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  #16  
Vieux 15/10/2016, 19h42
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En même temps, le côté Spider totem est lui-même un retcon. Qu'est-ce qui fait que l'un est accepté et pas l'autre ?
Y en a un qui est là pour apporter quelque chose de nouveau et proposer des intrigues intéressantes et l'autre qui est là pour déterrer un secret caché qui ne mène à rien.
__________________
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée
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  #17  
Vieux 16/10/2016, 00h08
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gillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le Tireur
Aaah, enfin !

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En même temps, le côté Spider totem est lui-même un retcon. Qu'est-ce qui fait que l'un est accepté et pas l'autre ?
La folie de groupe, probablement.

Car oui, le totémique dénature complètement le personnage.
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  #18  
Vieux 19/10/2016, 16h43
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ALIAS LE TOME 1

BRIAN MICHAEL BENDIS
MICHAEL GAYDOS

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J’avoue et sans accabler l’auteur que je ne sais plus lire de comics signé Bendis, ses tics, ses thèmes et ses chutes, je ne peux plus.
Mais c’est quand même étrange, parce que j’ai vachement bien aimé plein de choses de lui et je ne comprends pas ce qui m’a soudainement rebuté à part la lassitude que j’ai pu avoir pour tous ceux que j’ai trop lu et qui ont du mal à me surprendre aujourd’hui. Mais ce n’est pas une raison.

Souvent le nom de Bendis, aujourd’hui est devenu synonyme de bashing et il me fallait vérifier un truc. Aussi ai-je ressorti la série ALIAS qui fait sans doute une unanimité positive. Je me suis installé et je l’ai relu avec ce souvenir d’avoir bien kiffé, il y a dix ans…

Premier constat : Je ne comprends pas vraiment pourquoi Alias a une telle réputation, puisqu’elle présente à mes yeux exactement les mêmes qualités et les mêmes défauts que les autres histoires de l’auteur.
Le concept : téléporter un mix de Jinx sa série Image et Jessica Drew au sein du nouveau label Marvel d’alors : MAX, un label destiné à un lectorat plus adulte histoire de vampiriser encore un peu plus les concurrents Vertigo et Image. Problème: cette gamme est totalement dépourvue du moindre « creator owned », et on va vite se retrouver avec des avatars « matures » des héros existants, et comme au niveau ambition, ben ce n’est pas ça : adulte voudra dire : gore+cul. Très mature en effet.

Alias est le fer de lance de cette gamme et on a mis les petits plats dans les grands avec le Bendis du début des années 2000 qui marchait sur l’eau et Gaydos qui offre au titre un ton « dé-superhéroisé » à mort donnant ainsi la caution « indépendant ». il s’attache à donner des apparences les plus ordinaires possibles à des personnages d’habitude magnifiés. Là même cap paraît vouté, gêné de rester sur le pas de la porte. Carol Danvers a un gros rhume et Luke le regard fuyant.
Dès le premier épisode, on nous dépeint une ex super-héroïne, charismatique mais paumé et dépressive qui gagne son pognon en faisant des filatures minables. un gros cliché polar en fait. A la moindre occasion, elle se perd dans l’alcool et même le tabac parce qu’en 2001 on a encore de droit de fumer dans les BD Marvel. Puis survient le BUZZ. : La rencontre avec Luke Cage qui finit au plumard. La toile s’enflamme pour une supposée sodomie dont rien ni dans le texte ni dans l’image n’explicite l’existence. Ça n’a de plus, aucune utilité puisqu’on avait bien compris le côté à la dérive de Jessica sans ça. De plus, dans un épisode de la série régulière des Avengers, Hank Pym et Janet font des galipettes bien plus inventives à la limite du hentaï. Bref, c’est là pour faire causer un peu comme les dérapages de Hanouna.
L’histoire démarre donc après ça et le portrait de Jessica est particulièrement bien rendu. Le personnage est cynique mais possède une sorte de fragilité palpable, le texte étalant l’aspect blasé avec des images montrant une jeune femme presque apeurée par sa propre vie. Elle ironise mais ne juge pas, elle filme. Et là elle va filmer ce qu’il ne faudrait pas. Un petit film capable discréditer le fameux Captain America. Elle sent le piège et tente de se couvrir et là elle découvre à quel point on l’a manipulé. Une machination terrible semble s’être articulée autour de sa personne. Le climat est assez angoissant et les interrogatoires de police à bâton rompus rythment de manière efficace le moindre regard ou la moindre angoisse de Jessica Jones. Tout est moite, dense et à la limite du claustrophobe et une autre scène est là aussi très réussie. Celle de l’embouteillage. Jess à l’arrêt reçoit un coup de fil de son avocat (Matt Murdock) pour la prévenir d’un danger. C’est un passage super cinématographique dont le côté assourdissant est vraiment réussi.

Et puis, c’est la chute. De haut. De très haut.
Une fois le pot aux roses découvert, le complot s’avère complétement con et surtout hyper imprécis. Des gens, qu’on ne nomme pas, veulent faire pression sur une personne puissante en compromettant Steve Rogers, d’une manière très aléatoire (oui parce que le film en question, est aussi fiable que ceux du monstre du Loch Ness). Ils comptent d’une manière tout aussi absurde sur l’attitude vénale de Jessica qui de toute manière ne trahira jamais Cap…parce que c’est Cap et pis c’est tout !
La bizarrerie, c’est qu’on insiste à mort sur le fait que Jess est désabusée, qu’elle ne croit en rien mais elle reste fidèle à une sorte d’icone déifiée devant laquelle elle bafouille comme une midinette. C’est étrange. Ce qui est intéressant en revanche, c’est la manière dont le Shield règle le problème. Le monde des super héros est alors vu comme un clan mafieux, se protégeant les uns les autres, supprimant les témoins et les preuves sans autre forme de procès. Je ne pense pas que cela soit développé par la suite malheureusement. C’était marrant et aurait pu donner matière à réflexion, à la manière de Identity Crisis mais en polar.

En conclusion, y’a le bon Bendis et le mauvais Bendis.
Le bon Bendis, c’est un super perso principal, très bien pensé avec beaucoup d’empathie, des dialogues très ciselés et une chute d’histoire qui retombe comme un soufflé.
Le mauvais Bendis, c’est un super perso principal, très bien pensé avec beaucoup d’empathie, des dialogues très ciselés et une chute d’histoire qui retombe comme un soufflé. Mais c’est du mauvais Bendis.
Là je suppose que c’est du bon Bendis.


Dernière modification par Eddy Vanleffe ; 19/10/2016 à 17h02.
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  #19  
Vieux 20/10/2016, 13h13
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2112
JOHN BYRNE

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Je viens de retomber sur ce petit graphic novel de 64 pages édité alors chez dark Horse, alors que John Byrne vient de claquer la porte de chez Marvel pour la première fois.
La petite histoire raconte que l’ami John avait commencé à bosser sur une ligne de comics Marvel se déroulant dans le futur. Mais cela n’aboutit pas et John Byrne s’en alla brutalement ce qui est étonnant quand on connaît le caractère doucereux et amical du canadien à la barbe rouge.
Marvel continua de son côté et la gamme 2099 sortit des rotatives. John Byrne quant à lui, se lança dans le Creator Owned et donna naissance à 2112.
Ce qui nous permet de conclure, que l’objet de désaccord fut certainement cette différence de trois ans entre les deux.

Mais revenons à 2112. John Byrne en 1992 est l’un des noms les plus respectés du milieu, une sorte de Midas et je ne vois même pas d’équivalent aujourd’hui. Il décide de tourner le dos à ce qu’il l’a nourri des années durant, le super-héroinat. Il s’adonne avec amour à de la grosse science-fiction :
Il imagine donc un monde futuriste évidement hyper technologique où les nations ont disparues au profit d’intérêts privés. Ils sont parvenus à enrayer la pollution grâce à de gigantesques turbines fabriquant de l’ozone pour protéger des rayonnements UV et l’oxygène remplaçant la forêt amazonienne. Certains organismes comme des mini dinosaures ont pu être recrées artificiellement de la main de l’homme tout comme toute une batterie d’androïdes qui servent à tout (à tout !). Thomas Kirkland vient d’être intronisé cadet à l’académie de sécurité et doit être soumis à l’autorité directe d’un vétéran, la tête brulée (au sens propre et figurée) Tannen qui semble partir parfois dans des missions mélangeant le personnel et le professionnel. Dans ce futur un incident a provoqué une mutation génétique se transmettant comme une MST sur des individus appelés Halflings (mutants) rejetés et mis dans une sorte de prison/camp de concentration.
Se débarrassant des collants, l’auteur en profite pour céder également à tout un tas de sous-entendus sur les mœurs sexuelles et développer une forme de violence expéditive assez inhabituelle pour l’auteur. Evidemment il laissera libre court à sa fascination pour la défiguration, les brulures et le vieillissement. S’il ne peut vraiment développer sur aussi peu de pages toutes les idées qu’il balance, on sent qu’il a bien réfléchi à son univers. C’est dense tirant vers l’horreur et lorgnant beaucoup sur le cinéma de l’époque du genre : Planète Hurlante-Starship Troopers ou ce genre de SF, militarisée et catastrophiste sans être clairement post-apo.
Byrne comme à son habitude parvient à contrôler son récit, rester clair et donner du mystère et de l’action dosant de manière discrète intrigue, personnage (où seuls Tannen et Kirkland sont développés), et univers (beaucoup de choses expliquées sans trop d’exposition) sur un format court avec un story-telling sans faille. Ce qui a peut-être un peu vieilli, pourrait donner toutefois un bon film dans la catégorie Young-adult tant à la mode actuellement.
Comme John Byrne savait qu’il pourrait encore écrire sur ce concept, il a embrayé sur la série Nextmen qui aborda en son temps tout un tas de thèmes bien plus intéressants et matures qu’à l’ordinaire.
Court et sympa !
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  #20  
Vieux 20/10/2016, 13h14
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Une bonne histoire de voyage dans le temps qui se tient, et elles sont rares.
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  #21  
Vieux 31/10/2016, 13h14
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
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ELEKTRA : INTROSPECT
GREG RUCKA
JOE BENNET & CARLO PAGULAYAN


SPOILER: Y'A PRESCRIPTION!

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C’est toujours en rangeant ma collection que je tombai sur ma petite collection de 100% Marvel Elektra. Et soudainement une ironie m’a sauté à la gueule comme un « facehugger ». sur un scénario de Greg Rucka habitué aux femmes fortes, féministe la main sur le cœur, les couvertures étaient signées à l’époque par Greg Horn qui avait fait ça :


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C’est donc un brin rigolard que je me relançais dans la lecture de son run, un run somme toute excellent.
Son premier arc avait confronté Elektra à ses origines grecques en la faisant travailler pour une sorte d’Erinye se vengeant de ses anciens tortionnaires. D’entrée de jeu, l’auteur annonce la couleur, la femme victime de l’homme : c’est fini !
Puis vient l’arc qui m’intéresse aujourd’hui, INTROSPECT. Elektra possède pour ses contrats tout un réseau d’intermédiaires aussi sophistiqué qu’opaque afin de rester la plus discrète et intraçable possible. Or un jour, la machine se grippe et voilà notre tueuse au chômage, longtemps…trop longtemps. En tout cas assez longtemps pour que notre héroïne réalise que tuer est pour elle une horrible addiction. L’en priver, c’est la détruire. Et c’est justement ce que l’on veut peut être parvenir à faire.
Rucka va oser déconstruire le personnage de Miller et il va y aller avec une cruauté assez inédite dans un comics « big two ». D’abord psychologiquement, sevrer ainsi Elektra brutalement, va déstabiliser un personnage que l’on a toujours relativement imperturbable, limite extérieur à ses propres histoires. Puis un délabrement physique va vraiment la dégommer de son piédestal, désormais décrite comme une vulgaire junkie, on aura rarement vu un personnage Marvel féminin aussi lamentable. Attention Greg Rucka ne fait pas ça gratuitement, il arrête simplement l’emphase que l’on pourrait avoir avec un personnage qui n’est jamais qu’un tueur sanguinaire et sans pitié. Pas un héros ni même quelqu’un d’enviable.
Bien entendu, la machination autour de cela se révèle, et là les évènements vont prendre une tournure encore plus bizarre. Malgré l’état catastrophique la tueuse grecque, Rucka lui fait exhaler une sorte de magnétisme animal à tel point que pas un homme ne reste vraiment de marbre face à elle. Sa présence est venimeuse et hypnotique. Une ancienne victime la tient alors à sa merci pour la torturer mentalement, pourtant une sorte de jeu malsain d’attirance morbide et de dominant/dominé se met lentement en place afin que l’on ne sache plus vraiment qui est la victime et qui possède l’ascendant. Finalement relâchée dans le désert, l’effet Elektra opère encore et au fur et à mesure qu’elle se débarrasse d’un commando complétement pervers, elle semble récupérer ses forces, son aura et son caractère fascinant. L’histoire se conclue de manière tordue. L’ancienne captive devient consentante comme finalement soumise comme peut l’être un fauve temporairement. De l’autre côté, le tortionnaire totalement fasciné par sa victime se met à la protéger dans un jeu dont les ressorts psychologiques défient justement toute interprétation rationnelle ou bien-pensante.
Deux êtres fracassés se sont donc trouvés dans une étrange relation faite de torture mentale, de domination, de contraintes chargées en connotations sexuelles à côté desquelles les frasques d’un Christian Grey font sourire.
On se prend même à espérer que ces deux-là finissent pas trouver une porte de sortie apaisée à leurs tourments… mais rien den demeure jamais et le reste est une autre histoire.
Ce qui frappe à la lecture, c’est que loin d’instrumentaliser le corps de la femme ou de vouloir rabaisser son héroïne, Rucka lui fait pourtant vivre l’un des épisodes les plus pénible de son existence empli de violence graphique et suggérée, la salissant au sens propre du terme, pour mieux la reconstruire ?
On aurait tôt fait d’interpréter ce genre d’histoire aujourd’hui, mais le talent de Rucka nous aiguille bien entre ambigüité psychologique et la côté sans concession du propos.
Il y a un petit peu du film La jeune fille et la mort (toute proportion gardée) dans ce comics, et c’est glaçant.

mais

Dernière modification par Eddy Vanleffe ; 31/10/2016 à 14h32.
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