JUSTICE LEAGUE SAGA (Urban Comics)

[Drix]

Euh les gars, si vous lisez mon message en entier, je disais que j'avais abandonné les revues URBAN au 6 a cause de leur prix exhorbitant à l'époque, qui était de 5.60 € pour 4 series!!!
Depuis, ils ont bien rectifié le tir comme le dit Jean Mix L, en rajoutant 2 series pour le meme prix.
C'est d'ailleurs ce qui m'a fait tenter ce numero.

putain de desinformation...

[Remy Lebeau]

JUSTICE LEAGUE SAGA 2

Justice League: Un épisode qui revient sur la liaison entre Clark et Diana et surtout les conséquences de leur action, ici sur un pays en guerre civile interdite aux US. C toujours aussi efficace que ce soit par le scénario de Johns que par les dessins de Reis.
Shazam!: Un épisode qui revient sur les nouvelles origines de Black Adam. Heureusement qu'il y a cet back up pour pouvoir apprécier du Gary Frank régulièrement.
Flash: Barry tente de déjouer une tentative d'évasion à Iron Heights. La paire Manapul/Buccelato mène toujours aussi bien leur barque et même Marcio Takara au dessin ne déçoit pas.
Justice League of America: Un épisode qui permet enfin de savoir la mission de Green Arrow et les coulisses de la formation du groupe. C'est très lent dans le déroulement, mais très efficace niveau dessin si on aime Dave Finch. La back up centré sur le limier martien est sympathique.
Green Arrow: Lemire pour son second épisode élargit son casting et présente les nouveaux protagonistes qui vont accompagner Oliver. C'est bien mené et Sorentino livre des planches plus que convaincante.
Justice League Dark: Fin de l'aventure sur la mort de la magie qui si dans le déroulement n'a pas été le meilleur arc de la série, sauf vis à vis du dessin de Janin toujours impeccable; reste des conséquences de cet aventure qui peuvent être très plaisante si elles sont bien menés.

[Fletcher Arrowsmith]

Je me suis dit que Remy allait finir par se sentir seule.

JUSTICE LEAGUE SAGA 2

Justice League #19 (Geoff Johns/ Ivan Reis / Prado Albert et Glapion)
Je ne sais pas si c’est lié au changement de dessinateur mais la Justice League de Johns m’intéresse beaucoup plus depuis l’arrivée de Ivan Reis. Même si sur le fond je trouve cela en deçà des capacités du scénariste (il manque la petite étincelle pour en faire un titre incontournable) c’est désormais un titre très agréable ou les intrigues commencent enfin à prendre forme et à devenir intéressantes. Le vilain de service que va utiliser Johns promet dans cette nouvelle saga et encre un plus pour moi cette League parmi celle que j’ai apprécié précédemment. Il en faut parfois. Et puis j’avais un peu peur de la composition de cette dernière suite au précédent numéro moyen bof et finalement cela se passe bien. La nouvelle Atom a du charme et trouve sa place tout comme Firestorm. Johns réussi son pari avec ces 2 là. De plus je ne sais pas si il c’est directement inspiré de The Tower of Babel mais le rôle de Batman dans cet épisode (Batcave et dialogues avec Diana et Bruce) le mettant en porte à faux lui sied bien et là encore me rappelle d’anciens très agréable épisode de la League. Enfin on a également le droit à une véritable continuité qui commence à s’appliquer dans ce titre phare de l’univers DC avec l’utilisation de Wonder Woman ET Superman. Le seul bémol que je mettrais à cet épisode c’est le fait que l’excellent Ivan REIS a eu besoin de 3 encreurs, tous bons au demeurant.

Justice League #19 back up (Geoff Johns/ Gary Frank)
Cela devient lourd de lire cette histoire uniquement en back up. Cela nuit au rythme du récit et je m’attache de moins en moins aux personnages.

Flash #20 (Brian Buccellato et Francis Manapul / Marcio Takara et Francis Manapul)
Un numéro intéressant mais à la teneur un peu quelconque. L’histoire dans la prison ne m’a pas passionné plus que cela (et le dénouement m’a semblé un peu facile). Par contre les intrigues tournant autour de Barry sont prometteuses et relance l’intérêt pour le personnage. Au dessin Marcio Takara essait de faire du Manapul (qui dessine lui-même quelques planches) et c’est plus on moins réussi. Cela a l’avantage de conserver une certaine unité graphique.

Justice League of America #2 (Geoff Johns/David Finch)
Ce numéro conforte mon impression du précédent : j’ai l’impression de lire du Bendis sur de la Justice League, les New Avengers appliqués dans l’univers DC. Cela n’avance pas vite et il y a beaucoup de dialogues plus ou moins savoureux. Le dessinateur doit y être pour quelque chose car c’est le même que celui des New Avengers à leurs début : Dave Finch, qui rend de bonnes planches tout en ayant l’impression qu’il a pris quelques tic de sa période Bendis (Hawkman – Vibe). Sinon ce scénario de Geoff Johns m’a convaincu et le récit est très bien construit avec différents mouvements (le recrutement de l’épouvantail, la première réunion de la JLA, l’échange Green Arrow Steve Trévor Amanda Waller, – la première mission) avec un cliff intrigant (rien de révolutionnaire mais de quoi donner envie au lecteur de lire le numéro suivant, en clair good job). A la vu des différentes covers et à la lecture du premier numéro j’avais des doutes sur la composition de l’équipe et bien là aussi ces derniers ont été levés. Catwoman est une beach en puissance (chouette kiss), Green Arrow n’est pas encore bien intégré (voir pas du tout), Hawkman fait flipper, Vibe se la joue (comme Booster Gold à une autre époque) mais pas longtemps à mon avis, Stargirl (j’en suis amoureux) est la parfaite incarnation de cette équipe, Martian Manhunter est bien mystérieux tout comme Katana et le tout sera complété par le Green Lantern de service.

Justice League of America #2 back up (Matt Kindt / Scott Clark)Rien d’extraordinaire mais rien de désagréable non plus, dans ce récit mettant en lumière Martian Manhunter. L’intérêt est dans les dessins de feu Scott Clark.

Green Arrow #18 (Jeff Lemire/ Andrea Sorrentino)
Je suis la série en VO et je la préfère à la lecture VF sur ce titre. Néanmoins la traduction est correcte. On peut déjà remarquer dans cet épisode les progrès de Andrea Sorrentino (dessins et compositions). Jeff Lemire a déjà mis un bon coup de balaie sur ce qu’avait crée ces prédécesseurs. Les intrigues autour d’Oliver et de l’île se mettent en place et je ne peux que conseiller à tous de bien être attentif aux moindres détails car le GA nouveau il commence là.

Justice League Dark #18 (Jeff Lemire et Ray Fawkes/ Mikel Janin)
Fin de l’arc dans le monde de l’EPOQUE. Cet arc reste au final une semi déception. Grâce aux dessins de Mikel Janin et à la narration fluide de Jeff Lemire on passe un bon moment et on lit un agréable récit de super slip. Oui voilà le mot est lâché, super slip. Dans cet arc on n’a pas l’impression de lire la justice League DARK mais une Justice League normal, d’autant que la normalité existe. La magie et l’occulte ne sont pas assez mis en avant de la bonne façon. On joue plus sur le fantastique que sur l’occulte. C’est dommage car depuis le début il y a du potentiel dans ce titre mais on a toujours cette arrière gout de potentiel non (ou mal) exploité. A voir maintenant ce que va faire Ray Fawkes après le run très correct (mais n’hésitons pas à la dire : pas extraordinaire) de Jeff Lemire.

[scarletneedle]

Pour Shazam, le#21 ou 22 lui est entièrement dédié pour conclure l'histoire juste avant Trinity War.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Pour Shazam, le#21 ou 22 lui est entièrement dédié pour conclure l'histoire juste avant Trinity War.

Tu me rassures. Plus que 3 numéros à tenir donc

[mellencamp]

J'ai dû laisser le mag pour quelques jours sans l'achever, mais j'ai pu lire l'épisode de Green Arrow que j'ai trouvé passionnant. Celui du mois dernier était "juste" bon et devait solder le précédent statu-quo, ce mois-ci Lemire introduit une quantité d'éléments qui promet beaucoup, et si la qualité se maintient ce sera un plaisir, d'autant plus en lecture mensuelle.

[Fletcher Arrowsmith]

JUSTICE LEAGUE SAGA 3

Justice League #20 (Geoff Johns/ Zander Cannon avec Gene Ha, andres Guinaldo et Joe Prado/ Gene Ha, Rob Hunter et Joe Prado)
Ivan Reis n'est pas là (déjà diront les mauvaises langue) et la qualité et l'intérêt baissent légèrement. J'ai trouvé le récit de Johns un peu brouillon même si les différentes intrigues commencent à se rejoindre et sont prometteuses et intrigantes pour la suite. Le problème c'est qu'au bout de 20 numéros je n'ai toujours pas l'impression que Johns soit arrivé à créer une véritable équipe. Un bon épisode mais sans plus.

Justice League #20 back up (Geoff Johns/ Gary Frank)
J'ai aimé ce fois ci. Comme quoi. Le flashback sur Adam y est pour beaucoup. Gary Frank encore au top

Flash #21 (Brian Buccellato et Francis Manapul / Francis Manapul)
Un numéro intéressant par l'intrigue qu'il met en place sur le reverse Flash mais pas si facile à suivre au début car certains personnages qui interviennent (ceux qui meurent en fait) m'ont paru des inconnus. En effet les scénaristes n'ont pas pris le temps de les faire exister dans les numéros précédents du coup on reste un peu passif. L'affrontement dans les couloirs de métro est par contre très bien réalisé et la planche de fin promet pour la suite.

Justice League of America #3 (Geoff Johns/David Finch/Richard Friend et David Finch)
Elle continue à m'intéresser fortement cette JLA. Plus que la Justice League du même Johns. Sa force c'est la faiblesse de l'autre League : des personnages d'entrée de jeu mystérieux, bien caractériser et qui donnent envie. L'échange verbale entre Stargirl et Amanda Waller est savoureux et Steve Trevor existe bien (au contraire de son fantôme dans la JL). Les doutes et l'inexpérience de Vibe sont bien exploités. J'ai bien aimé le "t'as épousé un sabre" qu'envoie Sélina à Katana. Le récit se gâte un peu dans le dernier tiers avec le plan échafaudé par Steve un peu tiré par les cheveux dans son exécution et Dave Finch qui tire un peu la langue sur certaines planches. Mais c'est du bon travail dans son ensemble.

Justice League of America #3 back up (Matt Kindt / Manuel Garcia / David Beaty)
Je me suis un peu ennuyé sur ce récit assez quelconque de Matt Kindt centré sur Catwoman et Martian Manhunter. Démonstration peu probante.

Green Arrow #19 (Jeff Lemire/ Andrea Sorrentino)
L'épisode qu'il faut lire et plus tard relire. Lemire est partie et on ne l'arrêtera plus. Andrea Sorrentino a également pris son envol sur l'aspect graphique de la série et continue d'imprégner sa patte sur dessus avec des compositions audacieuses qui sortent de l'ordinaire (la chute de GA et Komodo, les corps en négatif pour montrer l'impact des coups, les différences de couleurs rouge pour Komodo et vert pour Oliver merci MAIOLO au passage, des splash pages pas inutiles et gratuites contrastant fortement avec les planches précédentes et à venir).

Justice League Dark #19 (Jeff Lemire et Ray Fawkes/ Mikel Janin / Vicente Cifuentes)
Très bon épisode qui revient sur l'intérêt d'avoir une Justice League Dark (très bonne utilisation de Steve Trevor) et la magie est de retour avec la disparition de la maison du mystère. Les 2 scénaristes utilisent au mieux leur casting et les propriétés de chacun. Le final promet et donne très envie de lire la suite. Mikel Janin encore au top. Après la saga sur l'Epoque qui n'était pas passionnante on semble que l'on soit enfin revenu à de meilleures dispositions.

[Drix]

Je viens de finir le 2 cet aprem.

Vite fait ce que j'en pense:
La Justice League est la serie qui me plait le plus. Johns commence a gerer ses persos et Reis est bon.
Flash : je passe. C'est mauvais et mal dessiné.
Justice League of America: j'aime bien, le recrutement est bien foutu, l'intrigue est allechante, et Finch est correct.
Green Arrow: j'avais pas trop aimé le mois dernier, mais c'est pas mal ce mois ci, tres proche de la serie tv. Par contre toujours un peu de mal avec Sorrentino,pas tres lisible...
Justice League Dark: j'avais bien aimé le mois dernier, là c'est trop vite expédié avec un deus ex machina assez raté. Par contre Janin j'aime beaucoup.

[Remy Lebeau]

JUSTICE LEAGUE SAGA 3

Justice League: Un épisode centré sur les dernières recrues de l'équipe à savoir Element Woman, Firestorm et Atom qui vont devoir faire face à Despero. Johns gère bien ces nouveaux éléments et la fin est très prometteuse.
Shazam: La confrontation entre Billy et Black Adam est proche avec cet épisode narrant la transformation de ce dernier. Et Gary Frank est toujours au top.
Flash: Après l’intermède du mois dernier, Manapul revient au dessin pour cet épisode qui va nous présenter le reverse flash. Si le décès de certains personnages ne nous touchent pas, ils laissent envisager les futur cible, je pense notamment à Iris.
Justice League of America: Johns continue de donner vie à cette nouvelle équipe et exploite bien les caractères des différents personnages qui l'habite. En plus, Finch est parfait pour illustrer l'histoire. Par contre, la back up est peu intéressante.
Green Arrow: Oliver se retrouve face à Komodo mais sera t'il à la hauteur des talents innés de ce dernier. Lemire continue d'exploiter le nouveau statut de son héros et ça me plait bien. Tout comme le dessin de Sorentino qui me plait bien plus que son modèle, Jae Lee.
Justice League Dark: La maison du mystère a été dérobé à Constantine et il réunit l'équipe qui va acceuillir un invité: la créature du marais. Un début d'arc qui s'annonce palpitant et qui semble vouloir raccrocher l'équipe au reste du DCU.

[djbone]

Justice League 3 me confirme que Jeff Lemire est le meilleur scenariste de DC, devant Johns (qui ne me convainc pas lorsqu'il sort de l'univers de Green Lantern, sauf pour Shazam).
Je trouvais déjà Justice League Dark réussi mais sa reprise en main de Arrow est exemplaire.

Sinon 100% d'accord avec Arrowsmith

[wildcard]

Comme je me suis remis récemment à lire des publications DC Comics avec des séries comme Aquaman, Flash, Justice League ou Justice League Dark, issues du "New 52", je poursuis donc le mouvement avec les revues traduites en France par Urban Comics Editions, d'abord "DC Saga" puis "Justice League Saga" (titre qui a remplacé le précédent, avec un sommaire ajusté). Je critique donc ici les épisodes suivants les derniers que j'ai lus en tpb.

- Justice League #18-19-20 : (in Justice League Saga 1-3)

Après la bataille qui l'a opposée aux Atlantes (dans le crossover avec Aquaman Throne of Atlantis), la Justice League décide d'ouvrir ses rangs à de nouveaux membres recensés par Cyborg, qui collecte toutes les infos sur les surhumains émergeants. Certains leur ont déjà prêtés main forte contre les Atlantes (Black Canary, Firestorm, Zatanna, Vixen, Black Lightning), d'autres répondent à l'invitation sans être sûrs de s'engager (Blue Devil, Platine, Goldrush, Nightwing, Element Woman), Batman exigeant que les nouveaux se consacrent à temps plein à la Ligue. La réunion est perturbée par le piratage de Platine (un robot conçu par le Pr Magnus) puis du système de sécurité du QG de l'équipe, la Tour de Garde.
The Operative, un membre de l'équipe des Others (liée à Aquaman), dérobe dans la Batcave un échantillon de kryptonite sans être identifié. Batman gardait là d'autres reliques capables de neutraliser les Justiciers, au cas où ceux-ci deviendraient dangereux. Superman et Wonder Woman interviennent de leur propre chef au Khandaq, ce qui irrite Batman, au courant de leur liaison, et soucieux de l'image de l'équipe déjà bien entamée. Cependant, à la Tour de Garde, Eclipso surgit et seuls Firestorm, Atomica et Element Woman sont présents pour l'affronter.
Le Limier Martien, qui a déjà combattu Eclipso dans le passé avec la Ligue, prête main forte aux recrues et le neutralise. Mais à l'insu de tous, Atomica s'est servi des derniers évènements auxquels elle vient d'assister pour compléter des dossiers sur les membres de la Ligue...

Geoff Johns livre trois épisodes très faibles après le crossover palpitant entre Justice League et Aquaman : c'est donc une déception. D'abord, les nouveaux membres intégrant l'équipe sont peu intéressants, voire même franchement horripilants (en particulier Element Woman, mais Firestorm n'est guère plus gâté). La seule bonne surprise est Atomica, dont le secret est révélée in fine dans le #20. Mais on peut être perplexe : Johns n'a déjà pas utilisé tout le groupe initial (Green Lantern est même parti depuis un moment et Flash a été absent), alors ajouter pour ajouter ou pour remplacer est curieux, et la caractérisation de certains personnages laisse déjà à désirer.
Mais cette fameuse révélation souligne en vérité pourquoi ces trois épisodes auraient pu être mieux et plus rapidement traités : il s'agit pour Johns de préparer le prochain crossover, plus important puisqu'il impliquera trois séries (Justice League, Justice League of America et Justice League Dark), Trinity War, et la saga évènement Forever Evil. Trois chapitres pour un prologue, ça fait un peu long.
L'autre point qui demeure inexpliqué concerne le cambriolage commis par the Operative, personnage vu dans le deuxième tpb de la série Aquaman. Où cet autre subplot nous ménera-t-il ?

Ce qui n'arrange pas l'ensemble, c'est la succession de dessinateurs : Ivan Reis revient illustrer le #19, sans faire d'étincelles (hormis, il est vrai, une double page superbe). Jesus Saiz signe le #18, très bien d'ailleurs (il mériterait la place de remplaçant officiel de Reis, à défaut d'une série à temps plein). Mais Gene Ha, en petite forme, doit être épaulé par le médiocre Andres Guinaldo pour le #20.
Tout ça ne rend pas la lecture très agréable.

Espérons que la suite soit de meilleure qualité, aussi bien pour le scénario que la partie graphique.

- Justice League of America #1-2-3 : (in Justice League Saga 1-3)

Le gouvernement américain, représenté par l'agent Steve Trevor, n'a plus de contact avec la Justice League, dont l'opinion se méfie désormais. Amanda Waller prend les choses en main et a carte blanche pour former sa propre équipe de surhumains avec l'aide de Trevor. L'idée est d'avoir à disposition non seulement des héros maniables mais aussi capables, si besoin est, de vaincre la Justice League. Sont engagés Catwoman (pa rapport à Batman), le Limier Martien (par rapport à Superman), Katana (par rapport à Wonder Woman), le Green Lantern Simon Baz (par rapport au GL Hal Jordan), Vibe (par rapport à Flash), Stargirl (par rapport à Cyborg) et Hawkman (par rapport à Aquaman).
Leur première mission les entraîne sur la piste de la mystérieuse Société des Super-Vilains, découverte par l'espion de Trevor, Green Arrow (refoulé de la JL autrefois).

Le succés remporté par les séries Justice League et Justice League Dark a conduit naturellement DC et Geoff Johns à relancer le titre Justice League of America. Mais il s'agit également (surtout ?) de préparer le crossover Trinity War, où les trois Ligues vont s'affronter.
Pourquoi pas ? Sauf que le prétexte semble bien artificiel, les ficelles bien trop grosses et visibles, et l'idée de monter une équipe officielle, capable de rivaliser avec la JL, se perd dans des raccourcis qui ne sont pas toujours pertinents. Par exemple, Waller veut des héros plus dociles mais ne recrute (fait recruter par Trevor) qu'une bande d'électrons libres, asociaux (Hawkman, le Limier Martien, Katana, Catwoman) ou inexpérimentés (Stargirl, Vibe, Simon Baz). On ne croit pas une seconde que de tels individus, même en échange de contreparties diverses, acceptent de collaborer avec les autorités et avec d'autres héros, contre les membres de la JL qu'ils ont, pour certains, aidé sans problème lors de la guerre contre les Atlantes.
L'idée de faire de Green Arrow une sorte d'agent indépendant est un peu meilleur (il a la motivation et le caractère pour cela), mais bon, avec Trevor, on arrive à une équipe de 9 membres, ce qui est considérable. Johns est doué pour les rassembler rapidement (même si le #1 est un épisode plus long) et les envoyer en mission, par contre la caractérisation de tous ces personnages est taillée à la serpe (et parfois, il faut le dire, consternante, comme dans le cas de Catwoman, désignée comme une allumeuse qui se balade avec un décolleté jusqu'au nombril). En vo, le titre a déjà changé deux fois de scénariste (Johns passant le bébé à Matt Kindt puis Jeff Lemire, qui va refonder la série prochainement) et plusieurs fois de dessinateurs.

Le dessin, parlons-en : il revient à David Finch, débauché de Marvel il y a plusieurs mois. Son style, chargé en détails et en ombres, convient plutôt bien à la tonalité du titre, et il réussit même à glisser quelques idées, simples mais efficaces, dans le découpage. Malgré tout, on retrouve ses faiblesses rapidement et de manière prononcée, avec des personnages masculins très musclés et inexpressifs, et des personnages féminins aux courbes et aux attitudes souvent vulgaires (la seule qui échappe à ce traitement est Katana).

Pas très convaincant pour un début.

- Justice League Dark #14-15-16-17-18-19 : (in DC Saga 18 & Justice League Saga 1-3)

Alors qu'elle avait vaincu Nick Necro, Felix Faust et le Dr Mist, et mis la main sur les grimoires magiques, la Ligue des Ténèbres a vu, stupéfaite, disparaître Zatanna et le jeune Tim Hunter au moment où celui-ci a ouvert les fameux ouvrages.
Zatanna et Tim surgissent dans un monde parallèle, Epoque, où créatures magiques et hommes dévoués à la technologie s'affrontent depuis des lustres. Dans notre dimension, John Constantine, Deadman, Frankenstein, Madame Xanadu et Black Orchid cherchent un moyen de récupérer leurs amis et quand ils vont le trouver, vont provoquer d'importantes perturbations entre les mondes.

Justice League Dark a été une de mes coups de coeur dans les titres issus du "New 52". Jeff Lemire, assisté désormais de Ray Fawkes au scénario, allait-il transformer l'essai avec son 3ème arc narratif ?
Les deux auteurs ont vu les choses en grand et nous entraîne dans une épopée en 4 parties, La Mort de la Magie, qui a tout d'une saga évènementiel. Les rebondissements s'enchaînent à un rythme infernal, de nouvelles révélations sur les personnages, leurs pouvoirs, les dimensions mystiques s'accumulent à tout-va : il faut se montrer disponible pour tout absorber et profiter pleinement de l'aventure.
Lemire et Fawkes n'évitent pas toujours la répétition des erreurs des histoires précédant celle-ci, mais la série possède un souffle, une imagination, de l'humour, du spectacle. En vérité, JLD réussit souvent là où Justice League de Johns peine (ou échoue) en embarquant le lecteur, en ne le laissant pas souffler, mais aussi en soignant chaque personnage, en lui offrant son grand moment.
Le dénouement est certes un peu facile, avec l'intervention bien pratique d'un deus ex machina, mais le récit inspire de l'indulgence car il est dépaysant, dense, et bien bâti.

A l'exception du #14, découpé par Graham Nolan et peaufiné par Victor Drujiniu, mais néanmoins d'une bonne qualité, tout le reste est encore dessiné et encré par le prodigieux Mikel Janin. Il produit des planches superbes, avec un soin apporté aux décors supérieur à la moyenne, et des personnages bien campés, expressifs. Cet artiste est vraiment une révélation impressionnante : régulier aussi bien dans la livraison que précis dans l'exécution.

A partir du #19, Lemire, Fawkes et Janin (encré par Vicente Cifuentes, qui a la fâcheuse manie de chager inutilement le trait de son dessinateur avec des fioritures. J'espère qu'il ne fait que passer) entament un nouvel arc, La Cité de l'Horreur, tout aussi prometteur, mais il est encore trop tôt pour juger.

- Green Arrow #1-2-3 : (in Justice League Saga 1-3)

Oliver Queen a hérité d'une fortune considérable mais il néglige ses affaires en se consacrant à son activité de justicier masqué sous le masque de Green Arrow, désapprouvée par la police. C'est ainsi qu'il se trouve en peu de temps dans une situation difficile : l'entreprise familiale a été rachetée, ses collaborateurs les plus proches (qui couvrent sa double vie) sont (apparemment) tués, et un autre archer, Komodo, veut également le supprimer. C'est alors que le mystérieux Magus apparaît et fait comprendre au héros que toute l'affaire prend sa source dans le passé de son père et le sien...

Après 16 numéros peu concluants (aussi bien en termes artistiques qu'en chiffres de vente), DC a décidé de rediriger radicalement la série consacrée à Green Arrow. Dans le "New 52", le personnage n'est plus l'archer aguerri, bougon et barbichu, mais encore un jeune homme arrogant, dont les actions de justicier déplaisent aux autorités.
Jeff Lemire, déjà aux commandes de l'excellente JLD, a fait, semble-t-il, un important ménage et lance l'archer dans une saga qui démarre sur les chapeaux de roue. Ce qui frappe, c'est effectivement le rythme effréné de cette série où Ollie Queen n'a pas plus de répit que le lecteur : ce parti pris joue beaucoup dans la séduction du titre, surtout qu'on n'en sait pas plus que Green Arrow sur le mobile de son ennemi et la manière dont il pourra s'en sortir. On est captivé.
L'autre point fort, c'est que le héros est vraiment livré à lui-même : pas de sidekick, pas (ou presque pas) de renfort providentiel, pas de petite amie pour le réconforter, pas de brave flic pour le soutenir. Et Komodo est un adversaire redoutable. On est pris à la gorge, désireux que GA s'en tire tout en savourant les dérouillées qu'il subit car, et c'est l'audace de Lemire, il n'est pas franchement sympathique, notre archer, plutôt suffisant, impatient, impulsif, têtu. Voilà une bd qui a du caractère.

Et de l'allure, une sacrée allure ! Car elle est superbement mise en image par Andrea Sorrentino, là encore une découverte (comme Mikel Janin). Pour résumer, on pourrait dire qu'il est le croisement de Jae Lee et David Aja, avec en plus une capacité à enchaîner les épisodes impressionnantes (cela fait un an, en vo, qu'il dessine la série, sans avoir été une seule fois remplacé !).
De Jae Lee, il a hérité le goût des compositions audacieuses et des éclairages expressionnistes, sans céder à des représentations trop figées. A David Aja, il a emprunté des gimmicks dans le découpage, cette manière de construire des séquences avec des inserts de petites vignettes dans des cadres plus grands par exemple, une façon de s'amuser avec la page, le flux de lecture.
Après avoir colorisé son premier épisode, il est ensuite assisté par Marcelo Maiolo, qui utilise une palette très inventive, jouant souvent sur des parties en noir et blanc où seul un élément est traité. On pense bien sûr à ce que fait Matt Hollingsworth avec Aja là aussi : une gamme réduite de teintes mais savamment répartie, et qui compense intelligemment des décors rajoutés numériquement.

Green Arrow confirme en tout cas que Jeff Lemire est le scénariste à suivre, et que Andrea Sorrentino fait partie des artistes à surveiller.

- Flash #20 : (in Justice League Saga 3)

Le séjour dans la dimension de la Force Véloce, d'où il tire ses pouvoirs, a permis à Flash de mieux mesurer ses capacités mais aussi de découvrir que cela avait laissé des séquelles sur d'autres personnes. Lorsque plusieurs d'entre elles sont assassinées dans des conditions mystérieuses, le speedster sait qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence et mène l'enquête...

Le duo Francis Manapul-Brian Buccellato, qui assure l'écriture et la mise en images de la série, ouvre donc avec ce 20ème épisode un nouvel arc (dédié d'ailleurs à Carmine Infantino, qui est mort en Avril 2013, quelques mois avant ce numéro, daté de Juillet).
Dans l'épisode précédent, on avait pu voir brièvement un curieux personnage ressemblant à Flash mais animé de mauvaises intentions. Il frappe à nouveau ici et oblige Flash à enquêter. Il s'agit aussi bien de neutraliser un assassin que de continuer à investiguer sur la Force Véloce.
Le scénario offre quelques scènes spectaculaires (le déraillement du métro) et intrigantes (l'espèce d'enregistreur grâce auquel Flash reconstitue le crime) : tout cela est très accrocheur et promet d'enrichir un peu plus la mythologie de la série.

Mais, une fois encore, c'est surtout visuellement que la série est la plus impressionnante : après un peu de repos, Francis Manapul revient très en forme et livre des planches formidables, qui traduisent à merveille les pouvoirs de Flash, les menaces qu'il affronte. La mise en couleurs de Buccellato achève d'enchanter.

Le titre n'est peut-être pas exceptionnel pour ce qu'il raconte, mais la façon dont c'est raconté est un pur bonheur.

[Fred le mallrat]

Justice League : ca se lit bien.. mais le coté Xmen 90's (on est craint, hai.. y compris par le gvt) est assez ennuyeux a la longue... surtout que pour l instant, isl foutent pas grand chose les plus puissant heros... ca rappelle un peu NA... ils reussissaient pas grand chose (faut dire qu ils faisaient pas grand chose non plus)...


JLA: a voir... mais vu que c est l autre coté du miroir.. ca sent qu on aura les mêmes soucis à l'envers.

JLD: je suis le public de cette série.. de la magie, parmi les meilleurs persos des comics.. et on nous fait du power rangers avec un tardis??? WTF??? Là c est vraiment parce que je suis un junkie que je suis ca.. mais c est la magie la plus naze des comics depuis.... je sais même pas... je suis en train de trouver que le Doc Strange version chaos était ps mal.. que bendis l a pas si mal géré a prés tout...
Même pas une deception.. une trahison... les auteurs, editeurs ont rien compris à la magie dans l univers DC ni a ses personnages..

Green Arrow: ca commence bien mais au bout de 3 numeros, ca devient déjà repetitif... et graphiquement et sur l ecriture... mais j aime bien

Flash : c est beau mais alors que c est gnagnan ou juste ininteressant...
Ressuciter Barry pour ca???? ce fut l un des mes 1ers héros favoris quand j avais 6-7 ans... ca me fait mal au coeur de lire ca...

[wildcard]

	Citation:			Posté par Fred le mallrat
	Justice League : ca se lit bien.. mais le coté Xmen 90's (on est craint, hai.. y compris par le gvt) est assez ennuyeux a la longue... surtout que pour l instant, isl foutent pas grand chose les plus puissant heros... ca rappelle un peu NA... ils reussissaient pas grand chose (faut dire qu ils faisaient pas grand chose non plus)...

C'est vrai que JL, c'est assez inégal.
(Pour les NA de Bendis, le principe était clairement qu'ils ne réussissaient rien et qu'il y avait toujours un perso extérieur qui les sortait du pétrin, mais surtout c'était bien plus drôle et mieux dialogué que JL.)

	Citation:
	JLD: je suis le public de cette série.. de la magie, parmi les meilleurs persos des comics.. et on nous fait du power rangers avec un tardis??? WTF??? Là c est vraiment parce que je suis un junkie que je suis ca.. mais c est la magie la plus naze des comics depuis.... je sais même pas... je suis en train de trouver que le Doc Strange version chaos était ps mal.. que bendis l a pas si mal géré a prés tout... Même pas une deception.. une trahison... les auteurs, editeurs ont rien compris à la magie dans l univers DC ni a ses personnages..

Tu es très sévère avec cette série. Peut-être que ce n'est pas une grande série sur la magie, les héros occultes (je ne suis pas un expert en la matière, la magie des comics m'a souvent paru idiote avec ces incantations, ces sortilèges). Je trouve que JLD est surtout une très bonne série d'aventure, ça va très vite, il y a une bonne tension entre les personnages (là encore, j'ignore s'ils sont écrits de manière fidèle à leur incarnation la plus iconique, mais bon, avec le reboot, ce ne sont plus tout à fait les mêmes).
Je ne connaissais pas du tout Lemire avant et j'aime son écriture. Et puis Mikel Janin est vraiment excellent aussi.

	Citation:
	Green Arrow: ca commence bien mais au bout de 3 numeros, ca devient déjà repetitif... et graphiquement et sur l ecriture... mais j aime bien

Là, aussi, tu es dur. Visuellement, c'est tout de même bluffant, plein d'invention (même si Sorrentino a piqué pas mal de trucs à d'autres). Le scénar est quand même bourré d'action, avec beaucoup de rythme là encore - et apparemment Lemire a conçu son histoire avec des révélations au long cours, donc ça devrait être de mieux en mieux.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par wildcard
	- et apparemment Lemire a conçu son histoire avec des révélations au long cours, donc ça devrait être de mieux en mieux.

Je confirme. C'est créscendo et la saga en cours ne fait que le démontrer.

[Fred le mallrat]

je suis dur avec GA mais pas avec JLD...
JLD c est un peu comme si apres Captain Marvel de starlin et les warlock.. tu trouvais avec du cosmique facon power rangers...
La magie est une des pires jamais vue pour ma part avec le DA Doc Strange (où chacun a SA magie pour qu on le reconnaisse.. facon power rangers justement)..

La maison des secret et des mystere... si onirique dans Sandman.. deviennent des tardis au rabais...
Constantine et les autres sortant plutot du film constantine que de comics DC ...
Je pensais que le Doc Strange qui se la jouait Kid eternity ou la version bendis de la magie avec Doc Strange, Voodoo ou son Hellstorm était le fond du trou... non!! on peut faire pire.... sans imagination..
et quand je vois que c est milligan et lemire... j en crois pas mes yeux... c est forcement une commande editoriale pour etre aussi ras des paquerettes!
Impossible que le gars a l origine de Shade en soit là... (un peu comme Ditko quand il est revenu chez marvel dans les 80's)