MARVEL KNIGHTS : le topic du mag'...

[Jean-Moul]

Oui Thunderbolts ça démarre bien mou!

[Hob]

Ouaip le thunderbolt commence tranquillou mais bon au moins Way ne prend pas vraiment de risque et ça reste lisible (par contre c'est ultra moche)

Et pour le reste, c'est la même chose que d'habitude
Daredevil, c'est de mieux en mieux (j'ai eu aussi un peu de mal avec l'intrigue du disque qui trainait un peu en longueur) mais là, la série reprend grave du poil de la bête.
Et bon dieu, ce cliff.
Dans la plus pure tradition (et tout ce qui fait que j'aime autant ce personnage)

Punisher, on approche de la fin. ça eu beaucoup de mal à démarrer. Y a eu un sursaut et là on est encore dans le creu de la vague.
C'est dommage car la vision de Rucka a un certain charme (même si on retrouve les bases de son écriture avec un personnage féminin assez fort)
A relire dans sa globalité piour s'en faire un avis plus précis, je pense

Et à côté de ça, j'aime beaucoup le dernier arc de Winter Soldier avec un Lark au top de sa forme en plus

En somme , de la bonne came

[Gassian]

	Citation:			Posté par Jean-Moul
	Oui Thunderbolts ça démarre bien mou!

Et à raison d'un épisode tous les deux mois (au moins dans ce MK et le prochain), le 1er Arc va bien traîner en longueur alors qu'il avait été proposé en 3 mois (6 n°) aux US.

[Samo]

Ils auraient mieux fait de retarder un peu la parution de ce TB pour nous proposer deux épisodes à la fois, parce que same here, je me suis plus que chichi à la lecture de ce premier épisode.

Heureusement, le Punisher reste lisible, et Winter Soldier et DD sauvent le mag.

[wildcard]

MARVEL KNIGHTS 9 :

- THUNDERBOLTS #1 : Je vais être rapide : c'est une grosse bouse. C'est mal écrit (par Daniel Way) et mal dessiné (par Steve Dillon), le concept est effroyablement nul...

Rien à sauver là-dedans - à part la couverture (ci-dessus) de Julian Totino Tedesco (qui mérite bien mieux).

Allez, hop ! On zappe ! (Et on ne remercie pas Panini d'avoir voulu absolument traduire cette série et de l'avoir casée dans cette revue...)

- DAREDEVIL #15-16 : Quel bonheur ! Quel pied ! Double ration de DD, et que du bon !

Daredevil est prisonnier en Latvérie où le chancelier Beltane, sur ordre du Dr Fatalis, veut percer le secret du 6ème sens de son prisonnier.

Daredevil est exfiltré par les Vengeurs et Tony Stark, le Dr Strange et Hank Pym sont à son chevet. L'occasion pour ce dernier de découvrir que son histoire et celle de Matt Murdock ne sont pas si différentes... Mais Foggy Nelson ne sera pas si compréhensif vis-à-vis de l'absence de son partenaire.

Mark Waid livre deux épisodes formidables, au suspense extraordinaire : il éprouve de manière originale et terrible le héros tout en explorant les aspects les plus étonnants de ses pouvoirs, de son passé... Et établit un parallèle inédit et troublant entre la vie de DD et celle d'Ant-Man.
C'est intelligent, palpitant, avec un clin d'oeil malicieux au film "L'aventure Intérieure" de Joe Dante. C'est jouissif de lire un si bon comic-book.

Et Chris Samnee accomplit également une prestation remarquable : son sens de la narration graphique, ses idées de découpage, l'expressivité de ses personnages, l'évocation de ses décors, tout chez lui est à la fois sobre, simple, et en même temps diaboliquement pertinent, inventif, vivant.
(Et dans deux mois, en guest-star, Mike Allred va illustrer un épisode !)

- PUNISHER #14 : Et la fiesta continue avec un nouveau chapitre de la série écrite par Greg Rucka !

Frank Castle et Rachel Cole-Alvès ont dérobé à l'organisation criminelle, la Bourse, un des tentacules du Dr Octopus, et arrangent une réunion avec les malfrats. Les deux parties savent qu'il s'agit d'un piège et chacun veut en profiter pour se débarrasser de l'adversaire.

Greg Rucka s'engage dans la dernière ligne droite de son remarquable run sur la série : cet épisode prépare donc le dénouement imminent, dans une ambiance crépusculaire et tendu, digne d'un western. Les personnages ont une dimension tragique et puissante comme on en rencontre rarement dans un titre mainstream, qui tranche avec ce qui a souvent été fait avec cet (anti) héros.

Mico Suyan, aux dessins, s'en sort bien, dans un style évoquant Leinil Yu, bien aidé par la colorisation superbe de Matt Hollingsworth.

- WINTER SOLDIER #7-8 : numéro décidemment exceptionnel de la revue avec les deux nouveaux épisodes de la série écrite par Ed Brubaker.

Bucky Barnes et la Veuve Noire traquent Leo Novokov, un ancien agent dormant entraîné par le Soldat de l'Hiver quand il était lui-même membre des services secrets russes. Le tueur attire Natasha Romanov dans un piège méthodique qui va forcer Bucky à retourner dans l'ex-URSS...

C'est peu dire que ces deux nouveaux chapitres sont somptueux : l'intrigue va à toute allure, enchaînant les séquences calmes et les scènes d'action à couper le souffle (comme la poursuite du camping-car). Le dosage est simplement parfait : c'est du grand Brubaker, dans son élément, jouant avec les codes du récit d'espionnage et super-héroïque en orfèvre, avec des personnages qu'il adore et manipule comme nul autre.

Michael Lark est au sommet de sa forme. C'est à vrai dire incompréhensible que l'éditeur ait laissé filer cet immense artiste, auquel il n'avait par ailleurs plus confié de vrai travail régulier après son passage fabuleux sur DAREDEVIL...
Mais Lark sort en beauté : tout est impeccable, inspiré, du découpage hyper-efficace en passant par la représentation des personnages et des décors, le tout rehaussé par un encrage (Stefano Gaudiano et Brian Thies) et une colorisation (Bettie Breitweiser) de toute beauté.

BILAN : du très haut de gamme. Mais quelle idée saugrenue d'avoir glissé la nouvelle version affligeante des T-BOLTS là-dedans !

[Remy Lebeau]

Marvel Knights 9

Thunderbolts: J'ai bien aimé ce premier épisode qui pose bien les bases de la futur équipe qui sera regroupé autour de Ross. L'équipe n'aura jamais porté aussi bien son nom.
Daredevil: Waid continue de bousculer l'univers de Matt et je dois dire que la fin de l'escapade latvérienne m'a surprise mais celle de Foggy l'a été encore plus.
Punisher: Rucka continue de donner le beau rôle à sa création. Heureusement, la parité est meilleur ici et cela permet d'avoir un épisode correct.
Winter Soldier: Brubaker est fait pour cette ambiance espionnage. Et que dire de Lark, qui connait bien son camarade donne encore plus de cachet à cette série. Quel bonheur à lire.

Par contre, l'édito laisse à penser que l'arc de Latour sur Bucky ne sera publié dans le magazine.

[zenita]

lu les 3 premiers mag hier soir.

DD est sympa mais très loin du run de Brubaker. Le ton change et ça apporte une certaine fraicheur au personnage... A suivre. (7/10) j'adore les dessins... (même si Martin s'en va...)

je ne lis pas Ghost Rider...

Punisher. c'est Rucka, donc je risque de ne pas être objectif mais c'est une nouvelle fois très bon. le Dessin n'est pas merveilleux mais ça fait le job et je suis toujours autant convaincu par le traitement des personnages secondaires par Rucka. Avec Bru, sans doute le meilleur scénariste de ces dernières années sur ce type de séries. c'est pas original mais ça fonctionne. Un punisher muet et inquiétant (8/10)

vivement la suite. hormis Ghost rider, un vrai bon mag...

[zenita]

Marvel knights 1-9 finis.

Avis assez mitigé...

DD est bon mais pas aussi bon qu'avant... Samnee ne m'enchante pas plus que ça... Le scénario de Waid est léger et intéressant mais manque de profondeur. Ça reste agréable mais je ne comprends pas que cette série puisse remporter un eisner...

Punisher est une bonne série mais hyper decompressee... En single, ça doit être hyper frustrant car parfois il ne se passe rien... Rucka fait du rucka et sur le traitement psy de ses perso, c'est parfait! Les dessins sont bons et cohérents avec le style punisher...

Winter soldier est également une bonne série mais trop froide. Brubaker comme un peu sur cap met l 'accent sur la partie espionnage et oublie un peu ses personnages. Ce qui est fort dommage car il n'y a pas comme Bru sur ce sujet... Guice et Lark aux dessins, besoin d'en dire plus?

Donc un mag de grande qualité avec 3 bonne séries même si je m'attendais a mieux avec DD et que (comme Wildcard) je pense que thunderbolts vient affaiblir le mag...

[mellencamp]

Il ne manque pas quelque chose?

[JB]

Aussi hérétique que cet avis puisse paraître, je trouvais que Ghost Rider se laissait lire. C'était en dessous des autres séries du mag question qualité, mais ça faisait le compromis entre continuité et nouvelle approche du perso. A l'opposé, la version de Devin Grayson (1er 100% Panini dédié au perso) était un travail écrit par quelqu'un ayant seulement entendu parler du personnage.

[zenita]

Sorry, j'ai pas lu le ghost rider...

[Remy Lebeau]

Comme quoi, dans l'ensemble, je suis plutôt dans l'avis opposé aux tiens sur DD et Punisher.
Moi je n'ai pas aimé ce que j'ai lu de Rucka sur Punisher dans le sens où il lui faut toujours un personnage féminin fort dans la série qu'il écrit pour qu'il fasse son boulot. Je me souviens de ces Superman où Lois et la nouvelle collègue de Clark lui volait la vedette.et là c'est encore Pareil pour le Punisher. Avec l'inspectrice que Castle recueille qui lui vole la vedette.
Alors oui ça change du traitement habituelle, mais moi ça m'emballe pas.
Alors que pour Daredevil, j'ai bien aimé la position de Waid de refaire de Daredevil un personnage plus joyeux, plus connecté au reste de l'univers Marvel comme il l'était au tout début pour au fur et à mesure que le temps passe, arrivé à une ambiance plus sombre renforcé par l'arrivée Samnee aux dessins.

[zenita]

moi j'adore les personnages féminins de Rucka comme dans whiteout, comme dans queen & country, comme dans gotham central...

[Remy Lebeau]

Voilà pourquoi tu aimes la façon qu'a Rucka d'écrire le Punisher alors que moi j'aime moins...

[wildcard]

MARVEL KNIGHTS 10 :

- THUNDERBOLTS 2 :

J'ai zappé. Je suis définitivement allergique au dessin de Steve Dillon. Et franchement, je n'arrive pas à me faire à ce concept stupide qui réunit des électrons libres comme le Punisher (bien mieux traité par Greg Rucka dans la même revue) ou Elektra.
Il en faudra beaucoup pour que je m'intéresse à cette série (qui n'a pas sa place dans cette revue, à mon avis).

- DAREDEVIL 17-18 :

C'est une habitude - mais qui s'en plaindrait ? - : les deux nouveaux épisodes de DD sont encore une fois excellents. Dans le premier, Mark Waid s'offre un flashback sur la relation entre Foggy et Matt, avec la présence de l'Homme aux échasses, un des vilains les plus grotesques de la série. Le récit est mené sur un rythme vif, avec de l'action, mais aussi de l'humour et de l'émotion, soient les trois ingrédients les plus délicats à manier et à intégrer dans un seul chapitre.
Puis, une nouvelle affaire se présente, et avec elle le retour dans la vie de "tête à cornes" de sa femme, qu'on n'avait plus vu depuis le 2ème arc du run d'Ed Brubaker ("No Fear"). Waid montre qu'il n'a pas oublié ce que ses prédécesseurs récents ont fait et il s'en sert pour conduire une intrigue dont on devine qu'elle va progressivement et spectaculairement culminer.

Mike Allred, qui avait exprimé, via le courrier des lecteurs, son enthousiasme pour le travail de Waid sur la série, a été récompensé en étant invité à en dessiner le 17ème épisode. Il s'en acquitte fort bien, son style épousant à merveille l'histoire qu'on lui a confié et un personnage comme Daredevil (pourtant moins délirant que ses propres créations, comme Madman).
Puis Chris Samnee revient pour l'épisode suivant et produit à nouveau des planches enchanteresses : tout y est - intelligence du découpage, expressivité des personnages, efficacité du trait. C'est un pur régal quand tout est si bien signé, que l'image sert si bien l'histoire, sans effets faciles.

Le fan de l'Homme sans peur est comblé.

- PUNISHER 15-16 :

Voici donc les deux derniers épisodes du run de Greg Rucka sur une série qu'il a profondément décapée (une dernière histoire, en cinq parties, Punisher War Zone, reste à publier et le sera l'an prochain en vf dans un hors-série). Fidèle à ce qu'il a construit, le scénariste préfère se pencher sur l'âpreté de la mission de ses "héros" et ses conséquences (plus psychologiques que physiques). Peu bavard, son récit n'en est que plus intense, les personnages sont atteints, il flotte un parfum tragique bien plus lourd et émouvant. C'est très fort.

Marco Checcheto revient pour l'occasion terminer l'ouvrage et livre des pages à la fois belles et terribles, chaque plan souligne l'aspect poignant des situations, les séquelles qui impriment les personnages. La colorisation superbe de Matt Hollingsworth ajoute à cette ambiance un look digne des films de Melville, avec ce couple de justiciers qui s'enfonce dans la nuit et le brouillard.

- WINTER SOLDIER 9 :

Là aussi, on assiste à la fin d'un arc narratif (et le prochain verra la fin du run) d'Ed Brubaker : en quatre épisodes, le scénariste aura produit une de ses meilleures histoires, un suspense tendu, au rythme haletant, aux rebondissements pervers, avec un cliffhanger diabolique.
Toute la série du Soldat de l'Hiver forme, c'est clair à présent, une saga en trois actes et il n'est pas difficile de deviner que tout ça ne finira pas bien. Brubaker évolue dans des genres qu'il apprécie et maîtrise parfaitement, mix d'espionnage, de polar et d'action, avec des personnages à la psychologie complexe, devant des choix douloureux.
C'est prenant.

Michael Lark faisait ses adieux à Marvel avec cet épisode et démontre une fois encore son immense talent : ses planches sont extraordinaires, découpées avec une justesse de chaque instant (toujours le bon angle, la bonne distance), des personnages auxquels il sait donner de la grâce et de la rage.
Comment Marvel a pu si mal utiliser ce talent - et l'avoir laissé filer ?!

BILAN : très positif - malgré les TB, le programme de ce n° est un sans faute, avec des épisodes passionnants, servis par des équipes artistiques de haut vol. Mais l'arrêt du Punisher, et ensuite de Winter Soldier, va laisser un vide qu'il sera difficile à combler (la revue se contentera-t-elle de triples doses bimestrielles de Thunderbolts et de Daredevil ?).