Spider-Man 36: L'Enqu?te.

[KyleBarrech]

(US Amazing Spider-Man 40, Peter Parker: Spider-Man 40, Spider-Man: Get Kraven 1, Deadline 2)

Amazing Spider-Man: en tant que fan de Babylon 5, dont Straczinsky a été scénariste, j'ai tendance à croire que l'auteur doit se sentir un peu à l'étroit avec un personnage comme Spidey, et qu'il gâche une partie de son talent, MAIS, force est de constater au fil des mois qu'il fait vraiment un excellent travail, le meilleur qu'ait connu le Tisseur depuis longtemps. Le scénario cumule petites scènes du quotdien (Peter masquant son visage tuméfié avec du fond de teint), moments d'anthologie (la conversation entre May et M.J, un classique de la thèmatique de l'identité secrète) et développement de la personnalité du personnage et de ses rapports avec les autres (qu'il s'agisse de ses élèves ou de sa famille, comme M.J et tante May). Episode après épisode, on voit Peter prendre de l'assurance (ça fait plaisir!), son nouveau job lui ayant manifestement apporté la stabilité qui lui faisait défaut. Le tout est dessiné par le king Romita Junior, de plus en plus génial, et dont le trait a fini par devenir indissociable du personnage. Du grand art! Et c'est sûr que quand on passe juste après à un truc comme...
... Peter Parker: Spider-Man, on a l'impression d'opérer une régression des plus désagréable. Si le dessin de Buckingham est agréable, le scénario de Jenkins, pourtant très bon à ses débuts, est d'un inintéret probant, à croire qu'il se repose sur ses lauriers. En clair: on s'ennuie et ça dure. Cette histoire avec Fusion et Octopus semble si simpliste et ringarde que l'on n' arrive pas à s'y intéresser. Pourvu qu'un autre auteur prene le titre en charge avant que l'on touche le fond!
Get Kraven: sympa, mais sans plus. Ron Zimmerman nous ressort le Caméléon (il était pas censé être mort? tant pis, c'est pas grave...) et le fils de Kraven, Alyosha, qui va devenir l'ami de Spidey, le temps de poursuivre un pseudo-Kraven qui énerve notre nouveau pote "Al" au plus haut point. En gros, Zimmerman et Al Rio (au dessin) ne se foulent pas trop, et nous apporte une histoire agréable, bien que très "classique", pour ne pas dire déjà-vue. Mais bon, c'est pas si mal...
Deadline 2: Excellent! Vraiment TRES sympa. Bill Rosemann et Guy Davis nous présente, avec Kat Farrell, une héroine assez éloignée des clichés habituels du genre. Une simple journaliste du Bugle qui essaie de bien faire son boulot, avec un minimum d'objectivité, sous la houlette de Betty Brant. Cynique, dédaigneuse avec ces super-héros qui rendent la vie new-yorkaise impossible, elle apporte avec son enquête sur le Juge une certaine fraicheur à la revue, qui en avait bien besoin!
13/20

Kyle. "Virez Jenkins et on aura avancé".