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Ce soir, sur Arte encore un classqiue du western : Le train sifflera trois fois
http://www.arte.tv/guide/fr/050766-0...era-trois-fois
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Dimanche :
Dimanche, sur TF1, Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh. Danny Ocean réunit son gang pour venger un des leurs qui a été escroqué par un patron de casino, Willy Bank. Pour ce troisième et dernier volet de la série des Ocean's, Steven Soderbergh est revenu aux fondamentaux, c'est-à-dire à ce qui faisait la réussite du premier film. Sa mise en scène est plus classique, au service d'une intrigue déjà suffisamment tarabiscotée et de son casting de luxe. Le motif de cette réunion s'appuie sur un ressort un peu différent puisqu'il s'agit de venger un des membres du groupe en s'alliant à un ancien ennemi (la victime du gang dans le premier épisode, qui va servir à financer l'opération, et qui souhaite également, pour une raison autre, du méchant de service). En définitive, qualifier les aventures filmées de Danny Ocean de série n'est pas innocent car on a le sentiment de suivre effectivement une sorte de feuilleton avec des personnages récurrents, une mécanique narrative précise et très divertissante. C'est un divertissement conçu pour le grand écran mais avec les ficelles qu'emploie le petit : tout le monde y gagne, le résultat est jubilatoire. Al Pacino (qui, paraît-il, a eu du mal à s'habituer aux méthodes de tournage de Soderbergh et à l'esprit de la troupe déjà en place) est parfait en filou. Face à lui, George Clooney, Brad Pitt, Andy Garcia, et même Vincent Cassel qui revient pour quelques scènes (après l'opus 2) s'en donnent à coeur joie. Leur bonne humeur est communicative. Lundi : Lundi, sur France 2, le 22ème épisode de la saison 5 de Castle. En se rendant au domicile d'un homme qui vient d'être arrêté, Beckett marche accidentellement sur le déclencheur d'une bombe installée sous le parquet. Elle ne peut plus bouger et se croit condamnée. Castle refuse de la laisser seule et, tandis que les démineurs sont à l'oeuvre, se rappelle la naissance de leur romance... L'argument de l'épisode est réduit mais assez captivant, on ne sait pas jusqu'au bout si Beckett va s'en sortir (car les scénaristes ont, depuis plusieurs semaines, suggéré que la romance entre elle et Castle était en danger) : c'est efficace... Mais un peu maigre. Du coup, on a droit à une succession de stock-shots issus d'épisodes précédents (depuis le début de la série) pour nous rappeler comment l'écrivain et la flic se sont rencontrés, tournés autour et finalement aimés. Cet artifice narratif montre bien que cette saison a été trop longue et que les auteurs commencent à tirer sur la corde. Mais la fin approche avec, espérons-le, quelques surprises pour relancer la machine. Pour cette partition, Stana Katic et Nathan Fillion font merveille en alternant tension et humour. Lundi, sur D17, retransmission en différé de la 56ème cérémonie des Grammy awards. Le show a, comme cela a été beaucoup repris, consacré, avec cinq trophées, le duo français Daft Punk, qui s'est acquitté avec brio d'une version de leur tube "Get lucky" avec Pharrell Williams, Nile Rodgers et Stevie Wonder en guest ! On a pu aussi apprécier l'intro hyper sensuelle par Beyoncé et Jay-Z, le piano-voix magique de John Legend, le duo Imagine Dragons-Kendrick Lamarr, Paul McCartney et Ringo Starr, Carole King... Mais, même avec moins de pages pub, qu'est-ce que c'est long !... Bon, il n'empêche que les ricains savent y faire et qu'on n'est pas prêt d'avoir un tel spectacle pour nos "Victoires de la Musique". Mardi : Mardi, sur France Ô, trois nouveaux épisodes de la saison 6 de Lost. Sur l'île, nous découvrons, avec Jin, l'arme secrète qu'a emmené Charles Widmore pour terrasser la créature qui a pris les traits de John Locke et qui veut quitter cet endroit : Desmond Hume ! Dans la réalité où le crash n'a pas eu lieu, le même Jin doit faire face aux associés peu commodes de son beau-père... Alors qu'on dépasse la moitié de l'ultime saison de la série, ces épisodes présentent peu d'intérêt en dehors du retour de Desmond dans la partie (et encore, il faut comprendre comment Widmore compte l'utiliser pour se débarrasser de son ennemi... Ce qui est vite expédié puisque Desmond est ensuite enlevé par la créature qui s'en débarrasse !). J'écris ces lignes Dimanche et donc 5 jours après leur diffusion, je ne souviens de rien de marquant dans ces trois chapitres : c'est bien un signe que le scénario ne produit rien de remarquable. Plus que deux semaines et rideau. |
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le dernier Ocean, je l'ai trouvé sacrement médiocre tout de même.
ça fait presque parodie des 2 premiers Déjà le second était bien en dessous du premier mais se laissait regarder sans déplaisir mais là tout le monde est en roue libre. Enfin bref, je suis loin de l'avoir trouvé jubilatoire :/
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Et puis il y a seulement 12 acteurs sur l'affiche (avant filtrage).
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Il faut bien voir que Ocean's 11 était le remake d'un film pas fameux avec le Rat Pack, et que Soderbergh n'a jamais voulu le refaire sérieusement. Il a juste enfoncé le clou d'épisode en épisode, c'est ça qui est savoureux. |
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Quelle deception que cet Ocean 13, à l'époque.
j'avais beaucoup aimé les deux premiers, mais là, j'avais un peu le sentiment de voir une bande de potes se faire un gros kif entre eux, mais sans vraiment me permettre de rentrer dans leur délire. Du coup, je suis resté à coté de la fête pendant tout le film, ce qui me l'a rendu franchement désagréable. |
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Dimanche, sur Arte, Le Train sifflera trois fois de Fred Zinneman. Le shérif d'une bourgade quitte son poste après s'être marié. Mais il apprend le même jour, peu après les noces, qu'un bandit qu'il avait arrêté vient d'être remis en liberté et compte regagner le patelin pour se venger... C'est sans doute un des plus fameux westerns classiques que ce High Noon et 62 ans après sa réalisation, il reste d'une force incroyable. L'action se déroule en temps réel, donc 80', et Fred Zinneman tire tous les avantages de ce dispositif narratif en entretenant un suspense très prenant. Le personnage du shérif doit non seulement composer avec la couardise de toute la population qui refuse de l'aider mais aussi la jalousie de son adjoint qui convoitait sa place et les convictions de son épouse, une quaker opposée à toute forme de violence. Le noir et blanc, la sobriété de l'écriture, l'intelligence de la mise en scène, tout touche à la perfection dans ce film poignant et intense. L'interprétation n'est pas en reste. Gary Cooper compose une figure de droiture pour laquelle on éprouve une sincère admiration non seulement parce qu'il est pugnace mais aussi parce qu'il doit faire face à des lâches et des meurtriers sans jamais faillir. Grace Kelly et Katy Jurado forment un duo très astucieux, la jeune femme pure affolée par l'entêtement quasi-suicidaire de son mari et la putain au grand coeur écoeurée par le spectacle d'une ville qui abandonne le seul homme qui l'a protégée. Et puis, il y a la chanson "Et si jamais tu m'abandonnes"... Grand film. Lundi, sur France 2, le 23ème épisode de la saison 5 de Castle. Une voiture explose en plein centre ville. Beckett et Castle se rendent sur place pour enquêter mais sont écartés par les autorités fédérales. L'affaire suscite d'autant plus alors la curiosité des limiers, curiosité qui agace puis éveille l'intérêt d'un agent secret qui finira par faire une proposition très alléchante à Beckett... Pour l'avant-dernier épisode de la saison, les scénaristes ont concocté une intrigue très alambiquée. J'ai assez vite décroché, mais l'important est ailleurs. Depuis plusieurs épisodes, la relation entre Castle et Beckett est sur le grill, en particulier pour Kate (qui s'interroge sur les secrets de Castle, qui a failli être séduite par un suspect). Une nouvelle fois, le personnage est mis en face d'un choix qui peut non seulement faire basculer son couple mais la direction future de la série : on va voir où cela aboutira, certainement pour le final de la saison la semaine prochaine, mais à l'évidence cela va bouger. Dans le rôle de l'agent secret, on reconnaîtra Carlos Bernard, un acteur que les fans de 24 (Heures Chrono) connaissent bien. Mardi, sur France Ô, 3 nouveaux épisodes de la saison 6 de Lost. Sur l'île, la créature qui a les traits de Locke est sur le point de réussir son évasion après avoir réuni les survivants nécessaires à son projet. Mais en vérité, il les conduit à un sacrifice pour cela. Dans la réalité alternative, Locke est retrouvé en piteux état par Jack qui lui offre de remarcher en l'opérant, après avoir enquêté sur son passé et découvert de nouveaux liens entre plusieurs passagers du vol Oceanic 815 croisés récemment. Enfin, très loin dans le passé, les raisons du contentieux entre Jacob et la créature sont dévoilées. La fin approche et les scénaristes donnent un coup d'accélérateur bienvenu, quoique bien tardif. L'intrigue dans la réalité alternative, avec les connections qui se font jour entre les passagers du vol Oceanic, reste la moins intéressante alors qu'elle offrait une piste narrative prometteuse. Sur l'île, des personnages sont supprimés de manière expéditive pour se concentrer là encore sur une histoire qui aurait énormément gagné à être élagué auparavant : néanmoins, cela reste accrocheur et on est impatient de savoir si la créature va réussir à quitter sa prison. Mais, surtout, c'est le 3ème épisode de la soirée (et le 15ème de la saison) qui nous en apprend le plus avec un flashback sur les origines de Jacob et de la créature, en fait son frère. Des révélations sur les mystères de l'île, la naissance de la créature, le rôle de gardien de Jacob défilent à toute allure, tout cela fortement imprégné de références bibliques. Dommage que cela vienne si tard : en se dispersant moins, les scénaristes auraient pu développer ça plus intelligemment et donner à la série toute entière une structure plus solide. Comme Castle, rideau la semaine prochaine. |
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Lundi, sur France 2, le 24ème et dernier épisode de la saison 5 de Castle. Beckett s'entretient avec un haut gradé d'une agence gouvernementale qui veut lui offrir un poste : l'opportunité pour la jeune femme d'obtenir un job plus avantageux, qui pourrait lui permettre d'enquêter sur le meurtre de sa mère... Mais aussi l'obliger sans doute à rompre avec Castle en déménageant. L'enquête de l'épisode n'a aucune importance pour ce final de la saison, toute l'attention du spectateur est portée sur le choix de Beckett. Depuis sa dernière affaire, elle a été approchée pour quitter son poste dans la police de New York et travailler pour le gouvernement au sein d'une agence, l'occasion d'avoir une promotion mais surtout, on le devine, de pouvoir ainsi résoudre le dossier sur la mort de sa mère. Elle n'en a rien dit à Castle qui finit par deviner cette cachotterie et l'accueille avec fatalisme, puis va décider de proposer une autre offre à Beckett. Le cliffhanger est à la fois attendu, convenu même, et quand même étonnant, surtout quand on voit la réaction de Beckett. Il semble peu probable que les scénaristes séparent leurs héros pour la prochaine saison, mais pour le reste, tout reste ouvert. Souhaitons juste que la série se prolonge en renouant avec le tonus et l'humour qui lui conviennent le mieux, avec moins d'épisodes et un retour à sa mythologie (plus quelques surprises, concernant les secrets esquissés de Castle par exemple). Mardi, sur France Ô, les trois derniers épisodes de la 6ème et dernière saison de Lost. Sur l'île, Jacob (son fantôme) doit trouver son successeur pour empêcher son frère de quitter les lieux. Jack en prend la responsabilité et part affronter celui qui a les traits de l'homme qu'il a déjà combattu par le passé, Locke. Les autres rescapés réussiront-ils, eux, à partir ? Dans la réalité alternative, les personnages réussissent in fine à tous se reconnaître et se retrouver. On va enfin savoir s'ils appartiennent au monde de vivants ou si leur réunion ne révèle en fait que les retrouvailles de survivants dans l'au-delà... Conformément à mes souvenirs, la conclusion de la série est très mitigée. En choisissant de créer cette réalité alternative, les scénaristes avaient en quelque sorte voulu nous faire croire qu'il y avait une série dans la série, avant de nous révéler progressivement que les personnages se souvenaient en se retrouvant de leurs expériences sur l'île. Ils sont donc tous morts et tous vont être réunis dans une église, s'enlaçant et se souriant comme une famille recomposée... C'est bien décevant, très cliché, consensuel : la pire des chutes en quelque sorte puisque la réconciliation qu'elle livre ne pouvait qu'affliger des téléspectateurs s'étant passionnés des conflits de héros pour qui l'aventure avait agi comme un révélateur. L'autre dénouement, plus classique, mais aussi plus solide, moins roublard, sur l'île n'est pas complètement satisfaisant (le combat Jack-Locke trop vite expédié), mais il boucle la boucle de manière quand même très habile, sans oublier un peu de spectacle. Lost a été en fait à l'image de sa fin : frustrante, la série a constamment avancé à coup de rebondissements, oubliant de répondre à des questions qui l'auraient rendu moins factice, ajoutant des éléments inutilement compliqués, gonflant puis épurant le casting de façon capricieuse. Les auteurs ont fini, récemment, 4 ans après le terme de la production (4 ans, c'est à la fois loin et bizarrement récent en fait), n'avoir jamais su où cela les mènerait (après avoir juré avoir toujours prétendu le contraire). A l'exception du passage de Brian K. Vaughan dans l'équipe des scénaristes, la série a effectivement été très déséquilibrée (saisons trop longues puis trop raccourcies). Mais Lost a été comme tous les feuilletons-cultes un objet très addictif, aux personnages parfois passionnants, parfois horripilants (parfois superflus aussi). Le revoir avec du recul permet une lecture dépassionnée et plus lucide sur cette histoire au top pour créer des cliffhangers. Lost, c'était ça : le rebondissement permanent, au détriment de tout le reste. Vendredi, sur France 2, les 29e Victoires de la Musique. La soirée était très (trop, comme toujours) longue, je ne l'ai d'ailleurs pas regardée jusqu'au bout. J'ai tenu 2h30, et ma foi, le début (la première heure en gros) était prometteuse : des chansons qui s'enchaînaient sur un bon rythme, de belles prestations. Certains artistes sont plus agréables que d'autres, chacun a ses préférences, mais musicalement et pour ce qui était de l'habillage, pas grand-chose à redire avec de beaux tableaux. Là où ça pêchait nettement plus, c'était avec l'animation, confiée à Virgine Guilhame et Bruno Guillon (la première sur scène pour présenter et remettre les récompenses, l'autre cantonné dans la coulisse à bavarder avec des nominés) : des interventions interminables, qui ralentissaient trop le programme. Dommage que la production ne s'inspire pas des Grammy awards avec un seul animateur pour présenter et des artistes pour remettre les trophées, avec des remerciements vite expédiés. Et le palmarès ? Prévisible. Stromae empoche trois récompenses, Vanessa Paradis est sacrée pour la 3ème fois : chacun a livré de superbes prestations (trois titres pour lui, un seul pour elle). Johnny Hallyday rafle la Victoire de la chanson de l'année (pour que Stromae n'ait pas tout ?), Phoenix enlève à Indochine celle de l'album rock, La Femme (jamais entendue parler avant ce soir) révélation du public (j'aurai préféré Hollysiz), Woodkid révélation scène, Kavinsky champion des musiques électroniques, 1995 élue pour les "musiques urbaines" (?). Et puis, tradition oblige, salutations pour Salvatore Adamo (qui a chanté avec Julien Doré). Prix de la lose pour Etienne Daho, Christophe Maé (ouf !), Zaz (re-ouf !), Maître Gims (re-re-ouf !) et Bertrand Cantat (dommage, mais là aussi inévitable). |
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... ' votre avis, quels bons films pas connus du tout il y a cette semaine?
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Il faut voir Arte cette semaine. 3 énormes films sur la première guerre mondiale dont un extraordinaire de Stanley Kubrick, censuré à l'époque en France : LES SENTIERS DE LA GLOIRE.
Il y a également du bon Coen brothers ce soir : Burn After Reading |
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The Town, aussi, sur HD1. Bon film de Ben Affleck.
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Dans ce mini-cycle de films consacrés à la grande guerre, demain, Arte diffuse aussi, après Les Sentiers de la Gloire (qu'il ne faut surtout pas rater non plus), l'excellente version de L'adieu aux armes de Frank Borzage avec Gary Cooper. Hemingway détestait ce film adapté de son roman, mais il avait bien tort. |
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...et sinon, ensuite, en films pas trop connus..?
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Kiss Kiss Bang Bang sur 13eme rue : très sympa aussi
TomBoy sur arte , mercredi
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Photo Obsession sur la 23, thriller très classique, mais pour voir Robin Williams dans un rôle à contre-emploi pourquoi pas.
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séries tv |
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