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(Re)vu ces derniers jours:
- Les Patriotes d'Eric Rochant, Film politique/d'espionnage super classe, hyper bien écrit, touchant, super bien joué et qui propose un divertissement adulte et ne prend aucunement ses spectateurs pour des cons. Le film est intelligent et tape juste quasi tout le temps. Big up à Yvan Attal et sa dégaine d'Andy Garcia du riche. C'est Munich avant l'heure et a un vrai côté Léonesque dans son cadrage etc. Le film est tourné en trois langues différentes et même s'il est français, je vous conseille vivement de le regarder en VO pour apprécier cette richesse. Film à mater avec en complément son making of qui est un assez triste constat d'échec commercial pour un film qui méritait tellement plus. - The Evil Dead de Sam Raimi, Bon, je ne vais pas m'étaler sur le côté culte du film etc. parce que c'est justement un aspect qui nuit à la perception du film je pense. La perception qu'on en a à priori. Parce que ouais, le statut culte a fait oublier à pas mal, et moi compris (je n'avais pas vu le premier depuis une bonne dizaine d'années) qu'avant même d'obtenir ce statut, c'est surtout un premier film qui propose une réalisation si ce n'est virtuose, au moins ultra solide. Chaque plan respecte le point de vue, la caméra à l'épaule tue tout, les astuces pour pallier au manque de thunes sont vraiment cools et proposent ainsi un univers inédit à l'époque. D'ailleurs, truc un peu "bizarre" en fait, c'est que la même année sort Blow Out de De Palma et comporte dans son début des plans ultra similaires à certains plans d'Evil Dead en fait, je parle de ceux qui sont tournée à l'éxtérieur de la maison, lumière rouge à l'intérieur, vue subjective épaule avec léger effet fisheye. Ca m'a fait sourire et je me suis demandé si les deux réalisateurs s'en sont rendus comptes plus tard ou pas. Bref, ouais, je suis parti dans le technique, désolé, mais c'est juste que dire que ce film est oppressant, cartoony, classe et offre au cinéma un de mes héros favoris reviendrait à enfoncer des portes ouvertes. C'est vraiment fou pour un premier long métrage en fait, et surtout, c'est la naissance d'un de mes cinéastes préférés, Sam Raimi qui jusqu'à Oz qui est sorti aujourd'hui ne fait pas de concessions dans son cinéma contrairement à un Burton qui n'a plus rien de cinématographique. - Sixteen Candles de John Hughes, Je pensais que je l'avais déjà vu, et en fait, je l'avais jamais vu. Rattrapé donc ce soir, et très, très, très bonne surprise pour moi. En gros, ça parle de Samantha, une nana en plein mal être adolescent le jour de ses 16 ans qui tombe amoureuse de Jake, un type qui ne la connait même pas... Ou peut être que si! L'intrigue principale peut paraître assez basique et molle, mais on se rend assez vite compte qu'elle est là surtout pour laisser se développer celle mettant en scène Ted, le geek antipathique qui se révèle finalement touchant, drôle et hyper bien écrit. J'aime l'ambiance générale, le fait que les ados soient joués par de vrais ados, que les gamins jurent et ont plus de répartie que les adultes, ce qui est de plus en plus rares dans les films de nos jours, j'aime cette BO survoltée qui apparait à n'importe quel moment comme si on était dans un épisode de Benny Hill et nous emporte dans son tourbillon rockabilly/new wave (dépendant des séquences), et bordel, j'aime les mecs et les nanas chez Hughes. J'aime Molly Ringwald. J'aime l'échange bourré entre Ted et Jake. J'aime comme à chaque fois que les personnages parlent, le temps ne s'arrête pas, le cadre vit toujours, ils se passe toujours un truc. J'aime l'humour burlesque, grossier, parfois vulgaire et raciste complètement assumé du truc. Bref, je compte me le refaire bientôt. -Say Anything de Cameron Crowe Premier film écrit ET réalisé par Cameron Crowe, un type dont j'adore Jerry Maguire et Almost Famous et dont la sensibilité, même sur ElizabetTown et We Bought a Zoo me parle et me touche. Bah là, on a en gros tous ses thèmes qui sont là, on a même des brouillons de personnages qui seront utilisés dans ses films qui suivront, comme par exemple un personnage féminin qui est quasi le même que Penny Lane dans Almost Famous. En gros, c'est l'histoire d'un mec un peu paumé, un peu gentil, un peu chelou joué par John Cusack qui tombe amoureux d'une nana brillante dans ses études, à l'avenir tout tracé par son papa qui va aller poursuivre de grandes études en Angleterre. Le film se passe l'été d'avant qu'elle y aille. Bon, plein de petites choses me parlent dans le film, plein de grosses choses aussi, mais ça reste malheureusement trop parasité par une réalisation assez anonyme, un scénar et un montage qui manquent de liant et qui font qu'en gros, on sait jamais vraiment si on est dans le teen movie ou le film de passage à la vie adulte, jusqu'au point où à un moment, on décroche dans l'empathie. Plein de situations ne sont pas justifiées par ce qu'on (ne) voit (pas) avant. Bref, un vrai gros brouillon qui à part Cusack est assez mal joué et en plus mal éclairé, mais qui reste relativement attachant. Quelques plans et séquences bien sympas quand même. D'ailleurs, j'ai eu une révélation pendant le film que j'avais déjà eue à moitié sur High Fidelity: c'est dingue comme John Cusack est le mec qui joue le mieux/le plus de rôles dans lesquels je me reconnais, le geek sociable qui explore ses sentiments etc. Si j'écris un truc sur moi, je veux que ce soit lui qui le joue!
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"That's some catch, that Catch-22," Yossarian observed. "It's the best there is," Doc Daneeka agreed. |
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Si tu as aimé Sixteen Candles, tu devrais aimer Pretty in Pink, dans le même style, avec la même actrice, et surtout Duckie !
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Ptid's Blog – Strips & Illustrations |
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Yep, celui ci, je l'ai jamais vu et c'est prévu
Merci!
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En plus dans Les Patriotes y a Sandrine Kiberlain pas doublée (rhaa, toute jeune et cheveux courts quand elle se tourne vers la caméra en disant "ça vous a plu?", difficile de résister).
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Ouais, y a même ses seins et sa chatte.
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La Petite Boutique des Horreurs (director's cut) de Frank Oz
Little shop of horrors est un film qui m'intrigue depuis bien longtemps, par son statut de film "presque culte" du notamment à la légende urbaine qui trainait autour de sa fin original, censurée à l'époque car jugé trop pessimiste. Actualité oblige, j'ai appris il y a peu que justement cette rumeur autour de la fin allait enfin prendre fin avec la ressortie blu-ray du film, j'ai donc décidé de sauter le pas et de me faire l'original de 1960 par Roger Corman (une très bonne série B, voir Z d'époque), la version cinéma et enfin, la toute fraîche director's cut. Ce film est au final, un vrai bijou d'humour noir et de second degré, un objet séduisant et travaillé, une comédie musicale aboutie aux rythmes entrainants (rien d'étonnant quand on sait que l'équipe musicale bossera par la suite sur les Disney des années 90). Le monstre Audrey II est bluffant techniquement et donne au film cette touche sensitive qu'aurait difficilement pu procurer une créature de synthèse, d'autant plus quand la-dite plante carnivore est doublée par le chanteur soul Levi Stubbs qui lui donne tout son charisme et sa roublardise. Elle est l'âme du film, mais ne laisse pas en reste les autres personnages dans un concours du plus absurde, et dans ce domaine Steve Martin en motard-dentiste fou et Bill Murray son patient masochiste remporte largement la palme, là où Seymour (Rick Moranis, le génial neuneu d'SOS Fantômes) et Audrey (Ellen Greene) sont attendrissants et arrivent même à émouvoir dans les dernières minutes inédites. D'ailleurs cette fin aussi glauque que loufoque et apocalyptique clôture le film de fort belle manière. Une petite perle oubliée, que je conseille vivement de redécouvrir grâce à cette version longue. |
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Un petit run James Bond ce week-end : le 1er et le dernier (Dr No et Skyfall, donc).
La qualité du Blu Ray est tout simplement époustouflifliante ! L'image est d'une beauté extraordinairissime (surtout Dr No, qui a quand même 50 ans). Et quel plaisir de se replonger dans un bon vieux James classique comme on l'aime ! Du coup, en comparaison directe, Skyfall ne se laisse pas démonter et tient bien ce choc des titans. Bref, j'attends vraiment le prochain James Bond Will Return ...
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Drokk ! |
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Il est bien ce Kani là!
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je viens de voir ça et je pense tenir l'un de mes films préférés de ces dernières années... C'est tout simple dans sa composition et sa narration mais c'est justement ce qui est bien, car d'autres voudraient aller peut être plus loin dans cette embrouille entre deux familles de la campagne américaine. J'ai bien apprecié le fait que le film ne soit pas bavard du tout; les silences et l'attitude des personnages est tellement plus éloquentes. J'ai également apprecié les petits bouts de vie et les tracas habituels de ce genre d"individus (running gag de l'autoradio, le tracteur qui veut pas démarrer, le mec qui branche n'importe quoi sur sa batterie y compris un mixer). Après Nichols fera Take Shelter qui pourrait presque en être une suite tant le terrain est identique mais je dois avouer que les deux sont très convaincants. Vivement ses prochains... Dernière modification par Aguéev ; 01/04/2013 à 01h58. |
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Tiens, j'ai découvert MIB 3 que j'avais zappé en salle craignant le film en trop d'une saga déjà pas exploitée ni vraiment intéressante.
Bah en fait, c'est pas mal du tout, super dynamique, humour cool, trip temporel bien exploité et surtout, Jermaine Clement en méchant qui cabotine à mort et qui m'a beaucoup fait rire, sourire et tout.
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tout a fait d'accord pas déçu de ce troisième volet que je n avais pas voulu voir au cinoche non plus.
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Clair. C'était fun et ça se prenait pas la tête, pile ce que j'en attendais.
Juste bémol sur le vf et la nouvelle voix monocorde de Tommy Lee Jones. |
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Plusieurs mois après avoir visionné le classique de "l'horreur" d'universal "La créature du Lagon" j'ai visionné hier un film classique de monstre "Le Loup Garou" alias "the Wolf-man" avec Lon Chanay Jr"
Au début j'ai été un peu déçus je trouvais que cela avancer lentement, mais dès que la tension monte avec Chanay de plus en plus désespérer par sa dualité (qui a l'origine ne devait être que suggérer) doublé de l'atmosphère angoissant de la forêt plus le thème musical qui inspira plus tard celui de Batman rende ce film ahurissant. Je trouve que la première apparition de la créature est ratée, par contre l'acte final est génial l'un des meilleurs que j'ai vu et pourtant j'apprécie rarement les fins. Hâte de voir les autres monstres du studio. |
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La qualité du support est incroyable pour un film de cette époque, les couleurs sont splendides. C'est presque son principal attrait. Le film oscille entre la mauvaise comédie amoureuse et le film d'horreur raté. L'ensemble est ennuyeux, soporifique, les comédiens cabotinent à mort. Reste donc le magnifique décor du théâtre qui sera maintes fois réutilisé dans les films universal. Pourquoi n'ont ils pas mis la version de 1925 ??! Autre visionnage, GRABBERS petit film d'horreur irlandais sans prétention mais avec un pitch imparable ! Des extra terrestres débarquent sur Terre pour colonisation...l'homme a un seul moyen de les battre, être saoul comme un Irlandais !! Des monstres issus du bestiaire de Lovecraft et un hymne à l'alcoolisation...cela d'ailleurs aurait pu être super drôle si cela avait mieux écrit...mais l'ensemble est honnête. A regarder avec des potes et des bières....beaucoup !!
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"Le pape est une idole à qui on lie les mains et à qui on baise les pieds." Voltaire |
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