défi n°5!

[grogramane]

-Tu veux oublier mais je ne te laisserais pas faire.
-La ferme.
-Tu l’as tué.
-Ce n’étais pas…
-Si c’est ta faute tu avais bu hier soir.
-Un verre de vin rouge ce n’est pas ce que l’on peut appeler boire.
-Oui mais toi tu ne tiens pas l’alcool, tu le sais, un verre ou une bouteille pour toi c’est la même chose !
-Lâches moi.
-Tu l’as écrasé.
-Non.
-Ecrabouillé comme une road pizza et son sang a éclaboussé tout le container de déchets biologiques de la société agricole Aaltra ou tu as jeté son corps. Tu crois qu’on ne va pas le voir tout ce sang ? tu crois qu’on ne va pas se poser des questions et regarder dans le container ?
-Ce n’était rien d’important.
-Rien d’important ?! Tu as pris la vie d’un innocent, tu as mis sa depouille à la poubelle comme un sac d’ordures après être passé deux fois dessus.
-Pas deux fois.
-Si deux fois : la première quand tu n’as pas freiné à temps et la seconde quand tu as reculé pour le « dégager » de sous la voiture
-Tais toi ! il aurait du essayer de se sauver au lieu de rester bêtement au milieux de la route dans mes phares comme un idiot de son espèce…
-Et toi, pourquoi tu ne l’as pas évité ? tu ne l’as pas vu ?
-Non, il faisait noir, il était noir, tout noir.
-C’est parce qu’il était noir que tu l’as écrasé. Avoue ! Tu n’as vu que ses yeux briller dans la nuit tu n’as rien vu d’autre et tu as su qu’il était noir. C’est pour ça que tu n’as pas ralenti. Déjà petit tu en avais horreur. Quand tu passais près de l’étang tu les entendais chanter et tu les voyais s’ébattre dans l’eau, cette eau pure et fraîche, transparente perlant sur ces corps noirs, elle te faisait envie. Mais tu ne pouvais pas te baigner parce que l’étang était pour eux et ils le savaient et ils te chassaient en te pinçant jusqu’au sang et en te criant dessus. Tu n’as jamais pu te baigner tranquille à cause d’eux alors qu’il faisait une chaleur torride.
-La ferme !
-Non je ne me tairais pas, je suis ta conscience et tu ne peux pas me bâillonner tu l’as tué exprès parce qu’il te faisait peur…
-… parce que cette race doit être définitivement rayée de la surface de la planète !! ils ne ressemblent à rien, ils sont idiots, territoriaux, sauvages et méchants. Contrairement aux blancs qui sont gracieux et sociables…je hais les cygnes noirs !!! Oui j’ai fais exprès de l’écraser et j’ai aimé le bruit que ça a fait quand je suis repassé dessus en marche arrière et je l’a mis à la poubelle comme l’ordure que c’était !!!
-Oui mais c’était un canard…

[mr nix]

lol.

[Algernon Backwash]

trés sympa,par moments ça me rappelle le texte de montesquieu qui raconte tout ce qu'il ferait s'il etait un exclavagiste.

[Deroxat (Expert en Potins)]

la prochaine fois, il faudra mettre dans les figures imposées:
- interdire a Rorschach de tuer qui que ce soit dans ses histoires!

[Algernon Backwash]

a la fin il meurt

[Algernon Backwash]

tiens une idée m'est venue,en attendant un autre sujet,je vais réecrire une histoire pour ce defi,le 4 et le 3 sans aucun mort a la fin ni au debut ni dans toute l'histoire.

[Algernon Backwash]

20.3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
20.4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
20.5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent.
20.6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
20.7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
20.8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
20.9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
20.10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
20.11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
20.12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
20.13 Tu ne tueras point.
20.14 Tu ne commettras point d'adultère.
20.15 Tu ne déroberas point.
20.16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
20.17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Autant de défauts qui te definissent et qui pourtant te rendent attachant.Car on apprecie les personnes pour leurs qualités mais on les aime pour leurs defauts.Et toi tu tombes pile dedans et c'est pour ça qu'aujourd'hui t'es du mauvais coté du flingue,ttu n'as pas eu de chance,une personne dans la maison a su dejouer ton piége,ton réel dessein,tu es faux,tu gueules aaltra dans l'oreille dés qu'on te la tend,tu interroge si'lon s'est vu quand on a bu en nous donnant des remords a boire ne serait ce qu'un verre de vin rouge,et bien dis toi que le vilain petit canard s'est envolé et va te faire ta fete tube cathodique de MES couilles.

[grogramane]

je ne peux Plus voter

[Algernon Backwash]

ah bein fallait choper ta carte d'electeur en avance parce que voter c'est etre pour la france a la finale.

[grogramane]

ah ça oui
juste pour que ces comediens d'italiens se prennent une bonne leçon de "comedia del'arte"

[Algernon Backwash]

ouais parce que...ouais quoi

[anteus]

	Citation:			Posté par Rorschach
	tiens une idée m'est venue,en attendant un autre sujet,je vais réecrire une histoire pour ce defi,le 4 et le 3 sans aucun mort a la fin ni au debut ni dans toute l'histoire.

tout ça j'en suis sur c'est juste pour avoir des points de réput en plus...

[Algernon Backwash]

oui

[grogramane]

et ça marche?

[Katina Choovansky]

bon, gros effort pour sortir des aventures rocambolesques de Warren et Bernard, mes deux loser favoris.
J'ai failli faire une chute débile, et j'ai tenu bon, pour rester serieuse jusqu'au bout je vous raconte pas ce que ça m'a couté!!!



Tu lèves les yeux vers moi, ton regard est presque chaleureux. Ton regard n’a même peut être jamais été aussi chaleureux et affectueux.
Tu prépares le café, tes mains ne tremblent pas, elles saisissent les tasses avec bonhomie, habitude. Tu attrapes la boite de sucre, la bouteille de cognac. Le traditionnel café charentais du dimanche, avec le canard à la fin… Ton visage a l’air si serein…tellement serein…sans doute la bouteille de Phelan Segur y est pour quelque chose…il en reste un peu, il ne faut pas gâcher, tu vides la bouteille dans nos verres et tu trinques.
« aaltra ».
Tu reparles de la fois où on a vu Jules Edouard Moustic au Quick de Bayonne, c’était quel été déjà ? il y a 2 ans ? Le café a l’air prêt, tu vides ton verre après un instant d’hésitation, un instant où tu t’apprêtes peut être à parler, ou peut-être seulement repenses-tu à cet été là…ton sourire en coin semble le confirmer…tu penses sans doute à notre partie de jambes en l’air en pleine forêt d’Iraty…
Tu me tournes le dos pour servir le café, et ces minutes me semblent avoir duré une éternité. Tu me tournes le dos et pourtant tu sens mon regard posé sur toi. Tes épaules se soulèvent un peu, je ne sais si tu bailles ou si tu prends une grande respiration. Tu remplis les tasses et les poses devant nous, et tu te remets à parler. Tu parles, tes lèvres bougent, je les vois bouger, pourtant je n’entends rien. Tes doigts se posent sur les miens, ça me fait le même effet que tu si tu m’étranglais. Je les sens sur mon cou, tes mains, tu serres si fort, tu me parles, tu me parles, et moi je ne t’entends toujours pas. Tu tends le bras pour rapprocher la bouteille de cognac et me demande si ma tasse est vide. L’odeur du cognac se mêle à celle du café chaud, c’est si confortable, c’est si agréable, ton odeur…ton visage serein, ton sourire franc, ta voix…ta voix qui dit quelque chose que moi je n’entends pas. Et toi, que vois-tu ? que vois-tu dans mes yeux ??? Tu ne vois rien ? Tu es bien sur ?
Tu trempes le morceau de sucre dans ton cognac. Canard. L’alcool imbibe le sucre qui commence à s’effriter dedans. Tu l’enlèves juste à temps et le porte à tes lèvres. Car tu as fini de parler. Alors seulement maintenant tu me regardes vraiment et alors seulement je détourne mon regard. Je n’ai rien entendu de plus que je ne savais déjà.
« c’était …un bel été…en fait, c’était il y a 3 ans… »
Tu me serres les doigts, et je les retire. Je ne t’ai jamais autant aimé qu’en cet instant où tu me disais au revoir, bien plus que ces derniers mois mornes, peut être plus encore que cet été au pays basque, car ton regard n’avait jamais été aussi chaleureux, ton sourire aussi franc, ta voix aussi apaisante.