JUSTICE LEAGUE SAGA (Urban Comics)

[Fred le mallrat]

Mon probleme c est que j adore tous ces persos et donc je vais continuer a suivre comme le sale junkie que je suis....
je sens que même dematteis va me degouter...
et là faut faire fort : magie+dematteis+constantine, deadman, zatan, xanadu et ne pas me plaire... faut le faire expres....

[scarletneedle]

Pourtant, c'est de la bonne même si le cross-over actuel en vo est vraiment basique.
(ça se sent qu'il faut meubler)

[mellencamp]

Justice League Saga 4:

-Justice League: les back-up Shazam trouvent leur conclusion avec un épisode entier de la série mère. C’est sympathique, il n'y a rien de très original mais au final Johns aura livré une sorte de Shazam Origins efficace, avec présentation des nemesis et des nouveaux alliés. Quant à développer tout ça, c’est une autre histoire, je ne sais pas si c’est à l'ordre du jour.

-JLA: La Ligue de Steve Trevor a trouvé un moyen d'infiltrer le QG de la Société Secrète où Catwoman se trouve prisonnière. C'est l'occasion de voir des versions New 52 d'ennemis classiques de la Ligue.
Brett Booth remplace David Finch pour cet épisode. Il a le mérite de rendre Catwoman décente (non mais la couv' de Finch qu'on a en intérieur, c'est n'importe quoi).
Je ne crois pas au potentiel de ce groupe en tant qu'équipe, j'ai l'impression que ça va péter rapidement. Je me laisse quand même prendre au jeu, personne peut croire au cliffhanger, mais j'attend la suite.
La back-up montre le passé du Limier sur Mars.

-Flash: un épisode bien paresseux, la confrontation entre Barry et Bart étalée sur l'épisode entier n'est qu'un prétexte pour baver sur les dessins de Manapul. Et dépeindre Bart en ado rebelle, ok, mais là il ne pourrait pas être plus con, c'est exagéré.
Une série splendide mais inoffensive.

-Green Arrow: Lemire conclut le premier acte d'une histoire qui promet d'être de grande envergure. Komodo est un adversaire redoutable, mais il n'est que la face émergée d'un iceberg. Ollie arrive à destination à Black Mesa, hâte d'être au mois prochain pour d'éventuelles révélations.
Pour le moment, c'est une vraie réussite, chaque épisode est très riche, ça se dévore.

-Justice League Dark: cet arc me plaît plus que le précédent. Beaucoup d'action jusqu'au cliff de la dernière page, les tensions du groupe pimentent la situation, et Flash est un plus, carrément plus intéressant que dans sa série! Janin au dessin est toujours très agréable.

[wildcard]

JUSTICE LEAGUE 4 :

- Justice League #21 :

Le jeune Billy Batson doit affronter Black Adam qui veut lui dérober les pouvoirs dont l'a investi le sorcier Shazam.


Publiées en back-up de la série Justice League, les nouvelles origines de Shazam écrites par Geoff Johns trouvent leur conclusion dans cet épisode de plus de trente pages. L'entreprise était louable (réintroduire un personnage aussi iconique que Shazam dans le "New 52") mais cela méritait-il autant de place, surtout pour un tel dénouement, un tel résultat ?
J'éprouve un sentiment très partagé : le personnage est délicat à manier, l'esprit d'un enfant dans le corps d'un surhomme, et Johns n'évite pas toujours la mièvrerie ni les dialogues balourds, a fortiori quand il met en scène tous les autres gamins amis de Billy Batson qui reçoivent eux aussi à un moment-clé ses pouvoirs (Freddy Freeman s'exclamant devant Mary : "Hé, Mary... T'es bonne !"...), et d'ailleurs cette séquence n'aboutit pas à grand-chose.
En revanche, quand il se concentre sur son point fort, c'est-à-dire les scènes d'action, la confrontation entre Shazam et Black Adam, le dénouement de leur bataille (fort astucieux, même si on peut raisonnablement douter que le sort de Black Adam soit définitivement scellé), le spectacle vaut le coup d'oeil, tout comme comme lorsque les sept péchés capitaux trouvent leur hôte.
A voir maintenant ce que va devenir le héros (membre futur de la JL, peut-être avec sa propre série).


Les dessins sont assurés par Gary Frank qui livre une copie très soignée : ses personnages sont expressifs, ses planches sont riches en décors détaillés, son découpage classique mais agréable. Du travail soigné, qui ne souffre que d'une colorisation trop sombre, et de redesigns de costumes ratés (c'est hélas ! le cas de beaucoup de personnages du "New 52"...).
Mais qu'il s'agisse de représenter des surhommes athlétiques, des gamins, des monstres, des animaux, Gary Frank s'emploie à la faire avec une méticulosité justifiant les délais d'exécution.



- Flash #21 :
Flash s'est lancé à la poursuite de Kid Flash, membre des Jeunes Titans, pour savoir s'il est mêlé à la série de meurtres sur laquelle il enquête et dont toutes les victimes ont séjourné dans la dimension de la Force Véloce.


Commençons par dire que cet épisode est à nouveau un enchantement sur le plan visuel : Francis Manapul et son coloriste Brian Buccellato déploient non seulement des trésors d'imagination pour mettre en scène de la manière la plus vivante et éclatante la course entre les deux speedsters autour du monde. A chaque page, le découpage est d'une richesse, les vignettes sont d'une beauté extraordinaires : la sensation de vitesse est fabuleusement représentée.
Ce brio graphique suffirait presque à tout à excuser et fait de Flash une des séries les plus stimulantes du moment.


Mais si l'on est honnête, il faut aussi être un peu désagréable et avouer que le scénario de cet épisode est à l'image de la production écrite par les mêmes Manapul-Buccellato, c'est-à-dire que c'est très vite lu - ce n'est pas en soi un problème : là où ça le devient, c'est quand on comprend que ça se lit vite parce qu'il n'y a pas grand-chose à lire. Deux bolides se courent après pendant 13 pages (sur 20) et c'est presque tout car Flash comprend que Kid Flash n'a rien à voir avec son affaire, et les 7 pages restantes sont aussi vite expédiées.


Très beau, mais aussi très creux.


- Justice League of America #4 :

Catwoman a réussi à infiltrer le repaire de la Société Secrète des Super-Vilains. Le reste de la JLA l'y rejoint mais rencontre de la résistance.


Déjà quatre épisodes et cette série ne décolle toujours pas. Geoff Johns ne parvient pas ni à faire croire à cette équipe hétéroclite, bâtie à coups de personnages réduits à des clichés (comme des parodies de plusieurs héros Marvel par moments : ainsi Hawkman est-il dépeint comme Wolverine), quand ils ne sont tout bêtement pas absents (on n'a toujours pas vu le Green Lantern Simon Baz, et pour ce que fait Stargirl, elle pourrait très bien être ailleurs qu'on ne verrait pas la différence). Le cliffhanger est bêtement sensationnaliste, on n'y croit pas une seconde non plus.



Pour que le ratage soit consommé, on mentionnera que David Finch, déjà peu inspiré, a déjà cédé sa place au dessin. Il est remplacé par Brett Booth dont la médiocrité est effarante : tout est raté dans ses planches (personnages aux expressions improbables, aux proportions dignes des pires comics des 90's, décors intemittents). Dire qu'il va remplacer Manapul sur Flash dans quelques mois : ça fait peur.

- Green Arrow #20 :

Tous deux éprouvés par leur dernier affrontement, Green Arrow et Komodo ont à coeur d'en découdre : le second attire le premier dans le cimetière où est enterré son père. Pas de quartier, malheur au vaincu !


Jeff Lemire maintient une tension remarquable à sa série en la dépouillant de toute fioriture. Son héros est atteint, mis à mal, et se jette dans l'arène avec l'énergie du combattant têtu, rageur. Comme Flash, ça se lit tout seul mais la matière est mieux travaillée, les sentiments plus à vif. Surtout, le scénariste est malin car depuis son arrivée, il a inscrit son récit dans un flashback et l'on comprend maintenant pourquoi et comment Oliver Queen se trouve dans le désert du Nevada où on le voyait errer avant chaque duel contre Komodo.


Et puis Andrea Sorrentino produit des planches galvanisantes, à la hauteur du script : le découpage est plein d'audace, de trouvailles, mais qui sont toujours justes, au service de l'histoire, de l'action. La mise en couleurs de Marcelo Maiolo joue un rôle crucial dans l'affaire, avec des partis pris très stimulants. C'est jubilatoire.

- Justice League Dark #20 :

La Maison des Mystères est désormais sous le contrôle du Dr Destin et chaque membre du groupe dirigé par John Constantine doit faire face à ses pires hantises. Flash intervient, mais une révélation vraiment étonnante attend Mme Xanadu.

Jeff Lemire et Ray Fawkes développent leur histoire avec toujours beaucoup d'énergie : avec des personnages comme Frankenstein, Deadman, Constantine et un invité comme Flash (dont la présence est tout de même un peu artificiellement justifiée), il y a de quoi faire pour montrer quels cauchemars peuvent les assaillir. Mais la menace est aussi représentée à une plus grande échelle, reprenant la structure déjà à l'oeuvre dans l'arc précédent, où ce qui arrive à un ou plusieurs personnages affectent le monde qui l'entoure. La série ne manque pas de souffle, et le cliffhanger est réellement inattendu.


Mikel Janin continue de dessiner ça avec un luxe de détails confondant, même s'il est épaulé par l'encreur Vicente Cifuentes (dont le style ne se marie hélas ! pas toujours très bien à celui de cet excellent dessinateur). Les double pages, souvent une solution facile pour épater la galerie dans les comics, trouvent ici parfaitement leur place et méritent qu'on s'y attarde.


Bilan : positif - la revue souffre d'un programme inégal, avec des scénarios parfois insuffisants, mais ses meilleures séries (Green Arrow, JLD) sont tellement bonnes qu'elles justifient l'achat. En souhaitant quand même que JL, Flash, voire JLA, s'améliorent vite.

[Remy Lebeau]

JUSTICE LEAGUE SAGA 4

Justice League: Conclusion de la genèse du Shazam des New52 avec l'ultime confrontation avec Adam le noir. Johns aura réussi à m'intéresser à ce personnage et j'ai bien aimé le clin d'oeil à sa version alternative du personnage dans Flashpoint. Et Frank est toujours aussi bon au dessin.
Flash: Numéro centré sur la rencontre entre Flash et Kid Flash. On se demande quel est l'identité de ce dernier et comment il a eu ces pouvoirs vu la découverte que fait Barry à son sujet.
Justice League of America: On continue de découvrir de nouveaux vilains classiques à travers ce numéro et on sent que Johns continue d'avoir de l'affection pour le personnage de Stargirl. La fin de l'épisode on a dû mal à y croire surtout pour un personnage qui a une série régulière. La back up sur le limier martien permet d'en découvrir un peu plus sur son passé.
Green Arrow: Match retour entre Oliver et Komodo avec une tournure assez dramatique pour l'un des deux. Lemire continue de bien mener sa barque en sachant ce qu'il fait sur la série.
Justice League Dark: 2iéme numéro où l'on voit l'association de l'équipe à Flash. Et quelle bonne idée d'avoir intégré Swamp Thing à l'équipe. Et Janin continue d'être la valeur ajouté du titre.

[MaxPharos]

Quel plaisir de retrouver Captain Marvel (pardon Shazam) dans Justice League. Johns a soigné le retour du personnage, avec un Gary FRANK très en forme. L'intrigue est peut-être un peu naïve, mais les origines du personnage le sont aussi d'une certaine façon.
Flash est toujours aussi beau à lire, mais l'histoire reste inégale. Entre personnages tués sans qu'on ait le temps de les connaître et ici, un épisode très creux, l'intrigue n'est pas toujours aussi travaillée que le dessin.
Je n'aime pas Justice League of America. Déjà, Finch aux dessins, ça part mal pour moi. Poses improbables, ombres omniprésentes, visages durs et figés, pas mon truc. Sans compter le remplacement au bout de trois épisodes. Une réputation très surfaite pour un ancien clone de Silvestri (qui le reste encore pas mal). Et le regroupement des personnages est assez grossier. Hawkman sent les stéroïdes et les amphétamines, Catwoman joue l'allumeuse de service, et on se demande ce que Stargirl, l'ex-"mascotte" de l'excellentissime JSA vient faire là-dedans.
Green Arrow est en revanche ma nouvelle pépite du magazine. Un démarrage tonitruant pour clairement repartir à zéro + une histoire mystérieuse mais qui avance à chaque numéro tout en ajoutant une dose de mystère (addictif) + un graphisme très particulier et une mise en page travaillée, c'est du tout bon. Cela a piqué ma curiosité envers le personnage dans cette nouvelle version.
La magie de Justice League Dark a fait long feu pour moi. Et le style faussement misanthrope de Constantine est désormais rabâché que ce soit en comics (Jenny Sparks, Elijah Snow pour ne citer que les plus réussis) ou en TV (Dr House par exemple), même s'il a pu en être un précurseur. Pour autant, ces camarades forment un groupe éclectique intéressant.

[FrancoisG]

Savez-vous si la sortie de Green Arrow en librairie est envisagée ?

[gobius]

elle sort en juillet ! annoncé hier

[JB]

Planning Urban Comics

	Citation:
	Green Arrow tome 1 Scénario: Lemire Jeff – Dessin: Sorrentino Andrea Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père. (contient : Green Arrow #17- 24 + 23.1 : Count Vertigo) Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans Genre: Collection: DC Renaissance Date de sortie: 11 juillet 2014 Pagination: 208 pages ISBN: 9782365773584 Format: Prix: 19.00 €

[FrancoisG]

Ah ok, merci, c'est une bonne nouvelle !
(Je ne reçois jamais les notifications d'Urban sur mon FB )

EDIT : Pfff, en plus, c'était indiqué dans le planning sur le topic Planète Urban Comics juillet 2014 mais j'ai zappé pour ne retenir que Batman & Robin
EDIT 2 pourquoi ça ne commence qu'au # 17 ???

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par FrancoisG
	pourquoi ça ne commence qu'au # 17 ???

Car le run de Lemire et Sorrentino commence au #17 et qu'il n'est pas forcément utile et nécessaire de lire le travail de J.T. Krul et Ann Nocentie effectué avant. Autant commencé par du bon d'entrée de jeu

[FrancoisG]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Car le run de Lemire et Sorrentino commence au #17 et qu'il n'est pas forcément utile et nécessaire de lire le travail de J.T. Krul et Ann Nocentie effectué avant. Autant commencé par du bon d'entrée de jeu

Ah, mais ça ne me dérange pas de faire des entorses à l'exhaustivité dans ce sens, hein ! Il y a déjà eu des précédents dans la collection Renaissance en libraire ?

[Drix]

Non, c'est la premiere a ne pas commence du début.

[Remy Lebeau]

JUSTICE LEAGUE SAGA 5

Justice League of America: On découvre la vérité sur "la mort" de Catwoman qui n'en était pas une. et l'équipe en finit avec la société secrète des super vilains. Même si la mort on n'y croyait pas beaucoup du au fait que le personnage a une série solo, le reste de l'épisode est plutôt sympathique même si encore une fois 5 épisodes c'est long pour construire une équipe et qu'il ait fallu 2 dessinateurs. La back up revient quand à elle sur la suite de l'histoire du limier martien.
Flash Annual: un Annual décomposé en 2 parties. La première partie qui est la plus longue revient sur la première aventure de Hal et Barry ensemble et revient sur les conséquences. Quelle bonne idée de revenir sur l'amitié qui lie les 2 perso et Sami Basri a un trait qui convient bien à cela. Le second revient sur le sauvetage qu'a effectué flash à ces débuts et qui viendra le poursuivre au présent. Bien mené et bien dessiné par Cully Hammer.
Green Arrow: Lemire avec ce numéro nous permet de mieux appréhender pourquoi Komodo s'en est pris à Oliver et à Queen Industries, le rôle du père d'Ollie et sa présence sur l'île où il va atterrir des années plus tard. Bref, le scénariste permet d'éclaircir certains points et relance Oliver va une nouvelle direction.
Justice League Dark: Fin de l'aventure avec la maison des Secrets. On découvre le responsable de cela, le docteur destin, qui a un lien de parenté avec Madame Xanadu. Si l'arc avait été assez mou dans ces deux premiers chapitre, cette fin relève le niveau en permettant l'évolution du personnage de Madame Xanadu. Et j'ai bien aimé l'incorporation de Swamp Thing à l'équipe.
Trinity of Sin: Pandora: Un épisode qui revient sur le mystérieux personnage Pandora et son histoire. Je dois dire que je n'ai pas été passionné par cet épisode. Tout avait été dit avant et j'ai trouvé qu'on avait là plus du remplissage qu'autre chose.

[Drix]

Deja sorti? Bon c'est un signe, j'arrive pas a me motiver pour lire le 4, ça signifie que je kiffe pas la revue, je prendrais donc pas le 5!