, prennent possession du vaisseau de J'rEl et des parents de Domino!!
Tous les Swashbucklers, Raader y compris regagnent leur vaisseau et s'envolent de la planète, avec le vaisseau de J'Rel à leurs trousses, qui transportent dans ses cachots J'Rel et les parents de Domino!

Domino va songer à se confectionner un costume pouvoirs-proof après ce petit "incident"!

Commentaire:
Je vais manquer de superlatifs pour qualifier ce numéro... Il n'y a pas la moindre erreur dans ce numéro (les oreilles de Mickey si certains veulent pinailelr mais Mantlo l'a fait pour montrer que son Domino n'a que 13 ans). Graphiquement, c'est le plus beau numéro de la série, qui surpasse mêm peutêtre le graphic Novel, notamment pour sa palette de couleurs sombres et contrastées. Les 7 premières pages sont absolument plus éblouissantes le sunes que les autres, avec 4 splash pages qui figurent parmi ce que Butch Guice aura fait de mieux de toute sa carrière. La mise en page, les perspectives et les points de vue sont osés et stylisés, le design et les décors sont soignés, avec une prison crasseuse au possible, et un gouverneur paralytique qui donne des frissons. Toutes les femmes ont une classe incroyable tout en étant différenciées et différentes.
Il s'en passe des choses dans ce numéro, pa sle temps de souffler, on est en pleine épopée et les rebondissements ne manquent pas! Mantlo ne s'endort pas pour autant sur se slauriers, en introduisant un nouveau membre du casting en la personne de Dodger.
La scéne d'introduction de Doger est d'ailleurs assez osée: on y voit un noble descendre dans les bas quartiers, à la recherche de chair fraîche tout en sifflotant une chanson ("When I sought my pleasures abroad the world, It didin't matter wheteher twas with a boy or girl" ). il se fait distraitre par les enfants-voleurs complices de Dodger (comme Holly et son gang dans Catwoman) pendant que celle-ci lui vole sa bourse. Le noble se reblle et coupe le bras d'un des enfants...Doger devra le tuer avec son poignard car il n'a plus d'espoir de survie sans son bras dans les bas quartiers.
Mantlo signe aussi certainement un de ses meilleurs scénarios: il n'est pas trop bavard et ne répète pas ce que le dessin montre comme il pouvait le faire sur d'autres titres. Qui plus est, son texte est d'un littéraire très plaisant, tombant même parfois dans le poétique.
A noter que le lettrage (de Ken bruzenak) est particuliérement soigné, avec notamment rectangles de situation de toute beauté et de splendides majuscules!

Une des splash pages du début!! Ghâââ^


Le summum de l'association Mantlo/Guice. Une réussite totale, certainement un des plus beaux comics Marvel de l'époque. Satisfaction GA-RAN-TIE!!! :flex:

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°3
Publié par Epic (Marvel) en Septembre 1985.
"Adrift", 29p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Butch Guice
Cover: Butch Guice


C'est plus joli que ça, mais mon scan l'a pixellisée sans raison ...

Résumé:
Si vous avez manqué l'épisode précédent...
Les Swashbucklers de Raader, qui se sont échappés de la planète-prison, sont rattrapés par le vaisseau que le gouverneur Su'Lag a pris au commander J'rel, le père de Raader, qu'il a mis au cachot! Qui plus est, ils doivent faire ça à une nouvele mutinerie menée par Logik, que l'on peut voir sur la cover. Mais toute cette agitation est calmée d'un coup lorsque les équipages des deux vaisseaux se rendent compte qu'ils se dirigent tout droit vers le Cloudwall, dont ils ont une peur irraisonnée!
Raader profite de la confusion pour prendre la barre et plonger son navire dans le Cloudwall pour échapper aux Colonizers. Sur le vaisseaux des Colonizers, les parents de la petite Domino (Pam et Jim) réussissent à s'échapper en capturant Su'lag, libérent J'Rel et s'enfuient dans un canot après que Pam ait du tuer Su'Lag pour l'empêcher de donner l'alerte! Eux aussi plongent dans le Cloudwall!
Sur le vaisseau de Raader, un duel a lieu entre Logik et Raader pour déterminer qui va mener l'équipage...

C'est une belle scéne de duel ça?! :love:

Raader perd, le BrainPack de Servitor est détruit par Logik et tous nos héros (Domino et son chat Captain Kidd, Servitor, Raader et sa mère, Spyeye et Dodger) sont expulsés du navire et envoyés sans provision dans le canot des parents de Domino (accompagnés de J'Rel) qui passait par là.
Alors que le temps passe, et que la famine se fait sentir, J'rel propose de manger Servitor puis Captain Kidd!! Autant dire que Domino et Raader y sont opposés! Pour essayer de calmer les frictions entre passagers du canot, Raader raconte comment elle trouva Servitor bébé sur une planète réclamée par les Colonizers et comment Logik construisit pour lui son brainpack.
Le temps passe encore mais nos amis sont sauvés par un navire peuplé de sortes de nains et lutins, dérivant dans le Cloudwall, et appelé le "Half Moon", comme le bateau d'Henry Hudson (cherchez pas à comprendre, c'est de la culture américaine!). La magie opérant sur cet étrange navire remet nos héros sur pied et transforme Captain Kidd en une sorte de Chat Murr, donc un chat savant qui parle!
Mais il est temps de partir....au loin, apparait une planète perdue dans l'étendue du Cloudwall...

Captain Kidd est le nom d'un célèbre pirate de légende

Commentaire:
Encore un épisode d'une beauté sidérante. Les séquences d'action sont divinement chorégraphiées, notamment le duel entre Logik et Raader. Mantlo arrive à ne pas s'empêtrer dans son cast à peu près aussi impressionnant en nombre que celui de Micronauts! Butch guice s'amuse beaucoup apparamment et nous offre un vrai festival visuel, avec des poses fort originales et une fin d'épisode toute en rondeur et douceur lors du passage dans le Half Moon.
Mantlo n'hésite pas, tout comme lorsqu'il mit des oreilles de Mickey à son héroïne, à insérer des éléments en rupture avec le côté sérieux de la série. Soyons honnête, cette deuxiéme tentative est nettement plus réussie que la première! 8)

On a fait moins réussi comme splash page, non? 8)

A noter que sont inclus aussi 2 pages de versions cartoon de nos héros , signées Butch Guice, plus pour le délire qu'autre chose. En effet, comme les textes de Mantlo mis dans la bouche des persos le montrent, beaucoup de restrictions auraient limité la fidélité d'une éventuelle série animée au comic-book.

Les commentaires des persos sur les restrictions que devraient avoir leurs versions animées sont croustillants.

Un numéro indispensable à tout fan de Butch Guice pour une de smeilleures séries de Mantlo.

Visitez le topic consacré à SWORD OF THE SWASHBUCKLERS!

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Pour faire plaisir à sa Seigneurie....

SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°4
Publié en Novembre 1985 par Epic/Marvel.
"The Weirdling", 30 p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Jackson Guice
Encrage: Ricardo Villamonte
Cover: Jackson Guice


Futé, captain Kidd a pris position sur ce qui lui permettra le plus facilement de bondir sur son ennemi!

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Raader et ses compagnons débarquent sur une planète qui, d'après les dires des "lutins" qui les ont recueilli, doit cacher un navire qui leur permettrait de voyager. Après un atterissage difficile, nos amis se construisent une maisonnée en bois et les jours passent, passent, permettant à chacun de faire un peu plus connaissance.
Un jour, Raader découvre les traces d'une créature sur la plage et s'inquiète pour Domino et Dodger, partis se baigner. Celles-ci tombent par hasard dans une caverne dans laquelle repose un vaisseau solaire appartenant au capitaine Scarlet, héros de Cyrano de Bergerac. Celui-ci a vraiment existé et Scarlet a pris son vaisseau, s'est perdu dans le Cloudwall et vit dans cette caverne avec sa cargaison d'alcool depuis. Mais Domino, grâce à ses pouvoirs, peut faire sortir le vaisseau!
Pendant ce temps, la créature étrange, surnommé le Weirdling, a battu Logik et s'en prend aux occupants de la cabane! Elle est particulièrement intéressée par Raader:

Un épisode basé sur l'action.

Domino débarque, ignorante de l'existence du monstre, alors que tous ses amis sont ligotés dans la maison et le combat s'engage avec le monstre. Mais vite, il lui apparait qu'il vaut mieux tenter une autre approche: la fuite! Surtout qu'elle panique trop pour réussir à utiliser correctement ses pouvoirs.
Heureusement, libérée par Dodger, Raader a comme idée de bombarder la créature du vaisseau avec l'alcool de Scarlet... domino comprend et réussit à s'enflammer, provoquant la fin de la créature!

Un sport de monstre à la mode: la course au bikini!

Commentaire:
Dernier numéro pour Butch Guice, appelé à dessiner des titres X (Factor X puis new Mutants). Il ne s'encre donc pas pour ce numéro, ce qui, comme d'habitude avec Guice, s'en ressent beaucoup sur le rendu final. Mais Ricardo Villamonte s'avère un choix finalement assez judicieux, même s'il ne faut pas s'attendre à retrouver le style des numéros précédents. Leur mariage donne un résultat très léché, avec une dynamique à la Guice. a noter que certains panels sembles tirer vers du Coleen Doran...aurait-elle participé sans être créditée, surtout qu'elle participera à la série sous peu?

Depuis le dernier épisode, Captain Kidd est devenu une sorte de Chat Murr!

Niveau scénario, c'est un épisode différent des premiers dans le sens où il n'est pas touffu et se concentre sur ce Weirdling qui a beaucoup de ressemblance avec la créature du Lagon Noir:

"Prééééétez-moi votre maillot 1 pièce!!!"

Cet épisode permet de souffler un peu et de laisser les personnages interagir un peu entre eux et se reposer après tous les évènements des mois passés. Il s'agit en plus d'un espèce d'exercice de style misant tout sur le potentiel dela créature. Le résultat est assez mitigé, on en peut s'empêcher en effet en regardant la couverture de se demander ce que cela aurait donné avec un Butch Guice à 100%.

Une fois n'est pas coutume, Bill mantlo laisse parfois parler les dessins de Guice!


Un épisode atypique, qui introduit une nouvelle aproche graphique.

Visitez le topic consacré à SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS!

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°5
Publié par Epic (Marvel) en Janvier 1986.
"A House divided", 30p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Geof Isherwood
Cover: Geof Isherwood


"Hum, dommage qu'elles ne combattent pas dans la boue", se di-t-elle!

Résumé:
Si vous avez manqué l'épisode précédent...
Devant la Reine Janix, le Lieutenant L'Ral fait état de l'évasion des terriens et de la disparition de Raader et son équipage dans le Cloudwall. La Reine, persuadée que Raader va réussir à sortir du Cloudwall, veut détruire Haven, le repaire des pirates. Le Lieutenant lui déconseille, celà risque de lui couter cher en hommes. C'est alors que Black Bess et ses Buckaneers se proposent d'aider la reine à piéger Raader car elles ont de sintérêts communs. La reine pourrait laisser Black Bess devenir reine des pirates, une fois Raader et ses sympathisants éliminés. Pour montrer son accord, la Reine carresse la joue de Black Bess...

Rhôô, la Reine serait adepte des plaisirs lesbiens?!!!Rhôôôô

Raader et ses amis , dans le vaisseau du Captain Scarlett (cf n°4) retrouvent le Starshadow, vaisseau de Haven, perdu dans le Cloudwall. Logik et l'équipage sont mourrants, affamés. Raader leur vient en aide, Logik s'excuse et promet de ne plus mettre en doute son autorité. Raader redevient chef du vaisseau, le répare grâce au vaisseau de Scarlett et , avec l'aide de Domino et de son pouvoir sur le feu, charge les panneaux solaires et arrive à sortir du Cloudwall.
Arrivés sur Haven, tout semble calme, personne dans les rues et...

Captain Kidd redevient un chat normal et Servirtor perd son intelligence!

Raader et ses amis (moins le Captain Scarlett, parti chercher du vin) regagnent la maison familiale mais celle-ci est occupée par Black Bess et ses Buckaneers! S'ensuit un combat qui s'équilibre un peu quand surgit Captain Scarlett, débordant d'énergie après quelques verres!
Au cours du combat, Dodger est acceptée par la famille Drake comme un membre à part entière et Raader se retrouve en duel fâce à Black Abess.
Le combat est interrompu quand les colonizers attaquent par surprise et traitrise Haven alors que les pirates sont divisés!
Black Abess jure de se venger de la Reine et accepte de donner le commandement à Raader qui ordonne aux pirates de monter dans les bateaux pour combattre dans l'espace!

Une belle chorégraphie de combat mais trop de paroles...

Commentaire:
Butch Guice parti dessiner X-Factor, c'est geof Isherwood qui devient le nouveau dessinateur régulier de la série! Isherwood n'a alor spas signé grand chose comme prestation, à part quelques numéros d'heroic fantasy à droite, à gauche. Sa prestattion est fort réussie et, même si elle ne peut pas éclipser celle de Guice, continue à donner à la série un bon niveau graphique. Bien sur, la transition de Guice à Isherwood est un peu brutale, leurs styles allant parfois dans des directions opposées (tout en rondeurs et en nuances pour Isherwwod, cinglant et un peu tape à l'oeil pour Guice), mais Isherwood est un bon choix!
L'histoire continue à être intéressante, même si le cast très (trop?) nombreux est peu développé. Pas évident de s'y retrouver parfois dans cette foule de personnages. Petite baisse de forme de Mantlo aussi qui signe des dialogues un peu moins naturels qu'auparavant.

Des Slpash pages impressionantes!


On pouvait craindre le pire, Geof Isherwood s'avère une bonne alternative à guice, la série est sauve!

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°6
Publié par Epic/Marvel en Mars 1986.
"Run For Cover!", 30p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Geof Isherwood
Cover: Geof Isherwood


Bruitages:" NoooooooooooOOOnnn!"

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Les Swashbucklers doivent faire fâce à un barrage de vaisseaux des colonisateur, reliés entre eux. Assaillis par les tirs, Raader a une idée: elle fait lancer des grapins jusqu'à d'autre vaisseaux des colonisateurs puis utilise domino version feu pour enflammer ses grappins et faire bruler les vaisseaux! Ils s'engouffrent alors dans cette bréche et s'enfuient au loin, tandis que les colonisateurs prennent Haven.
Il ne reste plus que quelques vaisseaux survivants ayant suivi Raader. Celle-ci convoque les chefs et leur propose de devenir des privateers (des privés? ), c'est-à-dire d'offrir leur protection aux mondes non colonisés en échange des mêmes choses qu'ils pillaient avant et du logement. Grâce à la mère de Raader, ils se rallient à cet opinion!

C'est la misère: 3 pichets de bière pour 12!

Raader décide de retourner sur Terre avec Bonnie, Captain Scarlet, Domino, Jim, Pamela, Dodger, Captain Kidd, Servitor et J'rel! Ils sont accueillis ar des avions de chasse qui n'en croient pa sleurs yeux mais ils disparaissent dans les nuages, les avions abandonnant la poursuite, pensant être victime d'une hallucination.
Arrivés à la masion de Domino, ils tombent sur grand-mère qui s'évanouit en les voyant. Le lendemain, une fois les explications données et un bon petit déjeuner (et encor eun évanouissement de Mémé! ), c'est le temps des au-revoir:
- Dodger, Jim et Pamela restent sur Terre mais concernant Domino:

Ah la la, à cet age-là, on dramatise tout!

Bien sur, les parents sont contre mais après avoir entendu Domino, ils acceptent de la confier à Raader: se spouvoirs seront bien utiles dans la lutte contres les colonisateurs.
Les autres repartent mais...où est captain Scarlett?! Surprise, lui aussi est resté sur Terre et entend faire du gunige à Mémé qui en retombe dans les pommes!8)

Commentaire:
Arf....il faut bien l'avouer, cet épisode n'est pas une très grande réussite. Bizarrement, Mantlo transforme ses pirates en héros au nom d ela morale alors qu'on se trouve dans un titre epic, à priori à l'abri de la bonne morale super-héroîque. Qui plus est, ce retour sur Terre fait penser à Micronauts et ses passages incessants entre Terre et Microverse, passages qui étaient imposés par les jouets Micronauts. Ici, alors que Mantlo a à priori les coudées franches, le voila qui reproduit les errements dont il se plaignait ou dont on pouvait se plaindre sur ses titres avec Comics Code!

Raader que tu deviennes l'élément du silence!

Cela est d'autant plus rageantque cet épisode est absolument truffé de dialogues pa snaturels d'exposition d'une lourdeur inégalée, genre "Toi, ma fille, Domino, qui a reçu ses pouvoirs grâce à etc...." L'ennui, c'est que 50% des dialogues sont consacrés à ce type de narration (qui n'en est pas d'ailleurs), ce qui , en voulant donner plein de repères aux lecteurs qui débarquent, plombe en fait complétement l'épisode!
Mantlo se trouve en fait fâce à un probléme: son cast est beaucoup trop important! C'est pourquoi il en abandonne 4 sur Terre pour faire repartir Raader avec moins de personnages, mais sur auxquels il pourra donne run peu plus d'épaisseur.
niveau dessin, mis à part les passages sombres, les dessins d'Isherwood s'avérent assez décevants et surtout fort peu adaptés lors des scénes sur Terre. Certains panels ont carrément des expressions faciales baclées. au final, on se retrouve avec le moins bon épisode paru jusqu'alors et le sentiment que le smeilleursjours de la série seront désormais définitivement derrière eux. Heureusement, ce constat n'est pas tout à fait exact.
En tout cas, les événements de ce numéro sont peu crédibles (la fuite des pirates, leur changement de statut, l'arrivée sur Terre et le départ de Domino)

Pas possible de ne pas être réveillé le matin avec: un sol vert, une tapisserie jaune et des meubles oranges!


Un numéro décevant, un peu baclé, et plombé par les dialogues de Mantlo et le changement de statut des pirates.

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°7
Publié par Epic/Marvel en Mai 1986.
"Rats" , 30p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Geof Isherwood
Encrage: Ricardo Villamonte
Cover: Geof Isherwood


Dans l'espace, personne n'entendra vos miaulements...

Résumé:
Si vous avez manqué l'épisode précédent...
Alors que Black Bess sacrifie sacrifie un de sesvaisseaus pirates, et son équipage avec pour pouvoir distancer les Colonizers, Raader et les swashbucklers eux, quittant la Terre, pénètrent dans le cloudwall pour rejoindre leur "espace". Mais alors, qu'ils pénètrent dans le Cloudwall, mûs par le pouvoir de Domino, Captain Kidd redevient un chat qui parle et...

Oh, les mignons petits rats tout habillés!

Les rats , nombreux et équipés, prennent en otage tout l'équipage , sauf Captain kid qui, apparemment, est passé par dessus bord. Mais comme c'est un chat, hop, il s'était accroché et va pour libérer ses amis après avoir tué le garde de leur cellule mais finalement non, il a un plan...

Ils pensent toujours qu'à la bouffe ces chats!

Les rats découvrent qu'on a tenté d e libérer les swashbucklers et décident de les exécuter! Ils les emménent sur le pont et c'est cet instant que choisit Captain Kidd pour débarquer et les Swashbucklers pour se liberer car il avait entamé finement leurs liens! alors que les swashbucklers montent sur les cordages, Captain Kidd tourne la barre et envoie valdinguer les rats que Domino renvoie dans l'espace en se transformant en vague! Hourra! 8)

Pendant ce temps, sur Terre, Dodger a du mal à se fire à sa nouvelle vie. Elle rode la nuit, découvre la télé (la pauvre... ) et...vole dans un magasin comme à son habitude!

Ca, c'est du rangement optimal!

Mais la police est concicliante et la relâche en la convoquant pour plus tard. Sur le chemin du retour, Annie Blackthorne se rend compte que ses descendants n'ont pas trouvé son trésor, sa fortune cachée...

Commentaire:
Un épisod evraiment pas glorieux, avec une histoire infantile pour les swasbucklers et une scéne pas crédible pour Dodger, relâchée par la police alors qu'elle menaçait un policier d'un couteau!
Niveau dessin, c'est pas beauuuu! Ricardo Villamonte ne colle pas avecGeof Isherwood, le numéro précédent était potable, celui-là est franchement moche, surtout à cause de couleurs saturés à un point. Regardez cette scéne censée se passer la nuit:

Bonjour la note d'électricité....ils éclairent tout au 500 Watts?!

Une contre-performance, premier épisode très dispensable de la série.

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°8
Publié par Epic/Marvel en Juillet 1986.
"Bog-Thing!", 31 p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Geof Isherwood
Encrage: Ricardo Villamonte
Cover: Geof Isherwood


Je vous rassure, Ishewood va bientôt dessiner un numéro tout seul!

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Raader et ses Swashbucklers découvrent les cadavres flottant de leurs comparses que Black Bess utilisa comme bouclier pour fuir les Colonizers dans Swords 6. Ils descendent sur Fenmoor IV, planète qui n'a pas encore été colonisé par les Colinizers. Raader va donc en profiter pour proposer sa protection conte vivres et toît. Mais elle découvre que Black Bess l'a précédé et ce qu'elle réclame tient plus du pillage! Raader la remet à sa place et fait son offre au maire qui accepte tandis que Domino se laisse charmer par le fils du maire que Black Bess allait violer.

Black Bess en plein détournement de mineur!

Mais un groupe de Colonizers est déja sur la planète: ils ont déposé un Beacon, dont ils activeront le signal ce soir-même, ce qui signifiera que la planète sera perdue!
Laissant Black Bess, ses hommes, Domino, son boyfriend ainsi que Captain Kidd s'occuper de la destruction du beacon, Raader et les Swashbucklers abordent le vaisseau des Colonizers et...découvrent que le maire a joué double jeu puisqu'il est sur le vaisseau, proposant aux Colonizers de leur livrer Raader contre la liberté pour sa planète! Bien sur, les Colonizers veulent le beurre et l'argent du beurre! Pardonnant le maire, Raader et ses hommes attaquent mais un des officiers réussit à rejoindre un canot: il fonce pour activer le Beacon!

Captain Kidd a deviné que sa maitresse est en chaleur! Même intelligents, les chats restent des gaffeurs!

Or, Black Bess a tenté de nouveau de fricoter avec le fils du maire et s'est ensuivit une bataille avec Domino! Tandis que Black Bess et ses hommes fuient, préférant faire leur vie de pirates plutot que de suivre les ordres de Raader, Domino fricote dans l'herbe avec le fils du maire quand elle se rappelle de sa mission!
Elle arrive au moment ou l'officier débarque, suivi de peu par Raader. L'officier arrive à repousser Domino mais le fils du maire s'interpose et se trouve projeté contre le Beacon. Il est alors transformé, tout comme le fut Domino, mais en une sorte de monstre végétal! Domino brule l'officier qui tombe dans les bras de la créature qui le tue! Le Beacon est détruit, le maire est effondré et les Swashbucklers quittent la planète, Domino en pleurs (elle était amoureuse ).

On ne peut pas dire que l'empathie fonctionne très bien sur cette scène...

Sur Terre, la famille Blackthorne découvre dans la maison un coffre contenant une carte au trésor!

Commentaire:
Quand on voit la cover, on devine que les dessins d'Isherwood seraient bien meilleurs s'il s'encrait lui-même, ou alors si le coloriste (Petra Scotese) arrétait d'utiliser ces multiples couleurs saturées, beaucoup trop voyantes. Ce numéro est donc assez momoche et gagnerait à être vu en noir et blanc. L'histoire est elle aussi loin d'être transcendantale, surtout que de nombreux points sont assez bancals ou inexpliqués (Captain Kidd qui reste intelligent, la transformation du fils du maire, les cadavres...). Cela est un peu trop facile et le lecteur peut commencer à perdre patience et songer à quitter le navire...

La course-poursuite jusqu'au Beacon (il sconnaisent pas les télécommandes?!)


Un numéro très médiocre.

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°9
Publié par Epic/Marvel en Septembre 1986.
"Starmaps", 30 p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Colleen Doran
Encrage: Ricardo Villamonte
Cover: Colleen Doran


Colleen Doran, artiste régulière en alternance avec Geof Isherwood.

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Raader, Domino, Servitor et Captain Kidd passent discrétement le blocus autour de Haven, contrôlée désormais par les Colonizers, pour rencontrer Old Quinn, cartographe célèbre et ami de la mère de Raader. Raader veut un plan des mondes encore non colonisés pour pouvoir leur offrir la protection des pirates contre les colonizers.
Raader repart avec son plan mais se retrouve avec des vaisseaux à ses trousses en quittant Haven. Quelqu'un les a vu et dénoncé et Old Quinn a été torturé. De rage, Raader et se spirates rebroussent chemin et attaquent le navire principal dont elle prend le commandement. Les autres vaisseaux s'enfuient.

Une séquence un peu ratée mais qui fait quand même son effet.

Sur Terre, Bonni Blackthorne découvre que le plan de son ancien trésor, fait aussi par Old Quinn n'est plus bon: le trésor est désormais englouti. Nos amis se paient alors les services du Scavenger, un mercenaire, et de son sous-marin. Ayant passé un poulpe géant, ils découvrent la grotte et le trésor mais Scavenger ne veut pas partager: il les abandonne dans la grotte et repart, mais pas avant que Dodger ai accroché son blouson ensanglanté au périscope extérieur. Résultat: le pouple géant, comme fou, explose le sous-marin et les coffres remontent à la surface. Quant à nos héros, ils trouvent grâce au plan d'Old Quinn un passage secret qui permet de sortir de la grotte!

Le Scavenger: ne riez pas, c'est la badass attitude!

Commentaire:
Un numéro avec des histoires de plan, donc. 8)
Faisons tout de suite un sort à l'histoire du trésor, ridicule en tous points, avec une palme pour le look du Scavenger et le coup du poulpe géant
L'autre histoire, si elle offre un moyen à peu près crédible à Raader de trouver les mondes non colonisés, reste quand même bien tirée par les cheveux.
Seul le personnage d'Old Quinn, qui meurt aussitôt, est un ajout intéressant.

Parfois, certains panels étonnent par leur virtuosité.

Niveau dessin, on salue l'arrivée de Colleen Doran, qui dessinera cet épisode et le n°11, en alternance avec Geof Isherwood. Celle-ci fait de son mieux mais n'a pas grand chose à illustrer de bien palpitant dans ce numéro et peine dés qu'il y a des scénes d'action. Sa Domino est complétement loupée. Tout cela manque de texture, de fonds: bref, le style Doran, plutôt épuré, s'accorde mal à la série.
Rassurez-vous, la série va avoir un joli final avec 3 derniers numéros nettement plus réussis après ce petit passage à vide ayant suivi le départ de Guice.

Les scénes de bataille sont terriblement mollassones quand on se rappelle de Guice...


Un numéro bancal sur bien des points.

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°10
Publié par Epic/Marvel en Novembre 1986.
"The Prince", 31p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Geof Isherwood
Cover: Geof Isherwood


Un numéro qui montre tout le talent d'Isherwood.

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Sur un monde ressemblant fortement au Japon des Samourais:

Lisez-moi tout ça!

Raader et ses compagons débarquent et, après avoir un temps pris pour des dieux et accueillis comme tels, proposent à Oji de l'aider dans sa lutte, surtout que les Colonizers ne vont pas tarder puisqu'un "beacon" est visible sur une montagne (mais non pas du bacon ).
Mais Oji refuse car ça n'est pas dans sa culture de laisser une femme aller au combat, ce serait honteux pour lui. Raader tente de le convaincre... par tous les moyens (oui, oui, même celui-là, bande de petits porcinets! ) mais rien n'y fait. Humiliée, raader est prête à mener ses Swashbucklers sur une autre planète mais Domino refuse et va aider l'armée d'Oji! Raader et ses pirates vont l'aider et le combat tourne en leur faveur mais... Oji sonne le retrait et sermonne Raader qui l'a humilié!

C'est Isherwood qui officie aussi aux couleurs!

Raader repart et croise un vaisseau des colonizers qui va atterrir. Elle le détruit et retourne sur la planète pour détruire le beacon et emmener Oji avant qu'il se fasse tuer. Mais Oji refuse: il ira jusqu'a bout de ses convictions. il admet qu'il a eu tort, mais il doit subir les conséquences de son choix jusqu'au bout! Raader laisse le beacon en marche pour punir ceux qui attaquent Oji et repart tandis qu'Oji se lance dans la bataille sans espoir.

Commentaire:
Un numéro atypique de la série, qui est axé sur le côté "exploration de nouveaux mondes à la Star trek" de la série. Ici, c'est à une histoire de samourai, inspirée par les films de Kurosawa, que nous avons droit. Geof Isherwood, seul aux commandes du dessin (excepté le lettrage) signe une performance qui fera date et qui laisse présumer du talent du bonhomme, qui se verra confirmer quand il prendra les rênes de la série Doctor Strange Sorcerer Supreme. Puisqu'il s'occupe des couleurs, Isherwood peut jouer avec la couleur des cadres en utilisant un fond noir durant la majorité du récit (qui fait songer aux bords d'un écran de cinéma) puis du rouge pendant la bataille et enfin du blanc pour le final.

Captain Kidd aime la cuisine locale.

Mantlo se trouve particulièrement inspiré puisque ses dialogues perdent la lourdeur explicative et le côté redondant qu'ils avaient avec le dessin sur ses derniers épisodes. Là, il est tout au service de son histoire, simple, qui est en fait une histoire d'amour et de d'honneur.
Tout juste avons-nous un interlude de 3p sur Terre où les soucis d'héritage, d'école ou d'adoption de la famille Blackthorne sont réglés illico presto de manière très cavalière.
Peu importe, c'est la force du récit principal et la prestation d'Isherwood aux dessins qui l'emportent haut la main.

Un découpage cinématographique.


Un épisode particulièrement réussi, qui met en avant les qualités de Geof Isherwood, artiste méconnu et sous-estimé!

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SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°11
Publié par Epic/Marvel en Décembre 1986.
"Whatever Happened to Black Bess?", 31p.
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Colleen Doran
Encrage: Ricardo Villamonte
Cover: Colleen Doran


Incroybale: une femme qui se baigne nue!!!

Résumé:
Si vous avez manqué l'épisode précédent...
Tandis que sur Terre, la famille Blackthorne compense l'absence de leur fille par celle de Doger mais que Bonnie s'inquiéte du sort de Raader et Domino, les Swashbucklers débarquent sur un monde encore non colonisé grâce à la boussole magique de Old Quinn que seule Raader peut déchiffrer. Là, ils tombent sur des humanoïdes primates qui les attaquent avant de tomber en adoration devant Domino qu'ils prennent pour une divinité à cause de ses pouvoirs.

Mais qu'est ce que c'est que ces coussinets d'Alien!

Quant à Black bess, elle est bien décidée à se venger de Raader et de l'impératrice qui l'a trahie. Elle décide, malgré quelques protestations de son équipage (qu'elle balaie d'un revers de lâme) de rejoindre le coeur de l'Empire où se trouve l'impératrice. Son navire se fait détruire, son équipage massacré mais elle est est épargnée car...l'impératrice a la foufoune qui la démange!
Balck Bess, qui avait deviné les intentions de l'Impératrice, en profite un max avant de la rejoindre dans sa chambre. Là, elle apprend l'origine de la frénésie reproductive des Colonizers: un jour, ils furent attaqués par des aliens qui venaient à chaque génération leur prendre une partie de leur jeune adulte population. Ils se lancèrent donc dans une frénésie reproductive et avec le nombre, ils finirent par venir à bout des envahisseurs. La reproduction garda son caractère salvateur, d'où la nécessité de coloniser quand la surpopulation arriva.
Donc:

La mgnifique séquence de strangulation de l'impératrice.

Les gardes pénètrent dans la chambre: Black Bess leur dit alors qu'elle est bien fière d'avoir exécutée l'Impératrice sur ordre de Raader! Black Bess est aussitôt embrochée et on prépare la riposte contre Raader....Ca tombe bien, un des sages de la cour vient de mettre au point un beacon qui serait capable de faire exploser un monde au lieu de servir de balise!

Commentaire:
La fin est proche: le prochain épisode sera aussi le dernier: Mantlo n'a donc aucun remords à tuer 2 de ses personnages principaux! Mais il le fait avec grande classe!
Au dessin, on retrouve Coleen Doran, dont la prestation, avec l'encrage de Villamonte, est beaucoup plus réussie que précédemment! Les panels sont grands, aérés, la colorisation est réussie (beaucoup de violet, rose, bleu et jaune) et Collen Doran se surpasse lors des scénes classiques qui ne demande pas d'effets superhéroïques.

Faisons les comptes: L'impératrice: morte. Black bess: morte.

Le script est surprenant, l'homosexualité de l'impératrice étant dévoilée et développée sans chichis. Les sénes entre Black Bess et l'impératrice ne laissent aucune place au doute, les textes non plus: cela est surprenant pour un comics daté de 1986!
Mantlo n'aura donc pas le temps d'explorer les possibilités d'exploration de nouveaux mondes qu'offraient la boussole magique à Raader. On remarquera aussi que Mantlo est assez peu loquace sur ce numéro, laissant souvent parler les images, ce qui tout à fait contraire à ses habitudes! On peut supposer qu'une certaine connection s'est effectuée avec Collen Doran, qui semble d'ailleurs être contente d'avoir travaillé avec lui si on en juge par son grand intérêt pour le livre à venir sur Mantlo!

Il fait bon être prisonnier de l'impératrice!


Un épisode osé et réussi qui secouera le lecteur!

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	Citation:
	SWORDS OF THE SWASHBUCKLERS N°12 Publié par Epic/Marvel en Mars 1987. Sans titre, 32p. Scénario: Bill Mantlo. Dessin: Geof Isherwood. Encrage: Ricardo Villamonte. Cover: Geof Isherwood.

Sympa le pirate de gauche...pour l'abordage, c'est quand il veut (fallait bien que je la fasse un jour...)

Critique de l'épisode précédent...

Rappelez vous, on vous avait laissé en pleine furie lesbino-meutrière, avec la mort de la reine par Black Bess, incriminant Raader. Les Colonizers mettent tout en oeuvre pour retrouver Raader et les Swashbucklers, mais se faisant, ils prétent le flanc à un élan de rebellion sur beaucoup de planètes colonisées.

Magnifique scéne.

Sur Wartworld, monde sur lequel se sont réfugiés les Swashbucklers, une armada des Colonizers va bientôt débarquer. Raader demandeà ses pirates de choisir entre rester avec elle pour défendre Wartworld ou fuir dans leur bateau/vaisseau avec Logik. Une bonne partie suit Logik, ainsi que Domino et Captain Kidd, à qui Raader ordonne de rentrer chez elle. Avec l'aide des autochtones, Raader et ses swashbucklers laminent les Colonizers.
Ceux-ci décident alors d'utiliser leur arme ultime: une nouvelle version de leur sonde, qui au lieu de scanner une planète, peut aussi la détruire! En un instant, Wartworld et ses occupants ne sont plus...

La mort de Raader, Servitor, Spyeye et autres, avec de très belles expressions de tristesse/peur sur les visages.

Quelques jours plus tard, Domino, qui a convaincu Logik de faire demi-tour, ne peut que constater l'horreur devant ses yeux: Wartworld n'est plus qu'un amas d'astéroïdes. L'armada des Colonizers prend alors leur vaisseau en chasse jusque dans le Spacewall où Domino peut utiliser ses pouvoirs pour attaquer la flotte.
Mais , en se transformant en feu, elle a malgré elleprovoqué l'embrasement de tout le Spacewall! elle a juste le temps de sauter pour protéger son chat, Captain Kidd que tout s'enflamme!
Transformée en pierre, elle chûte, chûte et atterrit...sur Terre, sur la plage de ses parents. Elle retrouve Dodger, sa mère etc... et leur annonce la mauvaise nouvelle: les Swashbucklers sont morts, le spacewall est détruit....

Ou "mon arrière grand-mère est une délurée"!

Ainsi s'achève dramatiquement la saga des Swashbucklers. La série aura vécu pendant 2 ans, ce qui n'est pas négligeable. Fidéle à son habitude, Mantlo livre un numéro qui massacre la moitié du cast. Mais cela est plutot bien amené vu le peu de temps/espace dont il dispose. La mort de Raader et ses amis sur Wartworld est d'autant plus triste qu'elle est rapide et sans combat: juste une bombe. De même, l'embrasement du Spacewall n'est qu'une question de hasard...

On sent que le temps presse....

Isherwood livre une première dizaine de planches absolument magnifiques, avant de laisser place à des crayonnés nettement moins aboutis, sur lesquels on reconnait beaucoup plus la patte de Ricardo Villamonte. A noter un travail sur les couleurs fort réussi, avec un choix de couleurs saturées qui compense la légèreté de certains dessins. Concernant le scénario, on regrettera juste l'ellipse trop facile mais nécessaire sur le soulévement des planètes colonisées.
La série, qui a ses défauts (dialogues souvent lourds, trop d'exposition, le changement du statut de Pirates à Privateer au milieu de la série) gagne à être connu d'abord pour son graphisme (les numéros de Guice sont magnifiques et Isherwood livre aussi quelques belles planches à l'occasion) mais aussi pour son originalité (des comics sur les pirates dans l'espace, avec une touche super-héroïque ça coure pas les rues). Le tout tenant en 12 numéros + 1Graphic novel (indispensable!) et coutant trois fois rien, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Isherwood est vraiment très appliqué au début.


Un final apocalyptique émouvant et inattendu qui redore le blason de la série, un peu terni aprés le passage à vide ayant suivi le départ de Guice.

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