#106
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Justice League Dark #7
Toujours le (très) haut du panier.
Vu que James Tynion a enfin posé toutes les bases de son run tout en s'émancipant des autres titres de la franchise (au passage le Justice League #15 est très bon aussi, tout en simplicité) et en ayant puisé ce dont il avait besoin chez Wonder Woman, il se permet un épisode en apparence plus calme pour permettre aux nouveaux arrivants de comprendre où le titre se dirige. C'est aussi l'occasion de brasser plusieurs thèmes du supernaturel chez DC (Hell yeah pour I, Vampire au passage, série qui m'avait fait découvrir Andrea Sorrentino) où rien n'est à l'abri. C'est riche, c'est dense mais toujours avec la finalité de permettre au lecteur de comprendre ce qu'il se passe, un peu comme le narrateur dont la présence dans le titre est de plus en plus excitante. Il est un peu le facteur X de l'équipe tout comme l'était Clayface lors de son génial run de Detective Comics : cela permet d'avoir un autre point de vue sur l'aspect magie avec un poil de regard scientifique mais toujours avec l'impression d'une bombe à retardement. Ce numéro partagé en plusieurs petites histoires fait bien monter la tension. De plus, avec Alvaro Martinez, le lecteur en vraiment pour son argent. Après l'intermède moult sympathique de Daniel Sampere, l'artiste espagnol revient en grande, grande forme! Ultra recommandé.
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#107
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Uncanny X-Men #10
Un naufrage, je n'ai pas d'autre mot.
Sous couvert de vouloir tout reconstruire dans la franchise X avec le relaunch d'Uncanny X-Men, Marvel, dans un élan de non-intelligence, a décidé de tout casser quand cela fait des années que c'est déjà fait. Ils auraient mieux de s'atteler directement à la phase reconstruction plutôt d'offrir une saga indigeste où les OOC ou autres conneries sont tellement légion () qu'il y a moyen de se moquer des 3 auteurs et éditeurs qui ont pondu et validé cela pour des années... Quand je pense que pour arriver au statu quo il a fallu 10 numéros, c'est dingue de voir que la décompression est devenue la norme : Legion's Quest n'avait duré que 4 épisodes pour arriver à Age Of Apocalypse... Il faut croire que les leçons de l'immonde Avengers: No Surrender n'ont pas été retenues : quitte à diluer ce qui n'a pas besoin de l'être, autant rendre cela intéressant... Et donc au #11 après la dé(con)struction du titre, il va enfin y avoir quelque chose de nouveau (bien plus légitime pour relancer le titre avec le retour de 2 X-Men historiques) quand de l'autre côté il va y avoir nombre de mini-séries sans lien apparent liées à Age Of X-Man où il faut vraiment ne pas avoir été dégoûté des 10 numéros pour tenter. De mon côté, c'est clair, j'évite et j'attends de lire l'Annual pour savoir si le retour vaut la peine (pas à l'abri d'un nouveau massacre de mon X-Man préféré vu comment il a été maltraité depuis des années) et ainsi continuer l'ongoing (déjà plus qu'un seul auteur aux commandes). Sinon 2 questions : - Depuis quand Bishop se souvient de Age Of Apocalypse et déclare y avoir participé quand la version l'ayant connu a été effacée quand la continuité a été rétablie? - Pourquoi quand Jean convoque tous les X-Men disponibles il n'y a pas Xavier & co (je n'ai pas fait Astonishing X-Men ou X-Men Red)? Je veux bien que les 2 revenants n'en soient pas car pas ce n'est censé être encore connu de tous (quoique l'un a été vu dans Fantastic Four...). Editeur, c'est un emploi fictif ou c'est la fête du slip sur la franchise quitte à s'affranchir de la continuité? Et bordel, ce manque d'empathie quand un clone de Madroxx est tué... PaD a dû halluciner devant l'utilisation du personnage. J'ai mal à mes X-Men. Marvel, je ne te dis pas merci et te fais un joli geste de la main.
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#108
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Pour Bishop, ce n'est pas une erreur, il se rappelait de la continuité AoA même à l'époque (X-Men 48 montre qu'il a des flashbacks de cette vie) : le fait qu'il n'appartenait pas à cette époque l'a plus ou moins protégé lors des changements de réalité. On va dire que les éditeurs ont été chanceux dans leur incompétence ^^
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#109
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The Immortal Hulk #12
Je lasse peut-être ceux qui me lisent, quand j'évoque ce titre : c'est à nouveau brillant et profond, et j'ai encore une fois envie de lire la suite. Al Ewing poursuit la plongée en enfer, où il alterne ses duos (journaliste/Hulk, Bruce/son père), avec au milieu un monologue sur le divin et le diable (ici, le rapport entre le divin et le diable). Au-delà de sa très bonne maîtrise des personnages, de sa bonne gestion de ce Hulk si étrange (considéré justement ici comme une version nouvelle et dominante), il faut signaler ici autant cette réflexion bien documentée et pertinente du scénariste sur le mal et l'enfer, mais surtout sa geste du cas Brian Banner. Le "père de", souvent considéré comme le mal absolu du père violent, "gagne" ici en profondeur, avec l'auteur qui le creuse et lui donne des justifications ; pas une excuse, mais des justifications plutôt pertinentes (même si, finalement, Ewing déplace le curseur du père au grand-père : le père était violenté donc il violente, c'est en soi la faute du grand-père si Brian a explosé ainsi). Une nouvelle fois, Ewing gère très bien sa saga, en étant très fin et en multipliant les surprises. J'aime beaucoup la réflexion divine, comme je l'ai dit, et je goûte cette ambiance anxiogène et infernale qu'il s'amuse à installer ; c'est passionnant. Joe Bennett livre de très belles planches, mais doit être aidé par Ruy José - qui s'en sort bien, mais nuit évidemment à l'homogénéité de lensemble. Eric Nguyen s'occupe des flashbacks, dans un style efficace, qui fonctionne bien. Quelle série. Quel enfer, pour les personnages ! Quel plaisir de lecture ! |
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C'est vrai, lis des nanards plutôt ! Merci pour tes retours
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Gideon Falls #10
Gideon Falls #10
W : Jeff Lemire P : Andrea Sorrentino Un dixième numéro pivot pour la série de Lemire et Sorrentino car on y apprend les origines de la grange noire à travers un flashback qui promène le lecteur dans une troisième temporalité sans jamais être perdu. pourtant Lemire délivre quand même peu de réponses aux questions importantes et le lecteur au vu du cliffhanger en redemande. C'est cela la force de cette série à laquelle on accroche de plus en plus au fur et à mesure de sa. Lemire est très inspiré mais que dire de Andrea Sorrentino, dont les dessins constituent la clé de voute de Gideon Falls à travers l'atmosphère distillée mais surtout par sa mise en page complètement au service du récit. A l’instar de Trillium du même Lemire, la mise en page du dernier tiers de ce numéro a pour but de confronter deux personnages de manière très originale et surtout alambiquée. ma note : 8/10 |
#112
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Je l'ai lu ce matin et les dernières pages sont superbes à regarder (ah retourner un bouquin c'est génial).
C'est un peu décompressé (déjà 10 numéros tout de même) mais l'ambiance est parfaite.
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#113
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Je me suis posé la question sur la décompression. Je pense que cela ne l'est pas tant que cela, surtout au regard de bien d'autres titres et de scénaristes. Mine de rien cela avance et Lemire distille surtout les informations au bon moment, comme autant de bornes qui font quand même sacrément avancer l'histoire. L'impression de décompression me semble provenir du fait que l'on a encore du mal à voir où le scénariste souhaite aller. En fait cela serait quoi la fin ? Quel est l'objectif de cette histoire ou plutôt de ces histoires. La série est calibrée pour combien de numéro ?
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#114
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Sinon, tu n'as pas tiqué sur le nom du propriétaire au 19ème?
Ca ferait serpent qui se mord la queue.
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#115
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oui j'ai remarqué cela également.
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#116
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Non je suis ravi de lire les avis même s'il confirme que c'est pas pour moi !
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Hey, j'ai chroniqué Disassembled de Uncanny X-Men et je m'occupe de Return of Wolverine.
Je donne pour la patrie, monsieur ! |
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Justice League #16
Bouarf. Voilà mon sentiment à la lecture de ce numéro, conclusion du passage sur Thanagar dont j'attendais beaucoup. J'espérais, en effet, que Scott Snyder & James Tynion IV profitent de cette saga, centrée sur Hawkgirl & Martian Manhunter & John Stewart (ce qui me semblait très positif, après tant de numéros sur la Totality et Batman & Superman), pour "respirer", loin de la Legion of Doom et de cette Totality - et non. Non, non, et non : le duo d'auteurs retombe très rapidement sur le coeur de la série de Scott Snyder... et, franchement, c'est aussi chiant que ça fait chier. C'est chiant, parce qu'on a ici un long déroulé de discours et de présentation, plutôt désagréable à lire. Alors d'accord, cet Univers et ce Multivers ne sont pas les premiers, j'apprécie l'idée, mais indiquer qu'il y a une entité, Perpetua, qui était là, qui est enfermée, qui veut revenir, avec J'Onn manipulé/pseudo-élu... blablabla. Encore des secrets évoqués, encore des révélations qui aboutissent à des secrets, encore des mystères cosmiques plus gros que les précédents - c'est chiant. Franchement, j'ai aimé No Justice, j'ai beaucoup aimé Metal, et je supporte la série ; mais là, c'est chiant, car le numéro est chiant, tout simplement. Mais ça fait chier, oui, excusez-moi du langage, car finalement on ne respire pas, dans cette série. Scott Snyder ne cesse jamais de raconter la même chose, la même histoire, et ça en devient vraiment lourd. Je ne dis pas que l'idée de la Totality n'est pas bonne, au contraire ; mais on est constamment sur ça. Il semble clair que Snyder veuille s'inspirer de la JLA de Morrison, mais cette série savait faire respirer ses lecteurs : tout n'était pas toujours sur le même thème, la même intrigue, et plusieurs épisodes permettaient de changer de point de vue (le recrutement de Tomorrow Woman, les épisodes de Waid avec Julian September et Adam Strange, l'épisode sur Atom et Amazo sur la fin). Là, on n'a pas ça - et même le lecteur fidèle que je suis se lasse, vraiment, et en vient à "rejeter" cette saga, parce qu'on ne parle que d'elle, et ça devient vraiment lourd. D'autant plus que si Jim Cheung assure, Stephen Segovia livre des planches très moyennes, loin de l'ampleur qu'on peut attendre ici. Bouarf, quoi. C'est vraiment dommage, mais ça devient lourd, là. |
#119
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Exosisters 4
Cate et Kate se dépêche d'aller dans la rue après avoir vu des anges tomber du ciel. Mais aucune trace de ses derniers. Par contre elle vont entendre un humain crier qu'un démon veut lui prendre son âme. Les deux jeunes femmes se dépêche d'aider mais le démon parait un peu ridicule. Et il disparait dans un éclair de lumière peu commun. Les filles vont vite se douter que le démon n'en est pas un et indiqué au jeune homme de faire plus attention à pas vendre son âme. Mais ce dernier n'a pas l'air d'avoir écouter. Avis : Couverture - La variante qui n'a rien à voir mais est bien fun. 1/2 Scénario - Un peu plan plan à première vue elle devint vraiment embrouillé sur la fin. De plus y'a un problème de temporalité je trouve qui rend le tout très confus. 1.5/3 Dessins - J'aime toujours le petit coté Archie comics ou Amanda Conner des personnage, mais ça ne sauve pas le scénario. Au contraire les scène sont trop statique pour donné l'énergie que j'avais vu dans le premier numéro. 2.5/3 Sentiment - Une deception, je prend le dernier précommandé et quitte le navire. 0/2 5/10 |
#120
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Freedom Fighters 2
Freedom Fighters contre robot métallique Nazi round 1 et 2. Le centre de commande Nazi commence à paniquer un peu. Avis : Couverture - J'aime pas la couverture qui n'est pas en lien mais aurait pu. 1/2 Scénario - Très bonne gestions des héros et des militaires Nazi j'ai néanmoins un soucis sur la révélation final. Sinon belle gestion de la terre des idées mais du coup l'aigle Nazi devrait pas être plus grand ??? 3/3 Dessins - Purée j'ai pris des claques sur les mises en pages et le graphisme. 3/3 Sentiments - J'adore vivement la suite ! 2/2 9/10 |
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