Blaze the Wonder Collie #2 & 3 October 1949 / February 1950
Auteurs inconnus
Blaze était un chien de concours renommé gagnant prix sur prix.
Mais il est kidnappé pour être vendu à l'armée pour être entrainé comme chien de combat.
Blaze devient un vrai soldat canin bien qu'il soit meilleur protecteur que chien d'attaque. Il est donc intégré dans le service de la croix rouge.
Et la Normandie vit le débuts de ses exploits de chien de guerre où il se lie d'amitié avec le Dr Glenn Forrest et lui sauve la vie à plusieurs reprises.
Blaze, le chien qui ne mange pas ses pansements !
Mais de retour aux USA, la fille de l'ancienne propriétaire de Blaze, Judy, le reconnait dans le journal qui conte leurs exploits. Mme Kennel réclame alors le retour de son chien.
Blaze se languit de son ancien maitre.
Alors qu'elle promène Blaze, elle tombe sur un saboteur nazi qui tente d'échapper à la police. Il prend Judy en otage dans l'usine qu'il a piégé mais Blaze intervient alors même que la bombe explose. Le Dr Forrest arrive alors et sauve Judy des décombres.
La mère de Judy accepte de remettre Blaze à Glenn pour le remercier d'avoir sauvé la vie de sa fille.
Glenn et Blaze sont de nouveau réunis.
Blaze The Wonder Collie #3
Blaze sauve un jeune orphelin (Tadd) perdu dans une tempête de neige. Tadd sera finalement recueilli par le Dr Glenn Forrest. Il finira par être confié définitivement au Docteur qui dans le même temps se fiance avec sa promise Judy Kennels, la fille de l'ancienne propriétaire de Blaze.
L'année 1949 est une phase délicate pour Timely qui doit faire face à la désaffection du public pour les super-héros et à une critique de plus en plus forte des comics menée par le Dr Werthman.
On ne parle pas encore de censure ou de comics code mais Timely prend les devants et montre patte blanche. Les histoires maintenant approuvées par Dr. Jean Thompson, un "Child psychiatrist" au "Guidance Bureau of the New York City Board of Education". Bref, ca en jette un max et permet à Timely de répondre aux détracteurs.
Dans ce contexte, "Blaze the Wonder-collie" est donc présenté comme le "comics le plus respecté d'Amérique". Quoi de plus beau et de moins attaquable que les histoires d'un chien héroïque et courageux.
Dés la première page, on nous annonce qu'il y a tellement d'histoires sur Blaze qu'il a été dur de choisir celle qui inaugurerait ce premier numéro.
Le choix s'est porté sur la rencontre de Blaze et de son maitre : le docteur Glenn Forrest. Pour la suite est prévue sa rencontre avec Tad le garçon en couverture, l'histoire de son noble géniteur : Fury ainsi que d'autres passionnants récits basés sur les histoires vraies de Blaze, le fils de Fury.
J'entends déjà les questions :" Premier numéro mais c'est le # 2" ? "Il existe en vrai le chien ?" "Il ne ressemble pas à Lassie ?" "T'as une vraie vie Sim ?"
A toutes ces questions, je répondrais "c'est normal", "non", "oui" et "ca dépend".
Comme pas mal de comics à l'époque, si les séries peuvent changer de titres tout en conservant la numérotation. le #1 de Blaze est en fait Molly Manton's Romances (qui visiblement n'existe pas non plus).
Entre la couverture photo et son introduction, le comics a l'air de jouer sur l'idée que le titre est une adaptation de films à succès (dans ce cas précis : Lassie).
L'histoire de Blaze # 2 reprend d'ailleurs les grandes lignes du second film de Lassie "Son of Lassie" où Candy, le fils de Lassie est enrôlé, entrainé et part combattre en Norvège avant de revenir au pays en héros. Le #3 est mix de différentes idées d'autres films de Lassie mêlant gentil orphelin et sauvetages dans la tempête de neige à répétition.
Bref, Blaze, son of Fury n'est ni plus ni moins qu'une copie de Lassie.
A la fin du #3, on annonce l'histoire du père de Blaze, Fury.
Méventes, pression de la MGM qui lance son propre comics Lassie en 1950 ... ?, le titre s'arrête là. On retrouvera Blaze dans un court récit de 2 pages (« Blaze lends an helping Paw ») dans Rex Hart #8 (puis dans Man comics #6) et une réimpression d’un court texte issu de Blaze # 2 (« Blaze reports for bravery ») dans War Comics #1.
Malgré tout pour autant que j'ai pu chercher, Blaze the Wonder Collie serait le premier chien à bénéficier de son propre comics book devançant Lassie de quelques mois.
Vu le peu d’originalité de ce Lassie masculin, Blaze ne réapparaitra pas (encore que même ce point ne soit pas vraiment nouveau car Lassie était jouée par des mâles dans les films. Les femelles perdant une partie de leur toison selon les saisons. De plus la plupart des garçons fans de Lassie l’imaginait également comme un mâle). Même si les histoires de Fury sont gentiment distrayantes, ce sont les back-ups avec Diablo un ours sauvage porté sur l'hydromel sont bien plus amusantes.
Blaze possède sa propre fiche dans le « Marvel Pets Handbook » de 2009.
Blaze est néanmoins réincorporable et pourrait avoir rencontré, par exemple, Captain America ou Nick Fury sur les champs de bataille. Il semble plus dur d’imaginer un retour à l’époque moderne. A moins qu’Ultron ne se soit servi de ses schémas cérébraux pour créer son chien : Rex. ^^
Heureux qui comme un chien a joué dans beaucoup d'films
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Selon les spécialistes, le chien est le premier animal domestiqué par l'homme. Aussi il est assez logique qu'il soit aussi un compagnon pour certaines divinités voire des dieux eux-mêmes.
D’abord compagnon de chasse, le chien s'est rapidement distingué par son attachement à l'homme à sa capacité à lui venir en aide. Fin 19ème, début 20ème, des nouvelles ou récits sur des chiens sauvant des hommes plus ou moins basés sur des faits réels, le chien atteint le statut de protagoniste à part entière voire de héros.
Dès 1910, « Jean », un berger allemand devient la star d’une série de films muets.
Le premier « wonderdog » ?
En 1921, la niche cinéma est occupée par "Strongheart", encore un berger allemand dont les aventures seront l'objet de plusieurs films. Sa popularité sera éclipsée par l'arrivée de Rin-tin-tin en 1923 (qui sera suivie par une meute impressionnante)
Si les bergers allemands jouent les stars durant l'entre-deux guerre, les colleys ne sont en reste. "Lad, a dog" (un colley) fait, dés 1919, l’objet d'une série de romans à succès.
En 1940 parait "Lassie Come Home", un roman basée sur une nouvelle de 1859 "The Half-brothers". Adapté au cinéma en 1943, Lassie deviendra un phénomène à son tour enchainant les films et ayant sa série radiophonique tout comme Rin-tin-tin. Rin-tin-tin comme Lassie n'auront droit à leur comics qu'à la fin des années 40
Entre les Bergers allemands et les colleys d’autres stars canines obtiennent leurs lettres de noblesse au cinéma en peut citer le fox terrier "Skippy" ou les pit bulls Pal et son fils Pete.
Il faudra du temps pour qu'on passe du chien héros au chien-super-héros. Dés 1936, le Phantom a lui même un compagnon canin ou lupin plutôt (pas le chien de Mickey) : Devil.
Coté comics, on note l'apparition de "Rag-a-tang the wonderdog" dés novembre 1939 dans Blue-Ribbon Comics #1 (et jusqu'au #22). Il ne s'agit pas encore d'un super-chien mais on s'en approche.
Non, pas Rin-Tin-Tin : "Rang-A-Tan" on vous dit.
(Toujours en 1939, un comics parodique sur Superman "Sun Fun Komiks #1" affublerait le héros d'un chien sidekick nommé Beelzebub - le comics étant extrêmement rare, il est impossible d'en savoir plus).
Fin 1942 : Bulletman affronte une bande de chien voleurs radiocommandés, le numéro suivant apparait "Bulletdog, the amazing canine Cop" qui comme son maitre peut voler grâce à un dispositif anti-gravité dans son collier. On peut donc parler du premier chien à super-pouvoirs.
Il sera suivi en 1944 : Robbie the robotdog, compagnon de Robotman ...
... et en 1948 de Streak, chien du Green Lantern originel (ce chien sans pouvoir particuliers qui piquera même la vedette à son maitre sur les derniers numéros en inversant presque son rôle de sidekick avec son maitre)
Entre temps, un nouveau type de chien fait son apparition, le chien-soldat. Les chiens ont déjà montré leur efficacité notamment messager et soutien psychologique lors de la première guerre mondiale. En aout 1942, l'armée US crée une section canine officielle le "K-9 Corps"
En 1945 : Captain Future est aidé par ces chiens soldats dans Startling Comics #34. En 1952, un comics leur sera même consacré « War dog of the US Army »
1950 : Apparition d'Elmo The wonderdog - Toujours sans pouvoir, ce Danois sert de destrier à Dollman (Dollman #31 - December 1950)
1952 : Début de "The Adventures of Rex the Wonder Dog #1" qui durera de 1952 à 1959. Fortement inspiré par Streak, Rex fait montre de capacités humaines et au fur et à mesure de super-pouvoirs dues à la "Fountain of Youth".
1955 Année Super-canine, car elle voit les apparitions de « Ace the Hound-dog », le bat-chien de Batman et de "Krypto the Superdog".
Krypton sera tellement plébiscité, qu’il sera rejoint par une équipe de super-chiens Space Canine Patrol Agents équivalent de la Légion des super-héros avec dans ses rangs un « Collie-Chameleon ». On aura également droit au père de Krypto, à un kryptonite-dog et même au chien super vilain de Lex Luthor.
Krypto se transformera même en Colley sous l’effet de la kryptonite rouge.
La mode des super-chiens s’estompera mais l’univers DC reste marqué l’héritage de cette période.
Contrairement à DC ou à d'autres éditeurs, Timely/Atlas n'a pas accueilli de chien-compagnon de héros dans ses titres. On peut citer un vilain qui se déguise en chien dans Captain América #10 (librement inspiré du "Chien des Baskerville").
C'est aussi un chien qui teste la potion qui transforme "The Terror"; il acquiert les pouvoirs du héros mais meurt rapidement. (Mystic Comics # 5 - March 1941)
Et c'est tout ce que j'ai pu relever.
Pourtant le K-9 Corps aurait pu inspirer les auteurs pour donner un chien à Captain America par exemple, franchement un Collie-berty ou un Ameridog, ça aurait eu de la gueule.
Tous les titres de Superhéros ayant disparu à l'époque du sucés de la Krypto-family, on ne trouvera pas plus tard de super-chiens dans le silver age de Marvel.
Les super-pets devenus ringards, personne ne songe à en incorporer par la suite à l'exception de Lockjaw le chien de Inhumans qui malgré ses pouvoirs n'a rien d'un superdog.
En 1970, Red wolf a aussi un compagnon à 4 pattes : Lobo. Si les attributs du loup se prêtent mieux aux super-pets que ceux du chien, Marvel crée malgré tout un vilain basé sur les caractéristiques du chien pour s'opposer à Hellcat (son ex-mari en l’occurrence) : Mad-dog. (1972)
Il faudra attendre 1991, pour voir une version moderne et non-parodique du chien side-kick (encore qu'on puisse se demander s'il n'est pas une réponse à la nouvelle incarnation molossoïde de Ace, the hound dog - Batman 464 juin 1991) : Max, un Rotweiller compagnon du Punisher (Punisher # 54 - Nov 1991).
Pour le coup, le récent "Pizza Dog" de Hawkeye même s'il suit une longue tradition de "chien du héros" est un cas assez peu courant chez Marvel.
Grâce au fabuleux site de thelesbiangeek, j'ai appris l'existence d'un autre Colley de fiction : Uncle Sam, fidèle compagnon de l'héroïne Golden Eyes en 1918.
L’une des pionnières du genre se nomme Nell Brinkley. L’une de ses séries les plus populaires est Golden Eyes and Her Hero Bill, commencée en 1918 et qui décrit les aventures de Golden Eyes, qui a suivi son bien-aimé Bill dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale avec son fidèle chien, un colley appelé Oncle Sam.
La chute du Kingpin survenue dans « Last Rites » (Daredevil # 297-300) laissait quelques interrogations concernant sa succession et la place qu’Hydra pouvait y prendre.
Depuis 6 mois dans le courrier des lecteurs de DD, le Crossover Dead Man’s Hand est présenté comme la réponse à toutes ces questions en suspens.
Dans une interview à manwithoutfear.com, Fabian Nicieza explique que l’idée principale de Dead Man’s Hand est de lui bien qu’il ne l’a pas vraiment pensé comme un crossover.
Le titre du crossover est donc une image de l’empire du déchu Kingpin. Histoire de pousser, la métaphore, l’histoire est placée à Las Vegas, la capitale du jeu. (les forces de police de Las Vegas ont d’ailleurs pris le «dead man’s head » comme symbole de leur unité).
Le pitch de l’histoire est assez simple : les plus grands chefs criminels de la planète sont réunis à Las Vegas par le crane rouge pour se diviser l’empire du Kingpin pour éviter des conflits inutiles. Les choses ne vont pas se dérouler aussi simplement notamment à cause de la présence de Daredevil (titre écrit par Chichester) , de Nomad (l’ex-bucky des années 50 – titre écrit par Nicieza) et du Punisher (au travers du titre Punisher War Journal, seconde série dédiée au Punisher écrite par Chuck Dixon).
Nicieza n’a pas cherché à faire de DMH un crossover linéaire où l’histoire se poursuit de manière chronologique entre chaque titre impliqué mais plutôt des histoires qui s’entrecroisent. Et de fait, mises à part les trois dernières parties, les séries peuvent se lire indépendamment entre elles.
Le crossover s’étale sur 9 numéros :
Daredevil #307-309
Nomad v2 # 4-6
Punisher War Journal # 45-47
Cette idée d’une réunion des plus grands criminels parait dès le début plutôt bancale. D’un point de vue chronologique, on se situe à 6 mois de la chute du Caid (même si quelques jours se sont peut-être passés dans le Marvel Universe), du coup cette réunion parait (au moins pour le lecteur) un peu en retard par rapport aux événements.
Ensuite, l’idée que les plus grands chefs mafieux puissent s’installer calmement autour d’une table pour discuter d’un partage parait également peu probable.
Enfin, faire du Red Skull un gentil organisateur ayant pour but d’éviter les effusions de sang est tout aussi saugrenu.
Dead Man's Hand Part I - Blind Openers
Daredevil v1 #307 August 1992
Couverture : Scott McDaniel / Chris Ivy D. G. Chichester / Scott McDaniel / Bud LaRosa
Citation:
-Prologue 1 DD # 305
Las Vegas – La pègre locale est au courant que les chefs des grands groupes mafieux se réuniront bientôt à Vegas pour se partager l’empire du Kingpin.
Leur chef, Deragon compte bien obtenir sa part du gâteau. Dans ce but, il a contacté un mercenaire comme moyen de persuasion : Terror ; mais son prix est trop élevé. Terror leur conseille en blaguant de se prendre un avocat pour négocier. Deragon va le prendre au pied de la lettre …. -Fin du prologue-
Citation:
- Prologue 2 -
Las Vegas, assise devant une machine à sous, une jeune femme asiatique se fait houspiller par une vieille bique car elle bloque l'accès aux machines par sa corpulence.
La jeune femme ne réagit pas aux insultes et finit pas quitter son siège dans un état second : Elle doit répondre à "l'appel".
Elle a été choisie par Jonin chef de la Main pour être la nouvelle Izanami, guerrière porteuse d'une énergie maléfique ancestrale.
Toujours aux commandes de la Main, le Baron Von Strucker est à la manœuvre et compte bien mettre à profit la réunion des chefs mafieux à Las Vegas venus pour se partager l'empire déchu du Kingpin.
Sans se douter des évènements qui se préparent, Foggy et Matt débarquent à Las Vegas, conviés par un mafieux local qui veut également sa part du gâteau du Kingpin. Il pense à tort que Foggy et Matt sont des avocats liés à la pègre, Foggy ayant été un temps l'avocat du Kingpin.
Pour Matt, l'arrivée à Las Vegas est éprouvante. Ses hypersens sont sursollicités par autant de bruits, de sensations et d'odeurs nouvelles.
Il fait une syncope dont il sort quelques instants plus tard, le temps de s'habituer à son nouveau milieu. Dans sa chute, il casse ses lunettes.
Citation:
Interlude
Pendant ce temps, un nouvel acteur de la pièce qui se prépare arrive à Las Vegas : Silvermane.
Deragon reçoit Matt et Foggy en commençant par fournir à Matt une nouvelle paire de lunettes ayant appartenu à Elvis.
Au bout de quelques minutes de discussion, le malentendu sur l'appartenance de Matt et Foggy à la mafia commence à paraitre évident pour tous.
Mais Deragon a à peine réalisé son erreur de jugement que Tombstone, déguisé en serveur, le tue lui, ses associés et ses gardes du corps. Matt et Foggy réussissent à s'échapper. L'intervention surprise de Nomad donne à Matt la possibilité de se changer.
Bien joué ! (mais l'alcool à froid ne s'enflamme pas en théorie )
Daredevil peut maintenant aider Nomad et les deux héros se débarrassent de Tomstone en l’enflammant tout en le défenestrant. Le meurtrier albinos atterrit dans la lave du volcan factice de l’hôtel “ The Mirage”.
Le lendemain, Tombstone rejoint la salle de réunion où se sont réunis les représentants des plus grandes organisations criminelles.
Tombstone représente les intérêts de la Mafia.
Hammerhead, la mafia New-Yorkaise
Slug, la pègre de Miami
Andreas Strucker, Fenris (et sa sœur Andrea)
Werner Von Strucker, the new Hydra (et son garde du corps Snakeskin)
Justin Hammer, son propre groupe
Jonin, The Hand
Des représentants du Secret Empire
Master Tatsuo, les Yakuza
Ces personnes sont conviées par le Crane Rouge, représenté par une jeune femme qui se fait appeler « The Word ». Le but de cette rencontre : diviser les biens et activités du Kingpin sans conflits inutiles, couteux en temps et en argent.
Dans son délire meurtrier permanent, Tombstone leur imagine une fin brutale.
Épilogue :
A 4000 kms de là, dans le métro de NY, le kingpin ne se doute pas qu’on se prépare à partager son empire. Il se contente pour l’heure de survivre.
C'est mon avis et je le partage:
La première partie plante le décor. A la différence de Last Rites, Chichester présente l’ensemble des personnages (The Hand et Von Strucker en tête) dés le démarrage quitte à s’y noyer. A la relecture, cette façon d’introduire le propos et ses protagonistes cet épisode n’est pas sans rappeler l’intro de « Fall From Grace ».
Il s’agit de la première collaboration Mc Daniel / Larosa. L’encrage de Larosa accentue les défauts de jeunesse de Mc Daniel (l’imprécision des visages et des expressions surtout).
L’ensemble prête plutôt à rire malgré quelques cases réussies. Mais Mc Daniel fait toujours preuve d’un dynamisme certain et d’un sens du détail assez agréable. Les décors s'inspirent largement de lieux réels à Vegas.
Il s’agit de la première rencontre de DD et du Nomad bien que DD semble le reconnaître. (une des nombreuses approximations du scénario)
Dead Man's Hand Part II - Neon Knights
Nomad v2 #4 August 1992
Couverture : Samuel Clarke Hawbaker / Mark McKenna Fabian Nicieza / Pat Olliffe / Mark McKenna
Le gouvernement américain a promis à Nomad d’effacer son dossier criminel s’il tue The Slug, un des chefs de la pègre de la côte Ouest présent à Vegas.
Une fois sur place, Jack « Nomad » Monroe tombe une connaissance. Une amie prostituée, Legs, qui accompagne un des invités réunis pour le partage du l’empire du Kingpin : Troy Donahue.
Bushwacker Vs la vieille bique !
Troy est la cible de Bushwacker. Le supervilain au bras armé lui reproche d’avoir quitté la sœur de son ex-femme et d’avoir gardé l’enfant qu’il a au avec elle. (Vous n’avez pas trop compris, c’est normal).
Quand Nomad débarque pour protéger Legs, il pense que Bucky (la petite fille que Nomad à pris sous sa protection, fruit de l’amour d’un trafiquant de drogue et d’une prostituée) est en fait sa nièce.
Pour regagner le cœur de son-ex, il compte donc récupérer le bébé. Mais assommé par Nomad, son plan tourne court.
Citation:
Et pendant ce temps-là dans le désert ...
Plus tard dans la nuit, Troy rejoint la réunion des grands mafieux. Un nouvel invité se joint au groupe : Mr Tolliver du cartel européen.
Mais un vieux différent entre Tolliver et Troy resurgit et ce dernier claque la porte.
Tolliver n’est pas prêt à passer l’éponge et lance Deadpool à ses trousses pour l’éliminer.
Nomad a rejoint Legs dans sa chambre et lui confie Bucky en la pressant de prendre le premier avion. Pendant ce temps, Nomad reste pour dissuader Troy de chercher à retrouver Legs et se trouve donc en face de Deadpool quand Troy rentre à l’hôtel.
Il tente de le retenir le temps que Troy s’échappe. Mais Deadpool s’avère un adversaire redoutable.
Malheureusement pour Troy, il tombe sur Bushwacker qui le ralentit et donne à Deapool l’occasion de l’abattre. Le mercenaire quitte Vegas avec son patron qui ne voit l’intérêt des négociations sur les activités du Kingpin.
A l’aéroport, Legs s’apprête à quitter Vegas avec Bucky mais Bushwacker en a décidé autrement.
C'est mon avis et je le partage:
Comme si l’histoire ne contenait pas assez de personnages, Nicieza en rajoute une couche avec Bushwacker, Troy Donahue, Tolliver et Deadpool. Si les trois derniers ne sont que de passage, l’intervention et les motivations de Bushwacker sont pour le moins incongrues et ne vont servir qu’à forcer les interactions entre Nomad et le Punisher (et ajouter encore plus d’incohérences à l’histoire comme nous allons le voir)
Aux dessins Pat Oliffe offre une prestation classique mais maitrisée. Son style mêlant Neal Adams avec un soupçon d’Alan Davis est très plaisant surtout en comparaison des autres dessinateurs impliqués.
Dead Man's Hand Part III - The Vegas Idea
Punisher War Journal #45 August 1992
Couverture : John Romita, Jr / Klaus Janson Chuck Dixon / John Hebert / Fred Fredericks
Pour des raisons personnelles, Viper prévient le Punisher que tous les plus grands chefs mafieux se trouvent à Vegas. Cela pourrait être sa chance de les éliminer.
Pour se servir de couverture, il force un petit malfrat de sa connaissance, Mickey Fondozzi à se faire passer pour un riche client et à faire fonctionner son réseau local pour aider le Punisher dans sa quête.
De leur coté, le Punisher et Microship se rendent à Vegas. Ils rejoignent Mickey dans sa chambre d’hôtel où ils sont rapidement la cible des tueurs armés.
Le Punisher est forcé de prendre une chambre en périphérie, en plein désert. Microship et Mickey continuent leur enquête à Vegas.
Citation:
En pendant ce temps-là dans le désert (bis repetita)
Le Punisher est le collimateur de l’empire secret qui lance un tueur aux méthodes radicales à leurs trousses : Chainsaw.
Il part avec sa troupe, the pretorians, pour tuer le punisher. Sans qu’on sache ni pourquoi, ni comment, ils détiennent la petite Bucky.
Dans sa chambre d’hôtel, le Punisher a la visite de Viper qui vient lui livrer des informations. Elle n’a pas le temps de jouer de son charme que Chainsaw et sa troupe débarquent.
C'est mon avis et je le partage:
Histoire de compliquer encore un peu plus l’histoire, le Punisher débarque emmenant avec lui Viper, Microship et un troisième larron. Curieusement, de tous les caids réunis à Vegas, seul le Secret Empire est informé de la venue du Punisher.
Autre curiosité : Chainsaw et les pretorians, sorte de mélange Leatherface de « Massacre à la tronçonneuse » et de Mad Max.
On ne sait ni comment ni pourquoi ils se sont emparés de Bucky. Cela ne sera jamais expliqué.
John Hebert assure la partie graphique. Il fait de la masse de dessinateurs de l’époque ; dont les travaux peu aboutis ne servent qu’à alimenter mensuellement la masse de titres que Marvel pond pour inonder le marché. Son trait n’a rien de déshonorant mais est trop peu maitrisé voire bâclé.
Dead Man's Hand Part IV - Suicide Kings
Nomad v2 #5 September 1992
Couverture : Samuel Clarke Hawbaker / Mark McKenna Fabian Nicieza / Pat Olliffe / Mark McKenna
La troupe de Chainsaw parade devant le Punisher qui ne se laisse pas impressionner.
Grâce à une perche, il réussit à récupérer Bucky et met en déroute la bande de motards.
Pendant ce temps à Vegas, Legs récupère de sa blessure. La Balle de Bushwacker l’avait seulement frôlé.
Quant à Nomad, il continue sa chasse. Il tombe face à un groupe de Ninjas de la Main qui se dissolvent une fois tués. Mais le danger est toujours présent car un Bushwacker furieux hurle en pleine rue qu’on lui a volé son bébé.
Nomad a à peine le temps de comprendre qu’il parle de Bucky que le Punisher arrive, Bucky au bras, et troue littéralement Bushwacker de balles. Le vilain s’enfuit.
Juste avant que le Punisher ne se lance à sa poursuite, Nomad parvient à la convaincre de lui confier le bébé pour sa propre sécurité.
Une fois le Punisher parti, Nomad prend la fuite avec Bucky.
Nomad retrouve Legs et lui re-confie Bucky. Tous les deux prennent un taxi direction l’aéroport.
Mais le chauffeur de taxi n’est autre que le Punisher qui n’a pas apprécié de se faire berner.
Néanmoins, satisfait des explications de Nomad, il laisse partir Bucky et Legs. Il part vers le complexe de Circus Circus non sans avoir eu une explication musclée avec Nomad.
C'est mon avis et je le partage:
Suite directe du numéro précédent, ce numéro marque le début du crossover. On comprend que l’enlèvement de Bucky n’était qu’un prétexte à la rencontre entre Nomad et le Punisher suivie évidemment d’une bagarre relativement stupide.
Le lecteur n’aura évidemment aucune nouvelle de Bushwacker qui disparaît de l’histoire comme il était apparu.
Dead Man's Hand Part V - Dealing From The Bottom
Daredevil v1 #308 September 1992
Couverture : Scott McDaniel / Bud LaRosa (?) D. G. Chichester / Scott McDaniel / Bud LaRosa
La guerre devient de plus en plus ouverte entre la Main et la Mafia dans les rues de Las Vegas
Citation:
Et une vieille bique virée du casino, une !
DD tente d’obtenir des infos sur ce qu’il se trame. Ses recherches le mènent vers un certain Terror. Le mercenaire lui conseille de se rendre à Circus Circus, un complexe mêlant Casino et Centre commercial où les Yukaza et la Main se prépareraient à une démonstration de force.
A la table des négociations, les discussions dégénèrent et des alliances se forment en coulisses entre les yakuza et la Main, Justin Hammer et Hydra.
A Circus Circus, la Main et les Yakuza sont effectivement présents mais ils ne se doutent pas de la présence de Silvermane.
Utilisant tous les moyens à sa disposition, de la machine à sous au cheval de spectacle, DD parvient à mettre hors d’état de nuire tout ce petit monde.
Il n’a pas le temps de savourer sa victoire que le Punisher arrive et le met à terre.
Citation:
A New York, le Kingpin reprend son destin en main ...
C'est mon avis et je le partage:
Arrivé à la moitié du crossover l’action n'avance pas vraiment. On ne sait pas grand des négociations autour de la table. Les ninjas qui se battent contre la mafia n’ont pour seul but que d’offrir sa dose de violence gratuite aux lecteurs.
L’intrigue peine d’autant plus que le suspense autour du plan de Silvermane tombe comme un soufflé.
Non seulement, sa seule motivation est de se venger de ne pas avoir été invité à la table des négociations (avec une curieuse fixette sur The Hand ?) mais le pauvre lecteur n’aura pas d’explication sur le mystérieux chargement de son camion.
Personne ne se préoccupera plus de son sort après cet épisode (est-il arrêté, en fuite ?)
Ah, et oui ! Et Daredevil monte à cheval comme dans son deuxième épisode ^^
Dead Man's Hand Part VI - Hot Chrome and Cold Blood
Punisher War Journal #46 September 1992
Couverture : John Romita, Jr / Mike Manley Chuck Dixon / John Hebert / Fred Fredericks
-Retour en arrière-
Dans sa chambre d’hotel, le Punisher et Vipère essuient les tirs de Chainsaw et des pretorians. Malgré l’avantage du nombre, le punisher parvient à éborgner Chainsaw avec sa propre tronçonneuse, à mettre en déroute la troupe de motards et à récupérer le bébé retenu par Chainsaw.
Citation:
Pendant ce temps-là, Silvermane continue sa route avec son camion, apparemment furieux qu’on l’ait oublié de la table des négociations.
De leur coté, Microchip et Mickeal sont arrêtés pas Hydra. En désespoir de cause, ils affirment qu’ils sont les numéros 4 et 8 de l’Empire secret et proposent une alliance.
Grace à un de leurs espions, l’Empire secret apprend la nouvelle et lancent Chainsaw et les pretorians contre la base de l’Hydra pour tuer leur ennemis et ces « traites. »
Parallèlement le Punisher arrive à Circus Circus après la bataille. Il s’avance vers DD qui lui porte un coup au torse. Le Punisher réplique par un coup de cross sur la tête.
C'est mon avis et je le partage:
L’histoire commence par une redite de l’épisode # 5 de Nomad qui n’est, en plus, malheusement pas vraiment raccord puisque dans cette version Chainsaw perd un œil. (« détail » qui sera oublié dans ses prochaines apparitions).
L’histoire bégaie de nouveau avec une apparition de Silvermane post-DD # 308.
Dernière redite contradictoire : la rencontre DD/Punisher : dans DD #307, le punisher frappe le premier. Dans cet épisode c’est Daredevil porte le premier coup.
Dead Man's Hand Part VII - Cards On The Table
Daredevil v1 #309 October 1992
Couverture : Scott McDaniel / Bud La Rosa D. G. Chichester / Scott McDaniel / Bud LaRosa
Plus personne ne semble se faire confiance et les négociations tournent courts malgré les appels au calme de the Word.
Les différentes parties quittent la table à la grande joie de Werner Von Strucker et de son garde du corps, Snakeskin, qui n’est autre que le Baron Von Strucker.
A la manœuvre depuis des jours, il a tout fait pour exacerber les tensions et faire capoter les discussions. Il ne reste plus qu’à La Main de tenter de tuer ces leaders isolés.
Von Strucker tue même son propre fils qui tentait de le faire chanter.
Pendant ce temps, DD et le Punisher règlent leurs différents ([FONT="Century Gothic"]bien qu’on se demande vraiment ce qui les pousse à se taper dessus[ à ce point/FONT])
Grâce à Terror, qui a récupéré les yeux et les oreilles du cadavre de Werner Von Strucker, DD connaît les plans du Baron.
Terror les livre à DD en échange d’un service futur s’il est de passage à NY.
Nomad (oui oui, il est revenu), DD et le Punisher remonte la piste de La Main pour les empêcher de tuer les chefs de la pègre (DD parce qu’il veut éviter une effusion de sang, le Punisher parce qu’il veut le faire lui-même - oui, je sais, c’est débile).
Pour effectuer leur sanglante mission, Jonin ordonne à Izanami de se suicider à Minuit pour récupérer la puissance de la « Beast ». Le sacrifice aura lieu à minuit.
Alors qu’ Izanami s’apprête à se donner la mort, Tomstone arrive pour la tuer lui-même. (dois-je préciser que je trouve ça débile aussi).
DD arrive et l’en empêche in-extremis. Jouant sur son code d’honneur de professionnel, il parvient même à le convaincre de l’aider à sauver « Izanam » qui est une victime innocente de la main.
Minuit passe et l’énergie de The Beast se dissipe. Les chefs mafieux ne craignent plus rien.
Citation:
Sur la côte Est, le Kingpin relève la tête.
C'est mon avis et je le partage:
Et voilà le coup de théâtre attendu depuis le début : Von Strucker (déguisé en SnakeSkin) a orchestré et exacerbé les tensions pour faire échouer les négociations et affaiblir ses ennemis. Bon, ben franchement comme s’ils avaient besoin de ça pour se foutre sur la gueule. Bref, tout ça pour ça.
Pour achever tout suspens, autant vous le dire tout de suite, c’est l’unique coup de théâtre.
L’intervention de Terror apporte une petite touche de gore. Chichester pose sans doute des jalons pour une future rencontre Terror / DD à NY qui ne verra jamais le jour.
Voilà pour les « bonnes choses » parce que sinon l’épisode cumule les bizarreries et approximations : le Punisher qui se conduit comme un débile, le suicide d’Inazami qui déclencherait la mort des chefs mafieux, le choix du Punisher de se faire échouer ce plan de The Hand juste pour le faire lui-même et Tombstone qui se transforme en bon samaritain-secouriste.
Dead Man's Hand Part VIII - Dead Man's Hand
Nomad v2 #6 October 1992
Couverture : Samuel Clarke Hawbaker / Mark McKenna Fabian Nicieza / Pat Olliffe / Mark McKenna
Le trio de héros se rend au lieu des négociations mais trouve le batiment quasiment vide.
The Word est là. Son échec la contraint à se suicider mais elle n’en a pas le temps car les ninjas de The Hand la tue avant.
Nomad part sur la piste, expliquant à ses compagnons le deal que le gouvernement lui a proposé : tuer The Slug en échange d’un casier vierge.
Jonin perd la main ^^
DD et le Punisher l’accompagnent. DD pour l’en dissuader, le Punisher pour s’assurer que cela sera fait.
Dans la SlugMobile
Au final, Nomad ne peut se résoudre à tuer Slug.
Le Punisher veut alors s’en charger mais son pistolet est vide. (Comme s’il ne pouvait pas le tuer autrement … )
C'est mon avis et je le partage:
Un épisode qui se penche enfin sur une des rares motivations logiques de ce bronx : le choix de Nomad de tuer ou non Slug. L’opposition DD/Punisher trouve içi tout son sens.
Sinon, le Punisher qui ne réussit pas à tuer Slug à terre faute de balle …. No comment.
Slug est depuis le début dépeint comme un obèse monstrueux, gimmick d’un rassemblement de méchants un peu terne. On ne sait pas vraiment s’il a trouvé son intérêt dans les discussions. Sa seule intervention se résume à « On n’a plus de ketchup ».
Il parait pitoyable, insignifiant, sans grand pouvoir. Pourquoi diable le gouvernement voudrait sa mort plus que les autres. (Une retcon intéressante pourrait lier cet intérêt au fait que the Slug est l’un des vilains capturés et remplacer par les Skrulls)
Dead Man's Hand Part IX – Say Goodbye to Vegas
Punisher War Journal #47 October 1992
Couverture : John Hebert / Fred Fredericks Hebert ne s'embête pas : la couverture n'a qu'une reprise d'une planche du comics ! Chuck Dixon / John Hebert /
A la poursuite des criminels en fuite, DD, Nomad et le Punisher tombe sur l’hélico de Viper qui leur propose son aide.
Le fameux DD-Sense de Daredevil
L’improbable quatuor arrive sur un petit aéroport où la mafia a déjà tué des chefs du Secret Empire.
S’en suivent une fusillade incompréhensible et des explosions en pagaille dont on ne connaît pas vraiment l’issue.
Hammerhead et Tombstone partent en voiture. Fenris, des membres de l’empire secret et d’autres combattants restent sur le carreau.
Un hélicoptère attaque les justiciers mais DD parvient à y monter pour faire cesser les hostilités.
Quand Chaisaw et ses pretoriens arrivent sur le champ de bataille, ils se font écraser dans le crash de l’hélico.
Cette explosion met fin au combat. Viper en profite pour s’enfuir.
Mickeal et Microship arrivent en voiture. Ils suffisaient selon eux de suivre la fumée pour les retrouver. (aucune explication n’est donnée sur leur libération).
Tout le monde quitte le désert comme une bande de vieux potes.
C'est mon avis et je le partage:
Alors qu’on pensait que le crossover avait atteint son niveau d’incohérence, la dernière partie place la barre encore plus haut.
On cherche toujours pourquoi DD et Nomad poursuivent les vilains en fuite. Après tout si ce n’est pas pour les tuer, c’est pour empêcher le Punisher de le faire (mais alors pourquoi le Punisher se laisse suivre .)
Les méchants se dirigent TOUS vers le même petit aéroport de Vegas où ils finissent par s’étriper joyeusement pour une voiture.
Personne ne s’interroge sur le retour et l’aide de Viper (fait-elle partie du plan de Von Strucker ? Agit-elle pour son propre compte ? mystère)
DD ne s’émeut pas une seconde des morts lors du combat alors même qu’il est la cause de la chute de l’hélico sur Chainsaw et son gang.
Deux cerises pastèques sur le gâteau :
-l’arrivée surprise de Microship et Mickeal (dont on cherche toujours l’utilité) sans aucune explication sur leur libération. (on passera sur ce qu’ils leur a permis de retrouver les justiciers)
-le départ des héros qui ne se soucient pas des blessés ou des chefs qui gisent surement inconscients sur le champ de bataille. Et on parle quand même Fenris et de l’empire secret.
Dead Man's Head - Le bilan
Bref ainsi se termine ce crossover dont l’ambition affichée était d’apporter une réponse à Last Rites. Malheureusement, le résultat est complètement raté. L’histoire se résume à des combats entre ninjas et mafieux. Les négociations n’iront jamais au delà des simples querelles.
Nicieza avoue lui même qu'il s’agit d'une expérience ratée.
On sent pourquoi une volonté de bien faire, au moins entre Nicieza et Chichester : Le running gag avec la vieille dame acariâtre (qui disparait malheureusement trop tôt) , le logo avec les cartes de jeu sur les couvertures qui finit troué de balles, les titres en rapport avec les jeux de cartes ...
Mais tout cela ne suffit malheureusement pas à sauver une histoire en panne sèche qui n'avance pas d'un iota.
La psychologie ou au moins la personnalité des personnages n’est même pas effleurée. L’histoire se contente de réunir des têtes connues autour d’une table sans jamais rien en faire.
Aucune surprise ne vient retourner la situation.
Aucun événement marquant ne vient clore l'histoire.
Les motivations floues des justiciers n’aboutissent qu’à des combats inutiles ou des courses poursuites dont on ne connaît jamais l’issue. Ajoutez à cela des gros problèmes de narration mêlant incohérences et idées peu compréhensibles.
Bref, Dead Man's Head est un gros ratage dont la partie graphique cumule en plus beaucoup des défauts de ce début des 90's (petits nouveaux au style peu affirmé poussés par des Deadline impossibles, violence excessive, couleurs criardes ...) Seul Pat O'Liffe sort grandi de cette aventure.
Cadeau bonus : Une couverture originale made in Marvel Italia
Dernière modification par sim theury ; 22/04/2014 à 20h05.
Ah.. j etais donc pas neuneu.. c etait pas tres coherent et tres fouilli/...
c est le souvenir que j en avais..
En plus j allais arrété DD assez vite tellement la série était pourrie juste avant que Mcdaniel apprenne enfin a dessiner et que Chichester ne repompe encore une fois miller pour que la série redevienne lisible...
Nomad était par contre une série tres sympa...
PWJ avait perdu tout interet suite au départ de Tex...
Bravo Sim.. pour la critique et parceque tu as du relire ce cross
Les mots vont finir par manquer pour te complimenter sur tes chroniques plus-complet-que-ça-c'est-pas-possible !
Et revoir Nomad me fait un petit quelque chose, c'est vraiment la victime collatérale du run de Brubaker sur Cap qui me manque le plus !
J'ai failli faire un résumé de l'histoire de Bucky mais j'ai laché l'affaire quand j'ai commencé à essayer de trouver un sens à certains intrigues du cross.
C'est vrai que c'est dommage pour Nomad, Nicieza en avait fait un personnage sympathique. La mini-série et les 16 premiers numéros de la V2 sont vraiment bons. On avait même revu Bucky dans l'épisode de sa mort, c'était très touchant.
Je me demande ce que devient Pat O'liffe.
Citation:
Posté par Fred le mallrat
Ah.. j etais donc pas neuneu.. c était pas très cohérent et très fouillis/...
c est le souvenir que j en avais..
En plus j allais arrêté DD assez vite tellement la série était pourrie juste avant que Mcdaniel apprenne enfin a dessiner et que Chichester ne repompe encore une fois miller pour que la série redevienne lisible...
Nomad était par contre une série très sympa...
PWJ avait perdu tout intérêt suite au départ de Tex...
Bravo Sim.. pour la critique et parce que tu as du relire ce cross
C'est vrai que ça a pas été simple. Franchement je pensais qu'on prenant mon temps, je comprendrais enfin ce que j'avais loupé ... mais en fait non .
Heureusement que le reste du run de Chichester/Mc Daniel est plus lisible. (plus que 10 numéros ! )
j avais pas adhéré au volume 1 de nomad.. c etait le bordel...
L ongoing était sympa pour son coté "roadmovie mainstream un peu social" sorte de GL/GA des 90's...
le dernier arc malgré les dessins était une tuerie (mais aussi celui des tueurs de bestioles sur la route, needle...)
Dommage que Brubaker n est jamais trouvé une raison pour la resurrection de Faustus aussi...
et puis surtout j avais peu d apparition de Jack par Gruenwald.. et je trouve que la version gru est trop archetypale (comme Vagabond ou Dman trés peu developpés... enfin bon Gru est pas un grand "animateur de perso", même Cap et quasar sont par exemple trop boyscout... c est pas sa partie les dialogues, la caracterisation...)
Alors qu on voit que Nicieza aime son personnage
Spider-Man Special Edition # 1 – Trial Of Venom Nov (indicia) Dec (cover) 1992
Couverture : Jim Craig/ Dan Day Peter David / Jim Craig/ Dan & David Day
Au centre de détention pour super-vilains, The Vault, Mr Nagle, un représentant du ministère de la justice est en visite. Il s’inquiète du sort des détenus surtout après la mutinerie survenue il y a quelques temps. (Événements dépeints dans la Graphic Novel Avengers : Deathtrap : The Vault).
Ms Brewster, qui était présente lors du soulèvement des prisonniers, le rassure : aucune rébellion n’est maintenant possible.
Nagle s’interroge malgré tout sur la finalité de ce centre. Le gouvernement ne peut pas emprisonner à vie des individus sans se pencher sur une possible réhabilitation.
A ce moment, un hurlement déchire les couloirs de la prison. Il s’agit d’Eddy Brock. Son symbiote avec lequel il formait Venom s’est suicidé à force d’inactivité.
Les gardes confirment que le symbiote ne dégage aucune activité vitale.
Pour Nagle, c’est un cas idéal pour conforter son idée de réhabilitation des super-détenus.
Eddie Brock aura droit à un nouveau procès maintenant qu’il est purgé de l’influence du symbiote.
Il embauche Matt Murdock comme avocat pour ses liens avec la communauté super-héroïque, notamment les 4 fantastiques dont il est l’avocat.
En tant que DD, il lui est d’autant plus facile de convaincre Spider-man de comparaitre comme témoin. Ce dernier accepte de mauvaise grâce.
Matt rencontre donc Eddie Brock dans sa cellule. Brock affirme qu’il cherche sincèrement à s’amender et qu’il n’est plus le même depuis que le symbiote est mort. Ses battements de cœur réguliers confirment ses dires.
Au procès, Spider est cité comme témoin. L’homme araignée explique de Brock n’a cessé de voir le tuer depuis des années en tant que Venom.
Matt argumente justement qu’Eddie Brock n’a jamais été une menace pour la société ou Spider-Man. Même s’il en voulait à Spider-Man, Eddie était sur le point de se suicider quand il a fusionné avec le symbiote.
C’est donc Venom qui a commis ces crimes, Eddie Brock ne peut en être responsable pénalement.
Il demande donc l’acquittement et il est suivi en ça par le jury.
Mais alors qu’Eddie, fort heureux de cette nouvelle, s’apprête à quitter la salle, Spider-Man le provoque.
Il ne croit pas une seconde en son innocence. Prévenu par Spider-man, Matt ne réagit pas.
Il s’agit en effet d’une ruse qui a pour but de mettre Eddie en rage.
Et cela marche, Eddie explose et libère le symbiote qui était caché en lui depuis le début.
C’est également lui qui lui permettait de maitriser ses émotions et ses battements cardiaques.
Alors que le corps à corps s’engage entre Venom, Spider-man et Daredevil, le décor de la Vault se change en espace boisé gràce aux systèmes holographiques du complexe.
Venom déchainé, blessé DD à l’épaule et poursuit Spider-man maintenant seul.
Le tisseur se cache alors dans une série de grottes.
Venom le débusque mais se fait berner : Spider-man avait mis Ms Brewster dans la confidence également et lui avait demandé de créer cet environnement.
Spider-man a donc conduit Venom jusque dans sa propre cellule. Venom est de retour à la case départ.
De retour à NY, DD apprend à Spider-man qu’il a refuse la demande d’Eddie Brock de le poursuivre pour atteinte à ses droits civiques.
Eddie l’a donc renvoyé.
Malgré ces événements, Matt partage ses doutes avec Spider-Man sur la possible irresponsabilité de Brock. Il est toujours possible que cela soit le symbiote qui le pousse à cet instinct meurtrier. Spider-man reste dubitatif et les deux héros se souvient du temps où les choses étant plus simples ; où elles étaient blanches ou noires.
C’est mon avis et je le partage :
Une bonne surprise que cette histoire. A une période où Venom devenait de plus en plus populaire, David amorce un début de virage dans la transformation de Venom en « héros ». Il s’interroge légitimement sur les motivations de Brock et sur l’influence négative que le symbiote pourrait avoir sur lui. Le réquisitoire de Matt est de ce fait plutôt bien mené même si l’avocat prend ici un ton agressif qui ne lui convient pas.
Moonstone profite bien des hologrammes de The Vault (et les gardes aussi )
Aux dessins, on trouve un Jim Graig qui a débuté sa carrière dans les années 70 dans des séries secondaires de Marvel.
Il tente ici d’imiter le style de Mc Farlane et de Larsen sans grande classe. L’ensemble n’est non plus horrible surtout si on le compare à d’autres horreurs du début des 90’s. (ok, je sais c’est pas vraiment une référence ^^ mais je me contente de peu)
Le coin du
Pour la petite histoire, ce "Spider-Man Special Edition - Trial of Venom" (à ne pas confondre avec la mini-série de 1996 - Venom On Trial) était vendu uniquement par souscription auprés de l’Unicef. Pour un don de 5 dollars minimum (sommes reversées à des œuvres en faveur des enfants), le comics sous plastic bag, titre métallique et avec poster était envoyé aux donateurs. Un certificat de L’unicef était également fourni.
32 pages ! mais avec 9 pages de pub ^^
Le communiqué de presse.
MARVEL PUBLISHES SPECIAL SPIDER-MAN COMIC BOOK TO BENEFIT U.S. COMMITTEE FOR UNICEF
NEW YORK, Oct. 12 /PRNewswire/ -- Spider-Man, the Marvel Comics super hero known not only for his capabilities as a courageous crime- fighter but also for his commitment to a host of children's causes, is putting his powers to work on behalf of children around the world.
The altruistic arachnid is appearing in a special edition comic book entitled "Spider-Man: The Trial of Venom," the centerpiece of a fund- raising program mounted by the Marvel Entertainment Group, Inc. Donations generated by the comic book program will benefit the U.S. Committee for UNICEF, the domestic representative of the global organization dedicated to improving the lives of children in 127 developing countries.
"Marvel is a company that owes much of its success to kids, and we have tried to reciprocate their support in various ways through the years," said Terry Stewart, president, Marvel Entertainment Group, Inc., and a member of the board of directors of the U.S. Committee for UNICEF. "This program is part of an effort to reach beyond our own borders -- even beyond the borders of the more than 75 countries in which we currently do business -- and help children who confront problems of survival on a daily basis. We also hope that this comic book will serve to remind our young audience that everyone can play a role in making this world a healthier and more hopeful place for children everywhere."
"We're very grateful to Marvel for giving the U.S. Committee for UNICEF this enormous opportunity to raise money for children in developing countries," stated Lawrence E. Bruce Jr., president, U.S. Committee for UNICEF. "Monies raised from this Spider-Man comic book will help bring better health care, education, clean water and sanitation, and emergency assistance to millions of children."
The special fund-raising edition, a 32-page comic book which includes a full-color, fold-out poster, stars not only Spider-Man but other Marvel favorites including Daredevil. The issue was written by Peter David; pencilled by Jim Craig; inked by Dan and David Day; and edited by Glenn Herdling; all under the watchful eye of Barry Kaplan, Marvel executive vice president/custom publishing.
"Spider-Man: The Trial of Venom" is available for a limited time only through a direct mail offer requiring submission of a completed coupon and a donation made payable to the U.S. Committee for UNICEF of $5 (or more at the donor's discretion) per copy. Coupons can be found in Marvel comic books with a November cover date (on sale in comic shops now) or obtained free-standing at comic shops (no purchase necessary) while supplies last.
Marvel Entertainment Group, Inc. is the largest publisher of comic books in North America and a leading marketer of trading cards through its Fleer subsidiary.
The U.S. Committee for UNICEF is one of 32 national committees around the world that support UNICEF. Established in 1947, the U.S. Committee is funded entirely by voluntary contributions.
-0- 10/12/92
/CONTACT: Nancy Sharp of U.S. Committee for UNICEF, 212-922-2511, or Pamela Rutt of Marvel Entertainment Group, Inc., 212-576-8535/ CO: Marvel Entertainment Group, Inc. ST: New York IN: HOU SU:
PS-CK -- NY035 –
Dans la continuité ou non ?
Certains affirment que l’histoire est hors-continuité.
Le marvel chronology project ne l’inclus pas mais ne l’exclut pas non plus.
Qu’en penser dans ces conditions ?
Le comics fait clairement références à la graphic novel : Avengers : The Vault-Deathtrap sorti en 1991.
Or à cette période, Matt Murdock n’est plus avocat. D’un point de vue chronologique, cela pourrait bloquer mais l’histoire ne précise combien de temps après Deathtrap, le procés prend place.
Il faut donc trouver une période où Venom est enfermé à The Vault, où il déteste toujours Spider-man et où Matt Murdock est avocat.
Ce moment existe entre Spirits of Vengeance # 6 à la fin duquel Venom est de nouveau emprisonné à The Vault et Amazing Spider-man # 373 où il s’en échappe. (ces titres sont d'ailleurs sortis plus ou moins à la même période que "Trial of Venom")
Venom ne faisant la paix Spider-man qu’à partir du # 375, çà collerait.
Cette histoire serait donc la première rencontre entre Venom et Daredevil. Ce qui ne serait pas illogique car quand Venom apparaît dans Daredevil # 323, le héros aveugle semble déjà le connaître.
Dernière modification par sim theury ; 23/04/2014 à 23h12.