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  #31  
Vieux 27/07/2007, 10h24
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Aujourd'hui, un story-arc un peu moins bon que the Wheel, mais qui a le mérite d'introduire un ennemi récurrent de qualité qui nous accompagnera jusqu'à l'Empire Contre-Attaque : la famille Tagge (fabricants de montres )

House of Tagge part 1 - Let the blockade begins ! - #25 à 27



Synopsis :
La base de Yavin IV subit un blocus harassant de la part des forces de l’Empire. Les X-Wings parviennent à peine à repousser les TIEs et le commandement rebelle n’arrive pas à localiser la base de lancement de ces attaques. Pendant ce temps, Luke et Leia, de retour de The Wheel, pistent un vaisseau de la famille Tagge jusqu’à Yavin IV. Ce sont eux qui organisent le blocus pour le compte de l’Empire afin de s’attirer les faveurs de Palpatine. Après avoir localisé la base des Tagge, Luke assume la responsabilité de tenter de la détruire au cours d’une mission-suicide, autant pour lui que pour R2-D2. C’est d’ailleurs à la recherche de pièces de rechange pour le droïde astromécano que Luke va croiser le chemin de Valance sur Junction, nouvelle base de ravitaillement pour l’Alliance.

#25 : Siege at Yavin
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Ben Sean
Couverture : Carmine Infantino


Vraiment dommage qu'Infantino ne se donne pas la peine de faire des panels plus gros et plus détaillés sur les vaisseaux. Ici il y a du potentiel pour...

Avec cet épisode, Archie Goodwin replace la série au cœur de la guerre civile qui nous a été présentée dans le film. A la suite de la destruction de l’Etoile Noire, l’Empire organise enfin une riposte contre la base de l’Alliance Rebelle. Cette riposte prend la forme d’un blocus du système de Yavin et cette idée est séduisante car subtile (le blocus sous couvert d’une exploitation minière). Cependant, elle n’est pas dénuée de certaines faiblesses. Je parle de faiblesses car l’histoire repose sur le principe (comme l’explique la Princesse Leia dans le numéro) que l’Empire joue la prudence. Il ne prépare pas d’attaque massive car il se méfie soit disant de l’ampleur des forces rebelles, ou bien il ne veut pas que la flotte soit évacuée sous son nez et il tente donc d’asphyxier les Rebelles petit à petit sur Yavin 4. Ce sont des présomptions erronées lorsque l’on connaît bien le rapport des forces au lendemain de la victoire de Yavin 4 : l’Alliance Rebelle est encore très faible en termes de force de frappe spatiale, sa flotte ne se gonflera que dans les mois suivants au fur et à mesure que la nouvelle de la destruction de l’Etoile Noire se répand dans la galaxie et qu’elle encourage la dissidence. Cependant, comme pour l’histoire centrée sur The Wheel, il est possible que ces éléments de background ne fussent pas encore déterminés avec précision à l’époque.


Patrick Hernandez ?! Dans Star Wars !!! WTF !

Côté dessins, Infantino réalise un numéro plutôt agréable concernant les passages réservés à l’action. Il n’en va pas de même pour les pages de discussion nombreuses dans ce numéro. Certains panels sont franchement ratés, avec des visages tout crispés. Selon moi, c’est un peu le défaut traditionnel d’Infantino sur les Star Wars, mais cette fois c’est plus grave que d’habitude, avec de surcroît certains panels franchement ratés. A part cela, le design du vaisseau Tagge n’a pas du faire l’objet de beaucoup d’efforts puisqu’on ne le voit jamais en gros plan. Au contraire des lunettes du Baron Tagge tout droit sorties d’un mauvais film disco (c’est l’époque qui veut ça mais quand même…).


Même aux commandes d'une caisse à outils, Luke Skywalker est capable de se faire une Etoile Noire !

En conclusion, un numéro que j’ai plutôt apprécié. Si l’on ne tient pas compte du déséquilibre des forces qui rend la perspective du blocus un peu bancale, l’idée tient bien debout. Goodwin a été encore plus loin en jouant la carte de la prudence, avec un Empire soucieux de contrôler la communication et d’éviter que la nouvelle se répande trop vite, et qui pour se faire monte une opération minière de façade. La manière dont le sujet a été abordé a finalement été appréciée puisqu’elle a été intégrée aux histoires qui ont suivi (par Dark Horse, ou sous d’autres supports) et officialisé dans la chronologie Star Wars. Les allusions et les questions relatives au comportement de Vader, qui focalise sur sa recherche de Luke et sur la Force, sont tout aussi sympas, sachant qu’elles sont assez représentatives de l’image du Seigneur Sith parmi les troupes impériales. Les intrigues qui se nouent donne une dimension politique à l’histoire qui ne peut que lui faire du bien. C’est un des déterminants de l’Empire qui fera l’objet de nombreuses histoires dans l’Univers Etendu de Star Wars.

#26 : Doom Mission
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Regardez comment elle est possessive ! C'est pas une princesse pour rien

Moins de commentaires à faire sur ce numéro beaucoup plus dédié à l’action que le précédent. Au programme des 17 pages : une poursuite et un crash, puis une mission d’exploration et une fusillade, et enfin une mission suicide assortie d’un bombardement et de la traversée d’une géante gazeuse. Ce numéro s’avère très complet puisque Goodwin trouve quelques pages à consacrer aux explications du Général Dodonna sur la situation de Yavin et l’utilité des différentes missions, mais aussi à une scène dramatique, ce qui est assez rare dans la série.


Et une petite larme de crocodile pour attendrir le lecteur

Avec autant d’action à mettre en scène, Infantino doit composer avec les ellipses nécessaires pour que tout tienne en 17 pages. Cela ne nuit pas pour autant à la lecture de l’épisode et certains scénaristes actuels qui délayent à n’en plus finir pourraient en prendre de la graine. Il varie aussi la mise en scène et les angles de vues sur les scènes de vol en alternant panels en plan très rapproché, panels plus larges, et même une splash page sur la base impériale. La grande scène dramatique du milieu d’épisode aussi a été soignée, et finalement le passage le moins intéressant visuellement est celui où Luke se plonge dans la Force.


I believe in myself ? Je croyais que c'était "I believe in the Force" ! il est temps que Yoda passe par là

Finalement, un numéro très dense dans lequel quantité d’évènements surviennent sans que cela ne se fasse au détriment de la qualité. Le rôle des droïdes (C3PO et R2D2) et leur relation avec les humains du groupe sont habillement exploités. Trop souvent, les scénaristes les utilisent juste pour l’élément comique et ils se retrouvent à faire tapisserie sans que leur personnalité soit exploitée, alors qu’ils sont pensés par Lucas comme des personnages à part entière. L’utilisation de la Force par Luke est un point positif car elle correspond exactement au genre d’utilisation des pouvoirs Jedi que peut réaliser un apprenti. On ne peut pas en dire autant du Baron escrimeur qui, tout en étant à n’en pas douter une commande éditoriale pour maintenir le triptyque Force-Jedi-sabrelaser au cœur de l’histoire (en attendant que Lucas en révèle plus), montre une nouvelle incompréhension des possibilités des Jedi tellement il est impossible et absurde pour un humain de s’aligner au sabrelaser sur les capacités d’un Jedi.

#27 : Return of the Hunter
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Valance est sans pitié

Après un numéro bien fournit, on conclu l’histoire liée à la mise en place du blocus de Yavin 4 de manière relativement calme. L’histoire est simple : Luke est en mission pour cartographier la taille exacte du blocus puis se rendre sur un monde de la Bordure Extérieure afin d’acquérir des équipements dont l’Alliance est proche de la rupture de stock. Pour se faire, il se rend sur Junction, planète sur laquelle l’attend Valance. Valance, c’est le chasseur de primes droïdophobe du #16, à moitié robot depuis un accident ce qui l’amène à transferer sa haine de lui-même sur les droïdes. (Après cette parenthèse psychanalytique, retour à l’action). Skywalker étant célèbre pour se balader avec deux droïdes qu’il traite comme des humains, il est devenu une cible prioritaire pour Valance. Là-dessus, Goodwin va nous offrir une conclusion assez inattendue dont je ne vous gâcherais pas le plaisir...


Un numéro plus tard, la suite de la scène de la larme

Un numéro assez faible de la part de Carmine Infantino. Beaucoup de scènes de baston dans les bars pas forcément très inspirées. Et surtout des panels manquant de précision dans le trait. Habituellement, il est plus stylé. Peu de décors non plus pour rattraper le coup. Pas vraiment de commentaires sur l’encreur qui est habituel, donc j’en profite pour parler de la mise en couleur que je passe constamment sous silence. Pour les néophytes du petit monde du comic-book, il faut comprendre que lorsque les couleurs d’un numéro de cette époque ne gâchent pas les dessins, c’est déjà une réussite. Rares sont les coloristes à embellir le travail du dessinateur et de l’encreur à cette époque, et certains numéros gagneraient indubitablement au passage en noir et blanc. Ici, la colorisation n’est guère brillante.


Le sens du sacrifice des Skywalker. Tsss... S'ils étaient un peu moins autistes, ils n'auraient pas que des droïdes comme copains...

En somme, on retiendra essentiellement que Skywalker est plus connu dans la galaxie comme le rebelle qui se promène avec deux droïdes que comme le valeureux pilote qui a détruit l’Etoile Noire. Après tout, Valance retrouve sa cible sans problème alors que Vader lui court toujours après. Deux autres points à mentionner, d’une importance allant de l’insignifiant au ridicule : Goodwin fait un clin d’œil à l’Episode IV en utilisant le même type d’espion que sur Tatooine (l’alien de Mos Eisley avec une trompe), et Leia nous rappelle qu’elle est une jeune fille en fleur de 18 ans par l’intermédiaire d’une scène pathétique où elle fait un caca nerveux à Dodonna (alors qu’on était en droit de croire que sa libido s’était un peu calmée depuis quelques numéros). On notera que les couvertures de ces trois numéros sont de faible qualité. Mises en scène peu intéressantes et dessins pas réellement soignés font qu’on passera rapidement dessus.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
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Vieux 29/07/2007, 15h25
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#28 : What Ever Happened to Jabba the Hutt ?

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Carmine Infantino



Synopsis :
Caché dans une caverne de la planète Orleon, Han et Chewie tentent d’échapper au courou d’un Jabba bien décidé à récupérer ses crédits. A cours de vivres, et assailli par des termites dévoreuses de métal, Han va déployer tout son talent de combinard pour tromper Jabba et son gang.


Han et Chewie sont énervés... ou peut-être pas. Avec Infantino et ses visages crispés, sait-on jamais...

Voila une aventure amusante qui permet à Archie Goodwin de faire revenir le mystérieux Jabba the Hutt (n’oubliez pas qu’à l’époque il a été coupé du film pour n’apparaître que dans le comic). Après leur mésaventures sur The Wheel, Han et Chewie s’arrêtent en catastrophe dans une de leurs planques pour effectuer des réparations. Jabba y ayant placé un mouchard, il leur tombe rapidement dessus et attend sagement que les deux contrebandiers se rendent. Les multiples rebondissements de ce numéro sont un peu faibles : la planque secrète dont tout le monde connaît l’existence, le vaisseau de Jabba planqué dans la boue, les insectes qui dévorent tout, les cascades du Faucon pour sortir de la caverne… Mais peu importe puisque ce numéro n’est qu’un prétexte pour un one man show de Han Solo qui, lui, est réussi. La stupidité du gang de Jabba permet de mettre en valeur le Corellien, même si certaines vannes sont un peu téléphonées.


Jabba the Hutt v1 !

Infantino fatigue si vous voulez mon avis. Ce numéro est très loin d’être ce qu’il a fait de mieux sur la série. Il regorge de plans du Faucon posé au sol, ou au décollage, qui sont approximatifs au niveau des perspectives et de l’apparence du vaisseau. Le rendu des scènes d’action a par le passé été plus dynamique, et le design des vaisseaux (celui de Jabba dans ce numéro) est toujours aussi peu inspiré. Un mot très rapide sur la couverture qui malheureusement présente les mêmes problèmes que le reste du numéro d’Infantino. Et les bulles de dialogue ne viennent rien arranger…


Les affreuses termites mangeuses de métal. Voici venu le jour où Goodwin transforma SW en série Z

Finalement, ce genre de numéros mettant en scène Han, Chewie et le « milieu » comme on dit deviendront des classiques. En ce sens, Goodwin a bien compris tout le potentiel des histoires de « vaurien » (copyright Princesse Leia) par rapport au format plus classique de héros tels que Luke et Leia. Sur la forme c’est parfois plutôt léger, avec des hommes de mains encore plus crétins que d’habitude pour Jabba. On notera aussi le dénouement de l’histoire, avec Han et Chewie qui ont normalement réglé en partie leur dette, alors que Lucas réutilisera cette intrigue dans les prochains films.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

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  #33  
Vieux 29/07/2007, 15h31
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#29 : Dark Encounter

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Carmine Infantino



Synopsis :
A bord de son Star Destroyer, Vador torture un espion rebelle pour obtenir des informations sur l’identité du pilote qui a détruit l’Etoile Noire. Parvenant à ses fins, il se retrouve à la poursuite d’un déserteur rebelle, le même homme que tente de retrouver Valance. Le chasseur de primes à la recherche de rédemption, et le Seigneur Sith à la recherche de son passé, n’éviteront pas un conflit direct dont l’enjeu est le destin de Luke Skywalker.


Vader arrive et tout le monde reconnaît son chasseur Tie perso

Après l’épisode sur Jabba, un nouveau stand alone centré sur le personnage de Valance et les conséquences de sa rencontre avec Skywalker (#27). Le respect de Luke envers les droïdes a fortement marqué Valance qui s’est mis à croire en une société où les cyborgs comme lui seraient traités sur un pied d’égalité avec les humains. Ce n’est pas le cas sous le règne de l’Empire et Valance a décidé de contribuer à la cause à sa manière un peu perverse. Il remonte la piste d’un pilote qui a déserté l’Alliance avant l’attaque de l’Etoile Noire et qui pourrait, s’il était capturé, renseigner les impériaux sur l’Alliance et le nom de celui qui à détruit leur station de combat. Bien évidemment, Vader poursuit ses propres investigations et les deux hommes finissent inévitablement face à face. Vader veut plus que tout le nom de l’homme qu’il ressent dans la Force (ce qui est assez paradoxal car toute la galaxie sauf lui semble au courant de l’identité de Luke) et Valance veut le protéger au nom de l’idéal qu’il représente. Situation ironique car « politiquement », Valance serait plus proche de l’Empire en tant qu’ancien stormtrooper. Finalement, Luke aura changé la vie de Valance qui aura changé celle du pilote déchu qui par son choix protège Luke. La boucle est bouclée, il est fort ce Luke Skywalker !


Paf dans ta gueule

Les dessins d’Infantino ne sont pas intrinsèquement supérieurs à ceux des épisodes précédents, ils présentent toujours autant d’irrégularité dans le trait. Cependant, ce numéro est bourré de bonnes idées, ou plus simplement de mises en scènes qui interpellent. Dès le départ, Infantino s’amuse sur une pleine page avec contre plongée qui nous offre un Vader bien menaçant. S’en suit l’entrée en scène de Valance et l’introduction de Rubyflame Lake. Et là c’est très fort car c’est un décor incroyablement similaire à Mustaphar où a eu lieu le combat final entre Anakin et Obi-Wan. L’arrivée des deux combattants sur le ponton emprunte beaucoup à l’imagerie des westerns. Pour le reste, le combat est bien mis en scène. Le décor est correctement exploité, on a un sentiment de danger pour Vader, inquiété par Valance sans que ce dernier ne soit jamais vraiment en mesure de prendre le dessus. La couverture du numéro est sympa mais Infantino a clairement un problème avec le casque du Sith.


Une acrobatie de gymnaste bien vue pour l'époque car elle reflète assez bien les "raideurs" de Vader qui deviendront plus évidentes avec L'Empire Contre-Attaque

Ce numéro est très riche en thématiques. D’abord, celle du handicap qui poursuit Valance. D’un côté, c’est assez surprenant car les porteurs de prothèses bio-mécaniques sont chose commune dans la galaxie (enfin ils le seront ensuite), même si Valance est un cas extrême. Cela montre aussi le pire aspect de l’Empire : la xénophobie. Au même titre que les dissidents politiques et les non-humains, les « handicapés » sont sévèrement « chassés ». Mais c’est surtout très ironique, car un des symboles principaux de l’Empire, Vader, est lui-même moins homme que machine. Sur ce point, Goodwin ne devait pas être très bien informé à l’époque, auquel cas il aurait introduit cette dimension dans son scénario. D’autre part, Goodwin joue la carte complètement incongrue du déserteur de l’Alliance et les similitudes entre la réussite de Luke et l’échec de ce pilote sont très fortes (le principe sera réexploité plus tard dans La Quête de Vader).


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

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Te plains pas, ils auraient pu traduire ça en vf par Jabba la Hutte!

Edit: ah le fourbe en a posté un autre, mon préféré en plus!
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Vieux 29/07/2007, 15h35
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#30 : A Princess Alone

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino



Synopsis :
Leia se rend sur Metalorn, une planète industrielle très importante pour l’Empire. Elle espère y créer un réseau rebelle et commencer à miner l’influence impériale omniprésente. Mais la famille Tagge est là, une fois de plus, pour lui mettre des bâtons dans les roues. Rapidement, c’est la liberté et la vie de Leia qui sont en jeu.


Un peloton d'exécution à l'impériale

Une aventure de la Princesse Leia partie seule en mission de recrutement et de construction de réseau pour l’Alliance Rebelle. L’idée est bonne, la mission correspond assez bien aux compétences de Leia tout en laissant un peu de place pour l’action. C’est dans le développement que ça dérape. Leia se rend dans une place forte de l’Empire et y entre comme dans un moulin. Ensuite, la place forte en question regroupe tous les clichés de déshumanisation de la science-fiction dans un portrait bien fasciste, même pour l’Empire de Palpatine. Et en admettant que le situation soit extrême, inutile de se concentrer sur le déroulement de la mission qui est bouclé en deux pages puisqu’elle échoue purement et simplement. Le reste du numéro est une course poursuite qui ne sert qu’à mettre en avant la stupidité proverbiale des stormtroopers et l’ingéniosité de Leia ou du Baron Tagge qui dirige la chasse. Et finalement, le numéro se conclut sur une leçon de vie dégoulinante de bons sentiments.


Avant la bikini, on a eu le droit à la cominaison de plongée prêt du corps

Ce numéro est l’occasion pour la Princesse Leia de changer de tenue. Malheureusement, elle ne gagne pas au change. Comme tous les ouvriers de Metalorn, elle doit revêtir une espèce de combinaison intégrale ultra moulante. Le comble étant qu’Infantino n’est même pas capable de mettre cette tenue à profit pour rendre Leia « désirable ». Même à poil, il serait encore capable de la faire ressembler à un sac à patates… Le look du Baron « Boney M » Tagge est désormais bien connu, il ne s’améliore pas, et le reste des personnages sont des stormtroopers. Un épisode graphiquement très frustrant. Heureusement, la couverture est plutôt sympa.


Sacrée Leia, elle dessoude des stormtroopers en un coup de blaster...

Définitivement, Goodwin s’attache à donner une continuité à la série, d’abord par rapport aux films mais aussi par rapport aux aventures qui s’y déroulent. Il se permet ainsi des stand alone centrés sur un seul des personnages principaux, ou dans lesquels ils n’apparaissent pas ou peu. Ici, les machinations de la famille Tagge, en compétition informelle avec Vader pour les faveurs de l’Empereur, sont bien plus intéressantes que les déambulations de Leia. Goodwin se paye aussi une scène d’action qui restera très longtemps inégalée : le méchant Baron Tagge neutralisé par la gentille Princesse Leia qui lui jette… de la purée à la figure. A quoi bon avoir une cyber-vision si c’est pour être aveuglé par de la purée…


...et le grand méchant en un coup de plateau à tarte


La couverture en grand format :

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Te plains pas, ils auraient pu traduire ça en vf par Jabba la Hutte!

Edit: ah le fourbe en a posté un autre, mon préféré en plus!
je le mets dans mes 5 préférés celui là moi aussi
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Second volet de la saga entre l'Alliance et la famille Tagge. Un scénario un peu plus faible que The Wheel mais beaucoup d'action, beaucoup de décors différents, du space opera très lisible et du bon SW pour l'époque en somme


House of Tagge part 2 - From sand to stars - #31 à 34



Synopsis :
Luke Skywalker retourne sur Tatooine pour la première fois depuis son départ avec Obi-Wan Kenobi afin de recruter des pilotes pour l’Alliance Rebelle qui a désespérément besoin de passer le blocus impérial. Au lieu de ça, il va tomber sur un ennemi de choix, la famille Tagge, et des alliés à la hauteur du défi : Han et Chewie. Le trio va devoir affronter les troupes de l’Empire, découvrir la nouvelle machination des Tagge, et s’associer avec les Jawas pour survivre à la rigueur du désert. Mais leurs démêlés avec les Tagge ne s’arrêtent pas sur la planète d’origine de Luke. Les héros rebelles s’échappent pour prévenir l’Alliance, et tandis que Luke affronte seul la famille Tagge, Han réunit la flotte rebelle pour déjouer les plans impériaux.

#31 : Return to Tatooine
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Carl Gafford
Couverture : Carmine Infantino


Luke "McQueen" Skywalker

Premier acte d’une nouvelle aventure, ce numéro ramène Luke Skywalker sur Tatooine avec pour mission de recruter des pilotes capables de percer le blocus impérial pour le compte de la Rébellion. Un jeu de cache-cache avec les forces impériales s’en suit tandis que l’on découvre que les Tagge, encore eux, on investit Tatooine avec une opération scientifique de leur cru. Cet épisode est le moment pour Luke de faire le point, se retourner sur son passé et voir le chemin parcouru en quelques semaines. Il rencontre inévitablement de vieux amis et d’autres moins vieux puisqu’à Mos Eisley il tombe sur Han et Chewie en pleine bagarre. Ce tour de chauffe se termine avec nos trois héros et les droïdes fuyant avec les forces impériales aux trousses pour ne pas changer.


L'époque où Luke se battait encore avec un néon. Merci Carmine Infantino pour ces merveilleux souvenirs

Des dessins plutôt réussis de la part d’Infantino. On attaque par une couverture bien pensée pour poursuivre avec des dessins plus réguliers que précédemment. L’introduction spatiale est bien vue, et supporte même le look raté du Star Destroyer de la première page. Les décors de Tatooine sont hyper classiques et simples mais globalement bien rendus niveau ambiance, et c’est aussi vrai pour Mos Eisley et la cantina. La colorisation permet même par moment de jouer avec les effets du soleil de Tatooine. Enfin, une note négative : les sabrelasers dont le design est vraiment ridicule sur cette épisode. De plus, à chaque scène où il apparaît, le Baron Tagge fait mumuse avec le sien comme un boulet.


25 avant la boîte de nuit de l'Attaque des Clones et ses batons de la mort, Goodwin (et un coloriste sous l'influence de puissants psychotropes ?) nous proposait de bien belles scènes de cantina

Numéro intéressant puisqu’il marque le retour de l’enfant prodigue sur les lieux où il a grandi et laisse entrevoir, déjà à l’époque, à quel point un destin plus grand attend Luke. Les déconvenues de Luke avec ses amis d’enfance interpellent par rapport à la fin récente de la série Empire publiée par Dark Horse et qui met en scène le même type de problématique pour Luke (voir The Wrong Side of War). J’ai aussi apprécié la comparaison implicite entre Luke (et Leia) et Han. Les deux premiers sont dans une complainte permanente sur fond de « je ne suis pas en mission », « pourquoi ne suis-je pas avec lui/elle », « ai-je mes chances avec lui/elle ». Le contrebandier corellien au contraire vis au jour le jour. Quand il est absent il ne pense qu’à lui, quand il est présent avec Leia il joue sa carte avec la monstrueuse confiance qui le caractérise. Bref, il est cool, mais il est aussi plus vieux, ceci expliquant peut-être cela. Dernière anecdote qui voit Goodwin définitivement toucher le fond des idées débiles : le Baron Tagge trouve des traces de l’identité de Luke dans les registres impériaux et se rend donc sur Tatooine en espérant qu’il se montrera. Bon, le coup du mec en planque au petit bonheur la chance est vraiment craignos, mais celui des registres impériaux bat tous les records.


Et les stormtroopers tombent comme des mouches. Ca faisait au moins... 2 numéros

#32 : The Jawa Express
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Une mise en scène asez chouette

L’épisode bouche-trou par excellence. On a quitté nos héros en difficulté avec un landspeeder qui rend l’âme. On les retrouve donc en plein désert, esseulés, au moment où ils tombent sur les Jawas. Ces derniers, moyennant R2 et 3PO en gage, acceptent des les ramener à Mos Eisley. Puis, après quelques escarmouches avec les impériaux au cours desquelles Rebelles et Jawas ont combattu côté à côté, les gitans ferrailleurs de Tatooine acceptent de réparer le speeder de nos héros pour qu’ils regagnent Mos Eisley par eux-mêmes. Circulez, rien à voir de plus. Les affrontements dans le désert permettent à nos héros d’accomplir tout de même deux choses : découvrir la nouvelle arme des Tagge, et ridiculiser une nouvelle fois la famille.


Han se frotte la tête, réflexion, migraine, gueule de bois ?

Comme toutes les aventures qui se passent sur Tatooine, c’est un numéro assez pauvre en décors. Rien du côté des personnages, si ce n’est un panel complètement absurde où l’on voit le Baron Tagge se balader en parka au milieu du désert. Visuellement, les multiples scènes d’action du numéro ne sont pas très attrayantes. Je ne m’étale pas sur l’arme des Tagge dont le rendu visuel est à la hauteur d’un concept bien pathétique. Deux remarques : Infantino devrait apprendre à dessiner le sable différemment de la boue, et la couverture est bien plus fun que tout ce qui arrive dans le numéro.


Et voila le concept de la mort-qui-tue, le sandcrawler gelé au milieu du désert !

Finalement, avec un titre aussi dérisoire que le Jawa Express, je me demande s’il fallait attendre autre chose de cet épisode. C’est bien dommage car les éléments intéressants avancés dans le numéro précédent tombent un peu l’eau. A part la sensation de remplissage, on retiendra une des inventions les plus absurdes de la série (l’arme des Tagge, dont il est bien difficile d’entrevoir une quelconque application militaire) et un dialogue assez hilarant entre Han et Luke après que ce dernier ait pressenti une attaque impériale : « Han - C’était une intuition de la Force ? Luke - Nan, j’ai senti le froid arriver et ça m’a rappelé le bantha congelé que j’ai trouvé dans le désert hier. »

#33 : Saber Clash
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Un duel pour faire patienter les fans jusqu'au prochain film

En voila un titre (et une couverture) qui font saliver ! Voyons si le contenu est à la hauteur. En quittant Tatooine, le Faucon tombe sur le vaisseau minier de la famille Tagge et arrive à le prendre en chasse dans l’hyperespace. Oui, c’est vrai qu’on n’en a pas encore parlé, mais on est à l’époque où ce genre de fantaisies étaient encore possibles sans donner de réelles explication aux lecteurs (remarquez, il vaut mieux pas d’explication que l’histoire d’effet Doppler hyperspatial tiré par les cheveux qu’on a pu voir dans les premiers numéros…). Donc, après une manœuvre très réussie de la part de nos héros, il fallait bien une action ridicule pour équilibrer. C’est Luke qui s’y colle et il ne pourra plus dire qu’il attire les ennuis vu comment il met le nez dedans. Tout cette manœuvre n’ayant que pour seul objectif de faire prisonnier Luke et de nous offrir le combat tant attendu avec le Baron !


Le Baron aurait fait un bon Sith avec ces techniques de traitre !

Avec six pages et demi consacrées au duel, on peut dire que l’équipe a mis le paquet. Il faut dire que, bien que l’on s’approche de la sortie de l’Empire Contre-Attaque, les auteurs ignorent quand l’occasion de mettre en scène un duel se représentera. Les dessins sont à la hauteur. Les mouvements et les positions sont toujours un peu crispés, la représentation des sabrelasers m’agace (d’un panel à l’autre on passe de la torche au néon…), mais il faut reconnaître qu’on se laisse facilement prendre au duel. On relèvera aussi une superbe planche avec un Star Destroyer parmi les plus réussis du dessinateur.


Un Tagge peut en cacher un autre

Après avoir joué la carte de l’opposition entre les deux frères durant cette histoire, Archie Goodwin semble organiser ici le passage de témoin et laisse bien entendre que les Rebelles n’ont peut-être pas gagné au change. Le devenir de Luke fait lui aussi parti du cliffhanger. Goodwin n’oublie pas de faire progresser la situation du blocus qui dirige les intrigues de la série depuis une dizaine de numéros. Enfin, alors que je trouvais absurde qu’on laisse entendre qu’un humain puisse vouloir se mesurer à un Jedi au sabrelaser, le scénaristes remet ici les pendules à l’heure en montrant le fossé qui sépare les combattants, y compris face à un apprenti inexpérimenté comme Luke.

#34 : Thunder in the Stars
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Force est d'avouer que j'aimais bien ces effets lumineux autour du sabre étant gamin

L’action reprend sur le cliffhanger du dernier numéro. Luke est en difficulté parmi des astéroïdes mais parvient à s’en sortir. Pendant ce temps, Han s’évertue à guider une flotte rebelle à travers le même champ d’astéroïdes pour défendre Junction, principale source d’approvisionnement de l’Alliance depuis le blocus, prétendument menacée par les Tagge. Goodwin nous offre un très bon numéro, bien équilibré avec des scènes d’actions spectaculaires sur fond de machinations qui ne sont pas au bout de leurs rebondissements. C’est aussi l’occasion de voir la fameuse arme des Tagge en action et là malheureusement, le scénariste est beaucoup moins inspiré. Le côté burlesque, qui colle globalement à la série Marvel et qu’on avait pressenti sur cette histoire de super arme, se confirme bel et bien (une arme qui gèle l’humidité dans l’espace, faut se lever tôt pour avaler ça quand même !). Dommage.


Nuff said

Un très bon numéro de la part de Carmine Infantino. Il ouvre directement sur une pleine page présentant Han, Chewie et Leia dans le cockpit du Faucon, pose qui sera maintes fois reprise. Puis un super plan du Faucon à la tête de la flotte rebelle qui a anticipé sans le savoir les plans d’ouverture de la bataille de Endor où Lando aux commandes du Faucon mène toute la flotte rebelle à l’attaque de la seconde Etoile Noire. Pour le reste, Luke crapahute entre les astéroïdes et on y reviendra en conclusion car le problème n’est pas graphique. Finalement, on regrettera qu’Infantino n’arrive pas à faire passer davantage un sentiment de vitesse lorsque les vaisseaux rebelles pénètrent le champ d’astéroïdes, et surtout que les dits astéroïdes ressemblent plus à des gros cailloux qu’à autre chose (surtout lorsqu’il sont couverts de glace). Côté couvertures, et à l’exception de la première, elles sont très réussies, alternant des scènes sérieuses ou funs mais toujours très expressives.


Infantino sait afficher la terreur sur le visage de ces personnages. Ou alors c'est la colère ?

Avec ce numéro, la série boucle un second acte entre la famille Tagge et l’Alliance. Globalement, il faut reconnaître que l’intrigue est plutôt bien construite. La narration est irrégulière, mais l’ensemble se tient et la progression de l’histoire se fait au moyen d’enjeux et d’une intensité toujours plus élevés. On a de nouveau dans ce numéro un bel exemple « d’irrégularité » (pour ne pas être plus méchant) concernant la séquence où Luke vole tout d’abord d’un astéroïde à l’autre avec un petit jet-pack, puis détruit une tour gigantesque avec ses petits muscles et son sabrelaser, le tout sans qu’elle lui explose à la figure… C’est sympa visuellement, et bien pratique pour la narration, mais franchement ça brille surtout par l’absurdité des concepts.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
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J'avais bien aimé cette saga: l'avantage du Baron par rapport à Vader, c'est qu'on sait que tout peut lui arriver. C'était sympa d'avoir une sorte de continuité dans la série avec des personnages récurrents absents des films.
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  #39  
Vieux 31/07/2007, 17h47
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Archie Goodwin a écouté XXL et, spécialement pour lui, il fait revenir le Baron Tagge, vestige encore fringuant des années 70 et du disco


House of Tagge part 3 - The Good Farmboy, the Bad Queen, and the Ugly Sith - #35 à 37



Synopsis :
Darth Vader apprend finalement le nom du pilote qui a détruit l’Etoile Noire : Luke Skywalker. Il met alors en place un plan machiavélique pour piéger son jeune adversaire. Malgré ses récentes déconvenues, la famille Tagge ne se résigne pas et se mêle une fois de plus d’aider à orchestrer ce mauvais coup. Au menu : diplomatie et tromperies, un milieu que découvre Luke et auquel il va vite lui falloir s’adapter s’il entend survivre pour affronter Vader.

#35 : Dark Lord's Gambit
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Nelson Yomtov
Couverture : Carmine Infantino


Et oui, même avec des yeux rouges ridicules Vader peut être flippant

Darth Vader revient sur le devant de la scène et tape tout de suite très fort en apprenant l’identité du pilote qui a détruit l’Etoile Noire. Ce premier choc est immédiatement suivi d’un second qui est son… absence de réaction. Clairement, lorsque le scénariste a écrit cet épisode il n’était pas dans la confidence de la révélation finale de l’Empire Contre-Attaque qui sortirait quelques mois plus tard. Cela suffit malheureusement pour qu’un lecteur contemporain de la prélogie sorte complètement de l’histoire. Cependant, on sent quand même un changement d’époque se profiler lorsque Luke quitte ses sapes de fermier et se retrouve dans le cockpit d’un X-Wing pour la première fois de la série. Ce numéro voit aussi l’introduction d’une superbe rousse qui va vite s’avérer moins naïve qu’il n’y paraît. Cependant, l’évènement important reste la première confrontation entre Vader et Luke. Passé le choc initial, Luke s’apprête à lui sauter au cou mais Goodwin a été prudent. Luke et Vader sont les représentants diplomatiques de leurs camps respectifs et le moindre affrontement ouvert ferait échouer leur mission. L’auteur ne prend pas de risques et le terrain est fertile pour les sales coups du Sith.


Une petite scène de départ sympa

Graphiquement, Infantino assure une bonne prestation. Certains panels comme l’arrivée sur la planète de Domina ou les plans spatiaux sont même très plaisants. Les visages des personnages sont relativement expressifs, ce qui n’est pas toujours le cas avec le vétéran. Mais de ce numéro, on retiendra surtout les premières pages mettant en scène Vader. Je me demande encore si il vaut mieux en rire ou en pleurer. Les yeux rouges sur le casque passent encore, mais le pauvre Seigneur Sith a l’air d’avoir une brosse à dents coincée en travers de son « aspirateur » ! Infantino ajoute à ça une absence de cou et de menton qui lui fait une tête toute aplatie et on atteint le comble du ridicule. Ce problème de casque est récurrent mais il n’était pas aussi ridicule auparavant. Heureusement, le bras droit de l’Empereur a une imagerie suffisamment terrible pour faire peur, quand bien même son armure serait peinte en blanc (et c’est déjà arrivé, croyez moi - voir Return of the Jedi Infinities).


Ouahou la colorisation ! Luke a mangé un truc pas frais à midi !

Utiliser le prétexte d’une mission diplomatique pour se faire rencontrer deux ennemis jurés sans que ça tourne à la tuerie est une astuce scénaristique bien connue. Dans l’univers Star Wars, elle a été reprise de manière moins téléphonée dans une excellente aventure de l’Escadron Rogue (The Phantom Affair) qui sera certainement publiée par Delcourt en 2007. Elle est un moyen de faire monter la tension du lecteur et on s’en plaint rarement, surtout quand elle est assortie d’un rebondissement en dernière page comme c’est le cas ici. Elle permet aussi de voir Luke dans un autre environnement que les bas-fonds de la galaxie où il traîne depuis le début de la série.

#36 : Red Queen Rising
Trahison
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


La rencontre diplomatique se poursuit et prend une très mauvaise tournure pour Luke et l’Alliance tandis que les trahisons s’enchaînent et que la famille Tagge abat ses dernières cartes. Dans le même temps, le Faucon Millenium, avec à son bord Leia et Han, a suivi Luke en toute discrétion. Pas tant que ça puisque les impériaux ont réussi à les détecter et les capturer. Ce problème ne sera tout au plus qu’un contretemps puisque la Princesse Leia s’occupe de faire évader tout le monde. Avec ce tour de passe-passe, le Faucon a cependant embarqué un passager clandestin qui montre une capacité incroyable à survivre et à revenir dans le jeu. Nul doute que cet homme (pour savoir qui, il faudra lire le numéro^^) ne ratera pas l’occasion d’égaliser le score avec Vader… ou Luke… ou les deux.


Après 35 numéros, Luke a changé de tenue pour une combi bleu marine hyper moulante (insérer ici jeu de mot salace XXL)

Un bon numéro pour Infantino. Il alterne agréablement les passages très rythmés dans l’espace avec les pages consacrées à Luke. Ce dernier a même le droit à quelques panels de baston avec un monstre. On regrettera qu’il n’y ait pas eu plus d’effort de fait sur l’architecture et le look d’ensemble de la planète monastère.


Un trio pas si incongru que ça (cf. le titre)

Un numéro intermédiaire dans la veine du jeu d’échec qui illustre la couverture de l’épisode précédent. Les pions avancent entre les mains de Vader, enfin la plupart car tout Seigneur Sith qu’il soit, il y en a toujours qui lui passent sous le nez. On pense bien sûr au Faucon qui va finir par lui tomber dessus. D’ailleurs, la partie de l’histoire concernant Han et les autres, même si elle reste ultra classique dans son déroulement, bouge énormément. Elle offre donc une alternative rafraîchissante à l’histoire de Luke nécessairement plus posée. Rien de bouleversant donc, mais cet épisode, qui doit à la fois présenter une histoire intéressante tout en gardant des ressources pour la dernière partie, rempli bien son rôle.

#37 : In Mortal Combat
La vallée de la mort
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Nelson Yomtov
Couverture : Carmine Infantino


Un avant goût du prochain film

Encore un titre bien aguicheur qui vient conclure la dernière aventure importante avant l’Empire Contre-Attaque, mais aussi les démêlés de l’Alliance Rebelle avec la famille Tagge. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Vader s’impose. Archie Goodwin montre de manière relativement simple à quel point le Seigneur Sith joue plusieurs divisions au-dessus des autres. Les différents membres de la famille Tagge ont beaucoup transpiré pour le mettre en difficulté depuis une dizaine de numéros, tout ça pour la conclusion pathétique que vous découvrirez ici. Au niveau du déroulement, l’épisode est captivant. Comme on l’a dit plus haut, Vader fait relativement peu d’efforts, les autres personnages le faisant pour lui, et lorsqu’il intervient, c’est toujours au moment opportun.


Et cette fois ci promis, pas de rêve, pas d'imposteur, pas d'hologramme, Vader vs Luke, pour de vrai

Pour Infantino, la fin approche. N’étant pas le dessinateur de l’adaptation du film, il reviendra encore sur la série pour quelques épisodes qui concluront sa participation. Sur celui-ci, ses dessins restent satisfaisants et certains panels du duel au sabre ont même beaucoup d’envergure. L’idée d’ensemble de la vallée de cristal ne m’a pas séduit. C’est certes un environnement qui fonctionne bien lorsque l’on veut créer une atmosphère tendue et un peu fantastique. Cependant, c’est d’une part une solution de facilité (et là, le blâme n’en revient pas forcément au dessinateur), et d’autre part c’est un échec visuel à mon goût, le décor « cristallin » manquant de détails qui le rendraient un peu plus réaliste. Cependant, et pour finir sur une note positive, la mise en scène des affrontements spatiaux est très réussie.


Alors ? L'amour fou ou l'amour vache ?

Cette dernière aventure symbolise l’évolution de Luke, au niveau de sa personnalité, de son usage de la Force, de la place qu’il prend peu à peu dans la Rébellion. Dans les premiers numéros, les signes de son évolution sont encore erratiques (comme son usage de la Force) mais la série avançant, ils s’affirment de plus en plus. On constate d’ailleurs que les deux autres personnages majeurs, Han et Leia, n’ont pas connu d’évolution identique. Si Han est un personnage déjà bien aboutit dès le premier film, ce n’est pas le cas de Leia qui devient de plus en plus gonflante tandis que Luke mûrit. Malgré les problèmes de continuité évoqué à plusieurs reprises, Goodwin s’en sort plutôt bien considérant qu’il conduisait la série avec très peu d’informations quant au point de jonction avec le prochain film. Ce qui explique la dernière page « épilogue » ou les auteurs tentent d’assurer en catastrophe la liaison avec le background divulgué au début de l’Empire Contre-Attaque (trois ans ont passé).

Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

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Ah, les épisodes avec la rousse-bitch. Ca donnait un côté très Marvel à al série, qui rejoignait la tradition des séries Marvel avec femmes rousses de caractère!
Sinon, oui, passer de l'espéce de drap caqueux au speedo extra moulant, quelle évolution pour Luke.
Bon, faut absolument qu'il aille chez le coiffeur, ça ça change pas, et qu'il emmène la rousse aussi en même temps, parce que c'est pas fameux non plus!
Sinon, les petites sondes de torture, c'est une invention Marvel où ça vient des films?
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Ah, les épisodes avec la rousse-bitch. Ca donnait un côté très Marvel à al série, qui rejoignait la tradition des séries Marvel avec femmes rousses de caractère!
Sinon, oui, passer de l'espéce de drap caqueux au speedo extra moulant, quelle évolution pour Luke.
Bon, faut absolument qu'il aille chez le coiffeur, ça ça change pas, et qu'il emmène la rousse aussi en même temps, parce que c'est pas fameux non plus!
Sinon, les petites sondes de torture, c'est une invention Marvel où ça vient des films?
Pour les sondes de tortures, normalement c'est une invention de la série. Mais très largement inspirée des scènes de tortures de Leia dans ANH et de Han ESB.

Pour la redhead-bitch, c'est historiquement le début d'une longue tradition pour Luke qui ne se conclura qu'une vingtaine d'années plus tard lorsqu'une de ces redhead-bitch lui aura mis le grapin dessus
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Voici les (magnifiques) couvertures réalisées par Jean Frisano pour le magazine Titans dans lequel était publié Star Wars par LUG (devenu depuis Semic pour ceux qui l'ignorerait.



Merci à Michel pour les scans des couvertures. Il m'a évité de dépoussiérer mes vieux numéros
Et pendant qu'on y est, n'oubliez pas une petit visite à ComicsVF pour savoir dans quel ordre a été publiée la série Marvel Star Wars en français.
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Dernière avant les vacances. Et certainement un numéro qui va remplir de bonheur pas mal de monde chez les généalogistes séniles . Golden fait son numéro.


#38 : Riders in the Void

Dans le vide de l’espace
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Michael Golden
Encrage : Terry Austin
Couleurs : Michael Golden
Couverture : Michael Golden



Synopsis :
Au cours d’une mission de routine, Luke et Leia tombent sur une embuscade impériale. Un incident au moment du saut en hyperespace les propulse en dehors de la galaxie. Là, ils découvrent une entité extraterrestre inconnue. Allié ou ennemi, il va leur falloir survivre pour le découvrir.


Raaah Golden, il s'est fait attendre (pour ceux qui savent qu'il a réalisé UN numéro) mais d'entrée de jeu il ne nous déçoit pas

Ce numéro jouit d’un scénario fantaisiste qui ne départirait pas à côté de certains Tales récents. Une rafale de turbolaser touche le vaisseau de Luke au moment où il passe en hyperespace et l’expédie dieu sait où. En compagnie de la Leia, il fait la rencontre d’une intelligence extra-terrestre inconnue (oui, même dans la galaxie Star Wars ça arrive) avec laquelle ils doivent se familiariser. Cette dernière est en fait relativement abordable et après les habituelles incompréhensions et scènes d’action qui vont avec, nos héros reviennent en territoire connu pour botter les fesses des impériaux à la source de leurs problèmes.


Luke et Leia en prennent plein la figure - 1ère prise

Michael Golden déchire ! J’adore ce dessinateur et c’est honteux que pour son unique participation ont lui ait refilé un numéro fill-in qui manque singulièrement d’ampleur. Dans ce numéro, il réalise lui-même dessins et colorisation et c’est une énorme réussite. Les planches sont dans son style traditionnel et très populaire. Les panels sont très détaillés tout en ayant une fluidité qui rend la lecture bien agréable. La mise en scène est terrible, avec énormément d’effets de lumière soignés grâce à une colorisation excellente. La Princesse Leia est magnifique, et même cet horrible vaisseau spatial sur lequel on aurait pu écrire « attention, numéro bouche-trou » est sympathique. Golden n’est pas une légende pour rien et malheureusement pour Infantino, qui est par ailleurs très méritant, il fait souffler un sacré vent de fraîcheur sur la série. Soulignons l’apport de l’encreur, Terry Austin, dont la collaboration avec Golden peut-être encore meilleure. Et un petit regret sur la couverture qui aurait mérité mieux que cet atroce fond orange.


Luke et Leia en prennent plein la figure - 2nde prise

Voila donc comment transformer un fill-in en une réussite qui éclipse les artistes réguliers. Dommage que ce ne se produise pas plus souvent. On ne va pas revenir une énième fois sur le scénario, il est simplement surprenant que ce numéro n’ait pas été utilisé pour introduire des éléments du film comme l’installation sur Hoth, ou la construction de l’Executor et la constitution de la flotte de Vader. Précisons pour les non-familiers de l’univers Star Wars que ce n’est bien sûr que partie remise. Les éditeurs qui se sont occupés de la franchise au cours des années n’ont pas manqué d’exploiter (certains diront surexploiter) cette période de trois ans séparant les deux films.


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Rhâââ, tu m'étonnes.... Je me souviens que ça avait été une des rares fois ou j'ai quand même lu Star Wars dans Titans (je le sautais normalement ).
C'est un de splus beau trucs qu'il ait fait (avec ses Marvel Fanfare et l'avengers annual)
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  #45  
Vieux 02/08/2007, 11h50
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J'ai jamais lu les Marvel Fanfare, masi l'Avengers Annual, c'est quasiment ma bible en matière de comics.
Là, son boulot est excellent comme tjs j'ai envie de dire, mais malheureusement désservi par un scénario hyper banal.

Sinon, je serais de retour le 27 août avec l'Empire Contre-Attaque, du Michelinie, du Simonson-Palmer et puisqu'on parle de scénario, un de mes préférés de toute la série : celui de Larry Hama sur Third Law (#48).
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