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The Justice Society Returns !
The Justice Society Returns ! (DC) Sommaire : All Star-Comics #1, par Robinson & Goyer, Lark, von Grawbadger & Hazlewood. All-American Comics #1, par Marz, Barreto. Adventure Comics #1, par Robinson & Goyer, Snejbjerg, Champagne. National Comics #1, par Waid, Lopresti. Sensational Comics #1, par Robinson & Goyer, Benefiel, Propst. Smash Comics #1, par Peyer, Sadowski, Bair. Star Spangled Comics #1, par Johns, Weston. Thrilling Comics #1, par Dixon, Heath. All Star Comics #2, par Robinson & Goyer, Rosado, Dell & Kryssing. Golden Age Secret Files #1 (extrait), par Peyer, Grau, St.Aubin. JSA Secret Files #1 (extrait), par Marz, Weston. Nous sommes en 1945, quelques mois avant la fin de la guerre. Dans un ultime espoir de renverser le cours de l’histoire, un groupe de sorciers nazis tente d’invoquer un démon qu’ils lâcheront sur les Etats-Unis. Mais la créature qui apparaît n’est pas celle qu’ils attendaient : le Stalker n’est pas un démon, il est le plus grand guerrier de tous les temps. Ayant acquis ses pouvoirs en échange de son âme, il cherche aujourd’hui à récupérer celle-ci, ce que le démon avec qui il a pactisé ne lui accordera que lorsque toute forme de guerre aura disparu. Après des millénaires de combat, le Stalker en est arrivé à la conclusion que le seul moyen de supprimer la guerre et d’éliminer toute forme de vie, par nature source de conflits. Tous les membres de la Justice Society of America, réservistes compris, ne seront pas de trop pour stopper cette menace. James Robinson et David Goyer s’inspirent ici ouvertement de la construction des récits de la Justice Society dans les pages d’All Star Comics, dans les années 40. La première partie voit le groupe au grand complet affronter la menace du Stalker. Puis le groupe se sépare pour affronter les sbires du guerrier au quatre coins de la planète, avant de se réunir une nouvelle fois pour la confrontation finale. Volontairement archaïque sur la forme, cette histoire n’en est pas moins moderne sur le fond. Là où les comics de super-héros des années 40 n’était qu’une succession de combats, ici les auteurs préfèrent le plus souvent s’intéresser à la personnalité de leurs personnages. En particulier à ceux que le public moderne connaît le moins. Ainsi l’épisode d’All-American Comics met il en avant Johnny Thunder, personnage plutôt niais. Adventure Comics donne le beau rôle à the Atom, à priori le personnage le plus faible du groupe. National Comics met le très manichéen Mr. Terrific face aux réalités de la guerre. Et ainsi de suite. Le ton de ces récits est également aux antipodes des comics de l’époque. Loin des récits patriotiques des années 40, plusieurs épisodes ne portent pas vraiment un regard flatteur sur certaines décisions du haut-commandement américain. Qu’il s’agisse des expériences du projet Manhattan, du bombardement de Dresde, ou encore de la mise au point d’armes bactériologiques. Les scénaristes jouent intelligemment de la découverte de ces réalités sur certains membres du groupe. Graphiquement, rien d’exceptionnel, même si l’ensemble est correct. La prestation de Michael Lark est très décevante, sans doute l’univers très coloré de la JSA n’est-il pas fait pour lui. Idem pour Peter Snejbjerg, qui a fait bien mieux par ailleurs. Quant à Russ Heath, le vétéran apparaît passablement fatigué. Seul Chris Weston parvient à tirer son épingle du jeu. Il faut dire que son style hyper-détaillé fonctionne à merveille sur le scénario de Geoff Johns, sans doute le plus spectaculaire de tous. Les autres dessinateurs fournissent un travail plutôt bon. The Justice Society Returns est une lecture agréable sinon indispensable, qui parvient à garder une cohérence et une qualité constante malgré le nombre élevé d’intervenants. |
#2
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Comment le recueil s'inscrit-il dans la continuité de l'actuelle série JSA?(je viens de commencer...)
S'agit-il de vieux récits remis au goût du jour? Le recueil a-t-il un quelconque intérêt pour éclairer le DCU néophyte que je suis?
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#3
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#4
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Il s'agit de la JSA des origines, pas de son incarnation contemporaine.
Donc c'est pas indispensable pour suivre la série actuelle, mais ça permet de mieux situer certains vieux membres ou leurs successeurs. Et c'est dans l'ensemble une bonne lecture. |
#5
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D'ac.
Merci.
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#6
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mais c'est un retelling des épisodes de 45 c'est ça?
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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend... But it's not enough ! Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all ! |
#7
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Pour autant que je sache, c'est une histoire 100% originale de Robinson, Goyer & Co, pas un vieux récit modernisé.
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