Equipées de gants et d'un bonnet, voici les critiques de février !

[Slobo]

Falcon 1-5
Marvel ; Scénariste Rodney Barnes ; Artiste Joshua Cassara

Pitch :
Sam est redevenu Falcon et il tente de faire s'entendre deux gang rivaux pour arrêter les tueries. Le maire semble du coté de Sam, mais pas vraiment. Et si Sam réussit à se faire se rassembler les deux gangs il ignore que cela va être une tuerie. De là Sam va être pousser à ne plus se mêler ou être arrêter (Et va se trouver derrière les barreaux). Il va découvrir le vrai visage de son ennemis Blackheart et même va faire un tour en enfer. Mais au final grâce à Patriote, Joachim (l'autre Falcon), Dr Voodoo et Hellstorm il va jouer un tour à la fois à Blackheart est son père.
Vous verrez :
- Des gangs s'entre tuer
- Des Démons manipuler les humains.
- Sam se réinventer son histoire avec Cap et perdre son identité avant de se la réappropiré.
- Ce qu'en est de Two Gun Kid.
Avis :
Oui 5 numéro je vais donc faire un mixe et donner la note la plus juste possible. Faudra faire avec ^^
Couverture - 2/2 Les deux dernière sont vraiment réussit et belle, la 2 et la 3 me plaisent déjà moins. Et la 1 est raté mais y'a le coté Iron man en lenticular pour rattraper. Toute à part la 1 ont un liens avec l'histoire.
Scénario - 2/3 ... J'aurais lu le 1 à l'époque de sa sortie j'aurais arrêter là. C'est noir et tous les autres sont dans le même moule. J'ai aimé le 2 grace à l'humour de Dr Voodoo et le 4 malgré le passage en enfer. En fait un des plus beau passage au enfer que j'ai pu lire. Et j'ai apprécier revoir Hellstrom (Qui avait en même temps à aller contre son père pour sauver Sam et arrêter Necrodamus dans Spirit of vengeance). Mais l'ensemble à beaucoup beaucoup de soucis. D'abord Patriot. J'ai trouvé l'amitié posé là comme ça plus que construite. Et je pense que l'ancien Patriot aurait pu faire mieux que ce qu'a fait ce patriot (il a même besoin de sa mère pour le pousser à aller jouer les héros), et Mr qui voulait être un héros dès que c'est difficile on a l'impression qu'il veut arrêter. Ensuite le fait de vouloir faire une paix entre deux gang... Des gangs ... Tu les arrêtes tu les fait pas grossir en une force plus dangereuse encore. Mais heureusement que Blackheart avait un autre plan (Au passage j'adore l'idée du rendez vous entre puissance cosmique où ils expliquent comment de pauvre humain leur ont botter le cul. Ca fait psychanalyse ^^ ). Y'a enfin Sam qui se réinvente son passé avec steve et ça c'est génant oui expliquer plus tard. Mais j'ai du mal à avaler le 10 ans de mensonge dans l'univers de Marvel qui reste assez statique (En gros ça doit faire depuis leur rencontre pour sam). Heureusement Patriot et Dr Voodoo vont rappeler que c'est le cube et juste le cube que ça ne remet pas en cause l'avant Cube Cosmique. Enfin j'ai ressentit comme des ellipse dans certain passage qui m'ont gêner.
Dessins - 2/3 Ils vont assez bien avec l'histoire, ça va c'est bon, mais comme c'est assez sombre, j'ai eut un peu de mal. Le meilleur passage étant les enfer.
Sentiment - 0/2 J'ai pris cet arc en pensant à un lien avec Damnation. Et à part la fin ou Mephisto promet des soucis pour Sam en fait pas du tout. Et c'était vraiment trop noir pour moi et étonnement avec un fin simple, rapide et trop manichéenne.
6/10

[Slobo]

Mera - Queen of Atlantis 1
DC ; Scénariste Dan Abnett ; Dessin Lan Medina ; Encrage Richard Friend

Pitch :
Orm est tranquille sur la terre ferme dans une famille qu'il a protéger par le passé. Ils l'ont accueillit et lui ont donner de l'amour en retour. Mais les infos parle d'une guerre civil à Atlantis. Mera quand à elle est blessé magiquement. Elle a ses pouvoirs de baisser et ne peut plus respirer sous l'eau, alors ça pose problème pour arrêter un autre aquakinetique villain qui l'attaque.
Avis :
Couverture - Plus belle que la régulière et aucune ne donne rien de l'intérieur. 1/2
Scénario - Alors je suis déçu. Mera c'est une femme forte comme wonder woman, lui retirer ses faculté pour commencer un récit c'est complément con. Oui malgré que ça montre qu'elle a d'autre ressource. On verrait pas un batman, superman ou même aquaman commencer son récit sur le fait qu'il a perdu ses faculté. De plus j'ai eut l'impression que Orm canibaliser le titre de Mera. C'est d'ailleurs la partie de l'histoire que j'ai préférer. Et abnett prouve ne pas avoir oublier Forever Evil - Ocean Master.
Mais du coup dans la nouvelle histoire du DC qui est passé au Rebirth je doute que se soit vraiment adapté. De plus j'aurais aimer qu'Orm reste heureux avec ceux qui l'ont accueilli. 1/3
Dessins - Pas spectaculaire même si parfois j'y est vu du Pelletier. 2/3
Sentiments - Ca ne ma pas donner envie de prendre la suite.
4/10

[Slobo]

Milk Wars part 5 - Final
Doom Patrol / JLA 1
DC ; Scénario Steve Orlando & Gerard Way ; Illustration Dale Eaglesham et Nick Derington

Pitch :
Alors que Reboot espère toujours vendre la terre, nos héros arrivent pour délivrer Cave Carson de Milkman Man. Une empoignade qui fait un peu peur au acheteur et qui oblige le vendeur à proposer un plan B qui relancerait tout l'univers à 0. Les héros pourront-ils l'empêcher ? Le lait va-t-il tourner alors que les héros voie leur univers se restreindre et que certain prenne conscience du fait qu'ils ne sont pas réel ? Un final plein de lactose.
Vous verrez :
- Que seul une mère (Ou un père c'est selon comment on voit les choses) peut apaiser son enfant.
- Plusieurs renaissance et une nouvelle arrivante
- Une fin un peu triste mais très belle pour Casey.
Vous ne verrez pas :
- Terry déclarer disparu (A ma grande surprise, moi je l'aimais beaucoup).
- Mother Panic pourtant partant dans l'oeil de Cave ne participera pas au combat mais aura bien sa nouvelle histoire d'indiqué.
Avis :
Couverture - Très sympa ... Pas tout à fait en lien mais un peu quand même 2/2
Scénario - Un peu n'importe quoi, j'avoue avoir eut du mal à suivre. Et j'étais même complètement perdu parfois. J'ai pas trop aimé toute la partie torture du personnage d'élastique girl. Mais j'ai trouvé couillu le clou à l'effigie de DC et qu'on peut y lire une critique aux deux dernier reboot du DCU. Donc que se soit paru est quelque part étonnant. 2/3
Dessins - J'ai beaucoup aimé à part les passage de torture. Sérieux j'ai eut du mal. 2/3
Sentiment - Ca m'a fait acheter le Cave Carson 1 et je vais prendre sa futur série Interstellar eyes. Vivement le retour de la doom patrol. Et peu être aussi l'épisode 11 si DC oublie pas de le publier. 2/2
8/10

[Slobo]

The Terrifics 1
DC ; Scénario Jeff Lemire ; Dessin Ivan Reiss ; Encreur Joe Prado

Pitch (Je vais tenter d'être le moins poilant possible mais en fait c'est pas gagner).
Mr Terrific s'est fait piquer son entreprise pendant Metal par Simon Stagg. Michael Holt n'est pas là pour récupérer ses biens, mais parce que Stagg utilise une de ses expérience et qu'il trouve ça dangereux. Stagg veut bien le voir surtout qu'il a un soucis. Il a ouvert un portail sur l'Anti-Univers qu'il n'arrive pas a refermer. Mr Terrific pense avoir la solution grâce à Plastic Man. Mais Methamorpho qui fait le lien entre les univers devient violent et tout trois sont propulser dans l'anti-univers.
Avis :
Couverture - J'aime cette couv dépliante même si c'est pas trop en lien, en la dépliant on ne peut qu'apprécier le lien. 2/2
Scénario - Un très bon début pour ma part. J'ai une seule question. Pourquoi Stagg n'a pas piquer la société de Mr Terrific pendant son absence lorsqu'il était sur Earth2. Après j'ai aimé le lien de la machine qu'avait voulu déjà utiliser Kara (Elle avait d'ailleurs voler les plan je crois me souvenir). J'ai aussi était surpris sur le fait que Batman savait déjà pour l'antiunivers qui va expliquer pourquoi Plastic Man était en oeuf. Après tout est passé comme une lettre à la poste. Je pardonne le plote hole sur la raison de la présence de Phantom Girl (J'espère l'apprendre plus tard). Mr Terrific joue bien les Red et ici le message n'est pas de Reed mais de

Tom Strong et sans trop d'espoir pour sa survit malheureusement.

Methamorpho et Plastic Man joue parfaitement les Thing et Human Torch. Faudra voir sur Phantom Girl réussit à jouer Les invisible Woman

Ou est-ce une traitre en devenir ?

Pour l'instant de mon point de vue ça apporte plein de bonne chose et c'est un bon point qui donnerait presque un bon signal au retour de FF. Car si c'est possible et DC le prouve. 3/3
Dessins - Juste fabuleux. Je suis 3/3
Sentiments - Et bien ça part bien, j'aimerais même que se soit un bimensuel pour avoir mon 2 plus vite. 2/2
10+/10

[watchblue]

All new Wolverine 31

Une histoire simple en un numéro ou gabby et son Wolverine vont demander de l aide à deadpool pour saccager un labo qui expérimente clandestinement sur des animaux

Deadpool est super bien écrit et touchant gabby et son Wolverine sont les meilleurs nouveaux persos Marvel depuis 10 piges et Laura fait un très bon Wolverine

On rigole on sourit on est touché par les persos et tout ça en 20 pages !!

POur moi une des meilleures séries Marvel

[wildcard]

"The New Age of Super Heroes" est une nouvelle collection de séries lancée par DC Comics à la suite de la saga globale Metal écrite par Scott Snyder. L'artiste y est mis en avant (même si celui qui démarre un titre n'a pas vocation à rester) et le concept est de donner sa chance à des héros encore peu ou pas exploités depuis le début de l'ère "Rebirth" tout en s'efforçant de rendre chaque titre accessible (sans avoir lu Metal). Il y a aussi, pour plusieurs de ces séries, une volonté évidente pour DC de donner leur version de super-héros Marvel (mais nous y reviendrons). Dans le lot, The Terrifics était, à mes yeux, le plus excitant : une équipe créative de premier plan, un plot accrocheur, un groupe de personnages séduisants. Promesse tenue ?

Comme je le suggérai en ouverture, il y a plusieurs façons d'apprécier ce projet (et d'autres de la même collection). Le plus évident est de l'assimiler à une version par DC de figures issues de Marvel : par exemple, les séries Sideways (par Kenneth Rocafort, Justin Jordan et Dan Didio) et Damage (par Tony Daniel et Robert Vendetti) font penser à Spider-Man et Hulk, si ce n'est par les pouvoirs, du moins par l'aspect. En revanche, The Silencer (par John Romita Jr. et Dan Abnett) ou The Immortal Men (par Jim Lee et James Tynion IV) ne se réfèrent à aucun modèle connu de la concurrence.

Dans le cas de The Terrifics, l'allusion est frappante : il s'agit d'une variation appuyée à Fantastic Four. Mais Jeff Lemire s'amuse à brouiller les cartes - s'amuse tout court, car, comme il l'a expliqué en interview, la conception de la série n'a pas été établie pour coller à la création de Stan Lee et Jack Kirby (laquelle était déjà inspirée de Challengers of Unknown... Chez DC, que l'éditeur va relancer !). C'est devenu un sujet de plaisanterie, un clin d'oeil.

Ainsi Mr. Terrific a-t-il la science de Reed Richards mais c'est Plastic Man qui en a le pouvoir extensible, de même que Metamorpho renvoie à la Chose et que Phantom Girl évoque Sue Richards, et que la relation Metamorpho-Plastic Man ressemble à celle, chamailleuse, entre Ben Grimm et Johnny Storm. Même le géant mort sur lequel les Terrifics échouent peut rappeler Galactus (ou les Célestes) et Sapphire et Simon Stagg Alicia Masters et le Puppetmaster.

On pourrait alors estimer que Lemire et le staff éditorial font davantage preuve de malice que d'inventivité. Mais cela est corrigé par la forme même du projet. Lemire a voulu écrire une série qui aille vite, dont chaque épisode conduirait au suivant, où les présentations seraient rapidement exposées - en somme un retour au format narratif des comics du "Silver Age". De ce côté-là, c'est parfaitement réussi : le scénario est dense et file à toute allure, à la fin de l'épisode le groupe des Terrifics est composé, et les rôles sont attribués (avec un leader naturel, un bouffon, un monstre, une fille perdue). Le cliffhanger est très prometteur - et bien plus finement amené que le retour de Promethea (autre création d'Alan Moore) dans de récents épisodes de Justice League of America (par Steve Orlando et Neil Edwards) : Tom Strong explorait déjà la même veine que celle visitée par ces Terrifics (un cocktail d'aventures, d'humour, de SF, avec une famille de héros).

Je sais ce que vous vous demandez : tout ça a l'air fort efficace et aguicheur mais est-ce bien personnel ? Là encore : oui. Car ce groupe d'explorateurs du Dark Multivers (aux airs de zone négative) est du pur Lemire : on a là des protagonistes familiers à l'auteur, des individus que leur aspect ou leurs capacités (voire les deux) relèguent à la marge, des sortes de freaks and geeks, dont la bizarrerie et la curiosité spontanées scellent l'union naturellement. Des solitaires plus fort ensemble. Mais dont l'étrangeté, loin de les accabler, forment la force.

Pour leur donner vie, DC a mis le paquet et à la disposition de Lemire Ivan Reis, une de leurs stars du dessin. Même s'il ne restera que pour les trois premiers numéros et qu'il n'a pas designé le look des personnages (réalisé par Evan Shaner, qui sera responsable de la partie graphique à partir du #4), le plaisir qu'il a pris à illustrer ce script est manifeste et prouve une fois encore la puissance esthétique de cet artiste.

L'énergie et la lisibilité de son découpage dynamisent le récit et offrent des images fantastiques, habitées par des personnages très expressifs (Plastic Man est aussi fou et amusant qu'on pouvait le rêver, Metamorpho est impressionnant, Mr. Terrific en impose sans forcer et Phantom Girl a une fragilité touchante). Lorsqu'apparaît, à la dernière page, Tom Strong, dont la silhouette a été modelée par Chris Sprouse, on craint son interprétation par Reis, mais il s'en empare en une image comme s'il l'avait dessiné depuis longtemps.

Il y a quelque chose d'indéfinissablement réjouissant dans ce chapitre I - tout simplement le fait qu'on a ce qu'on nous a promis et que Marvel hésite à nous redonner (les FF). Mais aussi autre chose, une fraîcheur, un allant, un élan. On a le sourire en lisant ça. Comme le chantait Johnny, cette série-là, "mon vieux, elle est terrible !"

[Ben Wawe]

Pas du tout d'accord avec toi et Slobo : je le répète, mais j'ai trouvé ça fade et creux ; c'est tellement téléphoné que ça en devient lourd.
Mais c'est cool que vous aimiez.

[Fletcher Arrowsmith]

J'aurais tant aimé vous apporter mon point de vue mais je ne récupérerai mes VO qu'au mieux la semaine prochaine.

[Slobo]

	Citation:			Posté par wildcard
	En revanche, The Silencer (par John Romita Jr. et Dan Abnett) ou The Immortal Men (par Jim Lee et James Tynion IV) ne se réfèrent à aucun modèle connu de la concurrence

Silencer = Punisher
Immortal Men peux être Illuminati ^^

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Pas du tout d'accord avec toi et Slobo : je le répète, mais j'ai trouvé ça fade et creux ; c'est tellement téléphoné que ça en devient lourd. Mais c'est cool que vous aimiez.

Alors moi je suis entre vous.
C est sympa mais ca manque un peu de .. pas mal de choses pour etre vraiment passionnant.
pour moi on reste dans un prologue où les personnages se retrouvent... avec certes des moments un peu téléphonés..
On est certes dans un croisment FF/Doom Patrol mais pour l instant je ne vois justement pas l originalité au-delà de cela.
En plus, je dois avoir mauvaise memoire mais j ai l impression d avoir loupé un truc dans Metal... a la lecture de cela..
Reis est trés bon

J y mettrais un 12/20 en attendant que ca decolle un peu car pour moi on est sur un prologue dont on ne ressort pas vraiment la direction reelle, les enjeux et une fixation des personnages et du groupe au-delà des hommages aux séries précitées.

[doop]

Je suis d'accord. C'est très bien dessiné mais pour le moment, il ne se passe pas vraiment grand chose. En dehors de l'hommage très appuyé sur les FF, le reste est pour le moment trop rapide et pas assez développé. UN petit peu superficiel. Mais Reis est excellent...

[doop]

Bon DOOMSDAY CLOCK est lui aussi très bien dessiné. En revanche, l'histoire devient de plus en plus navrante, avec des choix scénaristiques qui n'ont (allez, on va être gentil et mettre un "pour le moment") pas de sens. C'est terrible car en plus ca essaye de copier la même structure que Watchmen, du coup la comparaison est toujours là, et c'est vraiment pas bon pour Doomsday Clock. Le récit passe d'un univers à l'autre sans grande transition, le sperosnnages font du n'importe quoi, bref, gros raté de Johns pour le moment.

[wildcard]

C'était une des nouveautés réjouissantes du mois dernier : la série Legion de Peter Milligan et Wilfredo Torres est un comic-book atypique mais élégant, qui a su imposer d'emblée sa distinction par rapport à la série de Netflix. Voyons ce que nous réserve la suite des l'aventure de David Haller.

Même si Peter Milligan n'écrit pas du tout de la même manière que Charles Soule, il a en commun avec le scénariste de Astonishing X-Men la délicate mission d'animer une histoire où les forces en activité sont invisibles, relèvent de l'illusion. Autrement dit, il doit trouver des équivalents visuels pour traduire l'affrontement psychique entre David Haller et ses personnalités multiples, dont Lord Trauma.

Nous sommes donc littéralement, en dans une mesure bien plus grande que pour Astonishing X-Men, dans la tête du héros, son "paysage mental", véritable théâtre de l'action. C'est à la fois un défi de rendre ça, ce qui s'y passe, ce qui s'y joue, palpitant et en même temps, tout y est possible, c'est un territoire où tout est permis, le délire comme la subtilité, la gravité comme la légèreté, les souvenirs, les cauchemars.

Milligan réussit fort bien à peupler cet espace tout en veillant à progresser dramatiquement : Trauma ne veut pas simplement exister parmi les autres personnalités de David Haller, il veut les dominer pour prendre le contrôle de son hôte. Sa puissance est considérable et son harcèlement non pas constant mais insidieux, surgissant quand on s'y attend le moins, agissant à l'intérieur de l'esprit de David comme à l'extérieur (en manipulant mentalement des personnes qui l'entourent et contre lesquels David en se rebellant s'attire le courroux de médecins ou d'agents de sécurité).

Le récit agit selon un mouvement de balancier permanent, passant de ce qui se passe en David à ce qui se passe hors de lui, et montrant que le périple de Hannah a des conséquences sur sa santé physique (lorsqu'elle touche le fruit défendu, littéralement, elle est prise d'une forte fièvre la conduisant à l'hôpital). Cette menace est très efficace et créé une tension palpable : le héros ne semble jamais en mesure de maîtriser son ennemi, qui se pavane dans une attitude de rock-star décadente, aux tatouages reproduisant la tête hurlante de sa victime (un clin d'oeil au Cri de Munch).

Encore une fois, la clarté du graphisme de Wilfredo Torres offre un contrepoint intelligent à cette tempête sous un crâne : le trait élégant et lisse de l'artiste permet au lecteur de ne jamais se perdre dans les tourments du héros. Mieux : il rend poignant des moments inattendus, comme lorsque David à onze ans pousse son psy au suicide comme s'il s'agissait d'un jeu.

Au fond, la luminosité du dessin de Torres, soulignée par les couleurs de Dan Brown aux teintes pastel, renvoie à une forme de naïveté, d'innocence, issue de l'enfance. David Haller est toujours ce gosse à la fois grisé et dépassé par son pouvoir, à présent face à une entité qui risque de l'absorber. Les décors de son paysage mental reflètent ce sentiment où on croise des créatures à la peau bleue, où on pénètre dans une salle d'examen, où on atterrit près d'une mer des cauchemars, etc. C'est un paysage de conte, à la fois chatoyant et effrayant, dont le guide (Tami Harr) est peut-être complice de Trauma.

La couverture, superbe, de Javier Rodriguez ne ment pas : c'est sinueux, torturé, mais superbement intrigant.

[Fletcher Arrowsmith]

THE TERRIFICS #1

	Citation:			Posté par Fred le mallrat
	Alors moi je suis entre vous. C est sympa mais ca manque un peu de .. pas mal de choses pour etre vraiment passionnant. pour moi on reste dans un prologue où les personnages se retrouvent... avec certes des moments un peu téléphonés.. On est certes dans un croisment FF/Doom Patrol mais pour l instant je ne vois justement pas l originalité au-delà de cela. En plus, je dois avoir mauvaise memoire mais j ai l impression d avoir loupé un truc dans Metal... a la lecture de cela.. Reis est trés bon J y mettrais un 12/20 en attendant que ca decolle un peu car pour moi on est sur un prologue dont on ne ressort pas vraiment la direction reelle, les enjeux et une fixation des personnages et du groupe au-delà des hommages aux séries précitées.

Je me range à l'avis de Fred. Je suis très déçu de ce premier numéro et après le Metal : Hawkman Rebirth on ne peut pas dire que Jeff Lemire tient ses promesses de top auteur pour son retour chez DC. C'est surement ce que j'ai lu de moins bon chez la scénariste canadien depuis longtemps.

Je te rejoins sur le côté téléphoné associé à une impression de vide dans le scénario et d'enjeux parachutés. Si The Terrifics est issue de Metal il aurait fallu que Lemire en donne un peu plus sur le contexte en densifiant sa narration, ce qui n'est pas le point fort de son écriture. Et puis même si il est intéressant de voir DC y aller à fond dans sa reprise des FF à leur sauce, trop de parenté tue l'originalité. Je veux pas lire des FF made in DC j'attends The Terrifics.
Je reste réservé sur l'apparition finale, on avait été assez spoilé pour que cela soit une claque. A voir dans la suite mais si Lemire ne muscle pas plus son écriture ce titre risque vite d'être un pétard mouillé. A titre de comparaison The Silencer en donnait beaucoup plus dans son premier numéro et la parenté avec le Punisher s'estompait assez rapidement (voir elle existe à peine). Je n'ai pas lu les remake de Hulk (Damage) et Spider-Man (Sideways).

Bien évidemment Ivan Reis encré par Joe Prado et colorisé par Marcelo Maiolo nous en met plein les mirettes mais cela ne suffit pas pour relever la grande déception de ce #1. Il est loin l'époque où un premier numéro était souvent considéré comme un incontournable dans ce qu'il offrait au lecteur (même remarque pour la concurrence)

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Slobo
	Action Comics 998 DC Scénariste Dan Jurgens ; Art Will Conrad. Pitch : Skeet a été détruit. Superman & Booster sont enchainé et vont être exécuté. Lois, son père et Jon se sont fait tirer dessus. Mais comment diable Jurgens va se sortir de se foutoir ? Est-ce que Mr Oz a mentit sur son identité ? Vous aurez toute les réponses dans ce numéro qui aurait pu du être mon final, mais non encore 1. Vous verrez : - Comment Lor-Zod apprécie son père. - Qu'on peut dire des choses et faire le contraire. - Lara bruler vive (Et ça s'est choquant !) Avis : Couverture - Assez belle mais pas en lien 1/2 Ecriture - Très étrange. Si j'ai aimé la fin du premier arc sur New Krypton j'ai trouvé ça un peu vite régler. Surtout que je trouve Qu'Ursa aurait pu en finir quand les autres ont été interrompu dans l'execution. Après j'ai trouvé le passage sur krypton assez difficile, même si ça sert pour voir qu'Oz ne mentait pas. Enfin j'ai pas aimé le final autour de Lois j'aurais préféré que Jon est fait barrage avec la durabilité qu'il doit tenir de son père. 2/3 Arts - Les dessins sont pas mal j'ai toutefois des soucis parfois avec des visages. 2/3 Sentiments - Un peu déçu. J'aurais su j'aurais arrêter là mais j'aurais encore le 999 à lire. Et puis j'ai pas eu assez de booster, vite sont retour ! 1/2 6/10

Il est très bon ce numéro et il aurait du même être encore mieux car il est construit comme un numéro de référence, un épisode charnière sur lequel on pourra s'appuyer plus tard ..... si il y a un plus tard car Jurgens partant je ne suis pas certains que l'éditorial DC et Bendis souhaitent aller dans la direction donnée par Jurgens. Mais j'espère grandement me tromper. Dans ce AC #998 on trouve :
- une nouvelle timeline
- un nouvel ennemi en la présence du fils de Zod
- une relation Booster Gold - Superman renforcée
- la vérité sur l'identité de Oz
- une intervention de Booster Gold qui peut avoir des conséquences pour le futur

Bref plein de bonnes choses. Je ne boude pas mon plaisir, j'ai adoré cet arc et je me réjouis d'avance de lire la confrontation entre Clark et son beau-père avec Lois et Jon au milieu.