Il y a 20 Ans : Juin 1987 (Marvel)

[cyclopebox]

Moâ j'ai bien aimé ce Rom #55...

[doop]

Un de ces jours, je serai ruiné, et ce sera la faute de vous tous...; mais surtout de XAVIER

[cytrash]

Comme je regrette Akin & Garvey

[Samo]

Rien que pour Rick qui se fait rembarrer, ça a l'air de valoir le coup.

[XXL]

	Citation:
	MICRONAUTS THE NEW VOYAGES N°6 Publié par Marvel en Mars 1985. " "I could a tale unfold..." Scénario: Peter Gillis. Dessin: Kelley Jones. Encrage: Bruce Patterson. Cover: Michael Golden

Malheureusement, avec l'impression/contraste de pas très bonne qualité, on ne voit discerne quasiment pas les Micronauts en négatif combattant des insectes...

Critique de l'épisode précédent...
Bug, qui s'est enfuit avec Solitaire, une métamorphe qui a pris l'apparence de Marionnette pour lui faire plaisir, s'imagine ce qui peut se passer pour ses amis micronautes qu'il a laissé derrière lui...

Ne pas cueillir le fruit s'il n'est pas mur...là, c'est tout vert donc pas touche!

Il imagine donc:
- qu'ils sont drogués par leurs hôtes et vont être donnés en sacrifice à Borborygmus, sorte de créature lovecraftienne...
- qu'ils subissent l'attaque de terrible pirates de l'espace. Les Micronauts décident alors d'aller à l'abordage du vaisseau mère...
- qu'ils sont emmenés dans une cave par un serviteur leur faisant croire que le peuple est oppressé. Mais il s'agit d'un piège et ce serviteur s'avère être...

La série a-t-elle besoin de Karza pour subsister?

Chacune de ces réveries éveillées a pour point commun l'absence de Bug et la défaite des Micronautes du fait de son absence. Bug décide donc finalement de faire machine arrière avec Marionnette pour retrouver ses amis.

Le deuxiéme panel est un swipe hommage à Golden.

Un épisode centré sur Bug. Chaque séquence de rêve est entrecoupé d'un court intermède montrant Bug et Solitaire dont la relation est toute neuve. On peut remarquer les progrés accomplis par Kelley Jones depuis le début de la série, et se rendre compte que c'est Bug qu'il maitrise le mieux.
Les récits sont anecdotiques et réminiscents d'autres périodes de la série avec des clins d'oeil à Mantlo ou Golden. C'est aussi l'occasion pour Gillis d'insérer par ruse un peu d'action dans la série, qui en est presque dépourvue.

toute ressemblance avec Swords of the Swashbucklers.....


L'occasion de faire un break dans l'ambiance introspective de la série et de se concentrer un peu sur Bug et sa nouvelle compagne.

Visitez le topic consacré aux MICRONAUTS!

[XXL]

	Citation:
	NIGHTMASK N°8 Publié par New Universe/Marvel en Juin 1987. "Transfer Point", 2p. Scénario: Archie Goodwin. Dessin: Keith Giffen. Encrage: Rick Bryant. Cover: Keith Giffen?

LE numéro de Nightmask que vous vous devez d'avoir!

Critique de l'épisode précédent...
Keith est le spectateur impuissant de la mort de Lita, tuée par un homme mystérieux, dans l'ombre, Justice! Celui-ci recherche Keith pour le tuer! Justice tue ceux qui sont coupables mais Keith n'a rien fait alors pourquoi le cherche-t-il?

Giffen dans un nouveau style très inspiré par José Munoz

.

Keith a emmené Lucian et Teddy au cinéma, sentant un danger. Soudain, il voit un punk dans la rue et se met à la course: ce Punk est la clef de tout, il le sent! Mais Justice apparait soudain et tue Lucian! Keith a juste le temps de prendre dans ses bras Tedy pour aller se réfugier dans le métro. Mais il la perd à cause de la foule, tandis que réapparaissent par moment le punk et/ou Justice, donnant naissance à un jeu du chat et de la souris dans les catacombes du métr, une sorte de labyrinthe ténébreux.
Keith découvre qu'il peut se transformer en Nightmask, comme s'il était dans un rêve...Il se fait souvent aider par 2 personnes encapuchonnées dont il ne voit pa sle visage. Il comprend qu'il est dans un rêve, et plus spécifiquement, dans le rêve du punk car:

Beaucoup de personnages de dos, des gros planssur des demi-visages, Giffen maitrise à merveille son nouveau style.

Finalement, Keith met la main sur le punk et tente de le forcer à se livrer à Justice...c'est alors qu'interviennent à nouveau les 2 personnages encapuchonnés, qui sont les parents morts de Keith qui lui révélent qu'il n'est pas dans le rêve du punk, mais dans son propore rêve, et que c'est son insconcient qui veut que Justice le punisse car il se croit responsable de leur mort. Justice débarque et va pour tuer Nightmask...Keith se laissera-t-il tuer par lui-même?

Une magnifique conclusion, utilisant avec maestria "la grille de 9 cases" que Giffen imposera sur Legion quelques années plus tard.

Un épisode sublîme, qui voit le "retour" d'Archie Goodwin sur la série qu'il a créée. Outre le fait de donne run peu plus de cohérence au New Universe en faisant se "croiser" Justice et Nightmask, cet épisode s'élève largement au dessus des autres grâce aux dessins de Keith Giffen, rendant parfaitement le caractère onirique, angoissant et bizarre de cette course-poursuite cauchemardesque.
Giffen y utilise un nouveau style, qu'il est allé chercher du côté de José Munoz. Cela lui attirera d'ailleurs des ennuis, quand le Comics Journal mettra à jour des quasi-swipes de panels de Munoz. Giffen s'en expliquera en avouant qu'il était devenu complétement obsédé par Munoz, copiant sans avoir l'original à côté de lui des panels de Munoz.
Une chose est sure: Giffen maitrise à merveille ce style et apporte vraiment quelque chose au monde du comics en l'utilisant pendant plusieurs années. Pour plusieurs swipes, il y a plein de panels originaux et une construction propre aux comics qui font qu'on peut aisément lui pardonner.
Cet épisode est en tout cas une réussite exemplaire, à tous les points de vue. Giffen y fait preuve d'une audace, d'une liberté et d'une efficacité dans son stoytelling qui ne seront égalées que par des gens comme Sienkiewicz , JH williams ou Rob Liefeld 'cherchez l'erreur !)

Les personnages deviennent presque des ombres...


Une chose est sure, si vous ne devez posséder qu'un numéro de Nightmask, ce doit être celui-là!

Visitez le thread consacré à NIGHTMASK!

[Bill Mitchell]

Maitrise à merveille ce stylme, tu parles. Dans l'éprouvette 2, on parle du plagiat de Giffen sur un épisode d'Alek SInner. Je ne sais pas si c'est cet épisode. Je cite:

Dans une courte histoire de Munoz et Sampayo, intitulée "pour quelques dessins", José Martinez (alias José Munoz) confie à ALeck Sinner son voisin de bus de son voyage:"il a plagié mon travail, je vais luio demander des explications", lui dit il en lui montrant le corps du délit sur pièces." En outre , pour le personnage original, je m'étais inspiré de ma fiancée d'alors... qui est maintenant sa fiancée à lui?(...) je vais lui briser les mains."
D'ailleurs , plus tard, Martinez tue son plagiaire.

[XXL]

J'ai pas compris ta citation. Giffen n'a jamais nié qu'il avait effectivement produit des panels quasi-identiques à des travaux de Munoz, la seule nuance qu'il y a mis, c'est qu'il a expliqué celà par une obsession absolument maladive sur Munoz qui a fait qu'en l'imitant, il reproduisait des cases quasi-identiques, parce qu'il était dans un état tel que tout ce qu'il produisait était influencé par Munoz et qu'il ne voyait rien d'autre, et que plus jamais il ne se plongerai avec une telle folie dans l'oeuvre d'un artiste.

Et que ce soit plagié ou pas, ça n'enlève rien à la manière dont Giffen maitrise le style de Munoz et en joue. L'élève peut fort bien dépasser le maître, et même si je n'ai pas les moyens pour en juger ici, je ne vois aucune raison pour que ce qu'a produit Giffen dans sa totalité avec ce style puisse être jeté aux orties ou considéré mauvais parce qu'il s'y est approprié le style d'un autre.
Giffen a fait la preuve qu'il savait innover suffisamment de fois pour qu'on lui accorde un peu de crédit.
Un exemple: la grille de 9 qu'il utilise avec ce style vient-elle de Munoz? Je ne crois pas.

[Bill Mitchell]

pas que copié le style. Recopié des cases. Je te scannerai ça si tu veux. Par contre, je ne sais pas si c'est ce comic book ou un autre.
Giffen a eu beau crier son amour pour le dessin de Munoz, ca n'excuse pas le plagiat. Et Munoz n'a pas du tout apprécié, comme tu vois. Et ça, il a le droit aussi.

[mr nix]

J'adore Placid et Munoz.

Elle est vieille cette histoire, heureusement depuis Giffen nous a prouve qu'il peut tout simplement reprendre des comics entiers sans les redessiner, au lieu de copier, et juste detourner le texte. Moins ca change, plus ca change.

[XXL]

Gné? A quoi tu fais allusion? Edit: ah ca y est , j'ai compris!

Sinon, j'ai jamais dit qu'il n'avait pas plagié. Il dit juste qu'il n'a jamais repris/décalqué des panels: il était tellement dedans qu'il a reproduit des panels qu'il avait étudié.
Et ça n'enlève toujours rien à sa maitrise du style. Il a pas copié sur tous les comics produits dans ce style, et il en a fait pas mal. La proportion de panels quasi-identiques doit représenter une faible proportion. Et c'est pas comme s'il avait fondé sa carrière là-dessus: ça a correspondu à une période de son travail, il est passé à autre chose, ça ne lui a pas apporté aucune gloire.
Qu'il ai fait une grosse erreur en produisant des panels quasi-identiques à ceux de Munoz, je suis bien d'accord, mais il y a au moins un côté positif à la chose: il a produit des épisodes magnifiques avec ce style.

[XXL]

Voila ce qu'il en dit d'ailleurs:

	Citation:			Posté par Keioth Giffen sur ses panels copiés sur Munoz
	"A friend of mine who shall remain nameless, because I don't want him dragged into this, showed me a whole bunch of xeroxed pages of this Munoz artwork. I was flabbergasted. I think for about a month I couldn't work. All I could do was study this guy's work; poring over it and poring over it, until the point I practically became that work, and I stepped over a line. I fully admit that—not for any of the reasons they claimed I did. There was no time I was sitting there tracing or copying, no. Duplicating, pulling out of memory and putting down on paper after intense study, absolutely. Did Munoz wrong? Mm-hmm, sure did. I guess they could have a nice little article on how you get so fixated on something and so obsessed by it that you can actually do somebody that you're a big fan of wrong." (Keith Giffen Interview, Interviewed by Jon B. Cooke, Jack Kirby Collector #29)

Edit: la voila plus complète.

[XXL]

	Citation:			Posté par Bill Mitchell
	pas que copié le style. Recopié des cases. Je te scannerai ça si tu veux. Par contre, je ne sais pas si c'est ce comic book ou un autre.

Apparemment, c'est surtout autour d'un épisode d'Ambush Bug que c'était flagrant. (mais je pense que par exemple les gros panels centrés sur les yeux ou les persos de dos, dans l'ombre qu'on voit dans ce Nightmask sont très proches de certaines panels de Munoz)

[XXL]

	Citation:
	DOCTOR STRANGE N°73 Publié par Marvel en Octobre 1985. "Final Triumph", 22p. Scénario: Roger Stern. Crayonnés: Paul Smith. Finitions: Terry Austin. Cover: Bret Blevins encré par Terry Austin.

Il fait chaud dans la Dark Dimension!

Critique de l'épisode précédent...
Umar utilise une immense gemme pour apparaître à tous les habitants de la Dark
Dimension, pour leur annoncer la fin de la rebellion et demander à ce que Doctor Strange lui soit livré.
Pendant ce temps, Doc tente de convaincre les Outcasts de l'aider à attaquer le palais d'Umar. Mais ceux-ci ont peur et semblent refuser qu'il tente quoi que ce soit, ce qui énerve notre bon Docteur:

Vas-y Doc, montre-leur la puissance du Strip-tease de Satannish!

Dans le palais, Umar annonce à Orini que les rebelles sont enfermés dans des cocons dans une pièce du palais après la réussite du piège qu'elle leur avait lancé. Mais alors qu'Astiir the all-seing avertit sa maitresse que Doctor Strange est en train d'assièger le palais avec l'aide des Outcasts pour libérer les rebelles, Umar comprend que Cléa n'est pas mise hors d'état de nuire et effectivement....

Surprise!

Cléa s'était déguisée en Oniri et inversement! Elle attaque Umar et envoit discrétement un sort sur la gemme derrière Umar pour diffuser le combat dans toute la Dark Dimension. Apprenant que Cléa est libre, qu'elle se rebelle contre Umar, qu'elle est sa fille et qu'Umar est prête à sacrifier les habitants en utilisant l'énergie de la barrière retenant les Mindless Ones pour contrer Cléa, ceux-ci se rebellent et les flammes de Regency, symbôle du pouvoir, diminuent sur sa tête, montrant qu'elle n'a plus à sa disposition toute l'énergie mystique des habitants de la Dark Dimension.
Doc et les Outcasts retiennent et repoussent les Mindless Ones qui commençaient à pénètrer dans la cité et Cléa vainc Umar, devenant la nouvelle maitresse de la Dark Dimension!

Oh, nooon, qui a mis en marche ma boule disco?!

Une conclusion un peu moins réussie que le reste de la saga, même si la substitution Orini/Cléa marche bien. Mais cette résolution joue un peu trop sur un jeu d'apparences trompeuses et de ruses pour être vraiment convaincante. Au dessin, Paul Smith ne signe que les crayonnés de grands panels qui s'avérent moins impressionnant que ses précédentes prestations sur le titre.
Mais bon, c'est du chipotage, le niveau était pacé très haut avec les épisode précédents! C'est le dernier numéro de Paul Smith, parti pour je ne sais où , qui sera remplacé par Mark Badger!
Le run de Smith aura non seulement été conséquent mais d'une grande qualité et variété, avec bien sur des épisodes nettement plus réussis quant il s'encra lui-même. Qu'aucun de ces épisodes ne soit disponibles en paperback ou même dans une quelconque réédition tient tout simplement du scandale.

Umar ne se marre plus (hop, celle-là est faite, suivante! )


Une conclusion fort satisfaisante et une nouvelle étape pour Cléa!

Visitez le topic consacré à DOCTOR STRANGE!

[Thorn]

Moi qui me demandait comment Cléa était devenue reine de la dimension noire !