2021 !! Tu critiques ou bien ?

[Ben Wawe]

Action Comics #1033
Pas mal, vraiment.
Phillip Kennedy Johnson poursuit sa saga de préparation du départ de Clark vers Warworld, un "suspense" évidemment anéanti par Future State : Superman : Worlds of War. Mais ça fonctionne bien, quand même.
La gestion de l'incident diplomatique entre Atlantis (qui ne veut pas donner un artefact puissant récupéré dans le vaisseau utilisé par les évadés Kryptoniens de Warworld) et l'Amérique (qui refuse qu'une autre Nation dispose d'une telle arme) est plutôt bonne. L'évadée Kryptonienne principale a du mal à s'adapter sur Terre, et on apprend qu'elle

est une envoyée de Mongul, pour piéger Superman.

Prévisible, mais tout le travail de l'auteur sur les us et coutumes de Warworld, sa mythologie, est bon. Et même si son Clark est un peu trop figé, crispé ici, sa Lois est top et badass.
Ca se lit bien, oui. Je reste gêné par l'idée que le suspense est vidé par Future State, mais la mise en place est efficace. Je me prends au jeu de la description en creux de Warworld par les déclarations de l'évadée, et la géopolitique est bien gérée. Les personnages sont plutôt bien écrits, et Daniel Sampere propose des planches autant dynamiques que très jolies.

Une bonne lecture.

Infinite Frontier #3
Ca se lit bien, quand même.
Je reste sur mon idée que cette mini-série restera mineure, dans le sens où elle ne fait que préparer, à mon avis, le futur événement, avec la mise en place de quelques éléments (Darkseid, le Multivers) et la mise en avant de personnages aimés des fans. Mais ça se lit bien, oui.
Ici, Alan et son fils remontent la piste de Jade disparue, avec des échanges pertinents et de bons moments. Ils identifient Mr Bones comme responsable potentiel, et découvrent

des super-héros enlevés pour être envoyés dans le Multivers, sous la supervision de Cameron Chase, finalement vivante.

En parallèle, la Justice League Incarnate et Thomas Wayne se crispent avec Magog, mais comprennent que le vaisseau qui emmenait Thomas prisonnier vient de

la Terre du Président Superman.

Barry Allen est piégé dans une illusion du Psycho-Pirate pour servir Darkseid, alors que Roy Harper tente de se faire à son statut de Black Lantern, mais est récupéré par un vaisseau de Mr Bones dirigé par

un Hector Hammond "normal" mais manipulateur.

Roy semble libéré brutalement par une sorte de JSA ou Infinity Inc. qui rôdent dans la Plaie.
Ca se lit bien, oui. Joshua Williamson réussit mieux ses transitions, les rebondissements sont fluides et les dialogues sont bons. C'est fort sympathique, bien que cette situation d'oeuvre mineure ne me quitte pas. Ca reste un bon moment, mais surtout un moment d'attente.
Un véritable biscuit aux fans, bien illustré par Xermanico, Tom Derenick, Jesus Merino et Paul Pelletier. Le quartier est plus inspiré, ici, et les planches sont jolies.

Une bonne lecture. Mais qui s'oubliera vite, je pense.

Batman/Superman #20
Ca change quand même tout, quand Ivan Reis est là.
Le dessinateur parvient à donner une aura, une puissance, une fougue, un charme à l'intrigue et ça fonctionne très bien. Il fait passer le script trop classique de Gene Luen Yang, qui continue d'envoyer les versions dérivées de Batman, Robin, Superman, Alanna et El Diablo dans plusieurs mondes. Là, ils reviennent sur celui du Superman du Golden Age, "The World of Tomorrow", car Auteur.io y envoie son "destructeur de mondes", un Etrigan issu d'un monde démoniaque.
C'est sympa', sans plus. Ca se lit, mais le fun ou le charme du début ne sont plus là. Les rebondissements sont assez basiques, les interactions fonctionnent mais la recette ne prend plus vraiment.
Heureusement que Ivan Reis assure et livre de très belles planches, avec des ambiances travaillées et idéales.

Graphiquement superbe, scénaristiquement plat et décevant après un début épatant. Ce n'est pas si grave que la série s'arrête bientôt.

Checkmate #2
Pff. Quelle déception, quelle frustration.
D'une part, la couverture est mensongère car on ne sait rien du Daemon Rose entrevu dans le dernier Justice League. De l'autre, tout ça se lit, mais... c'est tellement lent, tellement mou que ça en devient chiant.
Alors qu'il y a des bonnes choses ! L'ambiance d'espionnage, les doutes de Leviathan sur Shaw, le statut de Lois, même la discussion Oliver/Question, mais... pff. C'est long, c'est lent, le passage sur Talia est naze, celui sur Damian encore plus. Alex Maleev propose de belles ambiances, mais n'a aucun dynamisme sur la bagarre.
Ca tape à côté, en fait. Ca pourrait, ça devrait être bien ; mais ça tape à côté.

Un beau gâchis en devenir.

[Ben Wawe]

Mister Miracle : The Source of Freedom #3
Bon numéro d'une étrange mini-série.
Déjà, la couverture surprend car on ne voit jamais ce Thaddeus Brown, a priori afro-américain également, donc. Surtout, Brandon Easton évacue complètement tout le sous-texte sur l'impact de la révélation qu'une super-star mystérieuse soit afro-américain, ce qui est très intéressant et contemporain, pour se concentrer sur... la bagarre.
Mais une bagarre avec du sens, cette fois-ci, et de bonnes utilisations de la technologie des New Gods. On a confirmation que N'Vir Free vient d'une autre temporalité, où

Scott Free et Big Barda ont formé un empire, qui semble s'être écroulé à cause de ce Shilo Norman.

Les révélations et la bagarre sont bien fichues, tandis que l'agent de Shilo est sollicité par Oberon qui entend révéler des éléments secrets.
Tout ça fonctionne bien. C'est dynamique, plus fluide que précédemment, et les dessins de Fico Ossio sont réussis. Je reste attentif au sous-texte contemporain prenant également, mais là ces bagarres et événements cosmiques m'ont plu.

Un moment réussi.

Robin #4
Sympa' mais quand même limité.
Joshua Williamson livre un "moment" entre Damian et un Ra's al Ghul en maître zen. Ca se lit bien, c'est fluide, mais ça reste quand même limité dans l'ambition et la réalisation.
En parallèle, Ravager tente de retrouver Robin, mais l'île est un nid de crabes et le tournoi va commencer. Damian veut y retourner, mais Rose a pu appeler de l'aide et

beaucoup de la Batfamily viennent essayer de le ramener.

C'est sympa', vraiment, mais ça se lit aussi vite que ça s'oublie. Gleb Melnikov a des planches solides, réussies, mais pas forcément marquantes.

Une p'tite série, agréable à suivre, mais qui ne marque vraiment pas.

Strange Adventures #11
Avant le grand final, Tom King nous "offre" la révélation - et si elle est sans surprise, le rendu est efficace. Propre. Presque trop.
Presque trop, oui, car finalement, on a ici ce qu'on attendait :

la confession d'Adam Strange, qui confirme avoir fait un accord avec les Pykkts pour sauver Rann en échange de la Terre, avec Aleea en otage.

Et, en parallèle, des extraits de la traque et de la mise des deux derniers Pykkts sur Rann.
Bien sûr, la discussion Alanna/Adam est crispée, dure. Les réactions sont rudes, les dialogues sont bons. Le final est prenant, avec

une lutte, une mêlée, et Alanna qui tire par accident sur Adam.

C'est bien, d'autant que Mitch Gerads et Evan Shaner propose de très belles planches, avec de très belles atmosphères pour chacun. C'est bien... mais c'est sans surprise, du coup. Tom King déroule son intrigue, son plan. J'espère un twist pour la fin, mais là ça fait leçon bien expliquée, ou problème mathématique résolu tranquillement.

C'est bien, mais très attendu. Trop, à mon sens.

[Ben Wawe]

Superman : Son of Kal-El #1
C'est du bon.
Pas forcément aussi "énorme" que je l'espérais, mais j'admets tenir Tom Taylor en très haute estime et j'attendais donc un festival. Ce #1 n'en est pas un, mais c'est un très bon numéro.
L'auteur débute avec un flashback rappelant (ou actant, plutôt, vu le flou éditorial lors de la création de Jon) la mise au monde de Jon... et c'est top. C'est top, car on a un Superman inquiet, qui veut gérer une invasion alien alors que Lois a des contractions, mais toute la Justice League "prend le relais" pour qu'il aille auprès d'elle. Et Batman monte la garde devant la Forteresse, et Diana aide au travail... c'est simple, c'est beau, c'est évident, c'est top.
Ensuite, on voit Jon en action, avec un passage épique (mais qui aurait pu l'être plus, sûrement avec un meilleur dessinateur) pour sauver des innocents d'un incendie et stopper l'incendiaire. Cela amène du trouble avec des militaires, et pousse Jon à retrouver Damian, en plein tournoi, pour savoir comment il pourrait faire plus... et ça fonctionne, car Jon veut maintenant traiter non plus les symptômes mais les causes des soucis.
Et c'est bien, oui.
Tom Taylor ne montre pas encore beaucoup du caractère de Jon, on reste en surface mais je ne doute pas qu'il saura bien écrire ce personnage, et surtout l'héritage de Lois sur lui. Le numéro est plaisant, fluide ; épique, aussi, même si John Timms, malgré tout son talent, ne parvient pas à créer le statut d'icône nécessaire pour présenter Jon en action.

C'est bien, ça donne envie, ça intrigue, ça éblouit et c'est joli, même si Timms manque de puissance.
Un bon début.

[watchblue]

Comme Ben... C est du bon.
Taylor a un pouvoir.. il me rappelle le titre d Orelsan Basic.

Il nous montre des trucs simples...évidents et c est ce qu on voulait sans le savoir. C est juste tout simplement juste.

Batman qui attend devant la forteresse de Solitude pour monter la garde... La scène c est un instant classic comme on dit plus haut...

Et puis en fait cet épisode pose les bases d un truc évident d un truc tellement logique.

On a un ado qui a les pouvoirs de Superman qui a été élevé par l homme le plus juste et gentil du monde et par une mère qui sait toujours s affranchir des règles pour se rebelle contre l injustice et la dénoncer. Cet ado, son meilleur ami c est le fils de Batman ...

Putain mais bien sûr qu en fait c est le perso le plus intéressant du monde.... Mais on l avait juste pas vu.

J attends de grande choses de ce titre.

Bon par contre pour moi DC c est juste Tom Taylor lol mais c est parfait comme ça

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Superman : Son of Kal-El #1 C'est du bon. Pas forcément aussi "énorme" que je l'espérais, mais j'admets tenir Tom Taylor en très haute estime et j'attendais donc un festival. Ce #1 n'en est pas un, mais c'est un très bon numéro. L'auteur débute avec un flashback rappelant (ou actant, plutôt, vu le flou éditorial lors de la création de Jon) la mise au monde de Jon... et c'est top. C'est top, car on a un Superman inquiet, qui veut gérer une invasion alien alors que Lois a des contractions, mais toute la Justice League "prend le relais" pour qu'il aille auprès d'elle. Et Batman monte la garde devant la Forteresse, et Diana aide au travail... c'est simple, c'est beau, c'est évident, c'est top. Ensuite, on voit Jon en action, avec un passage épique (mais qui aurait pu l'être plus, sûrement avec un meilleur dessinateur) pour sauver des innocents d'un incendie et stopper l'incendiaire. Cela amène du trouble avec des militaires, et pousse Jon à retrouver Damian, en plein tournoi, pour savoir comment il pourrait faire plus... et ça fonctionne, car Jon veut maintenant traiter non plus les symptômes mais les causes des soucis. Et c'est bien, oui. Tom Taylor ne montre pas encore beaucoup du caractère de Jon, on reste en surface mais je ne doute pas qu'il saura bien écrire ce personnage, et surtout l'héritage de Lois sur lui. Le numéro est plaisant, fluide ; épique, aussi, même si John Timms, malgré tout son talent, ne parvient pas à créer le statut d'icône nécessaire pour présenter Jon en action. C'est bien, ça donne envie, ça intrigue, ça éblouit et c'est joli, même si Timms manque de puissance. Un bon début.

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par watchblue
	Comme Ben... C est du bon. Taylor a un pouvoir.. il me rappelle le titre d Orelsan Basic. Il nous montre des trucs simples...évidents et c est ce qu on voulait sans le savoir. C est juste tout simplement juste. Batman qui attend devant la forteresse de Solitude pour monter la garde... La scène c est un instant classic comme on dit plus haut... Et puis en fait cet épisode pose les bases d un truc évident d un truc tellement logique. On a un ado qui a les pouvoirs de Superman qui a été élevé par l homme le plus juste et gentil du monde et par une mère qui sait toujours s affranchir des règles pour se rebelle contre l injustice et la dénoncer. Cet ado, son meilleur ami c est le fils de Batman ... Putain mais bien sûr qu en fait c est le perso le plus intéressant du monde.... Mais on l avait juste pas vu. J attends de grande choses de ce titre. Bon par contre pour moi DC c est juste Tom Taylor lol mais c est parfait comme ça

Eh bien... J'ai trouvé ça quelconque, assez insipide, vite oubliable. Eh ouai.

Je pensais que faire grandir artificiellement Jon était une grosse erreur, les aventures d'un gamin dont le père est Superman donnait lieu à des histoires fraiches, pleines de possibilités, et j'avais hâte de le voir grandir, évoluer, au fur et à mesure. (on rejoint le problème de la transition que j'ai avec les X-Men d'Hickman chez Marvel)

Là Tom Taylor nous montre qu'il est capable d'écrire Superman... Sur son fils, qui est la copie conforme du père, qui lui est toujours là. (s'il était mort, à la limite, ce serait logique)

Donc tout ça, bah on aurait pu le lire par Tom Taylor, mais sur le père. Ca aurait permis d'éviter de gâcher un perso avec un grand potentiel pour en faire un doublon... Quel intérêt ?

Alors oui, plutôt que de côtoyer Batman, il va côtoyer Robin (on a même l'impression que Taylor place cette scène pour montrer la seule différence possible par apport à ce qu'il aurait pu écrire sur le père... Oui, il a quelques années de moins. Mais ce n'est pas ça qui changera l'histoire)

TOUT ce qui est installé dans ce comic book aurait pu être écrit par Taylor sur le père de Jon. (son dilemme avec l'armée, etc)

Donc je pose la question : quel est la plu value de ce Jon ? (car contrairement à un Batman, qui est devenu un peu obtus avec les années, Sup lui, est resté toujours le même... C'est d'ailleurs en général un problème pour les auteurs qui ne parviennent pas à raconter quelque chose de nouveau)

Bref, c'est un titre Sup... Par Taylor, c'est sympa. Mais pas mémorable. Gentillet est le terme adéquat. (j'ai largement préféré Taylor sur la Suicide Squad par ex)

[Slobo]

Je suis comme je sais plus trop qui.
Pour moi les origines de Jon dans convergeance était parfaite.
Et puis j'avais adoré le Lois & Clark du 52.
Première fois qu'un retcon me rend perplexe (Mais j'ai pas lu, j'attends toujours l'appli DC en europe.)

merci pour tout tes avis que j'ai dévoré avec grand plaisir.

[Ben Wawe]

Merci.

Mais, en fait, c'est Tomasi qui change les origines de Jon dans la saga Superman Reborn, le crossover Superman/Action Comics avec Mr Mxy.
Ca ne date pas de Bendis, même si beaucoup lui reprochent les changements sur Jon.

[Ben Wawe]

Teen Titans Academy #5
Mouais.
Tim Sheridan continue son focus sur le Bat Pack, avec ici une "origin story" de ce trio de petits blaireaux qui jouent aux détectives.
Bon, pourquoi pas. L'histoire n'est pas mauvaise, l'ensemble se lit et ça fonctionne avec toute la faune de Gotham. Mais ça n'est pas franchement passionnant, comme le final où, pris par le fait qu'ils lui aient tout dit, Red X leur révèle son identité car lui leur fait confiance, à la différence de Nightwing (genre).
Steve Lieber illustre ça efficacement, mais sans briller et sans trop s'impliquer.

Un ensemble lisible mais très accessoire, anodin. Oh, quand même, le premier trimestre est passé, youhou.
Bon, c'est quand la série parle vraiment de l'école, en fait ?

Wonder Woman #776
Un bon épisode.
Becky Clonnan et Michael W. Conrad poursuivent leur tour de la Sphère des Dieux, avec ici un séjour rapide dans Elfham, le monde des fées.
C'est bien. Il se passe beaucoup de choses : Rat est transformé en petit garçon, Diana est accusée d'avoir tué la reine, Siegfried est appelé à l'aide, eux deux se rapprochent, Deadman alerte sur les dangers, le nouveau roi est confronté et vaincu, la soeur de la reine revient, des enfants prisonniers sont sauvés d'une transformation horrible, Janus est révélée responsable du régicide, mais Diana et ses deux amis parviennent à

revenir sur Terre.

C'est bien.
J'apprécie que les deux scénaristes ne restent pas trop longtemps dans cette nouvelle dimension, agréable à découvrir même si je n'aime vraiment pas les fées et leurs mondes. Les dynamiques sont bonnes, les personnages sont bien écrits. Les interactions fonctionnent bien, avec cette p'tite romance qui se construit doucement. Rat est bien dirigé, aussi, et cette Diana me plaît bien.
Jill Thompson propose des planches réussies, dans un style très adapté. Ce n'est vraiment pas mon truc, mais ça fonctionne et c'est efficace ici. Le final est signé Becky Cloonan, et ça donne bien envie de lire la suite.

Je reste bien emballé.

[Ben Wawe]

Black Knight : Curse of the Ebony Blade #5
ARRÊTEZ TOUT.
Le final vient d'arriver. Si Spurrier et Sergio Davila finissent leur saga.
On va savoir si Mordred l'emporte.
On va savoir si Jacks est bien la fille de Dane.
On va savoir si Dane Whitman va survivre ou mourir.
On va savoir si je passe une bonne fin de journée ou non.

Et... et... et...

Et pas mal, messieurs. Pas mal !

Pas mal, oui.
Levons déjà le plus terrible des doutes : non, Dane Whitman n'est pas mort. Enfin... c'est compliqué, mais il est vivant à la fin. Ouf !
Reprenons, donc.

La situation est terrible.
Mordred dispose de la Couronne d'Ebène, forgée depuis trois des quatre artefacts créés avec la météorite de l'Epée d'Ebène. Il se relie à l'application Listenr, une appli' où les utilisateurs peuvent "s'ouvrir" comme à un psy ; une appli' que Dane utilise depuis le début, pour se confier sur sa dépression.
Et donc, on apprend que Mordred est le créateur de cette appli', qui lui permet de contrôler à distance tous les utilisateurs pour "absorber" leurs essences et ainsi forger un Camelot maléfique.
Un plan hautement improbable mais bon, hein, on va pire.

En parallèle, Dane se confie à Listenr en agonisant, car il a lâché l'Epée d'Ebène quand Mordred l'a frappé ; et la prophétie dit que seul un de sa lignée, qui tient un artefact d'Ebène, peut ressusciter.
Sauf que, si Mordred se moque à distance de ce qu'il entend, Jacks (qui a été littéralement réduite en cendres par Mordred) se relève... avec l'Epée d'Ebène !
Elle fait même

naître une armure autour d'elle, et s'en prend violemment à Mordred.

Dane continue à distance sa confession, et il indique ainsi sa peur de l'eau, son besoin de s'abandonner qu'il a vécu récemment ; mais alors qu'il se faisait happer par une vague, qu'il allait se noyer, il a pensé à... Ashima.
Ashima est révélée être une jeune fille qu'il a connue entre le lycée et la fac' ; ils se sont aimés, follement, mais Ashima a découvert un cancer. Sa famille a décidé d'aller à Londres pour un traitement spécialisé. Dane s'était engagé à venir, avait pris les billets, avait lu les livres pour accompagner les malades... mais il n'a pas osé y aller. Il commençait la fac', avait de nouveaux amis ; il n'y est pas allé. Ils se sont écrits, elle a dit qu'elle comprenait - et elle est morte, dans l'année.

Sauf que. Sauf que Ashima

était enceinte, et a accouché. Un bébé est née.

Jacks est arrivée.
Dane a découvert son existence un mois plus tôt, et a manipulé l'université pour la faire venir à lui ; sans oser tout lui dire.
D'où le fait que Jacks puisse ainsi s'en prendre à Mordred - et pas seulement elle ! Car Elsa Bloodstone revient, et sacrifie la gemme pouvant ressusciter son père, pour affaiblir Mordred. Hé, le destin du monde vaut bien le retour paternel ; et il a sale caractère, aussi.

Alors que Dane évoque tout cela, cependant... son dernier souffle est rendu. Et il croise Mordred dans l'entre-deux mondes, qu'ils ont déjà vus précédemment, où les décédés errent avant de disparaître - ou de revenir.
Et Dane va revenir. Et Dane revient.
Parce qu'il avait vu, dans le Calice d'Ebène, le lien entre Mordred et Listenr. Et même s'il est mort, il est mort en parlant, en étant lié à Listenr ; l'appli' à laquelle Mordred a connecté la Couronne d'Ebène.
La prophétie fonctionne.

Dane Whitman revient - et la Couronne d'Ebène est arrachée de Mordred, quand Jacks l'anéantit en un coup (bien gore).
Le monde est sauf.
Dane épilogue avec Elsa, en confirmant le lien avec Jacks et, surtout, en semblant aller mieux ; de l'avant. Il a reforgé la Couronne d'Ebène pour en faire un Trône d'Ebène, capable de voir le futur.
Elsa lui conseille de faire attention, Jacks arrive ; en armure de Chevalière Noire. Et si Dane craint d'abord qu'elle ne veut pas de relation avec lui, elle conteste : ils en auront, à leur rythme ; mais surtout, il y a l'Epée d'Ebène. Que ni lui, ni elle, ni personne ne peut contrôler ; seul.

Un pacte est alors fait. Un accord est alors réalisé.
L'un sera sur le Trône d'Ebène, à veiller, à prévenir, à conseiller. L'autre aura l'Epée d'Ebène et agira.
Chacun s'échangeant régulièrement les places. Sans que personne ne le sache.
Car le Chevalier Noir n'est pas un titre, mais une mission... et comme la fin l'annonce, les Chevaliers Noirs reviendront bientôt !

... et c'est bien, ça !
C'est bien, oui. J'ai déjà souvent évoqué ici mon enthousiasme mais aussi mes doutes sur cette mini-série, qui finit cependant plutôt bien.
Elle finit bien, en fait, parce que malgré toutes les facilités de Si Spurrier (la création un peu facile de Jacks, le plan de Mordred, le WTF des artefacts d'Ebène, la résurrection de Dane, les pouvoirs cheatés de l'Epée d'Ebène), les erreurs de continuité (le fils de Sir Percy qui n'existe pas en principe, l'oubli de la purge de la malédiction dans la mini-série de Roy Thomas), les errances de caractérisation (ce foutu caractère de débile pour Dane, même si la fin "explique" et "supprime" un peu ça)... ben ça fonctionne.

Ca fonctionne parce que, au fond, Si Spurrier a bien pris et respecté le personnage et sa franchise. Les révélations du #4 sonnaient assez nulles, car acter que Mordred est le fils honni d'Arthur (alors que Marvel évoquait toujours un neveu, même dans les 50s) et que Merlyn est un sale manipulateur (non, vraiment ?), c'était facile. Mais ça reste des "avancées", et ça permet aussi de "libérer" Dane Whitman de tout ce poids de la mythologie lourde de Camelot et de l'Epée d'Ebène.
Cette mini-série acte ça, règle tout ça et va clairement de l'avant.

D'autant que Si Spurrier a les bonnes idées d'utiliser Elsa Bloodstone, qui fonctionne bien ici et devrait revenir à mon sens, et de créer Jacks, personnage assez "classique" dans la structure de la jeune paumée qui se découvre un destin et prend les choses en main (coucou Rey, pour l'exemple récent), mais qui est plutôt bon comme révélateur de Dane Whitman.
Ce dernier reprend enfin du coffre et de la classe, en piégeant Mordred, en gérant à distance et finalement en prenant ses responsabilités.

Le futur duo me donne envie d'en voir plus, et je suis content que Dane ne soit pas évacué ou transféré à un rôle de pur conseiller. Ne nous mentons pas, Jacks sera sûrement plus mise en avant bientôt, mais j'ai au moins échappé à Dane en fantôme qui conseille.

Je ressors satisfait de cette mini-série, rongée de défauts et d'imperfections, mais qui a finalement traité sérieusement mon personnage préféré. Je continue de râler sur ce caractère un peu neuneu qu'il a, mais je crois dans le changement et je trouve que le perso' a été respecté, bien traité.
Les ajouts, que ça soit du retcon "fort" (Mordred en héritier d'Arthur, Merlyn le salaud) ou bien des apports (les artefacts d'Ebène, les pouvoirs cheatés, Jacks), ne trahissent pas la franchise, et sont des possibles forces pour les futures intrigues.
D'autant que même cette foutue malédiction de l'Epée d'Ebène peut être jugulée ici, ce qui ferait quand même beaucoup de bien.

Et, bien sûr, un mot sur Sergio Davila, extraordinaire illustrateur de planches superbes. La mini-série est gâtée avec ce dessinateur qui ne révolutionne rien, mais propose des dessins à tomber, et une narration dynamique et efficace.

Je craignais le pire pour une mini-série sur "mon" Dane après tant d'échecs et de déceptions.
Si Spurrier, Sergio Davila : bravo et merci.
Ce n'est pas parfait. Ce n'est pas ce que j'aurais fait. C'est rempli de maladresses, mais... mais vous m'avez amusé, touché, ému, énervé et impliqué dans l'ensemble.

J'ai été diverti et mon perso' préféré en ressort grandi.
La journée va définitivement bien se terminer.

[EsseJi]

Nightwing #82: quand on pensait tout connaître sur une secret origin, quand on se disait que les belles heures d'un dessinateur comme Leonardi étaient derrière lui, quand on admettait que tout était fait dans la mythologie d'un personnage comme Dick Grayson, il y a ce genre d'épisode qui arrive et qui redonne foi dans le genre super-héros. De l'instant-classic!

[watchblue]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Nightwing #82: quand on pensait tout connaître sur une secret origin, quand on se disait que les belles heures d'un dessinateur comme Leonardi étaient derrière lui, quand on admettait que tout était fait dans la mythologie d'un personnage comme Dick Grayson, il y a ce genre d'épisode qui arrive et qui redonne foi dans le genre super-héros. De l'instant-classic!

Mais tout pareil !! Un classique ! Je sais pas si Urban va publié ce titre ou si je vais devoir prendre le TP

[watchblue]

Et bien comme le dit Wonder Woman c est le fils de Superman et Lois Lane....comme Damian est le fils de Batman mais aussi de Talia...

Je veux dire Lois a déjà mainte fois contournés les règles... Elle veut plus changer le monde là où Clark veut le sauver

Donc je pense que Taylor dans ce numéro nous dit juste ceci.

Ce n' est pas Clark..... Et c est pour cela que j attends beaucoup de cette série

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par watchblue
	Et bien comme le dit Wonder Woman c est le fils de Superman et Lois Lane....comme Damian est le fils de Batman mais aussi de Talia... Je veux dire Lois a déjà mainte fois contournés les règles... Elle veut plus changer le monde là où Clark veut le sauver Donc je pense que Taylor dans ce numéro nous dit juste ceci. Ce n' est pas Clark..... Et c est pour cela que j attends beaucoup de cette série

Oui mais, tu le traduit comment ? Car là, c'est le même.

Entre Bruce et Damian, il y a un monde. Ce n'est pas du tout le même personnage. D'ailleurs, Damian est une anomalie parmi les Robins. (qui sont le pendant positif de Bruce, sa part de lumière pour contrebalancer sa part d'ombre... Mais pas Damian)

[watchblue]

Bah en fait j' ai compris l histoire comme cela.

En trois lignes.

La phrase de Wonder Woman sur ce que pourrait être le fils de Clark et Lois

Dans la scène principale John fait du Superman classique et il se rend compte que cela ne marche pas pour lui.

Dernière scène la phrase de Damian sur ce que pourrait être John

Et tu as avec ces 3 éléments la note d attention de Taylor sur cette série

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par watchblue
	Bah en fait j' ai compris l histoire comme cela. En trois lignes. La phrase de Wonder Woman sur ce que pourrait être le fils de Clark et Lois Dans la scène principale John fait du Superman classique et il se rend compte que cela ne marche pas pour lui. Dernière scène la phrase de Damian sur ce que pourrait être John Et tu as avec ces 3 éléments la note d attention de Taylor sur cette série

Je comprend bien ce que tu y as vu... Mais ça c'est "sur le papier". Maintenant il faudra voir comment Taylor le met en place avec Jon. Comment Jon va faire la différence, et pour l'instant, bah aucun indice concret.

On verra donc, mais il faudrait que Tom Taylor place un truc accrocheur rapidement par contre s'il ne veut pas que des lecteurs comme moi laisse déjà tomber.