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#1
02/09/2008, 14h07
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Critiques Doopiennes 76: Flash,requiem,uncanny X men,the order,Mrs finch
Critiques Doopiennes semaine 76 FLASH : LES WEST SAUVAGES  (Waid-Rogers/ Williams II, Acuña, Kerschl, Garcia, Bennett, Braithwaite) Attention, voici la méchante purge du mois, voire de l’année. Pauvre FLASH, lui qui était si bon lors du run de JOHNS-KOLINS-PORTER et qui a droit à une succession de ratés depuis INFINITE CRISIS. Il y a clairement un problème éditorial là dessous. En effet ; comme il faut qu’un FLASH meure lors d’une crise, on décide de faire partir WALLY WEST dans la speed force avec sa famille, pour mettre à la place BART ALLEN, grandi aléatoirement et avec les pouvoirs de WALLY. Echec total, les scénariste et les dessinateurs n’arrivant pas à livrer une histoire correcte sur les premiers numéros. C’est une catastrophe totale, et on décide (enfin les éditeurs chez DC de tuer BART, tout simplement, après cinq ou six numéros de sa série !!!) et de virer les deux scénaristes incompétents. On demande donc à MARC GUGGENHEIM de tuer le bolide, ce qu’il va faire de manière assez correcte finalement, avec un TONY DANIEL aux dessins qui a au moins le mérite d’assurer ses planches. BART est mort, vive WALLY ! Pour faire dans le genre : « on avait tout prévu », DC nous pond alors un crossover avec ses deux plus grandes franchises du moment, la JLA et la JSA qui a quasiment pour seul but de faire revenir WALLY et ses enfants d’un coup de baguette magique ! C’est GEOFF JOHNS qui s’en charge et qui essayera de faire quelque chose avec ça, car il faut que ce soit lié à FINAL CRISIS de MORRISON, bien sûr… (Est ce que MORRISON sait qui est BART ALLEN ? je n’en suis même pas sûr…) Et tout ça pour un re-relaunch de FLASJ, avec aux commande un des scénaristes phares de la série, MARK WAID, l’inventeur de la speed force et un dessinateur qui a du mal à tenir ses délais. Leur mission : refaire de WALLY WEST et de la série FLASH une série saluée par la critique et les fans tout en essayant de raconter ce qui s’est passé lors de l’année perdue et en se rattachant à FINAL CRISIS, COUNTDOWN et autres DCseries….! WAID va se concentrer donc sur l’aspect familial, avec les enfants de WALLY et sa femme, lui donner un ton plus « adulte »… Mais comme il reprend un bateau en train de couler, il a recours à des méthodes peu valeureuses pour arriver à son point de départ. Premier problème : les enfants de WALLY sont censés avoir un an, or, on ne peu rien faire scénaristiquement avec des gamins de cet âge. WAID va donc employer le cliché le plus éculé de la terre : à cause de la speed force, les deux jumeaux vont grandir jusqu’à avoir dix-onze ans en une année…. Juste l’âge qu’il faut pour commencer à écrire un truc. Bien sûr, ce vieillissement accéléré risque de les conduire un jour à la mort, seul point à peu près positif de l’idée… Deuxième problème : LINDA, la journaliste ne sert à rien, ce serait tellement mieux d’en faire une super savante, qui pourrait reprendre le rôle du docteur MC GEE, au cas où les quelques fans de la série TV FLASH auraient quelque chose à dire. La solution, accrochez vous bien, ça vaut son pesant de cacahuètes : WALLY et sa famille n’ont pas été perdus dans la speed force pendant un an…Pas du tout, ils se sont transportés via une amulette sur un monde peuplé d’hommes chameaux (ou d’hommes chèvres, c’est comme on veut), en adoration de FLASH depuis leur première rencontre avec JAY AGRRICK il y a longtemps. C’est eux qui vont s’occuper des bébés qui grandissent et qui vont inculquer à TINA (euh pardon, LINDA) toutes les connaissances nécessaires avec une sorte de rayon qui vont faire d’elle une super scientifique, numéro un dans les connaissances de la speed force….. Toutes cette histoire avec le peuple chameau est expliquée dans des back ups tous regroupés à la fin dans le volume VF. C’est malheureusement là qu’une once de recul m’a frappé… et que je n’ai plus pu voir les choses autrement que d’un œil ironique…. Les hommes chameaux et leur chef GORFLACK, qui devient en quelques planches un alien encore plus détestable que JAR JAR BINKS ! Bon, c’est pas grave, on arrive de retour sur Terre avec ce nouveau statu-quo : un WALLY adulte et père de famille, des enfants aux super pouvoirs pas stables et qui peuvent mourir à tout instant et leur mère véritable rat de laboratoire. Il y a quand même un problème : MARK WAID n’a rien à dire… Il va donc nous pondre sur six numéros une histoire d’invasion de KEYSTONE par des calmars cyclopes pour répondre à l’agression de leur peuple , non pas par les Terriens, mais part les hommes chameaux…. De toutes façons, pour les calmars c’est la même choses, puisque les deux races respirent de l’air. Y’a des histoires de déshydratation qui affligent notre WALLY et les humains, mais j’avoue qu’au bout de la quatrième fois, j’ai lâché un peu prise. Bref, c’est l’invasion par les calmars cyclopes et WALLY va avoir besoin de la JLA et d’un rayon frigorifiant pour en venir à bout. Ah oui, il va aussi casser l’amulette qui lui permettait de retourner sur le monde des hommes chameaux…. Quel dommage….. Rien rien rien de bien au fond du tunnel… Allez, la seule chose positive, c’est le traitement de WALLY par rapport à la JLA. En effet, pour que les pouvoirs des jumeaux se stabilisent, ils faut qu’ils les utilisent. FLASH leur donne donc des costumes et les emmène avec lui lors de ses missions, ce que certains de la JLA voient d’un mauvais œil, sachant qu’ils n’ont pas grand chose à dire non plus, RED ARROW ayant quand même conçu sa fille avec CHESHIRE, une des plus gardes criminelles au monde et BATMAN ayant utilisé plus de ROBIN que de raison. A part ça, c’est du grand n’importe quoi, encore plus absurde que du X4 où du X-FORCE de LIEFELD version contemporaine… WALLY est quasiment inexistant dans son rôle de père , mais surtout de héros , LINDA est enfermée dans son laboratoire et les deux jumeaux sont tout bonnement insupportables, pire que n’importe quel gamin tête à claque du cinéma . En plus, WAID n’arrive pas à les écrire, la seule chose qu’ils veulent, ce sont des portables et c’est leur seul gimmick (en exagérant un peu). On donnera quand même un tout petit peu de crédit à WAID pour ses dialogues, mais vraiment, était-ce nécessaire de parler des hommes-chameaux ? Parlons des dessins. Madame aime bien, je sais qu’il y a des fans de lui sur ce forum, mais vraiment, DANIEL ACUNA c’est juste pas possible. D’accord, ses expression, ses corps , son anatomie passe encore, mais la manière dont il les pose dans un décor inexistant, utilisant même des photos pour placer ses personnages, je dis non. J’ai envie de lui dire « mais taille un peu ton crayon plutôt que de faire des traits de 20 cm d’épaisseur !!! ». Ca ne passe pas…. Et je ne parle même pas de sa colo pourrie….ON parle de dessins statiques avec du GREG LAND, mais les planches de ACUNA ne bougent pas, dommage quand on dessine FLASH. Vous me direz, il ne reste pas longtemps (deux épisodes) puisque c’est FREDDIE WILLIAMS II (pas de rapport avec J.H. WILLIAMS III , non, pas de rapport…) qui reprend le flambeau avec un talent… particulier. Y’a du SCOTT KOLINS dans son style, y’a aussi du KOI TURNBULL. Ouais, en fait FREDDIE WILLIAMS II serait une sorte de mélange hybride entre du KOI TURNBULL , du TALENT CALDWELL et du SCOTT KOLINS, mais en moins bien. Bon, un ratage éditorial, scénaristique et visuel, vous pouvez acheter ce volume de FLASH uniquement pour la plaisir malsain de participer à un accident industriel. Allez, quatre mots juste parce qu’on aime se faire mal : GORFLACK L’HOMME CHAMEAU  Dessins : FINAL CRISIS : REQUIEM  (Peter Tomasi / Doug Mahnke / Christian Alamy et Rodney Ramos) Comme la mort du MARTIAN MANHUNTER n’avait été que survolée dans la série principale FINAL CRISIS et que c’est quand même un personnage assez important de l’univers DC, la compagnie s’est donc décidée à faire un numéro spécial : FINAL CRISIS REQUIEM, censé donner un peu d’émotion à la mort de ce personnage. MARTIAN MANHUNTER a toujours été l’un de mes personnages favoris, et j’avais été assez énervé de voir son traitement dans FINAL CRISIS. J’espérais donc beaucoup de cet épisode solo, censé redresser un peu la barre et nous donner de l’émotion. J’en attendais peut être un peu trop, manifestement. Le scénario de PETER TOMASI est bien, correct, mais je n’ai quasiment jamais ressenti de petit pincement au cœur. Il nous raconte la longue agonie du MARTIAN MANHUNTER pendant la moitié de l’épisode, la manière dont les alliés de LIBRA le massacrent et lui font du mal, et ses dernières réactions de défense. Autant le dire, étant donné qu’on sait qu’il est mort à la fin, cela n’a strictement aucun intérêt à mes yeux. C’est dommage parce que ce départ rater nous fait instantanément sortir du numéro et de l’émotion qui pourrait s’en dégager. La fin, où NIGHTWING découvre le corps du MARTIAN et où ses dernières mémoires se transmettent télépathiquement à ses compagnons de la JLA est beaucoup plus réussie en fait. C’est un petit peu plus émouvant et retrace en gros sur cinq pages la carrière du héros. C’est quand même assez court pour un personnage de cette envergure, et même si c’est un peu mieux réalisé au point de vue du scénario, je reste encore assez frustré. J’ai l’impression que cela a été fait à la va-vite, un peu n’importe comment. En tout cas, beaucoup de pages ne servent pas à grand chose dans cet épisode solo, qui je pense à vraiment du mal à combler l’espace de 24 pages. C’est d’ailleurs tout le problème de cette mort importante mais absolument pas traitée dans le cadre de la série principale. Là où peut être cinq ou six pages auraient pu dégager de l’émotion, car en relation directe avec les évènements de l’histoire, cet épisode se retrouve sans aucune trame de fond ni départ dramatique. Ca plombe donc un peu tout le reste, car finalement, TOMASI n’a rien à dire sur le personnage, qu’il n’a jamais scénarisé. Si on avait voulu faire un véritable hommage, pourquoi ne pas avoir laissé les rênes à OSTRANDER/MANDRAKE par exemple, qui ont déjà travaillé sur JOHN. Après c’est loin d’être raté, qu’est ce que TOMASI aurait pu faire d’autre ? Ce qu’on peut lui reprocher, c’est quand même de ne pas avoir pu donner de l’émotion, tel un CHRIS CLAREMONT dans l’épisode EULOGY après la mort de PHENIX, qui tout en racontant une histoire nous faisait véritablement ressentir la mort de JEAN. Je pense que le manque de connaissance et de lien entre le scénariste et le personnage n’a pas réussi à nous faire entrer dans l’histoire, dommage, TOMASI a fait un honnête travail, mais ce n’est absolument pas ce que je recherchais dans le cadre de cet épisode, j’aurais préféré un peu plus de réaction de la part des autres persos, qui ne font finalement pas grand chose. Les dessins de DOUG MANKHE sont assez particuliers dans la mesure où MANKHE n’est absolument pas reconnaissable ! Je ne sais pas si cela vient des couleurs, du l’encrage , mais ses dessins se sont totalement aseptisés sur ce coup là , et si cela peut paraître joli de loin, c’est loin d’être aussi efficace ou différent que d’habitude. Son style a vraiment perdu de la puissance et de la noirceur sur ce numéro, ce qui reste quand même dommageable. Il ne faudrait pas qu’il sacrifie son style scratchy et hypertrophié pour se fondre dans la masse, car il perdrait toute originalité. En toute honnêteté, ce n’est pas un numéro raté, mais juste froid et un peu trop distant à mon goût. En tout cas, cela ne m’enlève pas la frustration du traitement de la mort de JOHN par MORRISON sur FINAL CRISIS . Histoire : Dessins : et demiUNCANNY X-MEN 500  (Brubaker-Fraction / land-dodson/Leisten-Dodson) Numéro anniversaire de X-MEN qui nous entraîne donc vers un nouveau départ pour notre équipe mutante, qui a retrouvé enfin un sens de la direction depuis l’arrivée de BRUBAKER et CAREY. Maintenant, je pense que c’est plutôt une bonne idée de les installer à Et pourtant, BRUBAKER n’a que très rarement réussi à me convaincre sur ce titre, avec un premier arc extrêmement long, un deuxième un peu plus intéressant, un crossover réussi et un dernier arc (DIVIDED WE STAND) qui est à mon sens le plus raté car trop long et trop générique en dépit de quelques bonnes idées. BRUBAKER est maintenant associé à MATT FRACTION, son compère de IRON FIST, qui a plutôt bien réussi son entrée chez MARVEL. Et le changement se voit instantanément. Je ne sais pas si c’est FRACTION qui a signé les dialogues, mais tout semble quand même beaucoup plus fun. Il règne dans ce UNCANNY 500 un ton extrêmement léger, assez désinvolte que je n’avais pas vu depuis très longtemps. Nos X-MEN reprennent donc des couleurs et c’est totalement dans le ton de l’histoire. C’est très fun et très coloré, et ça fonctionne avec l’association FRACTION/BRUBAKER. Bon, maintenant, il faut aussi prendre un peu du recul, et voir que l’histoire en elle même est très basique, avec pas mal de défauts. UN artiste décide de faire une exposition sur LE KITSCH MUTANT et achète pour l’occasion des sentinelles désactivées. Cela ne plaît évidemment pas aux X-MEN qui vont se rendre à la soirée d’inauguration, qui va être perturbée par le retour d’un vilain très récurrent chez les X-MEN. ON aura donc droit à une grosse baston, certains X-MEN se mêlant à la bagarre alors qu’on ne les avait pas vu du tout de l’épisode. Vus voyez, rien de bien original, mais l’épisode fourmille de subplots (au moins trois ou quatre) et prouvent qu’il y a une direction à long terme. Après, c’est un peu brouillon dans l’exécution et l’agencement des scènes, impression renforcée par les dessins de LAND et DODSON, qui ne se mélangent pas bien, mais c’est tout plein d’énergie et de très bonnes idées. Le ton et les dialogues fonctionnent à merveille pour moi et je vous nettement une différence par rapport aux précédents numéros. Sans être complètement excellent, il y a une telle énergie positive qui se dégage de ce comic qu’on en ressort un peu avec le sourire et l’envie d’aller voir plus loin. Ca mérite d’être signalé. Maintenant, en ce qui concerne les dessins, on a deux dessinateurs au style extrêmement différent , avec du photoréalisme et du véritable dessin, et cela ne fonctionne pas bien en terme de mélange, surtout qu’on a l’impression que les pages ont été attribuées au hasard entre les deux. Ca nuit un peu à la cohésion, mais cela ne me dérange finalement pas vraiment car j’aime bien GREG LAND (et je l’assume) et TERRY DODSON. Je trouve qu’on tape un peu trop sur LAND, qui finalement ne s’en sort pas si mal que ça. Soyons honnête, il a quand même un souci avec les expressions de ses personnages, totalement ratées et décalquées à l’infini, mais j’ai vu bien pire en trente ans de X-MEN (TAN, ASAMIYA j’en passe et des BILL JAASKA) et cela reste très joli à regarder. DODSON s’en sort, sans surprise, excellemment bien pour finalement un numéro extrêmement sympathique, qui redonne un peu la pêche à sa lecture. En définitive un très bon petit comic qui peut redonner envie de relire du X-MEN. J’attends avec impatience la suite. Histoire : et demiDessins : et demiTHE FACTS IN THE CASE OF THE DEPARTURE OF MISS FINCH  (Gaiman-Klein / Zulli) Alors pour ceux qui ne connaîtraient pas, THE FACTS IN THE CASE…… est l’adaptation d’une nouvelle de NEIL GAIMAN tirée de son recueil SMOKE AND MIRRORS. C’est MICHAEL ZULLI , le grand MICHAEL ZULLI qui s’en charge, laissant à TODD KLEIN, lettriste ultime des plus grandes BD de son nom mais aussi scénariste occasionnel (on l’a vu sur OMEGA MEN ou GREEN LANTERN) le soin de faire l’adaptation. L’histoire est assez simple, des amis passent la soirée dans un cirque bien particulier, et certains d’entre eux (dont MISS FINCH, biologiste assez rébarbative) vont être transformés à jamais par cet endroit. Pas de problèmes pour ceux qui connaissent GAIMAN, on est directement dans le genre de nouvelles fantastico-poétiques qui le caractérisent. La traversée des différentes salles de ce cirque hors du commun est l’occasion de décrire des scènes effroyables ou magiques, et cela fonctionne, car l’exposition de tous les personnages au tout début de l’histoire est bien effectuée, le point de vue étant celui d’un romancier qui ressemble comme deux gouttes d’eau à GAIMAN. En ce qui concerne cette adaptation, il n’y a vraiment rien à redire : TODD KLEIN fait un travail impeccable, et on ressent bien tout le style de GAIMAN, j’ai regardé pour voir s’il reprenait les phrases mot pour mot, il n’en est rien, si cela suit la même structure que la nouvelle, ce n’est pas un simple copier-coller. Finalement il ne se passe pas grand chose dans cette histoire, et c’est tant mieux car cela permet au talent de MICHAEL ZULLI d’exploser sur chacune des planches qu’il dessine. Il est vraiment trop rare cet artiste et son travail sur cette BD nous fait regretter de ne pas le voir plus souvent. (la dernière fois avec J.M. STRACZYNSKI je crois bien). Tout est impeccable et avec beaucoup de style. Les graphismes justifient à eux seuls l’achat de ce livre , assez court finalement mais bien réussi. Il faut voir les planches dans le cirque, où les scènes avec les tigres pour se rendre compte du talent de ZULLI, c’est en tout cas très beau ! Maintenant, attention, c’est l’adaptation d’une nouvelle de GAIMAN qui n’est pas la meilleure qu’il ait publiée, loin de là, l’histoire en elle même est assez gentillette et tout à fait dans l’esprit de cet auteur. On voit venir la fin à des kilomètres à la ronde et on n’est absolument pas surpris. Il est clair que cette BD s’adresse en priorité aux gens qui aiment le travail de cet auteur. Si vous ne connaissez absolument pas les nouvelles de GAIMAN, vous risquez d’être assez déçu par l’histoire, finalement. En ce qui me concerne, personnellement, j’adhère tout à fait à son style et à ce qu’il raconte, donc cela ne me gêne pas. Mais cela reste l’adaptation d’une nouvelle, il ne faut pas chercher plus loin. A la rigueur , le dessin de ZULLI aurait peut être été plus efficace en noir et blanc, comme son ALICE COOPER, mais comme c’est lui même qui effectue le travail de colorisation, o peut penser qu’il sait ce qu’il fait. Bref, moi j’ai plutôt aimé, mais c’est un achat complètement dispensable au niveau de l’histoire, à moins d’être fan de GAIMAN. Les dessins en revanche sont d’une excellente qualité. Histoire et adaptation : Dessins : THE ORDER vol 2 TPB : CALIFORNIA DREAMING  (Matt Fraction / Barry Kitson-Javier Saltares ) Suite et fin de cette série qui n’a pas su trouver son lectorat. Pourtant, on se demande bien ce qui a pu être raté dans ces épisodes il faut le dire d’un très haut niveau. Pour rappel, THE ORDER est l’un des essais de TONY STARK après CIVIL WAR pour L’INITIATIVE. Sauf que nous sommes à HOLLYWOOD et que TONY préfère utiliser des personnages publics à fort potentiel médiatique plutôt que des héros pour son groupe. Il va leur greffer des pouvoirs mécaniques, pensant que des figures connus et populaires vont permettre une meilleure identification et une meilleure acceptation de l’équipe censée protéger l’état de CALIFORNIE, où tout finalement n’est qu’une question d’image. Ce la vous fait penser à X-STATIX, vous avez raison. Les données de départ sont exactement les mêmes : une équipe dysfonctionnelle de gens un peu paumés et qui ont tous de graves problèmes psy mais qui doivent faire bonne figure. Le traitement est lui complètement différent. Là où MILLIGAN et ALLRED utilisaient la surenchère, la caricature et l’excès, FRACTION reste bien les pieds sur terre et nous raconte l’histoire très sobrement. Evidemment, cela fait ressortir le côté un peu noir de la série, vraiment pas très joyeuse, mais cela fonctionne excellemment bien, dans la mesure où la caractérisation des persos, au moyen d’interviews disséminées tout au long de chacun des épisodes de la série nous permet d’en savoir plus sur chacun d’entre eux. C’est au niveau des personnages une réussite totale. C’est aussi excellent en terme d’histoire, FRACTION ne se contentant absolument pas de mettre son équipe contre des vilains classique : il développe en effet son petit univers avec des gens comme les MEN FROM S.H.A.D.O.W. où les DAHLIAS, au pouvoirs et à la psychologie quand même beaucoup plus tordus que dans l’univers MARVEL classique. On pense un peu à du WARREN ELLIS pour le côté technologico-glauque, sauf que l’histoire et le développement se fait beaucoup plus rapidement. En effet, THE ORDER n’est pas une série dont un épisode est lu en cinq minutes, il y a des dialogues et il se passe plein de choses. Le pire, c’est que dans ce TPB on voit très bien FRACTION (qui a développé ses personnages dans les cinq premiers numéros) donner du corps et une légitimité à son équipe en les mettant face à face avec NAMOR . Ils s’en sortiront haut la main et commencent à prendre conscience que peut être, peut être, ils ne sont pas aussi mauvais que ce qu’ils pensaient. L’équipe est donc partie sur des chapeaux de roues, les relations entre les personnages commencent à prendre une nouvelle direction (la fusion de MILO et BECKY), les menaces et les sub-plots s’enchaînent pour nôtre plus grand plaisir. Sauf que voilà, vers l’épisode huit, on sent que FRACTION a appris qu’il ne lui restait plus que deux numéros avant l’annulation de la série. Et c’est là que cela devient un calvaire pour nous lecteurs, qui avions suivi le formidable travail d’orfèvre du scénariste depuis le début. En effet, FRANCTIOn se sent obligé de boucler ses intrigues au plus vite et nous livre à la fin une résolution trop rapide et mal fagotée, essayant quand même de coller à l’intrigue qu’il nous avait promis depuis le début. Et c’est rageant, car si on lit entre les lignes, on voit très bien où FRACTION pensait nous amener et le voici contraint et forcé de faire le bourrin pour terminer son histoire au mieux. Quel dommage, THE ORDER ne méritait surtout pas ça. Au niveau dessins, BARRY KITSON est comme à son habitude excellent, et ses épisodes , son storytelling , ses designs fonctionnent admirablement. Avec un petit bémol sur les deux derniers épisodes, où ses esquisses sont dessinées par JAVIER SALTARES, qui va alors rater beaucoup de choses…. Là aussi, c’est dommage. En gros THE ORDER est une série qui vaut largement la lecture, l’une des meilleures idées chez MARVEL depuis au moins deux ans, mais qui malheureusement nous frustre par ses deux derniers numéros, réalisés à mon avis dans l’urgence pour terminer en deux épisode ce que FRACTION avait planifié bien au delà. Vraiment dommage. Histoire : (c’est peut être un peu exagéré au vu de la fin très rapide, mais qui ne dépendait pas de l’auteur…) Dessins : et demi (parce que SALTARES vient tout gâcher ! )Dernière modification par doop ; 02/09/2008 à 19h03. 
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#2
02/09/2008, 14h30
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Je connaissais pas là, le Miss Finch.
Bonne fournée, encore une fois.
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#4
02/09/2008, 14h40
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Ouais, mais je lis pas les trucs de Virgule, y'a pas de brocolis.
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#5
02/09/2008, 15h20
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Desolé de ne pas laisser de commentaire sur tes critiques en elles-memes Doop mais je suis mort de rire de voir que Panini fait de la traduction littérale avec le titre "les west sauvages", bon ok le jeu de mot est dur a refaire en vf mais ils auraient pu trouver autre chose, meme un titre qui n'a pas de rapports avec l'original americain genre "histoires de familles"
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#7
02/09/2008, 16h36
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Nan mais Flash....
 Cela fait 1 an que je pleure sur ce relaunch.... Par contre, Final Crisis - Requiem est bon! 
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#8
02/09/2008, 16h46
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Doop : Je partage ton opinion sur Requiem que j'ai trouvé un peu froid concernant la mort de M. Manhunter. Par contre seulement 2 broccolis 1/2 pour Manhke. T'es dur (tension passagère dûe à la rentrée qui approche peut-être
 ).Pour une EXCELLENTE association Tomasi/Manhke je conseille à tous Black Adam The Dark Age. Ma meilleure lecture de l'été en TP. 
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#10
02/09/2008, 19h03
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#11
02/09/2008, 20h36
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Bon bin je suis bien content de voir qu'il y a du bon X-Men en perspective!!!
Pour le Gaiman, faudrait que je récup mon bouquin car je ne vois absolument pas de quelle nouvelle il s'agit. Pour Requiem, moi j'ai trouvé ça très bon par contre, un récit qui a su m'intéresser à un perso que je ne connaissais pas.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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#13
03/09/2008, 10h12
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J'ai cherché pour la nouvelle.
Alors ouais effectivement, elle est dans Smoke et mirrors mais elle n'est pas dans Miroirs et fumée. Cette nouvelle n'est présente que dans l'édition anglaise du bouquin. Ceci explique cela.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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#14
03/09/2008, 10h57
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Les filles sexy ont du mordant!
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