Que RE-lisez vous en ce moment?

[zenita]

Rucka a toujours été bon et wolvie n'échappe pas a la règle. Le 6 est effectivement très bon...

[scarletneedle]

La JSA de Goyer, Robinson et Johns : une de ces montées en puissance pour arriver à l'arc Princes Of Darkness!!

[mellencamp]

Et même encore un peu après, je dirais jusqu'à l'arc avec Per Degaton qui veut changer le passé de la JSA et l'intervention de Rip Hunter.

[scarletneedle]

Ah mais j'y arrive!

[JB]

Pour me préparer psychologiquement à la sortie des nouveaux Valiant comics, je feuillette un peu au hasard les anciennes séries. Je prends Archer and Armstrong #6 et tombe une case de Barry Windsor-Smith représentant Armstrong, un ivrogne immortel et obèse, chevauchant un dinosaure volant coiffé de pales d'hélicoptères et crachant des poissons.
En fait, il y a une explication à cette scène surréaliste : il s'agit d'un rêve d'Archer qui, endormi près d'une fontaine au côté d'un dinosaure chez la femme-déesse d'Armstrong, est attaqué par la mitrailleuse d'un hélico. C'est tout de suite plus clair

[EsseJi]

Ah la nouvelle version de Armstrong n'est pas loin de ce rêve.

[csteph36]

	Citation:			Posté par SJ
	Je n'avais plus vraiment de souvenir du relaunch de 2003 de la série Wolverine sauf peut-être l'excitation d'avoir aux commandes Greg Rucka et Darick Robertson. C'est ainsi que j'ai quasiment redécouvert comme pour la première fois ces excellents épisodes (#1-5 pour le premier arc). Tout d'abord le premier qui en plus d'assurer parfaitement son rôle d'épisode introductif est construit comme un faux stand alone avec Logan en spectateur de sa propre histoire, ou plutôt de celle d'une femme qui est obligée de revêtir une carapace pour ne pas se faire broyer par le monde qui l'entoure, en somme un personnage typiquement Rucka. D'ailleurs une autre personnage basée quasiment sur le même schéma apparaitra dès le deuxième épisode, comme quoi le scénariste n'a pas peur des redites, on lui pardonne tant qu'il sait y faire. Si il y a bien un reproche à faire je l'adresserais à Darick Robertson qui n'a pas encore saisi comment dessiner Wolvy, tantôt petit et animal, tantôt élancé et beau gosse. En dépit de cela le duo nous a livré ce qui est sans doute parmi les meilleurs épisodes hors aventures slip sur le personnage de Wolverine.

Je suis a peine plus loin, sur le Volume 3, épisodes 20 à 31, soit Ennemi d'état et Agent du shield.

acheté hier, sur un coup de tête, car j'ai les singles vf sauf 1 n° je crois, et donc la belle ré-édition pas trop cher de panini m'a convaincue. (Marvel Select environ 16euros, sortie fin 2012)
Donc Millar et JRjr aux commandes de ce qui ferait un prochain film Wolverine parfait, avec en plus presque tout l'univers MArvel en guest.

[JB]

Je viens de relire l'event DC "Silver Age" (2000) qui propose plusieurs numéros signés Mark Waid, Mark Millar, Kurt Busiek ou encore Marv Wolfman et illustré par les Dodson, Pat Olliffe, Maguire et d'autres. C'est une histoire qui se déroule dans le passé de la Terre post Crisis (cad l'histoire du monde DC post-crisis avant la crise, si vous voyez ce que je veux dire )
C'est intéressant de le relire après Identity Crisis : des supervilains échangent leurs corps avec ceux de la JLA, on apprend de Docteur Light qu'il n'est pas attiré par la gente féminine, mais les avances de Catwoman le persuade de s'y intéresser ( Identity Crisis n'est pas mon retcon préféré), les héros manipulent les souvenirs des méchants sans trop se poser de question... A part quelques incohérences dans le graphisme (on a tour à tour du Luthor svelte qui date plutôt de Underwold Unleashed et du Lex bedonnant), la lecture est sympa et l'histoire avance de numéro en numéro plutôt que de se répéter.

[EsseJi]

Ah comme je regrette de les avoir revendu.

[Fletcher Arrowsmith]

Pour ma part je lis à nouveau le run de Morisson sur Batman Incorporated (dont Batman : the return#1) afin de profiter pleinement du dernier Batman Saga HS de chez Urban.

Et bien cette relecture passe très bien. C'est fun et plus compréhensible que la première fois. Tout s'emboite bien et rien n'est innocent chez notre amis écossais. En plus côté dessin je suis servi avec du bon Finch pour commencer, suivi d'un excellent Paquette et d'un Burnham (énorme Batman Incorporated#4 the Kane affair) que n'en finit pas de découvrir ou re découvrir.

Un plaisir coupable et certain. Des comics intelligents

[Dhargo]

Je suis en train de me relire la plus mauvaise vente de Panini, le X-Men Classic 3 par Bill SIENKIEWICZ et CHLAREMONT !
Et, même en VF, c'est toujours aussi bon ^^

[EsseJi]

Sans le faire exprès mes relectures du moment ne sont que du DC. Tout d'abord les Suicide Squad d'Ostrander, la première vraie équipe de vilains du comicdom, des histoires qui reflètent bien l'Amérique des années Reagan avec tout son doute et ses incertitudes sur les valeurs de la société, un régal.
Ensuite les Catwoman de Will Pfeiffer, je n'ai pas compris à l'époque pourquoi certains tiraient à boulet rouge sur cette série (XXL si tu lis ces lignes ), car l'auteur s'est mis en tête d'étoffer le cast de la belle voleuse et l'a fait pierre après pierre d'une façon magistrale sans que ça fasses artificiel.
Enfin le premier volume de Captain Atom, contemporain à Suicide Squad (on est dans les débuts en fanfare du DCU post-Legends) et cette série reste un must d'aventures de héros malgré lui, les ficelles des liens entre les persos sont un peu grosse mais ça sert bien la série. A réserver aux amateurs de Pat Broderick.

[JB]

	Citation:			Posté par SJ
	Sans le faire exprès mes relectures du moment ne sont que du DC. Tout d'abord les Suicide Squad d'Ostrander, la première vraie équipe de vilains du comicdom, des histoires qui reflètent bien l'Amérique des années Reagan avec tout son doute et ses incertitudes sur les valeurs de la société, un régal. Ensuite les Catwoman de Will Pfeiffer, je n'ai pas compris à l'époque pourquoi certains tiraient à boulet rouge sur cette série (XXL si tu lis ces lignes ), car l'auteur s'est mis en tête d'étoffer le cast de la belle voleuse et l'a fait pierre après pierre d'une façon magistrale sans que ça fasses artificiel. Enfin le premier volume de Captain Atom, contemporain à Suicide Squad (on est dans les débuts en fanfare du DCU post-Legends) et cette série reste un must d'aventures de héros malgré lui, les ficelles des liens entre les persos sont un peu grosse mais ça sert bien la série. A réserver aux amateurs de Pat Broderick.

Tiens, j'avais bien aimé Captain Atom. Le méchant de service (Eiling) est peut être un peu caricatural, mais j'ai trouvé assez original le fait de créer une propagande pour "vendre" un héros bien américain pour éviter de révéler que Nathaniel Adam avait été condamné pour trahison (je crois).
Je crois me rappeler de liens assez fort entre les 2 séries
- le crossover Millenium, qui a croisé Suicide Squad, Firestorm et Captain Atom
- Plastique, ex-membre du Suicide Squad et apparue dans Firestorm, devient tour à tour l'ennemie, alliée et l'amante d'Atom
- le jeu de pouvoir entre Eiling et Waller (qui culmine dans le vol.3 de Suicide Squad)
- le crossover Janus Directive, que j'ai du mal à démêler et fait s'affronter plusieurs agences concurrentes (Checkmate, Suicide Squad, etc.)

[EsseJi]

Oui tu as raison pour tous ces liens, heureusement que j'ai tout ce que tu cites (sauf l'intégralité de Janus Directive), sinon je serai un peu largué faut l'avouer, c'est vrai qu'il était assez soudé le DCU de l'époque.

[Magda]

Cinder & Ashe de Gerry Conway, José Luis García-López & Joe Orlando

Je viens de redécouvrir cette mini-série suite à une réédition de celle-ci.
"Cinder et Ashe viennent de résoudre une mission. De retour chez eux, ils en acceptent une nouvelle : retrouver la fille d’un fermier qui a été enlevée. Cette catastrophe fait suite à une longue liste d’incidents – bétail empoisonné, fournisseur et banquier qui ne font plus crédit, passage à tabac – qui plonge le pauvre homme dans le désespoir. Quelqu’un lui en veut, mais il ne sait pas qui ni pourquoi. La course contre la montre va prendre une tournure très personnelle lorsqu’un fantôme surgi du passé menace la vie des deux détectives et rouvre des plaies profondes."

Cette mini-série est pour moi l'une des plus belles histoire de la fin des années 80, comme le Rambo de Ted Kotcheff. Le Vietnam fut une saloperie qui brisa des vies et ici, le scénariste retransmet parfaitement cela sans en abuser. L'histoire est assez classique j'en conviens, mais c'est la narration, le rythme et le soin apporté aux personnages qui en font toute sa force. Le récit est prenant de bout en bout et bien que classique dans le style, Gerry Conway (le créateur du Punisher et responsable de la mort de Gwen Stacy,) use de technique pour nous perdre et il le fait habilement, en effet que ce soit dans l'utilisation de flash-back ou bien de la voix off, il arrive facilement à nous perdre. Beaucoup pourrait y voir un artifice alors que c'est une manière pour le scénariste de représenter le duo, leur vision commune ou presque du Vietnam et des conséquences du conflit. Chaque élément, dans le fond comme la forme, à son utilité dans la trame. Le récit nous présente un monde glauque sans forcer le trait. Le traumatisme de Cinder nous est présenté brutalement, cela dérange et en même temps le choix est logique, il ne nous épargne rien, mais il ne le fait pas avec complaisance et au contraire en fait un simple tableau exemple des sévices provoqués durant le conflit.
Tout le récit s'articule autour du passé et de ce qui unie notre couple de détective, on ne voit pas le temps passer, le récit étant en soit parfait, bien écrit et prenant de bout en bout, voir surprenant par moment.
Les dessins de José Luis García-López sont un des points fort de la mini série, son style est clairement un style ancré en son temps, proche de nombreux comics à la AD 2000. Ici sont style est aussi brutal que poétique, il donne un ton dynamique au récit, rend sexy ses personnages féminins, virils ses hommes et donne au tout un ton très sombre, proche du polar et des graphiques qui lui sont attribués à l"époque dans certaine histoire. Ici, comme le scénariste, il n'y a pas de complaisance dans ce qu'il dessine, il nous présente juste les évènements comme ils sont, évitent de rendre scabreux des passages douloureux pour certains personnages et donnant une élégance au récit vraiment remarquable. Il est associé à Joe Orlando qui fait un travail sur les couleurs remarquables, même si l'édition ne lui rend pas vraiment hommage malheureusement.

C'est une histoire de son époque, mais qui a le mérite d'exister et de donner un point de vue intéressant sur le Vietnam et ses conséquences, c'est à lire pour ceux qui aiment les bonnes histoires.