BEST OF FUSION COMICS : DOOMSDAY.1 (Panini Comics)

[gobius]

BEST OF FUSION COMICS : DOOMSDAY.1

Auteur : John Byrne

Si la fin du monde n’a pas eu lieu le 21 décembre 2012, un cataclysme s’abat aujourd’hui sur la planète bleue. Alors qu’ils sont à bord de la station spatiale internationale, sept aventuriers assistent avec horreur à une gigantesque éruption solaire. Ils doivent désormais retourner sur Terre pour découvrir ce qu'il reste de l'humanité.
(Contient les épisodes US Doomsday.1 1-4, inédits)

SORTIE LE 26 AOÛT
96 pages, 13,00 EUR, en librairie seulement

[Fletcher Arrowsmith]

Lecture sympa. Un peu anecdotique car il y a avait clairement de quoi en faire une on-going. Pas de suite pour l'instant prévu et on en sort donc un peu frustré. John Byrne effleure en surface seulement les évènements qui conduisent à l'apocalypse sur terre et on aurait aimé en lire plus sur le déclin des civilisations devant cette irruption solaire ravageuse. Forcément le peu que l'on aperçoit ne donne pas un aperçu reluisant de l'humanité malgré les quelques lueurs d'espoir que distille ici et là l'artiste.
Il est clair également que Byrne a fait mieux sur le sujet dans avec son chef d'oeuvre Next Men. Des Ennis, Moore ou Spurrier avec Crossed (ou alors ceux qui travaille pour 2000 AD) vont plus loin que Byrne. Par contre il a l'honnêteté de savoir diplomatiquement botter en touche pour ne pas laisser le lecteur dans l'expectative (la preuve sur la non explication de la statue de la liberté encore visible ou bien la présence des rats).

Graphiquement cela reste du bon Byrne. Son trait et ses composition de page sont solides et il continue à son âge à en imposer à bons nombres de jeunes stars en devenir (G. Sandoval fait gaffe, Papy Byrne arrive). La différence de contraste entre les planches éclairés et celle très sombres peut surprendre. Mais l'artiste sait s'adapter et joue beaucoup avec la lumière. J'ai tendance à préférer les scènes décrivant l'horreur de la situation, se déroulant dans le chaos, les bas fond, la nuit poussiéreuses à l'atmosphères difficilement respirable. L'encrage se fait alors plus gras, plus appuyés et le dessinateur sait y faire pour représenter la crasse et les divers gravas.

Une LS qui fait passer le temps, qui ne donne pas la patate (pas grand chose de joyeux, même quand c'est édulcoré) mais qui offre un récit bien mené, qui évolue dans le temps (plus de 9 mois de passé). Pas indispensable mais cela vaut le coup d'oeil.

[EsseJi]

J'ai perdu de l’intérêt au fur et à mesure des épisodes, Byrne a un bon concept mais ça manque de motivation de sa part à l'exploiter.

[Eddy Vanleffe]

Disons que c'est pas le titre de Byrne chez IDW que j'aurais sorti en premier. S'il sert de "test" pour savoir si ses titres sont viables, on n'est pas près de voir TRIO etc...
J'espère quand même .

[FredGri]

A la limite je trouve bien mieux la première série des années 70 !

[Fletcher Arrowsmith]

Un récit mineur dans l'œuvre de Byrne. EsseJi a bien décrit le principe et l'intérêt que l'on y porte.

[doop]

Effectivement, le dessin reste très solide, mais il y a un énorme problème de rythme et surtout, c'est trop superficiel et ne s'intéresse finalement qu'à ce qui ne nous intéresse pas (les méchants survivants). En plus, cela a déjà été fait mille fois mieux. Mais comme j'aimerais revoir du Byrne chez Marvel ou DC.

[JB]

	Citation:			Posté par FredGri
	A la limite je trouve bien mieux la première série des années 70 !

D'ailleurs, le nom de Joe Gill est-il mentionné quelque part ? En crédit pour l'idée, ou même en dédicace ?

[Fletcher Arrowsmith]

Oui il est mentionné au début avec la genèse de la série dans les
années 70.