Indés de septembre VO

[Mr Gumby]

C'est la rentrée, fini de faire des pâtés sur les plages Constantiniennes, soyons ordonné.

Lobster Johnson : the iron prometheus 1 sur 5

Les fans d'Hellboy et de ses amis sont gâtés pour cette rentrée. Le BPRD devient mensuel et le fantôme teigneux Lobster Johnson, a droit à son spin off.
Nous retrouvons Homard Jean jacques de son vivant dans des aventures débridées et pulp à souhait. Beaucoup de bagarres et un rythme effréné pour ce premier numéro avec des nazis, une tribu de gorilles garous qui fit partie des troupes de Gengis Kahn et une pythie asiatique.
Ce premier numéro est très agréable dans son style un peu désuet. Le dessin de Jason Armstrong fonctionne très bien et les couleurs de Dave Stewart assure l'ambiance. On nous promet un peu plus d'infos sur Jean Jacques la pince dans les prochains numéros. On va suivre ça avec intérêt.


City of others 4 sur 4
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Après deux premiers numéros assez sympathiques, cette série n'aura fait que choir dans mon estime. L'affreuse colorisation achève un Wrightson de toute façon pas très inspiré et Niles semble n'avoir aucune idée d'où il veut aller. L'abrupte et frustrante fin est assez pathétique. On a l'impression qu'il y a eu un gros pépin quelque part dans le processus d'écriture et qu'il a torché ça de manière incompréhensible. Quand on connaît le talent des deux gonzes, ça fait vraiment mal au coeur de lire ça.


Hellboy : Darkness calls 5 sur 6

Bon OK, c'est sorti en août mais on va faire comme si.
Encore un numéro qui plane à cent mille au dessus du lot pour le duo Mignola/Fregredo. Le titanesque affrontement entre Hellboy et Koshchei s'intensifie en un crescendo parfaitement maîtrisé. C'est si bon que l'on se prend à en savourer chaque case pour prolonger le plaisir.
Putain, déjà plus qu'un numéro !


30 days of night : red snow 1 sur 3

Pas très convaincu par les prolongements de la série originale sur lesquels j'étais tombé, je n'ai cependant pas pu résisté à cette variation de Templesmith.
La nuit prolongée et donc les vampires sont encore de retour à Barrow mais ce coup ci nous sommes durant la seconde guerre mondiale et il y aura donc en bonus des soldats allemands, russe et anglais.
C'est très joli et très horrible même si on se doute que le pire est à venir. Bon, ce n'est tout de même pas follement original. C'est juste un bon petit comics d'horreur et j'en attendais un petit peu plus.


the boys 10

Conclusion de l'arc sur les comics, les homosexuels et l'Iron man sexuellement compulsif, ce numéro rattrape bien le précédent qui m'avait un peu emmerdé. Comme l'a déjà dit ailleurs King Nix, l'équilibre entre la grosse déconne et des trucs (un poil ) plus fin est assez réussi.
Après des réticences initiales, je finis par vraiment bien aimé ce truc. Malgré un Ennis qui ne se casse pas trop, malgré le dessin toujours aussi affreux de Robertson, j'y trouve mon compte.

[Mycroft]

C'est pas vraiment de Septembre, et c'est pas vraiment de l'indé, mais il me semble que c'est quand même icic sa place, et en plus, ce thread mériterais plus de fréquentation, donc :

StormWatch P.H.D. #8-9

Christos Gage / Andy Smith

Eh, oui, Mahnke est parti et c'est à Andy Smith qu'est confiée la lourde tâche de le remplacer. Et il s'en tire plutôt bien, avec son style à mi chemin, entre Tom Derenick et un Bart Sears sobre, avec un bonus sur les visages, qui rende les personnages plus sympathiques que sous Manhke.

Il faut aussi dire que ce two parter sur la rencontre entre Stormwatch Prime et le PHD est mené de main de maître par Christos Gage, avec des moments très réussi comme la rencontre avec

William Bendix, fils d'Henri Bendix

, et nouveau Weatherman, la bataille des deux mécanos ou le "Face it doctor, you just hit the jackpot", et enfin, l'assaut sur un des membres de StormWatch, qui va mener à une enquête dans le second numéro, qui nous révèlera l'identité et les mobiles surprenants de l'agresseur

Pour ajouter au plaisir, Gage prend le soin de garnir son scénario de pépites pour les fans, à la façon d'un Busiek ou d'un Morrison, quoique plus subtilement que le premier, et sans les ellipses du second.

A mon sens une vraie réussite, qui réussit à faire oublier le départ de Mahnke

[Monsieur Mehdi (expert en connerie)]

J'en profite, question, quelle est la différence entre "Stormwatch P.H.D" et "STORMWATCH"?

[spider-sim]

Le "P.H.D" ?

[Mycroft]

StormWatch première version était une équipe de l'ONU basée dans un satellite, avec plein de moyens, et des super-héros. Cela se termina par un crossover avec les aliens, la destruction du satellite, et la dissolution de l'équipe, dont certains membres créèrent The Authority

Puis vint StormWatch : Team Achilles, toujours financée par l'ONU, mais avec beaucoup moins de moyens (plus de satellite) et des membres essentiellement humains, issus de forces militaires d'élites.

Maintenant, StormWatch a été recréé et financée par les US. Il a y deux équipes : Prime, avec les super-héros, et l'essentiel des moyens financiers qui restent limités, et PHD, censé servir d'unité modèle pour équiper les polices des grandes villes de services capables de gérer les problème meta-humains avec des moyens réduits, du low cost, quoi.

[Monsieur Mehdi (expert en connerie)]

ah bah d'accord.
Merci pour tant d'exactitudes!!!

[Mr Gumby]

C'est bien calme par ici. On va profiter du retour de Buzz dans notre conitnuum pour essayer de relancer un peu ça. Appâtons un peu le chaland :
« ça c'est du mois de septembre ! Pas du mi aout tout mou ou du début novembre tout pâlot ! Ça saigne ! ça pleure ! Et ça mate ! »

On commence par des petites séries horrifiques comme j'aime. D'abord chez Dark horse :


Criminal macabre : my demon baby 1 sur 4

Cal Mc Donald revient, toujours un peu plus amoché et plus déprimé à chaque numéro. L'affrontement avec Nosferatu à laisser des séquelles et Cal essaye de se remettre en sombrant dignement dans la drogue. On commence par neuf pages d'amitié à coups de pied dans les burnes façons Invasion LA et on continue un rituel à la maternité satanique fort sympathique.
Ça démarre doucement mais sympa avec un travail graphique de Nick Stahal un peu moins percutant que celui d'Hotz mais tout à fait agréable cependant.


BPRD : killing ground 2

Le rythme mensuel sied décidément fort bien à cette merveilleuse série. S'il faut reconnaitre que les dessins de Davis perdent un poil en soin, le graphisme reste largement au dessus de la meute. La paranoïa et la tension montent de plusieurs crans et l'on sent que ce qui va suivre va être terrible. Le numéro temporise un peu mais la frustration n'a ici rien de douloureux, au contraire.
Ça devient un rituel mais cette série reste numéro après numéro accrochée tout en haut de mon top personnel.


On reste dans le steak cru avec des restes de fourrure dessus mais on passe chez IDW.

30 days of night : red snow 2 sur 3

Après un premier comics moderato lento, on rentre dans le vif des sujets avec des affrontements soldats/vampires craspecs et cruels à souhait. C'est plein de sang, de tripes et d'enfants teigneux et Templesmith remplit largement le contrat. Un bon numéro vif, inventif et méchant comme un pou.
Miam quoi.


30 days of night : beyond barrow 1

Même bled et même grandes dents mais dessinés ce coup ci par Bill Sienkiewicz. Graphiquement même si ça sent le truc un peu rapidement expédié ça claque tout de même. Côté script, Niles nous sert un truc totalement idiot mais marrant : « Un gros pété de thunes décide intentionnellement d'aller faire du tourisme à Barrow en pleine saison des morts vivants amateurs d'hémophiles. »
C'est port nawak et un peu torché mais avec des fulgurances graphiques tout de même assez impressionnantes.


Pour finir on change de registre avec :


Speak of the devil 2 sur 6

On a déjà dit que tout ça était six mille sept cent quarante deux fois moins bien que ses Palomar city ou même Birdland mais quand même cette nouvelle série de Gilbert Hernandez me plaît un peu plus à chaque numéro. Bon, il y en a six donc j'ai le temps de redescendre sur terre mais pour l'instant je savoure ce récit délicieusement pervers.


Et


Madman atomic comics 4

Après l'exercice graphique du n°3 aussi réjouissant que totalement handicapant au niveau narration, Allred recolle à ce que l'on pourrait appeler une « histoire ». Pris pour mort, Frank est lancé dans l'espace à bord d'un vaisseau spatial aussi funéraire que kitch.
La charmante Haley Foofou et son arbre extraterrestre arrivent à la rescousse dans un comics un peu laborieux mais tout à fait plaisant.