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DC Nation mai 2018
Nouveau mois, nouveau topic : comme les mois derniers, le 1er post du topic servira d'index pour les news afin de faciliter l'accès à celles-ci quand elles seront noyées au milieu des discussions qu'elles entraînent.
Le topic du mois dernier: ici.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#46
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Oui, l'éditeur doit gérer tout ça : c'est son job.
Clairement, il est moins bien fait ces dernières années - aussi parce que, en regardant un peu, le turn-over des éditeurs est intense. Rares sont ceux qui restent "longtemps" sur des titres ou franchises, au moins au niveau des assistants-éditeurs, qui font évidemment le job "de base". Concernant le lectorat, le principe de base des séries mainstream est d'avoir une dose mensuelle ; c'est la promesse initiale. Après, le lecteur peut être patient et accepter un rythme lent... s'il est informé dès le début ; il n'y a rien de pire qu'une promesse déçue. Si Doomsday Clock provoque de l'exaspération, c'est qu'un rythme a été promis et n'est pas suivi ; si Immortal Men a provoqué des commentaires, c'est parce que la promesse était une sortie à telle date, avec un numéro par Jim Lee, ce qui n'a pas été tenu ; etc. |
#47
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Gardez quelques cartouches les gars, il y a Hawkman avec Hitch au dessin qui arrive.
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#48
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Hitch à bien tenu Justice League tout de même !
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#49
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C'est Fernando Pasarin qui dessinait la plupart des épisodes qu'il écrivait, non?
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#50
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Non, il est arrivé bien après.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#51
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Hitch tiens mieux les délais sans y arriver toutefois mais la qualité s'en ressent direct. Du Hitch qui bosse vite, c'est moche.
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#52
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"Avant", donc, ça englobe surtout les goûts et les tolérances esthétiques des lecteurs dans un temps donné, une époque. Aujourd'hui, si Kirby était encore actif, on louerait encore sa productivité, mais le grand public habitué à de nouveaux styles, de nouvelles techniques depuis, l'accepterait-il, l'apprécierait-il autant ? On peut raisonnablement en douter car le style de Kirby n'avait rien de particulièrement séduisant - et lui-même le concédait, et s'en fichait (une fois dessiné, ses planches partaient à l'encreur et il s'en désintéressait). Dans les années 60, par exemple, les supports de travail, les techniques d'impression, toute la chaîne de travail étaient encore archaïques, même si certains s'autorisaient déjà certains trucages (comme Kirby justement qui employaient des fonds photocopiés de photos pour représenter des décors spatiaux). Aujourd'hui tout est possible, mais ce n'est pas ça qui rend un dessinateur meilleur. Si tu n'as le talent et la technique académique, un minimum de bagage, une certaine science de l'art séquentiel, effectivement, ça va être dur de faire de la BD. Moi, j'ai toujours appris (et dit ensuite) qu'un bon dessin (et donc un bon dessinateur), ça passe par de la maîtrise, de la discipline, de la modestie et de l'envie. Si tu n'as pas de maîtrise, aucun gadget ne t'en donnera. Si tu n'as pas de discipline, tu fonces droit dans le mur. Si tu n'es pas humble, tu seras toujours dépassé par un plus fort que toi. Si tu n'as pas assez d'envie, tu ne peux pas transmettre de plaisir au lecteur. De la même manière, un bon dessin doit déjà être bon en noir et blanc, si tu comptes sur la couleur pour le rattraper tu te trompes. Enfin, dans le cadre de la BD, il faut toujours prioriser la lisibilité : si tu ne sais pas disposer des cases de façon à ce que ce soit compréhensible immédiatement, tu n'as rien compris à l'art séquentiel qu'est ce média. Par "réalisme", il faut aussi précis et peut-être ne l'ai-je pas été assez. Le réalisme induit une part de photo-réalisme dont, ces dernières années, Alex Ross est devenu l'emblème. Tout dessin qui prétend au réalisme cherche ce photo-réalisme. La stylisation commence par ce que tu ôtes à ce photo-réalisme : par exemple, le simple fait de tracer en noir les contours d'un décor ou d'un personnage fait entrer le dessin dans quelque chose qui n'est plus photo-réaliste mais réaliste avec une distance due au tracé noir. Plus tu simplifies ou déformes, plus tu t'éloignes du photo-réalisme. Parfois, c'est un geste artistiques conscient, parfois c'est la main comme prolongement de l'oeil et donc une vision singulière du monde - ce qui induit qu'aucun dessin dans l'absolu n'est laid, il est personnel. C'est notre sensibilité propre qui nous le rend aimable ou pas. A ce titre Samnee est aussi réaliste que Hitch, simplement le degré de détail, la définition du trait, la composition de l'image, l'interprétation réaliste varient. A contrario, Franquin ou Hergé ne sont pas réalistes car ils stylisent des signes distinctifs dans la représentation des éléments constitutifs des personnages et des décors. Scott McCloud a théorisé tout cela en expliquant que plus on s'éloignait du réalisme, plus on atteignait une universalité picturale car un personnage qui ne ressemble à personne ressemble aussi à tout le monde. En revanche quand tu précises plus ou moins ces signes distinctifs, tu t'inscris dans un réalisme plus ou moins poussé mais académiquement admis. Tout dessin de BD fonctionne sur ces retranchements au photo-réalisme ou sur des exagérations : on peut pousser un effet (un geste, une expression, un angle de vue) ou le simplifier, l'épurer (quitte à frôler l'abstraction), mais ce qu'il faut garder à l'esprit pour que le lecteur comprenne la démarche, c'est "pourquoi" - pourquoi c'est + ou -. Et ça passe par des des trucs dérisoires, infimes : pourquoi je dessine des narines à un nez ? Pourquoi je donne cinq doigts à une main ? Pourquoi je tiens à respecter les proportions ? Tout ça définit le réalisme, même si on le déforme ensuite ou qu'on le simplifie, un peu moins ou un peu plus. Capullo a quelque chose d'outré parfois, mais ça reste réaliste car sur les détails qui définissent le réalisme, tout y est : c'est son style qui fait la différence avec un réalisme classique, académique. Les outils qui te permettent d'ajouter ou de retrancher, les instruments que tu emploies pour dessiner ne sont que des assistances pour gagner en rapidité. Mais tout dépend du rapport sensible qu'on entretient à la pratique du dessin : certains artistes ne peuvent se passer du contact du crayon sur du papier, d'autres au contraire manient parfaitement un stylet sur une tablette. Tout est affaire d'habitude et d'adresse : ce sont ces conditions qui déterminent la rapidité du dessinateur le plus souvent, quand on est à l'aise avec ses outils c'est naturellement plus facile. La question des encreurs, des assistants, des studios même est propre à chacun : certains distribuent leurs pages à plusieurs personnes pour tenir les délais, parfois les finir, les embellir, les peaufiner. D'autres trouvent un partenaire alors qu'ils sont capables de tout faire tout seul mais l'encreur intervient pour soulager le dessinateur de cette partie du job et perfectionner les effets (de matière, de texture, de finesse, de volume...). D'autres délèguent carrément pour se dispenser d'une partie du dessin (comme les décors, les véhicules, tout les arrières-plans). John Buscema était capable de fournir des crayonnés poussés ou des esquisses très vagues, pourtant après l'encrage ça restait du Buscema parce que la base fournie au départ était suffisamment puissante et identifiable pour ne pas être dénaturée, transformée, travestie. D'autres ont besoin de passer une page très dessinée où l'encrage devient presque du repassage à l'encre : forcément ça prend plus de temps, et ça impacte toute la fin de la production, donc ça entraîne des retards. Dans ce cas, l'intelligence éditoriale consiste à placer ce genre d'artiste sur un format qui ne lui impose pas de deadlines strictes car tout le monde, l'artiste le premier, sait que ce sera intenable. Toutes ces questions ne dépendent aucunement du scénariste. Un scénariste n'est pas un editor. Il peut souhaiter avoir tel artiste, on peut lui permettre de l'avoir, mais il n'en ensuite aucune prise sur la cadence de l'artiste. Ce n'est d'ailleurs pas son rôle de relancer le dessinateur en lui demandant de se presser. Dernière modification par wildcard ; 10/05/2018 à 17h18. |
#53
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Mitch Gerads a renouvelé son contrat avec DC.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#54
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Source Comics Beat
La ligne DC Young Animal s'arrête en août pour les titres Shade the Changing Woman, Cave Carson has an Interstellar Eye, Mother Panic: Gotham A.D. et Eternity Girl mais Doom Patrol reviendra :
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#55
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Un relaunch pour 6 issues de prévu seulement ???? mouais
Sinon Bleeding cool nous explique que Steve Rude vient en aide à Shaner sur MOS... |
#56
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Et donc Shnaer est le winner?
Il a intérêt à la jouer profil bas la prochaine fois qu'il a un projet chez DC. (projet annoncé début février et Bendis a déjà écrit 14 scénarios de la série Superman donc ce n'est sûrement pas de ce côté qu'il faut chercher) Sinon, dans les mauvaises nouvelles qui continuent, tous les singles même bimensuels passent à 3,99$ Seuls les titres New Age Of DC Heroes résistent encore à l'envahisseur, pardon à la connerie... https://www.newsarama.com/39872-dete...ng-prices.html Il va y avoir des coupes dans mes séries, pas question de payer plus cher pour avoir la même chose...
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#57
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Marvel est déjà à ce prix mais au moins propose ce que j appellerais un marché seconde main avec le Marvel unlimited
Tout Marvel avec 8 mois de retard pour le prix de 12 comics par an Là franchement c est 3 comics pour le prix de 4 le marché de porte t il si bien qu ils se disent qu ils peuvent se le permettre ou si mal qu ils sont désespères ??
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#58
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6 mois
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#59
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Je regardes jamais les dates dessus lol c est encore mieux
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#60
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Je pense que l'offre illimitée de DC arrive bientôt avec DC Universe. Ils profiteront du lancement de la plate-forme pour proposer une offre comics (en option ou pas), c'est pour moi une quasi-certitude. |
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