C'est juillet mais pas forcément les vacances pour les avis V.O.

[Fletcher Arrowsmith]

DARK DAYS : THE CASTING #1

W : Scott Snyder et James Tynion IV
P : Jim Lee, Andy Kubert, John Romita Jr
I : Scott Williams, Klaus Janson, Danny Miki

Autant j'avais lu un premier numéro agréable, avec un gout d'event à l'ancienne autant ce casting me semble raté. La faute au réalisateur principal, Scott Snyder, qui a définitivement perdu la formule pour écrire un scénario compréhensible. De toute façon on voit bien qu'il a l'air de se fiche un peu de l'univers (DC pour rappel) dans lequel il fait évoluer ses acteurs, du moment qu'il donne la vedette à son acteur blockbuster intouchable : Batman. Il n'y en a que pour lui avec éventuellement Green Lantern et le robin du pauvre (dont le lien avec le metal semble parachuté) en acteurs secondaires. J'ai cru un instant lire un sub plot mystérieux sur Hawkman. Peine perdu les espoirs mis dans la forge ont vite fondu (seule l'allusion aux challengers of the unknows m'a fait ouvir un oeil, mais cela sera t il utilisé par la suite ou bien comme je le pense, Snyder tente de faire du Geoff Johns en travaillant la continuité DC ?)

On referme ce numéro avec un gout très désagréable dans la bouche car ce long prologue (deux numéros spéciaux à 4,99$ chacun quand même) n'ont pas fait avancer le film. Pire les quelques certitudes de la Forge sont évanouies. D'où Batman tire t il tout ses renseignements ? Késaco (ou kamoulox) de ce qu'il y avait dans al forteresse de Superman (le plus incompréhensible d'après moi). Et puis drôle gestion du temps avec Batman qui se balade sur l'ensemble du globe et à le temps de revenir voir Green Lantern qui lui a peu bougé. La machine invisible (influence Momo ?) m'a bien fait rire tout comme les explication vaseuses se rapportant à la mort de Batman. Reste le Joker qui aurait dû être multiples ... Là encore son emploie m'a semblé hors sujet, comme dans un mauvais film. J'ai bien ris à l'utilisation de l'épée de feu (dont le créateur justifie pleinement la lame enflammée) par Batman dans une quête d'une vie qui avance étonnamment bien et qui devient pas si mystérieuse au fur et à mesure que l'ertzaz de script se déroule.

A j'oubliais : pas la peine de chercher Mister Terrific (ou les outsider), Superman (ou la JL) ils ont disparu. Wonder Woman fait bien une apparition mais seulement une.

Bref je trouve cela raté tout simplement.

[Slobo]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	DARK DAYS : THE CASTING #1 Autant j'avais lu un premier numéro agréable, avec un gout d'event à l'ancienne autant ce casting me semble raté.

Tout l'inverse de moi qui est préféré ce Casting à The Forge. Même si en effet batman bouge un peu vite d'un point à l'autre du globe.

[Baboussa]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	DARK DAYS : THE CASTING #1 W : Scott Snyder et James Tynion IV P : Jim Lee, Andy Kubert, John Romita Jr I : Scott Williams, Klaus Janson, Danny Miki Autant j'avais lu un premier numéro agréable, avec un gout d'event à l'ancienne autant ce casting me semble raté. La faute au réalisateur principal, Scott Snyder, qui a définitivement perdu la formule pour écrire un scénario compréhensible. De toute façon on voit bien qu'il a l'air de se fiche un peu de l'univers (DC pour rappel) dans lequel il fait évoluer ses acteurs, du moment qu'il donne la vedette à son acteur blockbuster intouchable : Batman. Il n'y en a que pour lui avec éventuellement Green Lantern et le robin du pauvre (dont le lien avec le metal semble parachuté) en acteurs secondaires. J'ai cru un instant lire un sub plot mystérieux sur Hawkman. Peine perdu les espoirs mis dans la forge ont vite fondu (seule l'allusion aux challengers of the unknows m'a fait ouvir un oeil, mais cela sera t il utilisé par la suite ou bien comme je le pense, Snyder tente de faire du Geoff Johns en travaillant la continuité DC ?) On referme ce numéro avec un gout très désagréable dans la bouche car ce long prologue (deux numéros spéciaux à 4,99$ chacun quand même) n'ont pas fait avancer le film. Pire les quelques certitudes de la Forge sont évanouies. D'où Batman tire t il tout ses renseignements ? Késaco (ou kamoulox) de ce qu'il y avait dans al forteresse de Superman (le plus incompréhensible d'après moi). Et puis drôle gestion du temps avec Batman qui se balade sur l'ensemble du globe et à le temps de revenir voir Green Lantern qui lui a peu bougé. La machine invisible (influence Momo ?) m'a bien fait rire tout comme les explication vaseuses se rapportant à la mort de Batman. Reste le Joker qui aurait dû être multiples ... Là encore son emploie m'a semblé hors sujet, comme dans un mauvais film. J'ai bien ris à l'utilisation de l'épée de feu (dont le créateur justifie pleinement la lame enflammée) par Batman dans une quête d'une vie qui avance étonnamment bien et qui devient pas si mystérieuse au fur et à mesure que l'ertzaz de script se déroule. A j'oubliais : pas la peine de chercher Mister Terrific (ou les outsider), Superman (ou la JL) ils ont disparu. Wonder Woman fait bien une apparition mais seulement une. Bref je trouve cela raté tout simplement.

Bien aimé la partie Hawkman , la partie avec Batman ne sent pas bon , je sens que cela va faire pshiit !

[Fletcher Arrowsmith]

SAGA #45 ou pourquoi SAGA et son équipe a encore gagné un Eisner Award

W : Brian K. Vaughan
P : Fiona Staples

Quelle idée de donner encore un Eisner Award à SAGA ? Award qui récompense normalement (d'après un jury, forcément subjectif) ce qui se fait de mieux. J'attends toujours avec impatience les mois où SAGA est publié (9 à 10 mois par ans en général). Je ne lacherais pour rien au monde sa lecture en single tant cette série est prenante et surtout bien écrite. Elle est en permanence dans mon TOP 3 de mes lectures mensuelles. C'est dire si j'attendais donc de lire les suites des péripéties de la famille de Marko et Alana qui s'est subitement agrandi le mois dernier. Outre le rythme imposé par Vaughan (pas le temps de s'ennuyer) ce numéro (comme depuis le début de cet arc) aborde frontalement des thèmes que l'on voit peu dans les autres séries qui peuvent rivaliser avec SAGA : le deuil et l'avortement. Car SAGA propose le plus souvent plusieurs niveau de lecture et va au delà de la simple relecture de Romeo et Juliette en space opéra. C'est surement pour cela que SAGA a encore gagné, pour ce côté adulte dans l'écriture, reflet de préoccupations contemporaines tout en se passant dans un monde imaginaire et improbable.

Bref j'ai lu une série ayant gagné des Eisner Award, j'ai lu SAGA #45.

[Fletcher Arrowsmith]

Spécial Jeff LEMIRE :

ROYAL CITY #5
W, P : Jeff Lemire
Fin du premier arc où Tommy va accompagner la seule personne dont il n'avait pas encore été en contact : son père. C'est l'occasion de découvrir encore des secrets de famille et d'entrevoir les conséquences de certains choix. Rien n'est simple à Royal City et forcement ce que chacun semble être devenu est en relation avec Tommy. Mais sont ils tout avec une case en moins ou bien sont ils les reflets des névroses de notre époque ? On referme le numéro avec potentiellement trois nouveaux inconnus dans l'équation complexe de la vie à Royal City.
Graphiquement Lemire maitrise sa série se permettant quelques effets (comme dans l'excellent Trillium) : les maisons de Royal City en forme de radio.

Le prochain arc va nous emmener en 1993 avec l'accent mis sur la musique de l'époque et des variant covers au thème '90s Indie Rock par Jeffrey Brown, Emi Lenox, Nate Powell, Ray Fawkes et Dustin Nguyen. Il y aura même des playlists

[scarletneedle]

Ce sont 2 prologues qui introduisaient tous les concepts qui seront développés dans la mini-série principale.
Logique quelque part de ne rien régler plus que cela.

[scarletneedle]

Pouah, tous les clichés du comic Bendisien au service du néant...
Quand un comic commence par un dialogue typique de Bendis (bon il y en a qui doivent aimer) où les 2 protagonistes s’échangent la même phrase pour ne RIEN dire, ça part très, très mal.
S'enchainent alors 5 pages frustrantes meublant une situation déjà installée mais inconnue du lecteur (pas grave, ça permettra de décompresser jusqu'au numéro idoine où ça se passe) puis rideau.
Arrivent les clichés concernant les 2 héros pendant 12 pages pas du tout mais alors pas du tout au service de l'histoire qui n'a toujours pas démarré.
Enfin, à la 18ème page, les 2 héros se re-rencontrent enfin (non les 5 pages du début ne comptent pas) avec la fameuse tirade où Bendis tire dans le pied de la continuité qu'il se fait un plaisir de massacrer en chiant sur le taf de ses collègues (pas la 1ère fois malheureusement et désespérément pas al dernière à coup sûr). Incompréhensible que Nick Lowe éditeur de tous les titres du Spiderverse ait pu accepter cela ou alors il n'ose pas dire non. Est-ce le délai entre les 2 mini-séries qui a plombé l'histoire??
Pour finir, un double cliffhanger, 1 qui permettra de l'action sans explication et l'autre pour revenir sur la raison d'être de la mini-série vu le cliffhanger de la 1ère, c'est un peu mince et à la limite du foutage de gueule...
Putain, après avoir apprécié un tant soit peu la 1ère mini-série, je m'étais que je pouvais retenter vu que c'était la même équipe aux commandes, bin comme sur All-New X-Men, je suis vraiment bête d'avoir remis une pièce sur un comic de Bendis.
Si la preview du #2 ne réhausse pas le niveau, j'arrête là, tant pis pour la fresque dessinée par Jesus Saiz sur les Variant Covers...
Tiens, graphiquement, je suis incapable de dire désormais qui est le clone de qui entre Sara Pichelli et David Marquez tant ils se sont bouffé le trait à travailler pour Bendis et à uniformiser leur taf sur Spider-Man version Ultimate, enfin il paraît que selon Bendis, c'est le même ici...
(et j'ai été soft tant je suis colère en refermant ce comic plus que vide)

[gillesC]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Pouah, tous les clichés du comic Bendisien au service du néant... (et j'ai été soft tant je suis colère en refermant ce comic plus que vide)

Mais pourquoi l'as-tu acheté ???
Parce qu'avoir apprécié un tout petit peu la première mini et rien d'autre de Bendis depuis des décennies (si on te lit), ça semble un pari un peu risqué que de prendre celle-ci....
Un bon #1 qui est ....totalement comme d'habitude : donc, si on supporte Bendis, on l'achète, sinon, évidemment que non.

	Citation:
	Tiens, graphiquement, je suis incapable de dire désormais qui est le clone de qui entre Sara Pichelli et David Marquez tant ils se sont bouffé le trait à travailler pour Bendis....

Euh, alors là, on peut soupçonner un chouia de mauvaise foi , car franchement, certes, styles semblable, mais vraie différence de souplesse de trait entre les 2.



Bon, du coté des indés en retard léger, Redline chez Oni, c'était vraiment pas mal du tout.
Après 2 premiers n°s plus qu'agréables (pour des raisons euh... diverses ), puis 2 autres quelque peu soufflé-retombant, une conclusion qui tue - c'est le cas de le dire - et n'entre pas vraiment dans le cadre des happy-ends. ^^

Se situe dans l'immeeeeense triangulation entre Outland, Total recall (non, sans mémoire-endommagée-tout-ça), et un 3ème film que vous trouverez aisément en lisant cette très bonne mini.

[Fletcher Arrowsmith]

Néanmoins cela aurait pu mieux être raconté (je parle surtout pour The Casting).

[Slobo]

Moi j'ai toujours pas compris qui s'était ce personnage vieux dans le coma ...

[scarletneedle]

Un vieux monsieur tout simplement dans lequel Hydra a coincé Mosaic, l'inhumain qui peut posséder n'importe qui en gardant en mémoire les souvenirs de chaque possédé.
Le fait d'être dans un corps incapable de bouger et sans personne à côté pour s'échapper (raison sine qua non à ses pouvoirs) le rend inoffensif.
Après, il faudra expliquer comment Natasha savait qu'il était là. De même, ça fait n upeu Deus Ex Machina mais ça fonctionne. Qui ne pensait pas à Bucky sincèrement?
Enfin, pour Natasha, ça va être dur d'avoir une explication...

[Slobo]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Un vieux monsieur tout simplement dans lequel Hydra a coincé Mosaic, l'inhumain qui peut posséder n'importe qui en gardant en mémoire les souvenirs de chaque possédé. Le fait d'être dans un corps incapable de bouger et sans personne à côté pour s'échapper (raison sine qua non à ses pouvoirs) le rend inoffensif. Après, il faudra expliquer comment Natasha savait qu'il était là. De même, ça fait n upeu Deus Ex Machina mais ça fonctionne. Qui ne pensait pas à Bucky sincèrement? Enfin, pour Natasha, ça va être dur d'avoir une explication...

Ah oui j'avais oublié. Mais j'ai pas compris à quoi ça a servit de le libérer.

[mugiwaraya]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Un vieux monsieur tout simplement dans lequel Hydra a coincé Mosaic, l'inhumain qui peut posséder n'importe qui en gardant en mémoire les souvenirs de chaque possédé. Le fait d'être dans un corps incapable de bouger et sans personne à côté pour s'échapper (raison sine qua non à ses pouvoirs) le rend inoffensif. Après, il faudra expliquer comment Natasha savait qu'il était là. De même, ça fait n upeu Deus Ex Machina mais ça fonctionne. Qui ne pensait pas à Bucky sincèrement? Enfin, pour Natasha, ça va être dur d'avoir une explication...

Vieux monsieur dans Secret Empire 8:

Je pense que c'est plutôt lié à l'état mental de son hôte, qui a affecté son esprit ou ses pouvoirs. Dans sa série, il peut se promener tranquillement sous sa forme désincarnée.