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  #16  
Vieux 22/06/2005, 22h10
Avatar de Monsieur Mehdi (expert en connerie)
Monsieur Mehdi (expert en connerie) Monsieur Mehdi (expert en connerie) est déconnecté
Debil Genius
 
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Monsieur Mehdi (expert en connerie) change la caisse du Fauve
Pffff....Ca me fait penser qu'il faudrait que je poste la suite du mien...Un jour...
Comment ca ce n'est pas un conseil/commentaire demande?Bah si!!!
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  #17  
Vieux 12/08/2005, 15h02
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
erf là j'ai aucune excuse pour n'avoir pas écrit plus tôt, juste que j'avais une grosse flemme et que je devais (dois encore, remarque) écrire beaucoup d'épisodes 0 pour mes séries Urban Comics...bon ben voila la suite...

Episode 5 : Le Combat

Lentement, Timothy regardait l’inconnu devant lui qui s’était accroupit. Etrange attitude, pensa le médecin, tandis qu’il faisait quelques pas chassés sur sa droite pour pouvoir manœuvrer le mieux possible. L’anglais avait observé l’entrepôt où ils se trouvaient : un vieux bâtiment comme on en trouvait partout dans les bas-fonds de Londres, parfait pour se battre contre une chose extraordinaire…

« Je ne désire pas faire mal. »

L’étrange être venait de dire ces mots d’une voix monocorde et froide, ne parlant presque que par syllabes. Son élocution avait quelque chose de singulier, comme quelque chose de non naturel. Batman réfléchit quelques instants à cela, se demandant si cela pouvait lui servir, avant de parler d’une voix dure, masquée et autoritaire pour essayer de faire peur à la chose.

« Et moi je désire que tu me dises qui tu es, pourquoi tu as enlevé Carter Hall et Richard Scott et comment tu arrives à faire toutes ces choses… »

Pendant qu’il parlait, Timothy avait fait passé son arme étrange dans son autre main dans son dos, de façon à pouvoir facilement la lancer au cas où.

« Je…je ne désire pas faire mal.
- Je l’ai compris. Réponds à mes questions.
- Je ne désire pas faire mal.
- Tu refuses de me répondre ?
- Je ne désire pas faire mal.
- Très bien, si tu le prends ainsi… »

Batman prit son arme et la lança de toutes ses forces, mais pas sur l’inconnu, mais plutôt au-dessus de lui, où se trouvaient différents sacs de sable. La corde qui les rattachait au plafond puis au sol par un ingénieux système de contrepoids fut rompue par le petit objet de l’anglais, et les sacs tombèrent sur son adversaire tandis que Timothy se jetait vers Carter Hall et Richard Scott pour les évacuer de là.

Alors qu’il prenait Hall sur ses épaules et traînait Scott en tenant sa chemise entre sa main gantée, le médecin royal ne pu s’empêcher de jeter un œil sur l’inconnu, espérant qu’il soit sous les sacs, assommé et prêt à être interrogé. Mais ce n’était pas le cas.
En effet, les sacs étaient bien tombés, mais il n’y avait aucune trace de corps sous eux, rien ! A croire que l’adversaire de Batman s’était envolé…

« Par tous les Saints où… »

Mais Timothy n’eut pas le temps d’en dire plus, il venait de recevoir un extraordinaire coup de poing dans le nez, venant…du ciel ! Sous l’impact phénoménal, il lâcha les deux hommes inconscients et fut envoyé au fond de l’entrepôt, son visage rougit par le sang sortant de son nez brisé.

Il regarda alors qui venait de lui donner un coup si fort, si puissant que tout son squelette en avait tremblé…et c’était l’inconnu, l’être étrange qui allait plus vite que l’éclair, qui avait des yeux flamboyants ! Et en plus de tous ces dons, il semblait voler dans l’air, comme une marionnette dans les spectacles d’enfants…sauf qu’il n’y avait pas de fils pour le retenir là.

« Comment est-ce possible ? »

Timothy regardait l’être devant lui, voler dans les airs, chose normalement impossible…mais croyait-il encore en la notion de normal après avoir vu toutes les choses qu’il avait dû regarder depuis qu’il était Batman ? Croyait-il encore en la normalité après avoir rencontré tant de gens étonnants ? Bien sûr que non, mais cela dépassait ses rêves les plus fous sur le futur du genre humain…

« Tu…tu n’es pas d’ici… »

L’inconnu le regarda quelques instants dans les yeux, semblant tenter de comprendre ce que disait Batman. Peut-être était-il sourd…ou pas d’ici, tout simplement. Cela, plus sa voix monocorde, froide, faite uniquement de syllabes…il ne parlait pas anglais, il récitait des syllabes apprises par cœur ! Bien sûr qu’il ne pouvait comprendre les mots de Timothy…

Le médecin royal se leva doucement, ayant toujours mal dans tous les os et muscles de son corps après le phénoménal coup que lui avait asséné la créature devant lui. Il s’approcha lentement avec prudence de l’étranger et tenta de bien articuler tous ses mots au cas où l’inconnu pouvait lire sur ses lèvres.

« Toi. Pas. Être. De planète ici. Non ? »

L’adversaire de Batman regarda attentivement ses lèvres quand il parla, et après quelques instants de réflexion, un sourire s’afficha sur son étrange visage : il avait comprit. Wayne soupira en comprenant cela.

« Je viens de…
- De ?
- De… »

L’inconnu pointa alors un doigt en l’air. Timothy fronça les sourcils sous son masque en cuir et en soie.

« Du plafond ?
- Non. De… »

Il continuait à montrer quelque chose avec son doigt, mais Wayne ne comprenait pas grand-chose…il n’y avait rien là-haut, sauf le plafond, puis le toit, puis le ciel, puis…

« Bloody Hell…tu viens du ciel ? De…de l’espace ? »

L’étranger sourit au dernier mot et acquiesça de la tête, ce qui troubla encore plus Batman…bien sûr, quelques recherches récentes avaient expliquées qu’il se pouvait que la vie pouvait exister autre part que sur Terre, mais elles avaient été rapidement mises au secret, d’abord car l’Eglise refusait ces soi disantes vérités et ensuite parce que personne ne voulait croire à cela…de plus, le climat international était assez troublé pour ne pas rajouter de l’eau sur le feu en brisant les fondements du Christianisme qui maintenait plus ou moins les peuples tranquilles…

Pourtant, Timothy s’était prit à croire en lisant les documents mis sous scellés, sa relation avec la Reine lui permettant beaucoup de choses comme prendre ce qu’il voulait dans les archives secrètes du Royaume, à l’existence d’autres êtres dans l’immensité des étoiles…après tout, pourquoi Dieu aurait-il mit la vie que sur la Terre ? Cela était folie d’être si égoïste et bête pour ne tenter l’expérience de la création sur une seule planète…

Mais Wayne chassa ces pensées de sa tête : désormais, il avait la preuve devant lui que les hommes n’étaient pas seuls dans l’univers…et aussi qu’ils n’étaient pas les dominateurs de l’univers. Cet être, devant lui, était fort, rapide, volait et avait des yeux flamboyants. Rien qu’avec un de ces dons, un homme avisé et intelligent pourrait facilement dominer toute la planète. Alors avec tous, la menace était gigantesque…
Que venait-il faire là ? Etait-il l’éclaireur pour une invasion ? Un simple survivant d’une planète détruire ? Un renégat ? Un naufragé ? Il y avait beaucoup d’explications à sa présence ici, et beaucoup faisaient un peu peur à Timothy…

Que pouvait-il lui, simple humain, fasse à un tel étalage de puissance ? Rien du tout, et il le savait…pourtant, il n’allait pas abandonner. Il ne savait pas ce que voulait cet être venant d’une autre planète, mais il ne laisserait pas quelqu’un de si puissant vivre impunément en Angleterre en faisant ce qu’il voulait. D’ailleurs, Wayne pensait plus que l’inconnu était un éclaireur pour une future attaque au vu de ses agissements contre Carter, qui était quand même un des êtres les plus puissants et courageux d’Angleterre, la plus fière des nations au monde…

« Je ne sais d’où tu viens. Je ne sais ce que tu veux. Je ne sais qui tu es. Mais je sais que tu es puissant. Je sais que tu pourrais dominer mon monde. Et je sais que tu as essayé d’enlever Carter et Scott. Et pour cela, je dois t’arrêter car l’on ne touche guère à mes amis quand je suis là… »



L’étranger ne comprit pas un traître mot du discours de Batman, mais le ton de la voix de celui-ci, son attitude et sa façon de bouger doucement sur les côtés laissait deviner qu’une nouvelle attaque allait avoir lieu. L’inconnu ne comprenait pas vraiment pourquoi cet étrange homme habillé de noir et cachant son visage voulait se battre, mais il ne laisserait personne se mettre en travers de son chemin et de sa mission : trop de gens comptaient sur lui pour survivre et avoir une vie meilleure. Il ne laisserait pas sa famille souffrir à cause d’un minable humain stupide.



Batman sortit de sa ceinture une corde munie aux deux extrémités de petites boules rondes. Après avoir fait un salto avant en se lançant vers une caisse au fond, il avait lancé son arme vers l’inconnu, qui la balaya d’un revers de main avant de foncer à une vitesse folle vers Timothy. Celui-ci ne pu que sauter au dernier moment vers un sac de sable accroché au plafond avant que la caisse sur laquelle il se trouvait naguère ne soit totalement détruite par l’inconnu.

Wayne escalada le sac de sable et se retrouva sur une poutre soutenant horizontalement tout l’entrepôt. Il s’accroupit et ne bougea plus, calmant sa respiration pour pouvoir tenter de se faire le plus discret possible pour pouvoir après vaincre son adversaire en le prenant par surprise. Cela fonctionnait toujours avec les malfrats de Londres. Sauf que là, ce n’était pas un malfrat de Londres.

Alors qu’il pensait que son ennemi allait le chercher un peu partout dans l’entrepôt, ne comprenant pas où il était, Batman eut la désagréable surprise de voir l’inconnu lever la tête directement dans la direction où il se trouvait et de sourire. Après cela, l’étranger s’envola à nouveau à une vitesse folle dans les airs vers Wayne, et cette fois-ci le médecin royal ne pu éviter le choc, se faisant emmener par des muscles de fer dans le ciel, explosant en chemin le toit de l’entrepôt dont les morceaux écratignèrent Timothy.

Alors que Wayne voyait les étoiles de plus près qu’il ne les avait jamais vus, il sentit qu’il redescendait en chute libre, l’étranger à ses côtés, souriant. Après des instants qui lui semblèrent une éternité, Batman retomba lourdement sur le sol avec tous les débris du toit un peu partout dans son corps.

La douleur était extraordinaire, fulgurante, exceptionnelle. Timothy n’avait même aucun superlatif à rajouter, car il avait trop mal pour essayer de penser. Il avait des plaies un peu partout sur son corps, son torse (où l’inconnu l’avait prit pour l’emmener dans les airs) semblait avoir prit un tir d’obus et tous ses muscles criaient en même temps l’horreur de la plus grande douleur qu’ils n’avaient jamais vécus.

« Bloody shit… »

Wayne tenta de se relever, mais il avait trop mal, il retomba à terre en même temps que l’inconscience le gagnait. Il aurait tant voulu continuer le combat, mais son ennemi était trop fort, trop puissant, trop expérimenté. Il aurait voulu sauver Hall et Scott, mais son ennemi l’avait empêché.
Timothy tomba définitivement dans l’inconscience tandis qu’une étrange silhouette apparaissait dans l’embrasure de ses yeux, une sorte de fantôme bleu et argenté qui allait à une vitesse inimaginable, mais cela ne devait être que le prélude aux rêves affreux qu’il allait devoir vivre dans son inconscience…
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  #18  
Vieux 13/08/2005, 18h36
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mais c'est quoi ce type!
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein

Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments.
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  #19  
Vieux 13/08/2005, 18h55
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Posté par grogramane
mais c'est quoi ce type!


j'ai pas compris...
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  #20  
Vieux 13/08/2005, 19h10
Avatar de Sade Vicious
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Shamaman
 
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Sade Vicious change la caisse du Fauve
Bravo Ben !

Je n'avais jamais fait attention à ce topic (désolé... ), mais je ne suis pas déçu de l'avoir lu !
J'ai même envie de lire la suite !


C'est ton premier taf ?
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"Veuillez ne pas tenir compte de ses élucubrations post-modernes. Merci, bonsoir.
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  #21  
Vieux 13/08/2005, 19h28
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Posté par Ben Wawe


j'ai pas compris...
"l'extraterrestre"
il ne veut soit disant pas faire de mal mais ne se gene pas pour mettre notre batman en morceaux



Tim survivra t'il a ses blessures?
Hall et Scott sont ils condamnés?


Ben Wawe surmontera t'il sa flemmingite aigue?

que de questions!
vite, des reponses!
la suite!
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Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments.
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  #22  
Vieux 13/08/2005, 19h36
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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content de voir que j'ai au moins un lecteur ! mieux encore, une lectrice ! le seul élément féminin du forum ! je suis flatté.

merci de me lire en tout cas ça fait plaisir.
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  #23  
Vieux 13/08/2005, 19h46
Avatar de Je m'appelle encore Sunder Snif
Je m'appelle encore Sunder Snif Je m'appelle encore Sunder Snif est déconnecté
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Je m'appelle encore Sunder Snif change la caisse du Fauve
y'a plus de lefcteurs que ca, mais ils parlent pas...
Habitue toi
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Mon site, et le NOUVEAU Jersey Devil, Forum qui a besoin de votre aide !!!
http://sunderisme.blogspot.com/
Here I am I'm the master of your destiny
I am the one the only one I am the god of kingdom come
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  #24  
Vieux 13/08/2005, 19h54
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merde je sens j'aurais un destin style peintre maudit où je serais célèbre à ma mort.
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  #25  
Vieux 08/09/2005, 14h25
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Un peu plus rapide que la dernière fois normalement...

Episode 6 : La Confrérie

Richard Scott avait mal. Sa mâchoire le faisait souffrir, mais ce n’était pas vraiment une douleur physique qui le préoccupait pour le moment…non, c’était autre chose. Quelque chose de différent, de plus dur, de plus violent…de plus interne à lui. Quelque chose de très troublant, en fait, qui lui donnait une étrange sensation à l’arrière du crâne.
L’explorateur américain ne savait pas vraiment où il se trouvait. Il était pieds nus sur du sable, avec uniquement une étendue jaune désertique autour de lui, sans aucune âme qui vive…oui, désertique était bien le mot : il devait être dans le désert…mais pourquoi ? Avant, il était à Londres à se faire frapper par une sorte de monstre ailé…

Tandis qu’il tentait de mettre de l’ordre dans tous les souvenirs qui l’assaillaient, Scott commença doucement à marcher, mû par une étrange volonté extérieure lui ordonnant de le faire…

Va, Richard Scott, va…

En temps normal, il n’aurait jamais obéit à cette voix, mais là…quelque chose le forçait, lui ordonnait de marcher, et il ne pouvait refuser cela tant il craignait quelque chose…mais quoi ? Il ne le savait point et semblait avoir peur de le découvrir…

Au fur et à mesure de ses pas, Richard ressentait de plus en plus la douleur de sa mâchoire brisée et se demandait si c’était le prélude à son retour à la conscience…car il ne doutait pas un seul instant que cette grande étendue de sable ne pouvait être que le fruit de son imagination qui fonctionnait à plein régime durant son inconscience…mais quelle inconscience ? Il ne se souvenait pas vraiment de tout, ne se rappelait pas comment il avait atterrit ici, mais il savait qu’il était inconscient…très étrange, pensa-t-il en finissant de gravir une étrange colline de sable…

Quand il arriva en haut du petit tas, Scott entendit alors avec violence encore une fois la voix qui lui avait ordonné de marcher. La douleur était tellement forte qu’il ne pu que tomber à terre, prenant sa tête entre ses mains pour tenter de calmer les tremblements de son corps et de son cerveau…

Richard Scott…Richard Scott…

« Mais qui êtes-vous à la fin ??? »

L’aventurier avait crié cela en dernier recours, ayant trop mal pour faire autre chose que de se coucher en position fœtus pour tenter vainement de calmer cette effroyable douleur qui attaquait son cerveau et gangrenait peu à peu tout son être.

Mon nom n’a point d’importance, Richard Scott…sache juste que moi seul peut t’aider à accomplir ta destinée…moi seul peut t’aider à sauver le Royaume…

« Quoi ? Mais…mais qu’est-ce que vous voulez dire ? C’est quoi le Royaume ? L’Angleterre ? Mais je ne suis pas anglais ! »

La douleur était de plus en plus intense dans le crâne de Richard Scott, et celui-ci tentait de se calmer, de contrôler ce qui lui faisait tant de mal pour pouvoir avoir les réponses à ses questions.

Si tu ne sauves pas l’Angleterre, le Monde et l’Univers seront précipités dans le chaos…mais je ne puis t’en dire plus…va, retourne dans le Royaume des Mortels et dans ce qu’ils appellent Réalité…tu verras, tu comprendras en te promenant dans les salles interdites…maintenant, je dois te ramener chez toi et vérifier que tu es celui que je cherche…

« Les salles interdites ? Mais de quoi vous parlez ? Attends je…AAAAAAARGHHHHHH !!! »

Richard Scott eut alors la plus grande douleur de sa vie, une sorte d’attaque psychique intenable et irrésistible…son cerveau fut assaillit avec violence, comme si on le retournait dans tous les sens pour chercher quelque chose sans ménagement…des larmes de sang coulèrent sur sa peau de par ses yeux, sa bouche, son nez et les autres ouvertures de son corps tandis que ses doigts et ses membres bougeaient tout seuls, mû par d’horribles réflexes cérébraux de demande d’aide…si quelqu’un avait pu voir ce spectacle, il en aurait été choqué à vie tant l’on s’approchait le plus de l’horreur ultime…





Interlude. Quelque part en Europe. Un château sombre et caché des regards indiscrets du monde depuis plusieurs siècles. Le propriétaire des lieux est craint et respecté par tout son peuple, plus par peur que par dévouement. Ici, l’amour au souverain est obligatoire. Le rejet n’est pas toléré et sanctionné par la mort immédiate. Mais ce n’est pas le sort du pauvre peuple asservit de ce pays qui nous intéresse aujourd’hui. C’est plutôt le comportement de son souverain.

Dans une cave sombre du château, il parle. Seul. Du moins, c’est ce que ses serviteurs et la majorité de ses conseillers croient. Seuls lui et certains de ses vrais conseils savent à qui il parle, et comment. Son nom n’a encore que peu d’importance pour le moment. Vous le saurez bien assez tôt, et vous aurez tout le temps pour avoir peur. J’écris ces lignes caché à sa vue, seul, dans l’ombre, à l’observer rire, sourire et échafauder comment le Monde ira à sa perte. J’ai peur. Depuis que je fais ce « métier », j’ai peur. Comment est-ce possible ?
L’on m’a apprit à toujours chercher à vaincre, à toujours connaître et abolir mes faiblesses…mais là, j’ai vraiment peur. Le Monde va bientôt basculer. Et ses protecteurs ne sont pas encore prêts. Il faut que je les voie, il faut que je les forme…mais vont-ils m’écouter ? Après tout, je ne serais pour eux qu’une sorte de fantôme étranger…
Fin de l’Interlude.





Londres. Février 1899. British Museum. La fierté Anglaise. Le plus grand endroit Historique du Monde actuel pour la majorité des personnes sur la Terre. Lieu de réunion des êtres les plus exceptionnels de ce temps ce soir-là.

Au-delà des magnifiques salles regorgeant de trésors sur l’Histoire de l’Humanité. Au-delà de ce qui est l’orgueil Anglais. Au-delà des bureaux des plus grands chercheurs d’antiquités du monde. Au-delà de ce qui est visible au visiteur se trouve un endroit secret mystérieux, connu uniquement par une poignée de personnes. Ce lieu, où l’on peut aller après moult portes et couloirs, est une grande pièce où se trouvent un globe terrestre, une carte du monde connu, une carte de l’espace connu et divers dossiers. Pièce normale dans un musée, serait tenter de croire l’être visitant cette pièce à première vue. Sauf que ce n’est pas une pièce normale.

Ici se trouvent toutes les informations connues sur l’occulte. L’étrange. L’irréel. L’incompréhensible. Ici se trouvent tous les dossiers sur les monstres de ce temps. Jack l’Eventreur et tant d’autres. Tous ceux qui ont menacé le Royaume et ont été vaincus inextrémis. Vaincus par l’orgueil Anglais. Vaincus par une Confrérie de Gentlemen. Une Confrérie d’êtres hors du commun.

« Et maintenant, que faisons-nous ? »

Timothy Wayne venait de parler et de rompre le silence pesant qui s’exerçait sur cette pièce hors du commun où cinq personnes étaient présentes. Cinq créatures, pour être exact.

« Je n’en sais rien, mon ami… »

C’était Carter Hall qui venait de dire cela d’un ton un peu ironique. Il était assit sur un fauteuil confortable, un whisky à la main, et avait enlevé ses ailes qui étaient posées à ses côtés. Par contre, l’homme avait maintenant une cagoule grise sur le crâne avec une sorte d’oiseau rouge peint sur le front du vêtement. Cela lui donnait un aspect étrange, surtout avec son torse nu.

« Ce n’était qu’une question rhétorique, Carter…crois-tu que j’ai une solution, moi ? »

Un être étrange venait de parler d’une voix qui se voulait forte et dure mais n’était que fluette et douce. C’était un homme d’assez petite taille, les cheveux assez courts et de beaux yeux bleus. Son torse semblait assez musclé mais jamais l’on ne l’avait vu sans son éternel costume cravate. Dan. C’était son seul nom connu. Les autres avaient toujours voulus savoir plus de choses sur ce Dan bizarre, mais il ne disait presque jamais rien, se contentant de se battre à la perfection dès que l’on avait besoin de lui.

« De toutes façons, l’on ne peut encore rien décider…il nous faut l’aval de la Reine…
- Qui va mal, Walter. Qui va très mal…
- Quoi ? Que dis-tu, Timothy ?
- La Reine est actuellement très malade, elle est en soins intensifs…
- Mon dieu… »

L’homme qui venait de parler avec Batman, qui était assit sur un fauteuil, torse nu avec beaucoup de bandes sur lui pour soigner ses blessures, était Walter Queen, un des plus grands aventuriers anglais. Il avait été de plusieurs expéditions en Afrique et s’était un jour retrouvé après une mutinerie sur un îlot. Seul. Abandonné. Sans rien à boire, à manger ou pour se défendre face aux bêtes sauvages. Et il avait survécu un an avant qu’un navire ne vienne le rechercher et le sauver. Depuis, il était devenu conservateur au British Museum et permettait ainsi à ses collègues de venir ici, chez lui, pour planifier leurs plans.

« Mais comment peux-tu savoir cela alors que tu es avec nous, Batman ? Nous cacherais-tu quelque chose ? »

La voix de Carter Hall avait claquée comme un fouet, tel un reproche envers son ami qui lui avait annoncé il y a quelques heures la mort de sa femme chérie. Apparemment, quelque chose n’était pas réglé entre eux et cela pouvait dégénérer…et cela, Timothy le savait quand il sourit sous son masque en cuir.

« Disons que j’ai mes sources et mes informations, Carter.
- Tes sources et tes informations ?
- Oui.
- Tu ne veux pas nous les dire ?
- T’ais-je jamais demandé comment tu savais où se trouvaient toutes les pièces rares de ta collection qui ont fait ta fortune ? T’ais-je demandé comment tu faisais pour voler avec ces étranges ailes ? T’ais-je déjà dénoncé à la Reine pour certaines de tes pratiques ? Non. Donc respecte-moi comme je te respecte. »

Un silence pesant s’installa dans la pièce avant que le cinquième et dernier être présent ne se décide à soupirer et à parler. C’était un homme de taille moyenne, habillé entièrement de blanc, de bleu et de gris. Son visage était pratiquement totalement masqué par un masque, et seul ses yeux étaient visibles tandis que son corps semblait revêtu d’une sorte de combinaison étrange.

« Bonvousjesaispasmaismoicelamefatigueassezetj’aibie nenvied’allervoiroùenestlesauvagequ’onaenbaspasvou s ? »

L’être venait de dire tous ces mots à une vitesse exceptionnelle et extraordinaire, et personne au monde ne pouvait encore comprendre le charabia qu’il venait de prononcer tranquillement, comme si de rien n’était. Mais, au lieu d’être surpris et atterré comme tout un chacun l’aurait été, les quatre autres personnes soupirèrent et ce fut Timothy qui parla en premier.

« Maximilien, nous n’avons rien compris…parle moins vite je te prie. »

Le médecin de la Reine sourit tristement en pensant qu’il était fatigué de toujours rabacher cela à son collègue avant que celui-ci ne hausse les épaules pour s’excuser.

« Désolé…je disais juste que cela me fatigue de rester là à ne rien faire et je proposais d’aller voir le sauvage que nous avons en bas…d’ailleurs, pourquoi est-il en bas ?
- Trop dangereux. Si il a réussit à vaincre Timothy et Carter en quelques instants, il nous faut faire très attention à cet être.
- A ce visiteur, Walter.
- Visiteur ? Comment cela ?
- Je vous l’ai dis avant, quand Maximilien m’a retrouvé dans l’entrepôt. C’est un visiteur de l’espace. J’en suis certain.
- Pourquoi ?
- A cause de plusieurs éléments, tels que… »

Mais Wayne ne pu continuer sa phrase. Quelque chose fut brisée. Du verre. Du verre comme celui qui recouvre les trésors du musée. Un seul signe de Timothy pour que Maximilien court à une vitesse extraordinaire en-dehors de la pièce, défiant ainsi toutes les lois de l’Humanité qui régissaient les limites humaines sur la vitesse d’exécution et de déplacement. Le médecin de la Reine pensa que jamais il ne se lasserait d’être impressionné par les formidables capacités de son ami qui revient à peine une minute plus tard, même pas fatigué.

« J’ai visité tout le bâtiment. Une lampe asiatique a disparue. Notre visiteur en bas n’a pas bougé depuis que je l’ai amené ici et qu’il ait accepté de rester ici le temps qu’on apprenne à communiquer avec lui. Par contre, Scott a disparu… »

Carter Hall se leva d’un bond alors et l’on pouvait voir la rage déformer son visage toujours masqué par son masque.

« Quoi ? Comment est-ce possible ? Il était blessé, vaincu ! Tu me l’as juré, Timothy ! Tu m’as juré qu’il serait jugé ! »

L’archéologue s’approcha de Batman qui descendit du lit et le fusilla du regard. Même si le médecin était plus petit que celui qui lui faisait face, c’était bien lui qui semblait le plus fort et le plus impressionnant.

« Oui, je te l’ai juré et je tiendrais parole. Gentlemen, nous avons un grave problème sur les bras… »

Après avoir regardé encore quelques instants Carter dans les yeux pour bien lui montrer que c’était lui qui commandait, Timothy se tourna vers les autres qui l’observaient avec intérêt.

« Nous devons savoir pourquoi Madame Hall a été tuée. Nous devons retrouver ce tueur. Nous devons nous occuper du visiteur qui est en bas. Nous devons aider la Reine qui souffre, selon moi, d’un mal non naturel. Et nous devons récupérer Richard Scott, la dernière personne à avoir vu la dernière victime avant qu’elle ne meure. Gentlemen, que la chasse commence. »
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  #26  
Vieux 08/09/2005, 22h33
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  #27  
Vieux 08/09/2005, 22h39
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je vote parfois pour -Gambit-, c'est pour ça.

et sinon merci.
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Vieux 10/09/2005, 12h31
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De l'interet des couvertures

Ca fait plusieurs jours que Geoff assiège ma mailbox avec des images de "1899". Je n'avais jamais prété attention à ce topic mais, attiré par les jolis dessins, je suis venu voir à quoi ils faisaient référence.
Eh bien c'est un univers trés sympa que tu as là, Ben! C'est un hommage à Gaiman et à son 1602 adapté à l'univers DC?
En tout cas, continue comme ça!
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  #29  
Vieux 10/09/2005, 12h40
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totalement. et à la Ligue de Moore aussi. quand j'ai lu 1602, je me suis dis "et si je faisais pareil chez DC ?". seulement, je ne voulais pas faire un bête copier/coller car ça n'aurait aucun intérêt et j'ai donc décidé de transposer cela fin XIXe siècle, mon époque favorite, avec les ancêtres des héros DC actuels et non les vrais héros comme dans 1602. et pis je m'amuse à emprunter des éléments à DC et à Moore car j'adore cela. et je suis content que cela vous plaise.
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  #30  
Vieux 01/10/2005, 16h54
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en espérant que ce chapitre sera à la hauteur du précédent...

Episode 7 : La Traque.

Peur. Richard Scott avait peur. Extrêmement peur. Et on aurait subit ce sentiment infernal pour moins : il venait de passer la nuit à se faire agresser par un homme volant, et il n’avait dû son salut qu’à un être costumé étrange et peu rassurant. Ensuite, il avait été enfermé dans le British Museum et il s’en était échappé après qu’une étrange voix l’ait tiré de son sommeil et lui ai ordonné de voler quelque chose dans le musée. Une soirée de fou, pensa-t-il tandis que les rues pavées de Londres se succédaient rapidement sous sa course folle.

Qu’est-ce qui lui avait donc prit ? Bien sûr, il avait obéit à la voix…mais pourquoi voulait-elle qu’il vole ce vieux bibelot ? Ce n’était qu’une sorte de lampe, une lanterne peut-être…elle s’était trouvée dans un vieux coffre en bois dans les salles interdites du musée. Scott avait vaguement entendu chez lui que le British Museum gardait dans des salles spéciales et réservées aux initiés des trésors antiques dangereux, mais il avait toujours cru que c’était une légende…jusqu’à ce qu’il soit obligé de forcer la porte d’une de ces salles.

La voix…la voix lui avait ordonné de fracasser cette porte avec le pied de biche qui se trouvait à côté. Elle lui avait dit aussi où se trouvait l’objet qu’il devait emmener, comment le prendre et comment sortir du bâtiment sans se faire prendre par les êtres étranges qui l’avaient emmenés…tandis que la pluie commençait doucement à tomber sur le milieu de la nuit londonienne, Richard Scott se demandait ce que pouvait bien être cette maudite voix…

Il avait bien essayé de se persuader, à son réveil, que ce qu’il avait entendu et vu dans son rêve n’était qu’hallucination et cauchemar, mais quand l’américain avait à nouveau entendu cette voix dans son crâne alors qu’il était bien réveillé, il ne pouvait plus tenter de se convaincre de cela : la voix existait. Elle lui parlait. Elle lui ordonnait. Et si Scott refusait d’obéir, elle le punissait d’une manière qui aurait rendu tout homme aussi docile qu’un chien…

« Putain de pays… »

L’américain était désormais perdu dans le dédale de rues de Londres tandis que l’orage grondait maintenant et que des éclairs impressionnants striaient le ciel de la capitale de la Grande Bretagne. L’archéologue s’accorda alors une pause dans une petite ruelle sombre et malodorante de la ville. Il s’écroula à terre, mettant son visage entre ses mains après avoir déposé l’objet volé devant lui.

« Mais dans quel bordel je me suis fourré ? »

Scott se demandait pourquoi il avait fait cela et tentait d’analyser la soirée, mais c’était impossible…trop d’événements, trop de folies, trop de choses incompréhensibles se passaient là et maintenant avec lui comme acteur principal pour que sa raison soit encore en état de fonctionner…tiens, pensa-t-il alors, peut-être était-ce cela…peut-être était-il en train de devenir totalement fou…peut-être tout cela n’était que la création de son esprit…peut-être allait-il bientôt se réveiller en compagnie de la femme de Hall, dans son hôtel…

« RICHARD SCOTT !!! »

Ce cri gronda presque aussi fort que le tonnerre, et l’archéologue pensa d’abord que c’était cela, mais il dû bien vite se rendre à l’évidence : on l’avait retrouvé…ceux qui le poursuivaient avaient retrouvés sa trace et il devait maintenant être reprit…
Rapidement, l’américain se releva et regarda dans la direction d’où semblait provenir le son, prenant par réflexe la lanterne dans ses mains. Il ne voyait, bien sûr, pas grand-chose tant la nuit noire et la pluie étaient présentes dans la petite ruelle de Londres. Il ne pouvait même pas demander à son ouïe si il y avait quelque chose : la pluie tombait à flots maintenant et l’on entendait plus qu’elle.

« RICHARD SCOTT !!! »

Encore une fois la voix gronda, mais cette fois-ci un éclair stria le ciel et l’archéologue pu voir, avec effroi et horreur, la chose qui venait de dire son nom…car oui, c’était bien une chose qui se déplaçait lentement vers lui du fond de la ruelle…grande, solennelle, cet être était immense et une sorte de robe noire flottant derrière lui et sur le sol. On ne voyait de son visage que deux grands trous clairs qui étaient presque visibles dans la nuit…l’inhumanité de cette chose aux immenses oreilles pointues choqua l’américain, qui allait tomber dans l’inconscience quand soudain quelque chose d’autre, un autre son incroyable pour Scott se fit entendre…

« IL EST A MOI !!! »

L’archéologue leva alors les yeux au ciel, d’où venait ce son, et vit alors une autre chose descendre à pic du ciel vers lui…c’était tout bonnement incroyable et irréel…cette…cette chose avait des ailes et volait dans le ciel londonien, utilisant tout son talent pour ne pas être déporté par le vent pour venir vers lui, Richard Scott…

« Non…non…pitié… »

L’américain n’arrivait qu’à articuler ces faibles mots tandis qu’il se collait à la paroi de l’immeuble en briques derrière lui. Malheureusement, la créature ivre de rage, de tristesse et de vengeance qui allait bientôt le toucher ne pouvait entendre ces supplications, et même si elle les avait entendues, elle n’en aurait pas prit note…

Soudain, alors que la chose allait toucher Scott et qu’il pouvait voir toute la haine et la rage qui dévorait son cœur tant elle était proche, le choc tant attendu ne se fit pas…alors que l’archéologue s’attendait à souffrir plus que tout d’un contact qui s’annonçait des plus brutaux, il ne sentit rien…lui qui avait fermé les yeux par peur les rouvrit tout doucement et vit que…que la créature n’était plus là !

Scott ne comprenait rien. Son cœur battait la chamade et son esprit commençait doucement à s’abandonner à la folie quand la créature qu’il avait vue dans le fond de la ruelle apparut alors soudainement dans son champ de vision. L’archéologue poussa un cri de frayeur en voyant cela, mais se rassura quelque peu en remarquant que ce n’était pas une chose, mais l’homme qui l’avait sauvé dans sa chambre d’hôtel…enfin, il n’était pas vraiment rassuré vu l’expression de colère qui habitait le visage de celui qui se tenait devant lui.

« Tu as eu de la chance, Richard Scott. Si un de mes partenaires n’avait pas été rapide, Carter t’aurait déchiqueté et je n’aurais rien pu faire pour toi. Maintenant, tu as deux solutions : ou tu rentres avec moi gentiment pour qu’on analyse les événements de ce soir, ou bien…
- Ou…ou bien ? »

La voix de l’américain était comme lui : livide et apeurée. Son pantalon était d’ailleurs mouillé, mais pas que par la pluie…Batman sourit en remarquant ce détail par l’odeur.

« Ou bien je laisse Carter te chasser toute la nuit et te faire souffrir mille morts avant qu’il ne te libère en te tuant. Carter connaît énormément de techniques pour faire souffrir quelqu’un sans le tuer ou sans lui faire de trop grosses blessures…crois-moi, je ne voudrais pas être celui qui est suspecté du meurtre de sa femme…
- Mais je ne l’ai pas tuée ! Je l’ai dis !
- Je te crois. Mais Carter non. Alors, quelle est ta décision ? »

L’américain se demandait si l’anglais devant lui comprenait la stupidité de la situation : y avait-il vraiment matière à réfléchir à cette question ? Vu le sourire en coin de l’homme masqué, oui il comprenait cela et il semblait aimer cela…

« Je viens avec vous…
- Très bien. »

Batman lâcha Scott qui s’écroula à terre, vu que l’homme masqué avait prit par la chemise l’américain lorsqu’il avait commencé à lui parler. Rapidement, celui-ci s’était relevé et avait commencé à suivre l’anglais, la lanterne dans ses mains, quand son « sauveur » se retourna.

« Ah, au fait, une dernière chose…
- Oui ? »

L’anglais donne un crochet droit impressionnant et très douloureux à Scott qui en tomba à terre. Son nez lui faisait affreusement mal, de même que son œil droit, et en plus la douleur de sa mâchoire se réveillait alors que son corps rentrait en contact avec le sale sol londonien.

« Ne nous défie plus jamais et ne t’enfuie plus de ta vie quand on te garde prisonnier, Scott. La prochaine fois, tu ne t’en tiras pas avec simplement quelques dents cassées et un œil au beurre noir… »

Le message était clairement comprit par l’archéologue qui se releva difficilement et suivit Batman vers un carrosse noir comme la mort qui les attendait au coin de la rue.





Environ une heure plus tard, tous les membres de la Confrérie et Richard Scott étaient de retour dans la pièce spéciale du British Museum. Hormis Carter Hall qui avait été chargé de passer du temps avec leur autre prisonnier, tous étaient en face de l’américain qui était assit et se demandait quelle serait maintenant sa destinée. Bien entendu, tous les membres présents avaient compris que la décision d’exclure Hall de l’interrogatoire était pour éviter des excès de violence dû aux réponses de Scott. Ce fut Batman qui commença à parler doucement.

« Bien. Vous êtes donc Richard Scott, citoyen des Etats-Unis d’Amérique. Né à Boston en 1870. Parents morts dans un accident. Bel héritage. Plusieurs découvertes archéologiques. Vous êtes venu avec un des vos amis, Monsieur Jordan. C’est exact ?
- C’est…c’est exact. Mais comment savez-vous cela ?
- Ce n’est pas vous qui posez les questions, Scott. C’est moi. C’est clair ?
- Oui… »

L’autorité et le charisme qui se dégageait du personnage masqué en noir devant lui forçaient l’admiration et la peur de l’archéologue.

« Bien. Ici vous êtes en présence de la Confrérie, une assemblée des êtres les plus étranges, les plus mystérieux et les plus puissants de Grande Bretagne. Mais nous ne sommes point les premiers à en être. Depuis plusieurs siècles, les différents Rois et Reines ont vu se succéder plusieurs de leurs sujets présentant des caractéristiques étonnantes…exceptionnelles, dirais-je. Ces sujets auraient pu être des dangers pour eux, mais nos anciens monarques ont décidé, avec raison, d’utiliser ces capacités au lieu de les détruire. Ainsi est née la Confrérie, et depuis toujours ses membres protègent l’Angleterre, son monarque et son peuple. Est-ce que vous me suivez ?
- Euh…oui…
- Excellent. Vous comprenez donc que si vous êtes là, que je vous raconte tout cela et que je prends le risque d’exposer à un américain toute la puissance secrète de l’Angleterre, c’est que je n’ai aucun doute sur le fait que jamais vous ne parlerez, n’est-ce pas ?
- Merci de votre confiance. »

Scott était surprit mais heureux de cette marque de confiance. Néanmoins, c’était quand même assez étrange de la part de cet être méfiant et doué d’une force et d’un esprit apparemment sans failles…

« Ce n’est point de la confiance. Je sais que vous pourriez parler à votre gouvernement ou à votre ami Jordan. Mais je sais aussi que si vous le faites, jamais vous ne trouverez le repos. Jamais vous ne serez en sécurité. Jusqu’à la fin de votre vie, vous seriez traqué par nous. Par chacun de nous. Et je ne pense point que cette vie vous attire, n’est-ce pas ? »

Le regard dur et autoritaire de Batman se posa sur les yeux de l’archéologue qui ne pu réprimer un frisson : cet homme ne plaisantait pas, et ces menaces ressemblaient plus à des promesses, en fait…

« Oui…je comprends…
- Bien. Passons maintenant aux choses sérieuses. Monsieur Scott, vous avez retrouvé le corps sans vie de Mary Hall dans votre chambre d’hôtel après que vous ayez passés la nuit ensemble à faire plusieurs actes que la morale et l’Eglise réprouveraient. Madame Hall a été sauvagement tuée et vous avez de suite appelé la police. Est-ce que je me trompe ?
- Non. Vous avez encore une fois raison.
- Bien. Laissez-moi un peu vous expliquer désormais ce qu’il s’est passé après cela, car vous avez subis d’étranges événements ce soir et je pense qu’il est temps de vous aider un peu à comprendre.
- C’est gentil.
- Non, normal : nous avons aussi besoin de remettre les choses en place. »

Maximilien, Walter et Dan acquiescèrent derrière Batman.

« Après cela, la police est arrivée sur les lieux et en a informé ses supérieurs. Ceux-ci ont étouffé l’affaire du fait de l’identité de la morte et de sa position, et ont fait remonter l’information plus haut où je l’ai apprise rapidement. Je sus de suite qu’il fallait que j’avertisse moi-même Carter, sachant quelle réaction il allait avoir. C’est ce que je fis, mais je fus surpris par la violence de ses actes et je n’ai pu l’empêcher de vous attaquer. Après, je vous ai sauvé, du moins j’ai tenté.
- Oui, c’est cela. Et après, vous m’avez amené ici…
- Pas vraiment…disons que d’autres événements sont survenus, mais qu’il n’est point utile d’en parler maintenant. »

Batman refusait de parler à l’américain de l’étranger venu d’ailleurs qui était en train de parler avec Carter en bas. Cela aurait fait trop pour Scott, et aussi il ne voulait pas trop informer l’archéologue. L’anglais reprit alors.

« Je voulais aussi vous informer que d’autres corps ont été retrouvé, comme Madame Hall. Tous massacrés dans d’atroces circonstances…
- Ce n’est pas moi ! Je le jure !
- Je le sais. Le premier corps a été retrouvé avant votre arrivée sur notre île. C’est pour cela que j’ai toujours cru à votre innocence. Mais l’hypothèse d’un tueur en série est véridique et il s’agit certainement de la bonne : un être rôde dans Londres. Il tue, massacre et pille des femmes avec une précision et une horreur déconcertantes.
- Mon Dieu…mais n’y avait-il pas déjà eu une affaire semblable ici mêmes il y a quelques années ? »

Walter jeta alors un regard apeuré à son ami Timothy : il savait quelle épreuve il avait traversé avec Jack l’Eventreur, et la seule évocation du nom du monstre pouvait suffire à faire entrer le médecin dans une rage folle…l’anglais se tint prêt à tenter d’arrêter la folie de Batman, mais il n’en eut pas le temps…

En effet, une gigantesque explosion ravagea alors le sous-sol du British Museum, ainsi que tout le rez-de-chaussée. Dans un bruit d’Apocalypse, les membres de la Confrérie se rendirent compte de ce qui se passait, et ils ne purent rien faire quand ils virent avec horreur le plafond du bâtiment tomber sur eux quelques secondes après l’explosion.
Bien sûr, si ils avaient eu plus de temps, Dan aurait pu arrêter les pierres qui tombaient et Walter aurait pu faire une brèche avec Batman pour qu’ils s’enfuient, mais tout s’était passé trop vite et ils n’étaient pas assez prêts : les différentes colonnes du musée étaient tombées en même temps, ce qui avait précipité l’effondrement qui s’avérait de plus en plus fatal aux personnes présentes…

Dernière modification par Ben Wawe ; 01/10/2005 à 17h55.
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