Marvel Heroes 28 : Un Cri silencieux

[Niglo]

Marvel Heroes 28 : Un Cri silencieux

Sommaire :

Les Vengeurs : Prisonniers - Une Histoire d'amour (Avengers #51), par Busiek, Anderson & Palmer.
Iron Man : Le bon Choix 1 & 2 (Iron Man #51 & 52), par Mike Grell, Michael Ryan & Sean Parsons.
Les Thunderbolts : Un Cri silencieux (Thunderbolts #59), par Fabian Nicieza, Mark Bagley & Al Vey.

Si les Vengeurs souffrent depuis un bon moment de ne pas avoir de véritable dessinateur attitré, on se consolera néanmoins de temps à autre en découvrant le guest artist du mois. Comme aujourd'hui, où l'on trouve Brent Anderson aux pinceaux. Busiek & Anderson, le duo d'Astro City reformé, il est des associations plus malheureuses. Tout juste pourra-t-on regretter que le dessinateur ne se soit pas encré lui-même, mais ait laissé cette tâche à Palmer. Ce dernier fournit certes du bon boulot, mais Anderson n'est jamais aussi bien encré que par lui-même.
Pour ce qui est du scénario, la guerre contre Kang continue d'avancer au ralenti, Busiek tire en longueur, trop, beaucoup trop.
Cette histoire mettant en scène Wonder Man et la Sorcière Rouge, prisonniers dans un camp d'internement, n'est pas mauvaise, les relations entre les deux personnages sont bien traitées, mais il serait temps que Busiek boucle sa saga est passe à autre chose. A trop multiplier les à-côtés et les apartés, on finit par se désintéresser de l'intrigue principale.

Alors que le premier épisode d'Iron Man version Grell/Ryan m'avait semblé assez prometteur, les deux épisodes suivants me laissent plus dubitatif. Iron Man y enquête sur le meurtre de plusieurs prostituées, dont certaines fréquentaient le centre qu'il avait créé pour les aider à quitter la rue.
Pour ce type de polar situé dans les bas-fonds new-yorkais, on s'attend plutôt à voir intervenir un personnage comme Daredevil plutôt qu'Iron Man. Etrange choix de la part de Mike Grell, et d'autant moins payant que l'intrigue est assez peu passionnante. Michael Ryan continue de faire du bon boulot, si ce n'est que presque tous ses personnages ressemblent à des ados. Un peu agaçant à la longue.

Pour ceux qui pensaient en avoir fini avec le mois Nuff Said, que nenni ! Les Thunderbolts souffrant de retard chronique, c'est à leur tour de connaître une aventure sans paroles.
Soyons honnête : il s'agit d'un des rares récits où l'absence de dialogues est justifiée par l'intrigue : Angar est réapparu, et le moindre son dans les environs est transformé en énergie.
De plus, Mark Bagley fait ici son retour, et il maîtrise suffisamment son sujet pour rendre l'histoire compréhensible (à un ou deux détails près), même sans l'aide de dialogues.
Un des bons épisodes du fiasco Nuff Said, donc.