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Incroyable, j'ai réussi à l'empêcher de critiquer 12 hommes...
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Non, non, quand même pas. Je l'ai zappé.
J'aime bien le cinéma de Lumet, mais Henry Fonda, j'ai beaucoup plus de mal. 12 Hommes en colère ne m'a jamais beaucoup plu, je préfère les films plus tardifs de Lumet, particulièrement quand il a bossé avec Pacino. Puis, de toute façon, le lundi, c'est réservé : je regarde Castle. Dernière modification par wildcard ; 29/09/2013 à 18h20. |
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Et des gens te reprochent de défendre Bendis! |
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Ouais c'est quand meme un p.... de film a tous les points de vue.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Et pour l'avoir revu y a peu de temps, ça a formidablement bien vieilli.
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Je ne dis pas que c'est un mauvais film. C'est juste qu'il ne m'a jamais emballé : il y a des classiques comme ça, on a beau faire, les revoir tant qu'on veut, ça ne prend pas (tout comme certaines séries B qu'on vénère alors qu'en vérité, c'est pas terrible).
Et puis bon, Henry Fonda... Je ne sais pas, je n'ai jamais été fan. Je préfère Jane . |
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Jane?? Mais... mais...
....tu vas critiquer sa VHS d'aerobic? |
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D'ailleurs, Jane Fonda quoi?
Sûrement pas un Empire! A moins qu'elle ait créé une ville suisse célèbre, inspirant par ce geste Isaac Asimov (Fonda-Sion), je ne vois pas trop pourquoi on en fait tout un plat!
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
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En tout cas, Henry Fonda une dynastie.
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Dimanche :
Ce Dimanche, France 4 rediffuse Kingdom of Heaven de Ridley Scott. Le cinéaste a visiblement voulu reproduire la formule gagnante de son Gladiator avec cette épopée sur fond de croisades au XIIe siècle. Malheureusement, c'est raté : le film est trop long (135'), trop mou, sans souffle. On s'ennuie vite et jamais cela ne se redresse. La faute aussi au choix d'Orlando Bloom dans le rôle principal, comédien cruellement dénué de charisme, surtout qu'il est entouré de seconds rôles bien plus fascinants que lui (campés par Jeremy Irons, la splendide Eva Green, Ghassan Maloud, et même Edward Norton sous le masque du roi lépreux Baudoin). Dommage. Lundi : Le cinquième épisode de la cinquième saison de Castle est diffusé ce Lundi sur France 2. Et là, ça ne rigole plus du tout : le héros est accusé d'un meurtre horrible, toutes les preuves l'accablent... Bien entendu, il s'agit d'un piège ourdi par un ancien adversaire ! La mythologie de la série a favorisé le personnage de Beckett (même si cette saison, ce n'est pas - pas encore - exploité), mais Castle n'a jamais été autant développé. En écrivant cet épisode (qui renvoie au tout premier de la série, où le romancier était également le suspect d'un crime), les scénaristes ont voulu rectifier cet état et la chute laisse entrevoir des suites. L'intrigue est très bien fichue, menée sur un rythme soutenu, et, c'est notable, sans que l'humour ne vienne alléger l'ambiance. Une belle réussite pour une saison décidément très solide. Mardi : Lost, sur France Ô, entame la dernière ligne droite de sa saison 3, avec les épisodes 18 à 20 (sur 23). Plus que le fil narratif lié à Desmond (personnage irritant à force de pseudo-mystères), c'est bien la révélation du passé de Benjamin Linus et les manoeuvres de John Locke (qui finiront par lui coûter cher) qui sont passionnantes. En même temps, la sensation que les scénaristes avancent sans savoir où ils vont (ce qu'ils ont fini par récemment avouer), ajoutant parfois des éléments parfois grotesques (Jacob) à un récit déjà empirique, est de plus en plus manifeste. Du coup, on suit les aventures de tout ce beau monde avec de plus en plus de distance, la magie de l'époque où on découvrait ces histoires pour la première fois s'est évaporée. Mercredi : Ce mercredi, sur France 2, c'est le dénouement de la série La Source. John Lacanal est finalement arrêté, puis son boss. Mais les relations haut placées des deux hommes interviennent alors pour contrarier la DCRI. Marie, révoltée, décide de tout faire pour qu'éclate la vérité, malgré les préventions de Claire. Même si les scénaristes ont parfois bêtement surchargé la barque (en insistant sur la détresse de la femme de Lacanal par exemple), le final de cette saison 1 est très réussi, haletant comme un polar des 70's avec son héroïne idéaliste aux prises avec des forces qui la dépassent. La chute est savoureuse et on espère que France 2 commandera de nouveaux épisodes (l'intrigue pourrait se situer dans le milieu des syndicats étudiants d'extrême-droite). Tous les comédiens sont impeccables : Christophe Lambert aura été un choix épatant pour jouer le méchant, Clotilde Courau est excellente, comme Edouard Montoute, et Flore Bonaventura est une superbe révélation. Jeudi : Jeudi, sur France 5, François Busnel reçoit dans La grande librairie deux grands romanciers : Philippe Djian et Richard Ford. Le premier sort Love Song, une histoire mordante sur un ex-rockeur à la vie amoureuse compliquée. Le second livre une épopée, Canada, sur un jeune garçon dont les parents ont été arrêtés après un braquage. Le point commun de ces deux auteurs, c'est leur manière d'écrire à la fois avec un vrai souffle romanesque et un vrai sens de l'intime : en quelques phrases bien senties, ils parviennent à vous faire ressentir les tourments de leurs héros ou la majesté d'un décor. Djian observait avec admiration Ford qui, humble et charmeur, jura à Busnel qu'il écrivait sans toujours maîtriser son récit. |
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Hommage de Laurent Weil à Patrice Chéreau sur i<télé:
Orson Welles était un grand cinéaste. Dans Citizen Kane y'a des flash back pour qu'on distingue le passé du présent! Et y a même des plafonds pour qu'on distingue bien que les personnages marchent sur le sol! Truc de FOU!
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"That's some catch, that Catch-22," Yossarian observed. "It's the best there is," Doc Daneeka agreed. |
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Dimanche :
Arte rediffuse Mille milliards de dollars d'Henri Verneuil. Un journaliste enquête sur une multinationale et découvre comment, dans le passé, elle a été fondée sur une histoire peu reluisante, et continue aujourd'hui à poursuivre ses magouilles à l'échelle du monde. Ce film date de 1981 et pourtant il n'a pas pris une ride : mieux, il préfigure les investigations retentissantes de grands reporters comme ceux de Mediapart sur les scandales politico-financiers de manière troublante. Bien qu'un peu long (125'), l'histoire est très rythmée, d'une incroyable densité, avec des situations et des personnages très fouillés : Henri Verneuil, cinéaste considéré comme un habile faiseur, connaissait bien son métier et savait conjuguer les impératifs d'un divertissement carré avec l'exigence d'un scénario qui ne manquait pas de souffle, dans la ligne des thrillers à l'américaine. Entouré d'une pléiade de seconds rôles fabuleux (Caroline Cellier, Charles Denner, Michel Auclair, et même Mel Ferrer - extraordinaire en capitaine d'industrie sans scrupules), Patrick Dewaere est époustouflant : on est à ses côtés, on a peur pour lui, on aime sa pugnacité, on espère qu'il va terrasser l'ogre - et il joue ça sans en rajouter, avec juste ce qu'il faut de malice dans le regard. Quel superbe comédien c'était... Lundi : Nouvel épisode inédit de la saison 5 de Castle ce soir sur France 2. La série renoue avec un ton plus léger à l'occasion d'une enquête qui entraîne Castle et Beckett dans une convention de fans de science-fiction. L'épisode est truffé de références très drôles à d'autres feuilletons cultes, comme Stark Trek, et renvoie les connaisseurs à une production dans laquelle s'était illustré Nathan Fillion lui-même (Firefly). Mardi : La saison 3 de Lost s'achève ce soir sur France Ô avec trois épisodes à la suite. Les rescapés du vol ont trouvé un moyen de quitter l'île mais l'opération se complique quand Charlie comprend qu'il doit se sacrifier et qu'il va falloir contrer les Autres sur le point de faire un raid sur leur camp. Et il semblerait que John Locke, laissé pour mort, ait encore son mot à dire... La nouveauté de ce final et aussi sa grande force, c'est un bouleversement de taille dans sa narration puisqu'en lieu et place des flash-backs qui ponctuent les aventures des survivants, on a droit à des flash-forwards, des sauts dans le futur qui révèlent (partiellement) que certains ont effectivement pu quitter l'île. Le prix à payer a dû être terrible si on en juge par l'état dans lequel on découvre le pourtant héroïque Jack Shepard. % |
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J'ai pu voir en replay avec Arte-TV :
Profitant de la sortie en salles de La vie d'Adèle d'Abdelatif Kéchiche, Arte diffuse opportunément La belle personne, le film de Christophe Honoré, qui révéla Léa Seydoux, une des interprètes de la Palme d'Or 2013. Junie change de lycée après la mort de sa mère et habite chez sa tante, son oncle et son cousin Matthias. Celui-ci présente sa cousine à sa bande d'amis et elle séduit l'un d'entre eux, le timide Otto. Mais elle charme aussi son professeur, Nemours. Courtisée, elle refuse pourtant de s'engager car elle a la conviction qu'on n'est aimée que pour être abandonnée un jour et souffrir. Et, ce faisant, elle va aussi faire souffrir ses prétendants... Influencé par les débuts de la Nouvelle Vague, Honoré s'est inspiré de La princesse de Clèves et signe un film effectivement très littéraire, qui évoque Eric Rohmer. La qualité du résultat n'empêche pas ce maniérisme d'être parfois agaçant, avec sa troupe d'ados boudeurs. Mais le film produit aussi des moments poignants. Il profite aussi, au milieu de jeunes acteurs un peu trop bien dépeignés, de la présence de Léa Seydoux, qui traverse le film avec déjà cette grâce envoûtante, cette beauté fascinante, ce jeu à nul autre pareil qui lui permet de dire des dialogues affectés comme si de rien n'était. Cette fille est magique, c'est en quelque sorte son acte de naissance cinématographique. |
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Tiens, hier dans la nuit, Arte a passé Guilty of romance de Sono Sion dans sa version courte pour le marché international.
Ca vaut le coup ou bien il vaut mieux choper la version longue sortie au Japon ? (et j'en profite pour rappeler à Aguéev qu'il a promis de nous causer de Sono Sion dans le thread sur le cinéma japonais)
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Oui oui je vais préparer ça !!!
Pas encore vu Guilty. Perso je prendrais la version jap. |
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séries tv |
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