ULTIMATE UNIVERSE : le topic du mag'...

[scarletneedle]

Donc une araignée peut piquer pour toi? :(

Punaise, je ne veux pas jouer les Cassandre mais, à part moi, personne ne tique sur cette énormité??

[Hilarion]

[QUOTE=scarletneedle;1278326]Donc une araignée peut piquer pour toi? :(

Punaise, je ne veux pas jouer les Cassandre mais, à part moi, personne ne tique sur cette énormité??[/QUOTE]
Entomologiquement, l'araignée mord, mais dans le langage courant, elle pique car on imagine pas ses dents! ;)

Pourtant, j'avais lu ta remarques mais dans le feu de l'action, je n'y ai pas fait attention.

[HiPs!]

[quote=Halnawulf;1278337]Entomologiquement, l'araignée mord, mais dans le langage courant, elle pique car on imagine pas ses dents! ;)[/quote]

Entomologiquement, on n'a pas grand chose à dire sur les arachnides. :beu:

[FrancoisG]

[quote=HiPs!;1278515]Entomologiquement, on n'a pas grand chose à dire sur les arachnides. :beu:[/quote]
Tout juste !
Pour les arachides, il faudrait dire "botaniquement" :D

Et elles n'ont pas de dents mais des [I]chélicères[/I] (la vie de nos jours) !

[bozzo]

[quote=FrancoisG;1278517]Tout juste !
Pour les arachides, il faudrait dire "botaniquement" :D

Et elles n'ont pas de dents mais des [I]chélicères[/I] (la vie de nos jours) ![/quote]

Et pour les tournesols,il faudrait dire quoi? :siffle:

[FrancoisG]

[quote=scarletneedle;1278326]Donc une araignée peut piquer pour toi? :(

Punaise, je ne veux pas jouer les Cassandre mais, à part moi, personne ne tique sur cette énormité??[/quote]
Dans le langage courant, ça s'entend très souvent, hein ;)
Mais je te rassure, je fais aussi mon chiant en reprenant les gens qui se trompent :D

[Mandrill]

:meurmf: Ben moi je m'ennuie pas mal, à part avec Spidey qui est mignon.

Je prends mon petit dej et je développe ça un peu plus...

[Mandrill]

Bon, ben après deux lectures des deux premiers numéros, je suis pas vraiment convaincu...

Déjà, concernant les trois séries, qu'est-ce que c'est décompressé, mes aïeux! Heureusement qu'on a deux épisodes de chaque série à chaque numéro...

Ca passe encore sur [B]Spider-Man [/B]vu que Bendis sait remplir l'espace libre avec des dialogues, de la caractérisation, de l'émotion. Pour le coup, même si ça n'avance pas vite, on se laisse bien charmer par ce petit Miles et son manque d'assurance maladif, même après l'obtention de ses pouvoirs. C'est ce qui va, je pense, faire l'intérêt de sa série, et un gros écart avec Peter Parker (qui disait "Cool" en découvrant qu'il marchait au plafond, alors que Miles sort un "Oh non" dépité) On peut d'ailleurs être déjà tenté de jouer au jeu des différences entre les deux personnages. Bon, Miles est Noir, Peter était Blanc, ça c'est fait. Pour l'instant cet aspect est peu utilisé, à part dans la "blague" du pompier qui m'a fait rire. A mon avis, la plus grosse différence, c'est leur environnement social (attention, grosse analyse de sociologue amateur débutant!!! :nerd:) Peter vient d'une famille de classe moyenne voire mieux, mais en devenant orphelin, il est élevé chez ses tonton-tata plus modestes. Avec la mort de Ben, son niveau de vie chute drastiquement au moment même où il acquiert ses pouvoirs. Le jeune Parker devient un héros au moment où il baisse dans l'échelle sociale (et heureusement, les photos de Spidey l'aideront à subsister, aussi bien en version 616 qu'Ultimate) Miles est, au contraire, sur une pente sociale ascendante: issu d'une famille modeste, son père est un ex-petit délinquant repenti et maintenant ultra-droit, il entre dans une école prestigieuse et a un bel avenir de yes-man devant lui. Il a aussi un oncle, mais là où Ben était un prototype du travailleur honnête modèle, Aaron est un cambrioleur pro (c'est le Rôdeur! est-ce qu'on avait déjà rencontré un Rôdeur Ultimate dans USM?) Forcément, un Peter fauché et endeuillé a tout de suite vu sa transformation comme une chance de compenser (à défaut de corriger) ses problèmes. Et puis, on le sait, quand on touche le fond, on a tendance à faire n'importe quoi pour le pire et le meilleur, même un nerd comme Peter peut devenir un rebelle casse-cou pour s'extérioriser (du genre aller se faire taper par le Rhino). Alors que pour le petit Miles (je dis toujours "le petit", mais il a l'air encore plus jeune que Peter à ses débuts!) cet accident est plus une tuile qui lui tombe au moment où sa vie semble toute tracée, destinée à être encadrée, rassurante. ("Méheu, laissez-moi faire mes devoirs, je veux pas me faire taper par le Rhino!!!") C'est bien cette différence qui me donne envie de continuer la série pour l'instant, ça fonctionne bien et en plus l'histoire se rattache à celle de Peter sans trop en faire. (je précise que je n'ai pas lu "La mort de Spider-Man" mais ça ne m'a pas gêné) Un bémol : l'absence totale, pour le moment, de nemesis clairement identifié. Ou alors ce sera encore Osborn (je ne sais pas s'il meurt dans "la mort de SM") Très chouette cliff, sinon ;)

(JE SPOILE UN PEU POUR LES DEUX AUTRES SERIES, GAFFE)

Le pire du mag c'est de loin [B]X-Men [/B]! En deux épisodes, on apprend que Wolvie Jr s'est évadé d'une horrible prison de mutants (en flash-back), que Vif-argent cherche à entuber Obama en lui refourguant un Cerebro d'occase, que Kitty veut faire profil bas (mais ça elle le disait déjà dans le numéro d'avant) et que Stryker est vraiment un gros méchant (mais parce qu'il avait un papa méchant aussi, et militaire de surcroît, qui l'élevait à la dure "tu seras un homo sapiens, mon fils", ce genre) Stryker, ok, il a fait très mal aux X-Men Ultimate pendant Ultimatum, mais malgré ça, et les (trop) nombreuses pages consacrées à ses origines, il a vraiment zéro de charisme!! Pour un premier ennemi, bof... Magnéto ou Krakoa (avec ou sans background) ça avait quand même plus de gueule. Ah, sinon on introduit aussi un nouveau personnage au look assez marrant, quand même, mais on n'en apprend pas beaucoup sur lui pour l'instant. Au final, tout ce que je viens de résumer aurait pu tenir sur, allez, 10 pages (voire la moitié si c'était un Byrne dans les 80s). La, il en faut donc 40.:meurmf: On ne sait même plus ce que devient Jean/Karen et on s'en fout un peu à vrai dire. C'est dommage car la mini Ultimate X était vraiment sympa... Pas de vrai cliff, à part Malicia qui louche.

[B]Ultimates[/B], c'est la série "over the top", ce qui est à la fois sa grande qualité et son principal défaut. Comme sur ses FF (auquel j'ai jamais vraiment adhéré malgré d'indéniables qualités) Hickman fait dans la surenchère SF et technologiques avec de très bonnes idées (le Monde, et son Créateur, ça c'est du bad guy charismatique!) mais tout ça est aussi noyé dans une narration un peu bordélique et gavé d'événements et de personnages inutiles (les catastrophes en Uruguay et en Asie semblent juste là comme faire-valoir du gros binz en Europe, et les "Captain Europe" d'Excalibur, c'est vraiment juste de la chair à canon!!) Et comme sur FF, tout ça se prend un peu trop au sérieux. Niveau révélations, l'identité du Créateur, teasée à mi-course de l'épisode 4 comme un truc dingue et surprenant, et dévoilée en mode Scoubidou à la fin de l'épisode (en guise de cliff donc) c'est assez foireux je trouve. Franchement, dans l'univers Ultimate, à partir du moment où on apprend que c'est un perso déjà connu, y a pas 36 candidats possibles, non? En fait, je trouve dommage de lui donner cette identité, alors qu'en faire un nouveau personnage jamais vu (même sur Terre 616) ça aurait eu de la classe et aurait valorisé la série. Bref, tout ça est bien long, les scènes de combat sont peu lisibles, mais il y a de bons moments (sur Thor notamment, que je suis content de revoir avec son look des débuts d'Ultimates, avec son marteau-hache et son plastron à loupiotes: je trouvais dommage de l'avoir, à l'instar d'Iron-Man, rendu trop semblable visuellement à sa version 616)

J'achèterai le prochain numéro pour avoir (j'espère) la fin de ces premiers arcs. Après, on verra...

[Thorn]

[QUOTE=Mandrill;1290966]Pas de vrai cliff, à part Malicia qui louche.[/QUOTE]

Ca lui arrive trop souvent, et dans tous les univers

[scarletneedle]

Ah ça, avoir la mèche blanche au milieu, ça fait loucher quand elle la cherche! :D

[gillesC]

Intéressante explication. :D

[thanoslefou]

Je viens de lire et en effet [B]Ultimate Comics : X-Men[/B] ce n'est pas glorieux... Par contre toujours la même frustration à la fin du titre Spider-Man : déjà la fin, arggghh ? La suiteuuuhh ! Sinon bien vu Mandrill, Miles est vraiment le négatif de Peter en tout point.

Concernant la remarque d'univers partagé, l'ultimate universe sur ces dernières heures l'a été bien plus que son homologue 616 je trouve. Cela m'avait bien surpris quand j'avais repris la lecture de titres autres que Spider-Man que j'avais arrêté aux premiers runs.

[Samo]

X-Men, deja que le titre souffre d'un dessin générique, si en plus il faut se coltiner des personnages antipathiques (Kitty) et une intrigue peu passionnante, on est pas rendus...

Heureusement, Bendis est incroyable sur Spidey (Picheli, elle, accuse une baisse de regime, c'est curieux) et Authority, enfin, Ultimates reste interessant, alors ça fait oublier la cata des mutants.

[Ben Wawe]

Ultimate Universe est, à mes yeux, le meilleur magazine VF.
Le nouveau Spider-Man me convainc malgré mes à priori négatifs, les X-Men ne m'ont jamais autant intéressé que dans cette phase noire et apocalyptique, et les Ultimates ont cette envergure et cette ambiance de fin du monde qui conviennent parfaitement à cette série. En plus, Panini a le bon goût de publier deux épisodes de chaque titre, évitant les effets de la décompression, et dans un format économiquement très intéressant.
Vivement la suite !

[wildcard]

[CENTER][B]Ultimate Universe 2 :[/B]

[/CENTER]
[B]- Ultimate Spider-Man [/B](#3-4 : [B]Qui est Miles Morales [/B]?) ouvre le bal :
[I]le jeune Miles montre à son ami Ganke ses nouveaux pouvoirs, qui confirment bien qu'il est semblable à Spider-Man. Il va avoir l'occasion de s'en servir rapidement en intervenant lors d'un incendie, mais ce test le décourage de s'engager dans la carrière de super-héros. Jusqu'à ce que, à l'académie qu'il a intégrée, une nuit, les élèves sont informés par le personnel encadrant qu'une bataille oppose plusieurs surhumains en ville et que Spider-Man serait gravement blessé...[/I]


[B]Brian Bendis[/B] profite de ces deux nouveaux chapitres pour à la fois développer la situation de son jeune héros, qui fait face avec difficulté à ce qui lui arrive, et inscrire dans la chronologie son histoire, qui se déroule donc juste avant la mort de Peter Parker. Ce n'est pas le sens des responsabilités qui va bouleverser Miles, garçon attachant mais dépassé, mais la culpabilité quand le premier Spider-Man va tomber au combat : persuadé qu'il aurait pu l'aider, cet évènement est un déclencheur.
Mais il va aussi devoir rapidement composer avec une autre araignée (et inévitablement avec le fait d'agir publiquement - sa première sortie est d'ailleurs taclée par le Daily Bugle, comme à l'époque de son prédécesseur).
Le rythme est tranquille, presque nonchalant, mais en vérité le script de Bendis est surtout remarquablement fluide, chaque séquence amenant la suivante avec souplesse, la lecture est extrèmement agrèable, aisée, les états d'âmes, les rebondissements, sont bien décrits, divertissants, touchants.


Visuellement, la série est aussi entre de bonnes mains et on ne peut que se régaler avec les planches de [B]Sara Pichelli[/B] qui excelle dans tous les domaines : la composition de chaque plan est maîtrisée, les attitudes, les expressions sont justes, le découpage est efficace. Voilà une artiste qui domine son sujet, qui est à maturité, et dont la complicité avec son scénariste est un régal.
[CENTER]*[/CENTER]
[B]Ultimate X-Men[/B] (#3-4 : [B]Une menace réelle - La parole de Dieu[/B]) continue de creuser l'ambition sillon thématique entamée précédemment :
[I]c'est en particulier la figure de William Stryker Jr, le prédicateur anti-mutant, qui domine l'histoire, tandis que ses ennemis, éparpillés, commencent à la fois à se réunir (James Hudson, le nouveau Wolverine rejoint la bande de Kitty Pryde) et à se diviser (la stratégie de Kitty clive les membres de son équipe). Quicksilver magouille également dans son coin, prêt (apparemment) à vendre au gouvernement de quoi traquer les mutants...[/I]


[B]Nick Spencer[/B] a visiblement été marqué par la saga [B]Days of future past[/B] de[B] Chris Claremont[/B], cette vision futuriste et pessimiste de la série [B]Uncanny X-Men[/B], car son récit semble entièrement conçu comme la réalisation de ce que craignaient les mutants à l'époque : diminués, persécutés, cibles à la fois de néo-évangélistes fous et de politiciens impitoyables ou même de semblables qui les trahissent.
L'ambiance est oppressante, le rythme soutenu, la narration jongle avec trois lignes sans problèmes, avec des dialogues sobres. C'est accrocheur.


Par contre, graphiquement, la série est la plus faible de la collection Ultimate. [B]Paco Medina[/B] alterne le bon et le mauvais, ce n'est jamais excellent, parfois médiocre (surtout en ce qui concerne l'expressivité des personnages). Il n'est pas aidé par un encrage (de [B]Juan Vlasco[/B]) noyé sous une colorisation affreuse, trop sombre (de [B]Marte Gracia[/B]). Dommage.
[CENTER]*[/CENTER]
Enfin les [B]Ultimates[/B] (#3-4 :[B] La République en danger[/B])[I] se remettent avec difficulté de la raclée infligée par les Enfants de Demain, cette mystérieuse population futuriste menée par le Créateur. Asgard a été détruite, ses dieux sont tous morts, Thor a sacrifié Moljnir (et Captain America n'est plus dans l'équipe). Le SHIELD tente un nouvel assaut. Nouvel échec cuisant. Pour Thor, il faut quand même venger ses morts et il s'infiltre dans la Cité des agresseurs : son initiative va lui permettre de découvrir, au prix fort, l'identité du Créateur...[/I]


[B]Jonathan Hickman[/B] a corrigé le tir après deux premiers épisodes spectaculaires (c'est encore le cas ici) mais parfois confus (à cause de la multiplicité des batailles, dont la localisation n'était pas très claire). La vedette de ces deux nouveaux chapitres est Thor (et il semble que l'arc entier lui fera la part belle), auquel le scénariste redonne une envergure, une profondeur, dignes de l'époque [B]Millar-Hitch[/B].
L'autre choc de ces numéros est la révèlation de l'identité du Créateur : voilà un méchant qui promet de donner du fil à retordre aux Ultimates et qui agit en même temps avec une brutalité et selon des motivations surprenantes.
Tout cela, conduit avec intensité, surprend quand même énormèment de la part d'Hickman, inapte à conduire [B]les Quatre Fantastiques[/B] avec autant de nerf...


[B]Esad Ribic[/B] accomplit un travail somptueux au dessin : encore une fois, on a droit à des planches extraordinaires (notamment l'assemblée des asgardiens au Valhalla), mais sans jamais négliger la narration, avec un découpage remarquable.
La colorisation de [B]Dean White[/B] joue aussi un rôle décisif dans l'impact visuel de la série, avec des ambiances magnifiques.
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Même si [B]UXM[/B] pâtit de dessins moyens, les autres séries font, sans doute, d' "Ultimate Universe" encore la revue du mois.