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  #31  
Vieux 30/05/2006, 15h44
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Chapitre huitième : Bersano :

A midi pétantes, le soleil au zénith, nous nous sommes retrouvés dans Bersano. Il nous fallu bien une bonne heure pour trouver un lieu qui ressemblait encore à une habitation.
« c’est la crypte dont Gina m’a parlé, on la voit du train » m’a appris Betty.
Seul une habitation tenait encore debout, bien encastré dans ce qui restait de pierres. Mais il n’y avait aucune trace de la belle brune malheureusement. Soudain la voix de Johnny sortit de la maison.
Quoi ma gueule ? qu’est-ce qu’elle a ma gueule ??

« C’est…a commencé Betty.
_Johnny ! ai-je continué.
_La radio ! a conclu Betty. »
Elle avait raison bien entendu. On est descendu de cheval pour pénétrer dans la maison qui sentait le moisi, une chose est sûre, si Gina avait dormi ici c’est qu’elle devait avoir le nez bouché !

A l’intérieur tout était encore en place. La radio fonctionnant encore, le feu endormi dans la cheminée, le sac de couchage devant cette dernière, et même les vêtements de Gina abandonnés aux branches d’un arbre mort dans un coin de la maison.
« Ca pue » ai-je renchérit.
Betty se serra dans mes bras devant un tel moment d’incompréhension. On fît le tour de la maison ensemble l’un dans les bras de l’autre. Je n’osa pas lui faire plus peur et au fond de moi je la voyais déjà dans mon lit, mais j’ai aperçu du sang sur la dernière marche. Son pied avait dû passer au travers.
J’ai demander à Betty d’aller voir les chevaux dans la cour puis seul j’ai ramassé un livre au sol qui contenait une lettre.

« Chère Betty,
je suis navré que l’on se soit disputés tout à l’heure. Te revoir m’a fait le plus grand bien et m’a rappelé nos années de collège ou nous nous endormions l’une dans l’autre après avoir fait l’amour. Je t’aime Betty, c’est pour ça que je t’écris cette lettre parce que je suis bien timide quand on parle d’amour. Sache que je ne t’en veux pas de cette dispute, je comprends ta réaction, tu avais peur que je trouve ton ami le sosie séduisant ou sympathique mais il n’est rien pour moi. Je ne pense qu’à toi.
Ton amie et plus j’espère, Gina."


Frustré de voir cette lettre mais très excité d’imaginer les deux femmes ensembles j’ai caché la lettre dans la poche intérieure de ma veste puis je suis sorti.
Le soleil piquant les yeux, j’ai mis mes ray-bans et proposé à Betty de galoper dans les environs pour aller à la recherche de Gina.
Il ne fallut pas faire une longue ballade pour trouver la voie du train en effet. Nos chevaux plus habitués du trajet que nous ont galopés le long de la voie quelques centaines de mètres. C’est un petit homme qui nous arrêta. Plus loin un ruban jaune entourait un endroit rouge dans les herbes qu’un jeune homme photographiait.
« Police, arrêtez-vous » Ordonna l’homme de petit taille.
« Qu’y a-t-il inspecteur ? ai-je demandé.
_Quelque chose qui ne vous regarde pas.
_Nous avons perdu une amie dans cet endroit ; dit Betty, peut-être lui est-il arrivé malheur ! »
L’inspecteur baissa les yeux. Il sembla se concentrer sur ses pieds pour parler. Quand il releva la tête ce ne fût que pour sortir un sifflement.
Puis enfin il prit la parole :
« Une femme, brune, italienne, a été retrouvé morte ce matin à cet endroit. Veuillez bien nous suivre au poste de police de Barcelone je vous prie pour que nous puissions tirer cette affaire au clair. »

Betty pleurait déjà, elle en était sûre et moi aussi que Gina était morte.
Qui avait pu commettre un crime aussi affreux ?
Plus tard dans l’après-midi on déposa les chevaux dans un haras de Barcelone pour rejoindre le commissariat. On avait pas dit un mot en chemin car il n’y avait rien à dire. C’était même con, j’étais parti pour chanter Joe Dassin toute la journée.
On suivit Derrick (le surnom que je lui avait donné) jusqu’à son bureau pour remplir des formulaires dans un jargon espagnol que nous ne comprenions pas. J’ai même rigolé à l’idée que peut-être l’inspecteur nous faisait traduire en espagnol des aveux signifiant qu’on avait tué Gina.
« Hey Joe Dassin ! » gueula un policier français quand on a retraversé à nouveau les locaux du commissariat pour aller à la morgue.
Betty se jetta dans mes bras à la vue du corps. Elle pleura de toutes ses forces à la vue du visage cadavérique. L’inspecteur me regarda :
« C’est votre amie ?
_Non ce n’est pas elle. » a répondu une voix sanglotant contre mon épaule.
Le médecin légiste prit un air peiné comme s’il avait commis une erreur. Avec un sourire il a relevé le drap de la personne d’à côté.
« C’est elle. » eût le temps de dire Betty avant de tomber inconsciente dans mes bras.
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Vieux 30/05/2006, 17h11
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C'est toujours bien sympa', même si un peu plus court qu'avant.
C'est toujours plaisant à lire, pour moi en tout cas, et j'ai vraiment envie de lire la suite. Y a un bon humour qui fait sourire parce que un peu nul, et y a une histoire qui est bien faite et sûrement bien construite.
Encore quoi.

PS : gaffe, y a quelques petites fautes d'accords, mais y a rien de grave.
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  #33  
Vieux 30/05/2006, 17h12
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Chapitre neuvième : De la vie à la non-vie :

Il est clair que la lettre dans ma poche constituait une preuve pour le dossier, mais je ne pouvais m’empêcher qu’il s’agissait là de quelque chose de très personnel.
Betty reprenait ses esprits devant un verre d’eau que lui tendait le médecin légiste au sourire jaune derrière sa barbe brune.
« De quoi est-elle morte ? demandai-je.
_Nous avons d’abord pensé à un animal ; répondit Derrick.
_Mais les traces de morsures ressemblent beaucoup trop à celles qu’un homme adulte pourrait laisser ; intervint le légiste, ce qui veut donc dire que nous avons un tueur à Bersano qui tue ses victimes en les mordant. C’est étrange !
_L’inspecteur ici c’est moi ; reprit Derrick de plus belle, qui plus est c’est à moi de tirer les conclusions qui s’avèrent nécessaire pour faire avancer l’enquête. Nous, la police et moi-même, savons que vous ne pouviez être avec Gina (il me regardait en disant cela) car des témoins vous on vu chanter du « Brassens » toute la soirée au bar.
_C’était du Joe Dassin, je suis son sosie, corrigeai-je.
_Donc ce n’est pas vous. Encore moins Betty qui était avec vous selon le personnel de l’hôtel. Cela ne veut pas dire pour autant que nous vous avons pas dans le collimateur. Vous êtes libres jeunes gens, en attendant je ne saurais que trop vous conseiller de rester à votre hôtel. »
Nous pouvions alors sortir, devant le couloir de la morgue attendaient deux personnes assez bizarres que je dévisageais. Peut-être était-ce des docteurs ai-je fini par me dire.

Carnet du professeur Brassac :

Un éminent collègue de Monsieur Meurteaux nous a ouvert les portes de sa morgue afin que nous puissions autopsier nous-même la-dite morte du nom de Gina White. Le résultat de l’autopsie donne que la jeune femme a succombé à ses nombreuses blessures.
L’inspecteur de police chargé de l’enquête n’est pas encore au courant, mais il s’agit bien de morsures différentes, toutes en même temps quasiment. Il en va de soi qu’il s’agit d’un sacrifice. Nous espérions nous tromper mais ce n’est pas le cas, toute l’ Espagne même plus encore est menacée par les Templiers si ce sont bien eux. Je laisse ce carnet pour les générations futures, pour que ceux qui le trouveront puisse y lire mes propres résultats et recherches. Si vous lisez ceci, sachez que je suis sans doute mort, mais ma mort ne vaut rien si l’avenir du monde est menacé.


Chapitre neuvième (bis) :

A notre sortie du poste nous étions entrain de longer la morgue lorsque une femme nous interpella. On la suivit dans un étroit couloir où des mannequins s’entassaient sous une lumière rouge clignotante.
« Ca doit être gênant pour travailler non ? » demandai-je innocement.
Elle me jeta un regard noir pour toute réponse. Elle n’avait rien de joli avec son nez retroussé et ses longs cils noirs. Elle ne portait en tout qu’une robe servant à la fois de tablier. Son atelier était annexé à la morgue et c’est là que nous avions compris qu’en fait la personne que nous suivions était embaumeuse.
« Qu’avez-vous à nous dire ? demanda Betty.
_J’entends le légiste, là ; désigna l’embaumeuse du doigt une porte, quand les affaires sont importantes il parle tout seul. Je sais qui a tué votre amie mais je vais paraître pour plus folle que je ne le suis déjà.
_Mais non…rassurai-je.
_Merci. Voyez-vous, le légiste dit qu’il y a plusieurs morsures, elles sont toutes différentes en fait. J’ai entendu dire que vous veniez de Bersano, c’est cela ?
_Oui ; avons nous dit en cœur.
_J’y habitais quand j’étais petite, Bersano autrefois était un village annexé à l’église des Templiers…
_Les Templiers ??? mais c’est de la folie ;intervint Gina, il n’y a plus de messes noires dans la région depuis des siècles !
_Ecoutez-moi ; reprit-elle, les Templiers reviennent à la vie si une vierge rentre dans leurs terres ! c’est pour ça que le village a été abandonné, l’endroit devenait trop risqué !
_Mais pourtant il n’y a aucune trace d’habitations que celles qui semblent remonter de plusieurs siècles !
_Le temps passe plus vite sur leurs terres, c’est les terres du grand Méphistophélès. » l’embaumeuse montra une photo qu’elle gardait dans son médaillon, pliée en plusieurs parties. L’on voyait le village très nettement sur la photo puis l’église en morceau, elle, inchangée par le temps.
« C’est impossible ! » chuchota Betty en sachant bien que c’était possible justement !
Quand je lui demanda de nous parler un peu plus de ses histoires elle se referma soudainement puis nous supplia de partir, elle en avait trop dit. Elle nous donna la photo puis s’enferma dans son atelier après notre départ.
« Curieux tout cela. » dis-je à haute-voix.
Betty, elle, s’était renfermée dans sa tristesse, on ne pouvait plus rien lui dire.

Chapitre dixième : le légiste est un pervers :

Il jouait avec un crapaud dans un bocal lorsque un brancard arriva.
« Comment ? Vous en ramenez un autre ? » Demanda le légiste à la barbe hirsute et aux dents jaunes.
« Ca n’arriverait pas si les filles ne se baladaient pas à poil ! » gueula un brancardier en pliant son matériel pendant que son collègue déposait la fille sur la table mortuaire.
« C’est tout pour la soirée » annonça justement ce dernier.
Le légiste sourit de cette perspective.
Il se retrouvait enfin seul dans la morgue à faire ce qu’il voulait pendant que tout le personnel plus haut dans les bureaux partait. Enfin libre !
Il joua encore un moment avec le crapaud retardant au mieux sa curiosité que d’autres humains pourraient juger malsaine.
Minuit sonna à l’horloge de la morgue, aucun brancardier n’était revenu et généralement il ne passait plus après cette heure. Il se rappela la fois honteuse où l’un d’eux l’avait surprit ! Quelle honte de se savoir rabaisser par ce sentiment humain le plus animal qu’il soit.
Son pantalon le démangeait. Il le retira de même que ses chaussures et sa blouse, et en chaussette et chemise bleue à carreaux il s’avança pour regarder les trois femmes qui restaient sur les tables.
La première n’était plus très fraîche. Il ne la garderait que s’il n’y avait plus le choix, mais il répugnait de devoir faire ça avec une vieille.
La deuxième, celle du milieu, était arrivée le matin, c’était la mordue, la moitié de la joue avait été arraché à coups de dents la rendant beaucoup plus moche que ce qu’elle était avant.
En aucun cas il ne voulut s’occuper d’elle.
Il s’avançait vers la table du fond, celle qu’on venait de lui déposer. Lentement il souleva le drap blanc. C’était une pure merveille.
Elle avait sûrement succombé à un arrêt cardiaque. Ses seins étaient aussi gros que la femme parfaite qu’il imaginait dans ses rêves. Ses cheveux blonds retombaient sur ses épaules. Tout son corps était déjà d’une froideur horrible. Il écarta les jambes de la morte, elle avait encore ses talons aiguilles, c’était bien là le seul vêtement qu’elle possédait !
L’espace d’un instant il se demanda quand même comment elle avait pu mourir habillée de cette manière et où avait-on pu la trouver morte.
Puis il monta à ses côtés sur la table, repoussa le drap et enleva son caleçon.
Il s’arrêta au milieu de son geste, il lui avait semblé entendre le bruit d’un drap. Peut-être un coup de vent, il reprit.
Sans qu’il le voit, le pied de la morte à côté de lui, celle du milieu bien sûr, avait bougé.
Sous le drap, ses yeux s’étaient ouverts.
Sa main gauche se resserra.
Lentement la morte se releva, mais le légiste était bien trop occupé pour s’occuper d’elle.
Elle essaya de parler, d’attirer l’attention, aucun son ne sortait de sa bouche. Elle avait faim, trop faim !
Sa nourriture était sous ses yeux, elle se jeta sur le légiste effrayé, en le dévorant instinctivement.
en 5mn il n'en restait pas grand chose.
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Vieux 01/06/2006, 12h34
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Chapitre onzième : Ce qu’il reste de Gina :

Gina était revenue à la vie dans un état de décomposition lamentable. Elle répugnait se regarder dans les miroirs du légiste qu’elle venait de manger dont les nerfs faisaient encore trembler le corps mort sur le sol.
Bien que sa nouvelle existence ne l’a répugnait point, elle brisa quand même les miroirs avec sa main gauche.
Elle saigna légèrement alors que sur le sol coulait une chose dont le corps n’avait plus besoin : ses organes. Les Boyaux roulèrent sur le sol comme un ver de terre.
Elle se dirigea vers une cloison mince, derrière elle entendait un cœur battre de sa nouvelle ouïe, plus sensible : Bam Bam Bam. Bam Bam Bam.
Un roulement de tambour des plus gracieux. Gina se sentait l’âme d’une poète.
Elle déchira la cloison, la femme fut surprise et les fioles qu’elle tenait dans la main tombèrent au sol donnant un début d’incendie dans l’atelier de l’embaumeuse.
Elle tremblait entre ses doigts pendant que Gina mangeait. Qu’est-ce qu’elle avait faim !
Soudain elle entendit un bruit auquel elle n’avait pas prêté attention derrière elle, trop occupée à se nourrir.
« Vade Retro Satanas ! Sors de ce corps Satan ! Vade Retro Satanas ! Sors de ce corps Satan !!! Vade Retro !!! »
Dit un vieil homme derrière elle en tendant un croix. Un autre homme un peu rondouillard se cachait derrière le premier. Le premier à la barbe grise avait un long manteau sur son costume qui avait dû coûter très cher et il cachait son visage sous un feutre ancien donnant à l’homme un complément d’élégance d’autrefois. L’autre, le gros, était à l’étroit dans son costume bon marché, et il sentait la pizza à des kilomètres.
Elle se jeta sur le premier, le plus classe, mais elle ne s’attendait pas à ce que le gros réagisse aussi vite : il l’empoigna dans le dos avec force et la tira sur la table d’embaumement.
« Ne vous faîtes pas mordre mon ami ! » Hurla l’élégant au gros qui lui répondit par un acquiescement.
Le feu avait pris tout l’atelier. Gina en avait peur, instinctivement elle savait que ça pouvait la tuer ! De toute ses forces elle plaqua le gros sur la table à sa place prête à le mordre.
Puis une chose en son ventre bougea encore, surprise elle regarda : un long pic en bois avait traversé son corps de part en part. Le vieil homme attrapa le pic de l’autre côté pour repousser la zombie. Il la tira jusque dans les flammes où surprise elle hurla à en briser les verres.
Le gros homme avait attrapé la hache à incendie dans un coin du mur de l’atelier et de toute ses forces l’abattit sur le front de la non-morte qui tomba inerte dans les flammes.
Le feu s’était à présent propagé de partout et le gros hurla :
« Professeur Brassac, on doit sortir, tout va exploser ! »
Mais déjà l’incendie s’était propagé aux tuyaux de gaz et tout explosa.

Carnet du professeur Brassac :

Le cas de Gina White m’intéresse fortement, elle n’est pas morte de suite à ses morsures mais elle n’est pas en vie non plus. Nous parlons alors de « non-vie ». Un cas intéressant en somme que chaque docteur rêverait de percer les nombreux mystères. Il va de soi que les méthodes de série Z pour tuer un « zombie », ou plutôt un « mort-vivant » reste les mêmes. Ces êtres ont peur du feu, qui détruit leurs chairs à coups sûr. Et rien de tel qu’une décapitation, ou de leur « exploser la cervelle » pour détruire ce qui reste d’humanité en eux.
Cette nuit même, nous nous apprêtons à aller détruire ce qu’il reste de Mlle White afin de présenter son cas à la science pour dénoncer l’existence de zombies. Ensuite nous nous rendrons à Bersano pour endiguer la menace d’invasion. Je nous souhaite bonne chance bien que notre espoir de gagner semble infime.
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Vieux 14/06/2006, 00h02
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Chapitre douzième : entracte :

Je suis sur une magnifique scène. Une piste idéale pour un sosie. Je souri bien comme il faut pour la presse qui est venue nombreuse.
Je me sens aussi connu que l’original. Même au niveau de la voix je lui ressemble. Mieux que cela : je suis LUI.
Bizarrement, en ce moment aussi troublé je ne pense plus à Gina. J’ai oublié Betty. Je ne connais même plus mon vrai nom qu’autrefois on me donnait quand je n’étais pas Joe Dassin.
Une jeune hirondelle me sourit des paupières sur le bord de la scène.
J’ai J dans les mains, ma fameuse guitare qui de Julio Iglésias lui-même tire sa force. Ce n’est alors plus mes doigts qui jouent, je ne sais même pas si c’est Julio, mais peut-être bien Joe lui même car après tout son nom ne commence-t-il pas par un J lui aussi ?
Je chante ses succès à lui, en ce moment c’est siffler sur la colline.
On dirait qu’un halo m’entoure pour mieux me protéger.
Je repense à ses derniers jours. Je joue et chante et danse comme un adieu au public. Comme une drôle d’impression, on dirait qu’après ça je ne serai plus le même, cette sensation est étrange mais je m’en fous, sur le bord de la scène j’ai ma belle Eve aux cheveux d’or. Même avec ses kilos en trop je l’aime déjà car elle m’aime.
Je l’aime comme ma fan ultime, je joue pour elle.
Au détour d’une chanson elle m’avouera s’appeler Sue et venir du fin fond du Kansas.
Je l’aime.
J’aime tout le monde.
All you need is love.

All
You
Need
Is
Love !


« Tout le monde a besoin d’amour » ai-je dit à Betty pour la réconforter ce soir avant de la coucher. Elle n’a pas relevé la citation, à préféré me coller une baffe. Je n’ai pas compris alors que la porte de sa chambre faillit se refermer sur mes doigts de pieds dans mes sandales en cuir.
Bon il faut dire aussi que la suite de la phrase c’était « et j’aimerais bien venir dans ta chambre pour qu’on fasse l’amour sous les draps ! »
Franchement les personnes d’aujourd’hui n’ont plus aucun humour, j’en viens même à regretter Woodstock, les hippies autrefois c’était plus facile du temps de « faîtes l’amour pas la guerre ».
Bon pour finir la soirée j’allais me bouffer un sandwich, avaler une vodka et peut-être faire l’amour à une fan pour rendre Betty jalouse de n’avoir pas sauté sur cette magnifique occasion (Joe Dassin ça ne se refuse pas !) mais alors que j’entamais un hommage poignant à J un vieil homme à baragouiné un truc en espagnol pour me dire de sortir.
Une bonne demi-heure après j’ai compris que la gendarmerie avait pris feu peu de temps après la morgue et toutes ses annexes.
Etrange !
Je m’empressais de vouloir réveiller la belle au bois dormant, mais j’en pense qu’en aucun cas il ne fallut résoudre à cela.
J’ai opté pour la solution du pépère de base : je suis allé au plus près de l’agitation.

Il était alors très tard dans la nuit et la gendarmerie n’étant pas aussi loin j’y suis allé à pied pour me rafraîchir un peu.
Les batîments étaient encore en proie aux flammes.
Je me suis approché pour mieux voir en disant à un passant « c’est bien, Betty n’aura pas à payer l’incinération ! ».
Heureusement qu’il ne me comprenait pas finalement.
Il m’a fallu encore un bon quart d’heure pour pouvoir m’approcher un peu plus, et là, le destin joua un jeu très important dans la suite de l’histoire…
Par pur hasard j’avais trébuché sur le plastique fondu d’une poubelle. Une chose dure, petite et carrée se retrouva par je ne sais quel miracle sous ma main.
Intrigué je l’amena à la lumière, il s’agissait d’un livre. Ou plutôt d’un carnet.
Sur la couverture était brodé le nom du professeur Brassac.
Un inconnu pour une star comme moi.
J’ai feuilleté rapidement le carnet, j’allais presque le jeter lorsque…


Un éminent collègue de Monsieur Meurteaux nous a ouvert les portes de sa morgue afin que nous puissions autopsier nous-même la-dite morte du nom de Gina White. Le résultat de l’autopsie donne que la jeune femme a succombé à ses nombreuses blessures.
L’inspecteur de police chargé de l’enquête n’est pas encore au courant, mais il s’agit bien de morsures différentes, toutes en même temps quasiment. Il en va de soi qu’il s’agit d’un sacrifice. Nous espérions nous tromper mais ce n’est pas le cas, toute l’ Espagne même plus encore est menacée par les Templiers si ce sont bien eux. Je laisse ce carnet pour les générations futures, pour que ceux qui le trouveront puisse y lire mes propres résultats et recherches. Si vous lisez ceci, sachez que je suis sans doute mort, mais ma mort ne vaut rien si l’avenir du monde est menacé.


Là c’est sûr, j’allais obligatoirement devoir réveiller Betty. Il était question de zombies, de non-morts, de morts-vivants, bref toutes les pires saloperies qui sort des cauchemars pour venir se loger sous votre lit et vous fait se pisser dessus.
Ca craint, ça craint un max !

Le retour en taxi pour aller plus vite m’a quand même coûté bonbon ! Putain de pays !

Chapitre treizième : Où les héros prennent des décisions à changer le cours d’une vie humaine vivante…ou pas :

Betty était une fois de plus effondrée.
Elle n’en croyait plus rien car elle se serait volontiers tuée si je me serais pas trouvé dans la pièce en ce moment précis.
Une fois encore comme dans tout bon film on arrivait au moment où tout cela semblait logique…et effrayant !
Aussi horrible la vérité soit-elle.
Betty ne prononça qu’une seule parole, comme signe de réveil, une parole que j’aurais préféré ne jamais entendre car il va de soi que dans des affaires comme ça je n’aime pas trempé mon gâteau. Pour tout dire j’étais apeuré au plus haut point.
« Il faut retourner à Bersano et les combattre avant qu’il ne soit trop tard, c’est le sang de Gina qui les a réveillés, maintenant j’en suis sûr qu’ils veulent du sang neuf. »
J’avais beau cherché quelque chose pour me motiver de la suivre rien n’y faisait.
Impudiquement elle se leva de son lit pour se diriger jusqu’à la salle de bain en nuisette sous mes yeux grands ouverts. J’admirais son joli postérieur avant qu’elle ne ferme la porte pour prendre une douche.
Rapidement me vint en tête les meilleures films d’hollywood quand le héros n’a de cesse de sauver la belle fille pour finir par se la taper à un moment du film.
Je serais le héros, du moins jusqu’à ce que je me tape Betty.

Elle ressortit de la salle de bain, elle avait passé encore moins de temps que d’habitude, elle était sur le pied de guerre et moi aux anges.
Je m’imaginais déjà la fin du film. Puis de toute façon ça ne pouvait pas mal se finir pour moi car y’a toujours des happy end à Hollywood non ?
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Faut que j'arrête de lire les fanfics, je vais finir par plus avoir de vie sociale.

...

Ah si, demain j'ai rendez-vous à la Sécu.

Bon, sinon, bravo Anteus!
+16.
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Vieux 14/06/2006, 13h28
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Toujours très sympa', j'aime beaucoup.
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Chapitre quatorzième : l’incroyable Pedro :

« Si j’en viens à mourir avant d’avoir pu revoir mon fils Pedro, j’aimerais que ce carnet lui donne mon adieu, et mon amour aussi sincère fut-il de mon vivant. Peu de temps avant de partir pour l’Espagne j’ai pu retrouver sa trace dans un petit village près de la rivière du nom de Guardaña où il vit en mésentente avec la police lui et sa bande de contrebandier. J’aimerais que ce carnet lui revienne. »

Nous sommes partis dans cette direction, car après tout il fallait bien commencer quelque part. D’autant plus que Pedro pourrait se rallier à notre cause et vouloir venger son père.
Nous avons atterri dans ce bouge sans nom pas loin Bersano dans un cimetière à bateaux sur une petite île que Pedro et ses amis possédaient à présent.
C’était une vraie crasse puante, jamais je n’aurais dû mettre une veste blanche !
Gêné en pensant que j’allais la salir je n’ai prêté aucune oreille aux personnes s’approchant tout autour de moi (Betty était restée dans le bateau qui nous avait emmené sur le bord de l’île).
En cinq minutes je me suis retrouvé entouré de la pire racaille qui soit.
« Qu’est-ce que tu fous là pépètte ? » me lança un petit gros muni d’un gros fusil.
« Il faut que je voie Pedro ! » ai-je quémandé.
Une vieille dame était sortie d’une cabane en demandant à sa fille d’aller le chercher.
La jeune a grimpé sur une échelle en criant « Pedro ! Pedro ! Pedro ! Il faut que tu viennes ! »
Le Pedro en question apparût alors de l’autre côté de l’échelle, a enjambé ce que je pensais être un mur mais qui était en fait le flan de l’épave d’un navire.
Il s’est présenté à moi en jean le dos nu et fortement poilu dégoulinant de sueur immédiatement précédent par une jeune brune un peu forte aux airs faussement trompeurs de Vampirella.
Il ma serré une main droite dont le poignet était entouré d’un bracelet de force puis s’est inquiété :
« Policier ?
_Sosie chanteur. Ai-je répondu. »
Il a rigolé en se retournant sur ses amis pour leur ordonné de décamper.
« Il est bon les gars, il est ok. »
Autour de nous les amis de Pedro s’effacèrent comme ils étaient venus, sans qu’on les remarque.
Vu de près, on aurait pu lui donner un air de Jeff Goldblum. Rapidement je lui ai expliqué l’histoire. Je l’ai mis au courant de la mort de Gina, de celle de son père, des morts-vivants et bien évidemment je lui ai remis en main le fameux carnet de feu son père.
« Qu’attends-tu de moi ?
_On a besoin de bras forts ; dis-je, il nous faut retourner à Bersano pour nous battre ! »
Pedro prit mon bras et l’enlaçant m’avertit :
« Je suis des vôtres, moi et mes hommes, mais ne nous faîtes pas de mauvais coups ».

Ce faisant, Pedro désigna des hommes pour partir avec nous. En montant à bord de notre bateau je pus faire la connaissance de ses valeureux guerriers.
Il y avait le Gros. Celui-là même qui m’avait accueilli plus tôt sur l’île. Sa spécialité était son fusil à pompe et sa hache pour les coups tordus. Il avait une barbe très épaisse descendant sur son torse velu. Un vrai amour !
Soso ne valait guerre mieux. Pour partir en voyages, rien ne valait mieux que d’emmener un maximum d’armes selon lui, un vrai arsenal.
Toro Negro était un immense noir dont le surnom venait de son…non je ne peux pas vous le raconter !
Et enfin Luigi embarqua, aussi mince qu’une cigarette et aussi beau qu’une serpillière. Il avait la manie de toujours se gratter et sur ses lèvres crasseuses se perdait un piercing moyen-âgeux.
Vampirella (en fait son nom était Eva) venait pour veiller sur son poulain tout en se maquillant elle pouvait boire un litre de vodka ! Une femme exceptionnelle pour Pedro.
Pedro qui justement embarqua en dernier muni d’une petite sacoche.
Au loin sur la rivière le soleil se couchait, la journée était vite passée malheureusement. On s’enfonçait dans les ténèbres pour livrer une lutte sans merci contre les féroces zombies.
Pedro m’interdisa de chanter pour ne pas signaler qu’on approche pensai-je assurément.
Plus la nuit avançait et plus il se faisait tard, cela allait de soi.
Le bateau s’échoua sur une plage non loin de Bersano, mais il nous fallait encore marcher jusqu’au lieu maudit.
Il était bien 23h déjà et monter au village nous ferais sûrement une demi-heure de marche.
Mes pieds me faisaient mal et ma veste s’était noircie au contact du Gros et de son t-shirt rempli de graisse.
Au loin dans la nuit, aussi inquiétant, le clocher de l’église se découpait dans le ciel on point de ne voir que lui. Comme si un halo sombre et clair à la fois voulait qu’on voit ce putain de clocher à tout prix et de bien loin.
Comme prévu, on arriva dans Bersano vers 23h30 pour prendre place dans la maison où Gina avait passé sa dernière nuit.
Il ne restait plus qu’à attendre que les Templiers sortent de leur tombe pour leur faire la fête.
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Dernière modification par anteus ; 14/06/2006 à 13h59.
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Vieux 14/06/2006, 14h01
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Chapitre quinzième : où tout est calme…

J’avais beau me forcer j’étais quand même mort de trouille.
En parlant avec les hommes de Pedro j’appris que personne apparemment ne savait qu’est-ce qu’il foutait là. Pedro avait du juger utile de pas les informer pour pas les effrayer.
Ils pensaient être sur un gros coup, même le Gros supposait qu’un trésor était gardé dans ses lieux par quelques mauvaises personnes.
Si il pouvait au moins avoir raison, me dis-je.
Tout était calme, trop calme.
On entendait le grincement des lames de couteau sur la pièce de métal servant à l’aiguiser. C’était Soso qui affûtait son armement.
« Il faut toujours se tenir prêt et avoir le meilleur matériel » m’a-t-il dit.
23h40, pas un bruit au dehors, la cabane s’emplissait de la fumée des cigarettes ou autres joints. Je ne fumais pas mais cela me donnait du soucis pour ma voix, tant pis pour cette nuit.
L’équipe assise à même le sol était aussi silencieuse que le cimetière qu’ils gardaient.
Pedro n’arrêtait pas de regarder à la fois l’heure et l’extérieur.
Il comptait bien venger son scientifique de père.

23h55. Toujours rien. Vampirella essaya de parler avec la belle Betty dont le décolleté m’excitait horriblement.
Le Gros, Soso, Toro et Pedro avait entamé alors une partie de cartes.
Dans la fumée on attendit que minuit arrive, c’est l’heure du crime après tout.

Blam
Blam
Blam


Et ainsi douze coups de suite donnèrent la réplique au silence. Tout le monde s’était relevé d’un bond, empoignant armes et divers ustensiles pour se protéger.
La terre même ne sembla pas réagir.
Comment se faisait-il ??
Au bout de dix minutes le Gros se rassit le premier et Soso en fît de même. Toro s’approcha de moi et de Pedro :
« Qu’est-ce que c’est que ce foutoir, pourquoi rien ne se passe ?
_Je n’en sais rien ; ai-je affirmé. »
Pedro tourna la tête sur Betty puis sur Vampirella.
« On va faire une petite pause, señor. »
Il entraîna Vampirella au dehors sous les yeux de tous. Aucun ne bougèrent comme habitués par cette coutume quasi ancestrale.
Pedro avait emmené sa compagne plus loin dans le champ, et déjà il la déshabillait…
Il retira son chemisier, la coucha sur la terre sèche et s’allongea au-dessus d’elle triomphant.
Il me sembla entendre « Betty, oh oui ! ».
Furieux de cette déclaration sotte j’emmenais la vraie Betty au dehors prétextant vouloir lui parler seul à seul.
« Je n’ai pas confiance en ces brigands » me confia-t-elle.
« Je ne suis venu que pour toi ma Betty.
_Comme c’est gentil… »
Je ne lui laissa pas finir ma phrase, posant mes lèvres sur les siennes.
A l’intérieur Soso demanda aux deux autres :
« vous ne trouvez pas que c’est une nuit un peu trop calme ? »
Personne ne répondit. Il continua :
« On entend aucun oiseau. Aucun vent ne souffle dans les arbres. »
Comme toute réponse le Gros lui demanda si cela le rassurait d’allez zieuter Pedro et sa copine, et il acquiesça. Les deux hommes sortirent laissant Toro Negro seul.
« Enfin seul » se dit-il en souriant, puis il s’endormit.

Dehors tout était calme…
Mais…
D’un côté nous avions Pedro qui voulait à tout pris que Eva joue le rôle de Betty, et de l’autre nous avions votre fidèle narrateur le sosie et la belle nymphe qui s’échappa de mon baiser.
« Tu n’as pas entendu un bruit ? » Demanda-t-elle inquiète.
Elle tourna la tête en repoussant mon corps tremblant de désir.
La terre trembla soudainement.
Et on les entendit…
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Vieux 14/06/2006, 14h42
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Par contre un petit truc : ne poste peut-être pas autant d'épisodes en même temps. Si tu écris beaucoup dans un même moment attends peut-être deux/trois jours avant de poser un nouveau chapitre, c'est plus simple pour la lecture, et aussi plus simple quand tu mets un commentaire (c'est un peu chiant de poster et de voir que tu aurais dû attendre dix minutes ).
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  #42  
Vieux 14/06/2006, 17h13
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  #43  
Vieux 25/06/2006, 14h51
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Chapitre seizième : les Revenants !

Toro Negro n’avait pas bougé malgré le bruit et les tremblements de la terre. Pourtant quelque chose semblait le sortir de son sommeil.
Il avait rêvé de sa mère, encore. Cette femme si douce qui l’avait mise au monde.
«Maman ! » Ce nom dans sa bouche n’était plus une évocation du rêve mais bel et bien la frayeur qui s’était emparée de lui quand Toro s’était réveillé.
Il avait ouvert les yeux ses ces choses, plus humaines, et mangeant les chairs pour survivre.
A présent il voulait partir, s’enfuir, mais c’était impossible. Il voulut hurler.
Il regarda une nouvelles fois encore ce qui devait être l’emplacement de ses jambes, mais elles n’y étaient plus.
Un zombie s’approcha de lui et l’enveloppa dans sa cape grise.

On avait entendu les voix, comme des tambours dans leur gorge quand ils se réveillèrent. Pareil chant devait être beau ça se trouve en d’autres circonstances.
De toute part les morts se levaient.
De partout ils revenaient à la vie.
Chaque pierre semblait faire jaillir un mort-vivant près de nous dévorer.
Betty la première avait hurlé. Nous nous sommes levé n’en croyant pas nos yeux. L’histoire des zombies était donc vrai. Lentement ils s’approchaient de nous les articulations bloquées par tant d’âges sous terre.
L’un d’eux nous suivait, de ses orbites creuses, les mains levés vers notre direction pour mieux nous prendre. Sa mâchoire claquait. On se demandait d’où venait ce son lugubre qu’on entendait puisque le mort ne possédait plus de gorges ni de langue.
Nous sommes rentrés en courant dans la vieille maison, là où la mort aussi nous attendait.

Soso avait emmené le Gros dans une ruine abandonnée plus loin, les deux hommes commencèrent à s’embrasser lorsque eux aussi entendirent les bruits des morts, mais à peine s’étaient-ils relever que des zombies à cheval les rejoignait déjà.
Soso décocha une grenade qui vint exploser dans les sabots du cheval noir. Bien que ne pouvant plus courser, le cheval continuait à se mouvoir sur le sol attiré par une faim sans limite.
Le contrebandier tira un coup de fusil à pompe entre les yeux du cheval, à ses côtés le Gros se débattait avec un cavalier qu’il avait fait tomber à terre. Le cheval possédait des dents pointues qui lui tailladaient la chair. Le Gros hurla de douleur, c’était un cauchemar.
Il se fît piétiner par les sabots du cheval, et le cavalier l’attrapa à la gorge pour tenter de le mordre mais sa tête éclata en morceaux.
« Il faut viser la tête ! » Hurla Soso qui en faisait de même.
Les deux hommes débarassés de leurs attaquants vinrent se réfugier dans la maison.

Pedro était le seul que la fièvre de l’amour avait emprisonné dans un cocon de silence.
La belle s’échappa sous ses bras humides et il ne comprit que trop tard qua ça y’est, ils étaient là !
En deux minutes, face à lui, il ne restait plus rien de Eva, mangée par un mort-vivant. Pedro hurla comme jamais.
La mort s’avançait vers lui en l’entourant de ses bras glacés.
Il tira dans le ventre de la bête, mais rien ne se passa.
Dans les films ils visent la tête bordel ! Pedro visa, tira, et se retrouva le visage couvert d’un sang noir puant les toilettes. Lui aussi se réfugia dans la maison.
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Vieux 26/06/2006, 13h04
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Bien sympa'.
T'as déjà tout prévu ou t'improvises ?
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Vieux 26/06/2006, 13h13
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tout prévu, en fait c'est déjà tout écrit à l'avance sur un vieux toshiba, mais je suis obligé de le retaper sur mon ordi car le lecteur de disquette est naze, mais l'histoire est écrite comme ça, il y a eu peu de retouches (mais il y en aura pour l'orthographe et les fautes de liaisons, répétitions et autres...

Dans le prochain chapitre un suspens à couper le souffle et des personnages font leur entrée en scène........
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