Buzz 52*, l'histoire ? suivre.

[john_constantine]

Les commentaires se font le thread "buzz 52*"
Vous n'êtes pas obligé d'écrire une semaine en entier, il suffira juste de dire sur l'autre thread ce que vous désirez écrire .
Vous pouvez tuer n'importe qui à partir de la deuxième page de réputation (c'est comme pas d'bras , pas d'chocolat ; poste pas , survit pas )
L'imagination est désormais votre seule limite .

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Préambule.
Imaginons quelque instant un chef lieu paisible d'un simple millier d'habitants , une poignée de sable où chaque grain représenterait un être humain , jusque là rien de bien affolant , on pourrait même dire que tout ceci est semblable à des centaines de chef lieux qui couvrent notre planète.
Mais ici tout est différent , sinon quel intêret de nous y interesser ?
Cette place s'appelle le Buzz , un lieu où tout le monde a un point commun (en plus d'être borné) c'est d'être des heros . Ne vas pas t'immaginer des hommes en collant qui aime se frotter la nuit dans le noir en jouant au gendarme et aux voleurs , non loin de là . Ce sont des heros avec des tenues plus civiles (enfin il y a toujours des exceptions , et il n'est donc jamais rare de voir une de ces personnes devenir un personnage en se munissant d'une cape pour courir en zigzag dans les rues).
....
Oui j'ai oublié de parler d'un dernier point , ils ignorent tous pour l'instant que les autres sont des héros , ils croient être dans une ville parfaitement normale , mais où eux et eux seuls sont des héros . Alors bien sur certains jours ils croisent d'autres Ph (de l'anglais , Powered Human) mais ils s'imaginent qu'ils sont d'autres part , alors que bien souvent ils combattent ensemble le soir pour mieux boire le café en entreprise le lendemain matin.

Voilà désormais que les règles sont établies , l'histoire peut débuter.
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GillesC se leva en gémissant.
Le coude droit d'Eva avait laissé entre ses côtes une marque rouge et fraiche, et il se plia pour contrer la douleur. La polonaise tout juste majeure se lova en maugréant entre les poumons de sa frontalière Nadine, et se rendormit d'un soupir.
Soufflant, appuyé contre son bureau, le nouveau Directeur Général ne put que noter les trois post-its agressivement affichés d'un jaune groupé:

- Prév. Fredeur de l'arrivée Yoko pour dédicace Part-Dieu.
Organiser apéro dans meilleur resto ville.
- XXL org. contre-apéro Guy dans Grande Brasserie.
: Demander aux 2 guignols de PAS JETER Factures cette-fois!!

Les trois carrés jaune d'oeuf étaient collés sur la grande feuille d'un tableau montrant le CA cumulé des rayons comics des magasins du sud de la France, avec en rouge l'inscription barrant le tout "+ 250% sur l'année - à noter : nous sommes le premier importateur au monde, devant Anglais."

Un vague haut-le-coeur. Puis un croche-patte soudain du chat angora, cadeau du nouveau gérant du Gay Comics de Lyon. En s'enfuyant d'un râle feutré, l'ample félin fit glisser la raquette dédicacée par Mats et ramenée de Toulouse la semaine précédente, et pour laquelle il n'avait pu encore trouver un espace valable d'exposition. Certes, le mur, surchargé de lithos de Cho, Hughes et lui-même, n'offrait que peu de possibilités.
Plus bas, un large tirage photo panoramique montrait John C., le gérant de la boutique de Macon, la tête plongée par Mr Mehdi dans un tonneau de bière lors de son intronisation, sous les regards torves et hilares des niçois déchirés comme des PVs.

En dessous et légèrement à gauche des oeuvres, un calendrier de type feuille-moche-à-arracher-quotidiennement. Sous un dessin pseudo-humoristique de type pin-up-gros-nichons, des chiffres indiquaient clairement le 14 septembre 2006.



Les plus proches souvenirs de GillesC remontaient à la veille au soir, le 12 septembre 2005.

Un vague effroi s'infiltra par les orteils du nouveau DG.


Un an de continuité buzzienne s'était fait la malle.









1ère Semaine du Lundi 12 Septembre au Dimanche 19 Septembre :

[Ben Wawe]

Semaine 1.

Samedi 17 septembre 2005. 9h30. Le Rétro Bar. Le QG du gang le plus dangereux de Buzz : les Généalogistes Séniles. Des dingues, des vrais fous furieux. Un endroit où tu dois presque pas parler sous peine de te faire fracasser par des centaines de Novas, Stranges ou Titans si tu te trompes dans la fameuse continuité...par exemple, oser dire que Magnéto est mort que deux fois et tu te prendras toutes ses morts dans la tronche. VO, VF et en italien ou espagnol si c'est trouvable. Le genre de lieux où j'irais jamais si j'étais pas obligé.

Moi je suis Ben. Pauvre petit critique de vagues comics dans la grande cité Buzz où tout le monde fait quelque chose dans les comics. Certains les vendent, certains les brûlent, certains les utilisent comme papier toilettes, certains les publient, certains les écrivent, certaines les prennent comme mouchoirs et certains les font...et moi, je les critique. Autant le dire de suite, c'est pas un boulot bien payé mais ça me permet de vivre dans mon appartement une pièce et demie que je paye à une sorte de fou appelé Vbulletin très chiant sur les payements, qui sont en petits carrés verts...on peut rarement payer en plusieurs fois et dans la même journée. Chienne de ville.

Mais je m'éloigne du sujet. Je suis dans le bar des GS et ils me regardent tous avec un air étrange, ces putains de drogués à la continuité et aux vieux comics...leurs mains bougent sans cesse, leurs yeux sont petits et fatigués de déchiffrer les vieilles traductions ou les petits mots dans les petites cases des petits comics qu'ils ont chez eux comme de précieux trésors...des putains de drogués. Mais allez surtout pas leur dire. Y a des risques de sales coups ici quand même.

J'attends un pote. King Mob. Une sorte de critique aussi, même si je le vois rarement au boulot, c'est à dire à lire des comics et à boire assez pour oser balancer une critique que personne ne lira et qui, si elle dit quelque chose de mal sur un auteur, se fera brûler pour hérétisme. J'adore cette ville.

Qu'est-ce qu'il fout, King Mob ? Il devrait déjà être là...y a les dingues qui m'observent tout le temps...Niglo et Michel, je crois qu'ils s'appelent...le fameux Niglo, c'est celui que je connais le mieux...de réputation. Il porte un tatouage d'hérisson sur le torse et il le montre à tout le monde...c'est pour sa légende, il paraît...je veux pas en savoir plus, personnellement...

Dire qu'il y a à peine cinq jours tout allait bien, et cette putain de ville a commencé à aller encore plus mal qu'avant...faut dire, j'ai pas été totalement réglo avec vous, qui lisez ces quelques lignes...wé, j'ai oublié de vous dire quelque chose...quelque chose d'important...en fait, je m'appelle Ben Wawe...et le soir venu, je mets une sorte de masque et j'essaye de me rendre utile à cette putain de ville, je dois bien être le seul vu la merde que c'est...j'essaye d'arrêter les criminels et de calmer les différentes factions, ce qui veut dire en clair que je prends et donne plein de coups chaque soir...putain de ville.

Et donc wé, je disais que depuis lundi ça part vraiment en couilles...grosses bastons suivies de calme total, un calme suspect...quelque chose se prépare, mais quoi ? La majorité des grands méchants se sont calmés ou sont morts...-Gambit- a disparu ou a changé de nom...Corbulon est porté disparu...et les autres se font discrets...j'aime pas ça...si seulement j'avais des potes qui aidaient cette ville, on pourrait faire quelque chose, mais à qui en parler ? A GillesC ? Trop occupé à faire du fric, et les frères ennemis Fredeur et XXL sont trop occupés à se tirer dans les pattes...reste Mr Nix, le boss de la ville, le Caïd, le Don incontesté...mais le rencontrer, c'est avoir 10% de chance de s'en sortir...putain de ville...j'ai enquêté toute la semaine, et j'ai rien trouvé...espérons que Mob pourra m'en dire plus...parce que sinon...on sera vraiment dans la merde, et j'aime pas le regard qu'a Niglo sur moi...

[john_constantine]

Samedi 17 Septembre la veille du Dimanche 19 .
10 heures , Deroxat se lève dans un lit douillet , et à côté il y a John.
"_T'es debout Louise ?" dit John avec quelques relans de vodka dans la bouche, elle acquiesce et part en direction des toilettes.
Louise ne sait plus comment gérer la situation , il faudra bien qu'elle l'avoue à John un jour , mais elle a peur que cela détruise leur relation épanouie de couple.
Après un brin de toilette elle se dirige vers la cuisine , en passant dans le couloir elle aperçoit John dans le lit , à moitié éveillé , se grattant le bouc.
Elle arrive finalement dans la cuisine après un parcours du combattant au milieu de tout les bouquins , beaucoup porte sur la magie noire , et appartiennent à John , c'est sa passion , enfin après son boulot bien entendu , il est détective privé alors que Louise bosse en politique . Un mélange détonant.
D'ailleurs elle a des messages sur le répondeur , surement un message du boss. Et en effet :
"_Hallo Louise , c'est Patnix , j'ai besoin de toi, des détails à régler".
Louise sourit , elle savait ce que cela voulait dire ,une nouvelle tête allait devoir tomber . Nix (le surnom de son patron pour la campagne) se présentait au élections de la ville , de manière tout à fait réglo en apparence . Mais étrangement depuis quelques temps , les autres candidats tombaient comme des mouches. A chaque fois cela servait de pretexte à Nix pour prouver l'insécurité qu'il voulait combattre, mais en fait tout ces morts étaient l'oeuvre de Louise , surnommé Bloody Mary (en hommage à un de ses nombreux prénoms). Elle était tueuse à gage pour le compte de Nix , qui derrière ses apparences de parfait candidat propre sur lui était aussi un caid , ou plutot le caid de la ville. C'était sa ville , mais désormais il voulait que cela deviennent légal.
"_J'ai du boulot chéri , j'y vais" , John grogna en guise de réponse.
Puis elle la porte se ferma .
10h30 dans un entrepot. Un papier. Un nom. T. Letrouvé . Il serait le prochain. La chasse commence.
11 heures, John est dans un bar sordide comme à son habitude. il fixait un gars depuis une demi heure , le type à l'air paumé , enfin il a l'air d'attendre quelqu'un. John quand à lui attend un ami qu'il a rencontré il y a quelque temps , un certain Sade, Nicolas de Sade . Cette fois , Sade avait besoin d'aide ,enfin c'est ce qu'il lui avait dit au téléphone, puis il lui avait donné rendez vous ici , vers 11 heures. John y était depuis une demi heure , histoire de prendre une mousse et s'écraser une lucky en attendant. Il se sentait ici dans son milieu ,là où les gens de bonne conduite y voyaient des loosers en puissance , sans vie sociale , John était auprès des siens malgrès les clans et les bastons. Faut bien ça après tout. Le type qu'il fixait tout à l'heure a enfin de la compagnie, il a l'air de bien s'entendre mais ça a pas l'air de plaire à Niglo , le connaissant il doit penser que les deux là se foutent de lui , les pauvres , ils ne savent pas de quoi il est capable.
Puis Sade arrive.

[KING MOB]

Semaine deux :

CLAC
(Putain j’espère que ce truc marche)
On est dimanche 19 septembre et il est prés de 6 heure du mat',. Je me suis planqué derriére une poubelle pour pas qu’ILS me trouvent .J’en sais trop visiblement sinon ils n’auraient pas passé la moitié de la nuit a me traquer . PUTAIN !! Je savais bien que c’était un trop gros morceau pour moi, que j’allais forcément y laisser des plumes…
Mais faut mieux que je commence par le début, en espérant que je vais avoir le temps.
D’abord faut que vous sachiez que je suis ce qu’on appelle un « vigilant », un espéce de redresseur de tort qui pense que les choses peuvent changer en mieux et qui fait tout pour dans le limites de ses moyens .Les miens sont d’ailleurs très limité, trop sans doute pour ce que je fait, mais jusqu'à aujourd’hui la chance a du me sourire, puisque j’ai réussit a coffrer pas mal d’individu louche grâce a mon flingue .
Mais je suis pas la pour raconter ma vie j’ai pas le temps pour ça !
Tout a commencer Samedi dernier, j’avais rendez-vous avec un pote a moi, Ben Wawe, un type plutôt cool avec qui j’avais lié connaissance autour d’une choppe en comparant nos point de vue sur la divinité locale la plus populaire, notre dieu a (presque) tous ,Le Grand MOORE .
Quoi qu’il en soit je lui avait donné rencard au Rétro Bar, un lieu de perdition pour tout les types qui n’ont plus aucune vie social, ces mecs qui ont besoin de leur fix d’héros tout les jours, un endroit ou pour peu que vous y mettiez le prix tout peu s’acheter .Et ce jour la, j’avais besoin d’information…
Comme a mon habitude, je suis arrivé en retard (les braquages de banque n’arrive jamais quand il faudrait)mais Ben me connais suffisamment pour ne pas m’en tenir rigueur .
Après notre petite notre petite discussion théologique habituelle (« les interventions du Pape Paulie sont-elles paroles d’évangiles ? ») je pris comme alibi les 4 bières que je venait de m’enfiler pour faire un tour par les toilettes .C’est la bas qu’on trouvait généralement Michel , un des généalogiste sénile les mieux renseigné de la ville.
J’étais convaincut que la vague de violence que la ville subissait ne pouvait pas être l’effet d’un malheureux hasard surtout quand les politiques les plus en vu tombait comme des mouches, et si quelqu’un pouvait savoir quelque chose c’était bien Michel.
Pour satisfaire a ses exigences je dus me séparer (a contrecoeur) du premier épisode de « la cape écarlate » et d’un vote vote nixien (le plus gros paiement possible depuis que le vieux Nix avait trusté la bourse au point vert).
Michel commença donc a me raconter se qu’il savait .Il ne fit malheureusement que commencer, une détonation venu de l’entré lui fit exploser l’épaule.
Une voix rauque de fumeur inconditionnel me fit me retourner lentement. Je me retrouvait face a un blondinet avec une clope au bec, un verre de whisky dans une main et un 45 magnum dans l’autre .Je le reconnu presque immédiatement : c’était John Constantine une des ames damnée de Nix Je ne sait pas si il était la parcequ’il surveillait Michel ou si il avait juste envi de pisser un coup mais le fait est qu’il était arrivé au pire moment et que j’était particuliérement dans la merde.
Mais j’entend mes poursuivants s’approcher .Si MOORE le veux je pourrais peut être finir tout ça quand ils se seront éloignés.
CLAC

Cette cassette a été envoyée par courrier a la police de Buzz City par un expéditeur inconnu

[Bill Mitchell]

[KING MOB]

DIMANCHE 19 septembre 05

Aujourd’hui j’ai décidé de commencer un journal, pour que ce qui m’arrive ne tombe pas dans l’oubli a ma mort, qui est quasi certaine, puisque j’ai John Constantine et sans aucun doute sont amant(e ?) Déroxat dit Bloody Mary aux fesses, les deux plus grand tueur du gang nixien. Mais bon vous connaissez peut être l’histoire puisque si il m’arrive quelque chose mon pote Ben est censé faire suivre mon journal et ma cassette au flics .
Donc reprenons :
J’était dans les toilettes pour hommes du Rétro Bar ,un flingue pointé sur le visage avec a l’autre bout la face d’ange du plus pervers et sadique tueur de Buzz City et mon meilleur indic’ en train de se vider de son sang part le trou qu’il avait dans l’épaule .John posa son talon directement sur la blessure de Michel et lui dit sans me quitter des yeux:
« T-t-t-t Michel, je te l’ai déjà dit que tu parlais trop .Heureusement que je passais par la n’est-ce pas ? Considère ça comme…un avertissement . ?e préjuge pas trop de ton utilité auprès du boss OK ? »
Puis il se tourna vers moi
« Quand a ton utilité a toi , je pense que tu en a aucune alors… »
Il allait me tirer dessus quand la porte des toilettes s’ouvrit a la volée et qu’apparut mon pote Ben Wawe en train de titubé visiblement sous l’effet de l’alcool dont l’odeur l’imprégnait .Je savait bien que ce n’était pas les deux verres qu’il avait but qui avait put le mettre dans cet état .Il s’approcha de Constantine et…lui vomit dessus !! Je le félicitais intérieurement de cette capacité d’improvisation (assez étonnante chez un futur prêtre ) et prit la poudre d’escampette par la fenêtre des toilettes en priant pour que Ben réussisse a se sortir de ce guèpier. Je m’enfuit par une rue adjacente en priant pour que Constantine perde ma trace.
Je supposait que Constantine n’allait pas tardé a apprendre mon identité que je ne pouvait être en sécurité chez moi . De même Ben n’était pas une option puisque sa survie n’était pas évidente et que même si il s’en sortait d’une manière ou d’une autre il risquait d’être sous surveillance .
J’en était la de mes réfléxion quand au bout de la ruelle apparut un type blafard avec une bouche dont on aurait dit qu’elle était plus grande que le reste de son visage. Je reconnut Nicolas de Sade ou « Sade et ménage » a cause de sa capacité a rendre vacant le psychisme même de ses victimes part des tortures variées.
Je sortait mon flingue quand tout à coup une douleur intense me vrilla l’intérieur du crane.En levant la tête je vis a travers mes armes de douleurs le sourire Sadique de mon opposantqui cachait mal sa concentration extrême .Il s’approcha lentement de moi .Je levais lentement mon pistolet et commençait a défourailer au jugé dans sa direction ,la douleur étant trop forte pour que je puisse viser.
Alors que mon barillet était presque vide le piolet qui me labourait le crane de dissipa levant la tête je vis que Sade était au sol .Je n’avais pas le temps de m’assurer de sa mort mais je savait qu’il était au pire (au mieux ?) gravement blessé ce qui me laissait un peu de temps pour prendre le large .Malheureusement c’était sans compter Constantine qui s’était sans doute débarrassé de Ben d’une façon ou d’une autre et qui me bloquait maintenant e passage par lquel j’était entré dans la ruelle . Je me mis donc a courir vers l’endroit ou Sade était étendu .En passant prés de lui je vis qu’il était toujours conscient et dans ses yeux qui ne cillait pas la promesse de ma mort prochaine dans d’atroce souffrance .J’espérais que Constantine s’occuperait de son collègue sur le carreau avant de s’occuper de moi.
En tournant au coin de la rue je vis Constantine prendre son portable (maudit soit le type qui a inventé ses machine du diable !). Je devine a peut prés ce qui c’est passé alors : Il a sans doute appelé une ambulance pour Sade puis le groupe de « lapin » qui me poursuivit dés lors.
C’est alors que j’arrivais dans le quartier de l’église Moorienne qu’ils me tombèrent dessus .
Ils étaient trois et portaient les masques qui les désignais comme faisant partie du gang d’assassin qui sévissait depuis quelque temps dans Buzz City .Malgré le manque de preuve j’était convaincu qu’ils étaient responsables des disparitions de MaxPharos, Azazel et sans doute d’autre encore parmi les hauts responsables de la ville.
Je les vis arriver presque trop tard .Ils se jetèrent sur moi alors que mon église était en vue.
Heureusement mon entraînement ne me fit pas défaut .Le premier fut projeté au travers de la rue et le genoux du deuxième pris un angle étrange après être entré en contact avec mon talon j’allais cassé le nez du troisième quand je sentit une lame pénétrer mes chairs .Malgré la douleur qui me tenaillait la paume de ma main entra en contact avec son nez produisant un bruit écoeurant de cartilage et d’os brisé je pensait que le combat venait de prendre fin quand mes trois adversaires se relevèrent !La lame dans mon flanc m’élançait et je savais que je n’était pas en état de me battre contre trois type visiblement drogués. Je m’élançait dans une ruelle adjacente .J’arrivais sur une artére plus passante et vis alors que je n’était pas sorti de l’auberge. A chaque bout de l’avenue Kirby des groupe de quatre ou cinq « lapins » dévisageait chaque personne qu’il croisait .Un tel déploiement de force me flattait plutôt mais je n’avait pas le temps de m’extasier .Je bénissais l’architecte de Buzz City et me jettais dans une rue qui se présentait en face de moi .Puis la panique me prit .Je venais de me jetté dans une des nombreuse impasse qui truffaient Buzz City .Heureusement pour moi la poubelle du « Hellfire Club » me tendais les bras .J’y restais quelque heure et y enregistrait la première partie de mon histoire .Quand le danger fut passé je sortis de mon antre et retrouvais l’air frais de l’extérieur .Je me dirigeais vers l’église en regardant derrière moi de manière répétée .Le soldat de Moore me connaissait bien et malgré mon odeur nauséabonde il me laissa entrer .Son collègue me fit plus de difficulté quand je demandais a voir le Pape. Devant mon insistance il accepta de m’introduire en me faisant comprendre que je devait prendre une douche avant de rencontrer la voix de Dieu sur Terre. Il me fit donc entré dans la douche commune des soldats de Moore. Après m’être rafraichit je trouvais des vêtements propres. Après m’être changé j’eu l’honneur d’avoir un entretient avec le Pape Paulie Ier.

[john_constantine]

"On ne pourrit pas ma veste impunément , batard" dit John d'une voix qui montrait bien que ça allait chier.
Enfin comment en était-il arrivé là ?
John attendait donc l'arrivée de Sade , lorsque soudain Michel entra dans le bar, voilà son affaire . John était sur le cas Michel depuis quelques mois , un homme le payait car il n'avait plus confiance en son homme , il le soupçonnait d'être une taupe ou tout du moins qu'il parlait trop.
Le boulot était simple , suis Michel , si il parle transmets lui ce message "tu parles trop" , cela était arrivé une fois déjà , depuis il avait l'air de se tenir à carreaux . L'autre règle était que si il parle , il fallait se débarasser de l'homme à qui il avait donné les tuyaux ou sinon dire son nom.
(Dis comme cela le boulot ne sonne pas trop "detective privé" , disons que avant de buter les têtes , on se renseigne sur eux c'est le côté détective , le côté privé c'est plus le temps à les espionner , enfin il faut bien se faire une raison pour la deuxième partie du boulot.)
John ne savait pas qui était son employeur , une simple envellope avec de l'argent et une lettre N.
Etant donné que Sade était pas encore là , autant voir ce qu'allait faire Michel , on sait jamais si il n'avait pas compris la leçon.
John prend sa clope entre ses doigts et la fait tourner , formant ainsi avec la fumée un petit signe "Ishki ayallr" , il pouvait entendre ce que les tourtereaux se disaient.
Et Michel n'avait pas l'air d'avoir compris la leçon , "utilisons les bonnes veilles méthodes".
L'épaule trouée , lucky strike.
Allons leur rendre une petite visite dans leurs toilettes aux bonhommes.
Le talon sur l'épaule de Michel , tant qu'il pourrit pas le cuir de mes chaussures avec du sang il aura la cervelle en place, pour l'autre le canon sur sa tête suffira à lui faire chier dans son froc.
"T-t-t-t Michel, je te l’ai déjà dit que tu parlais trop .Heureusement que je passais par la n’est-ce pas ? Considère ça comme…un avertissement . Je préjuge pas trop de ton utilité auprès du boss OK ?"
Merde l'autre , bon autant s'en débarasser tout de suite , le temps de placer ma catchline , histoire qu'il ait un bon souvenir et histoire aussi de pas faillir à ma réputation .
"Quand a ton utilité a toi , je pense que tu en a aucune alors… "

Puis le gosse de tout à l'heure est arrivé , completement fait , un vomissement , l'autre qui fuit et Michel qui patauge dans son sang.

"On ne pourrit pas ma veste impunément , batard" dit John d'une voix qui montrait bien que ça allait chier.
"Je vais te donner une leçon jeune homme, ça peut servir pour toi aussi Michou si tu survis , il n'y a pas de troisième chance avec moi".
Il pose sa veste et la jeta dans les bras du vomisseur en face de lui.
"You're on a highway to hell" , et le gosse pris feu . Il se tordait de douleur et l'odeur de pisse était mellée à de la chair carbonisée , comme si mémé avait raté la dinde de noel en plus d'être victime d'incontinence.
Les restes du brûlés étaient par terre , l'expression d'effroi de la victime étant toujours là gravée sur le visage malgrès les dégats du feu.
Puis John sourit et claqua des doigts, il était revenu , nu certes , mais bien vivant , et avec un peu de chance il avait décuvé.
John pris sa veste dans les bras du jeune homme et dit "Merci, elle est propre" ,puis il écrasa sa clope dans le trou de Michel.

En sortant du bar tout en rallumant une clope , John laissa tomber sa clope, il y avait Sade à terre , dans une mare de sang.
"Batard , tu es aussi mort qu'une princesse en limousine".
Il sortit son portable et tapa un numéro qui était sur la lettre qu'il avait reçu.
"_Bar de Buzz , un homme chauve , il sait des choses , il faut le neutraliser
_Très bien , monsieur Constantine , nous sommes en route, merci".
Clak raccroché.
John s'approcha de Sade à terre , "t'en fais pas mon ami , il va pas aller loin , j'ai son empreinte psychique dans ma tête , on se le fera à deux si il est pas à la chronique des morts demain matin , en attendant je te ramène à la maison te soigner cette vilaine plaie."
Il prit Sade par l'épaule , "fuckin' mornin', un brunch oui comme d'hab , blood and lunch".
13 heures , les deux sont à la maison , Deroxat n'est pas rentrée.

[Niglo]

Samedi 17 septembre 2005.

J’ai fait ce rêve étrange et pénétrant.

Je jouais au baby-foot avec Jack Kirby, Brian Michael Bendis et Chris Claremont. Les petits bonshommes de plastique rouge et bleu avaient le visage de scénaristes et de dessinateurs célèbres, bien que je ne me souvienne pas lesquels. Nous jouions en silence. Même la balle et les barres métalliques que nous agitions frénétiquement ne faisaient pas le moindre bruit. Je ne sais pas qui gagnait, Jack et moi ou Brian et Chris. A vrai dire, je ne crois pas qu’aucun de nous ait à aucun moment marqué le moindre but. Nous nous contentions de nous renvoyer la balle, plus ou moins adroitement, et la regardions passer d’un côté à l’autre, puis en sens inverse.

C’est Chris Claremont qui brisa le silence.

« Je crois que le monde va à sa fin. Il est trop vieux.

- C’est ce que j’ai lu sur un bretzel hier soir, répliqua Bendis.

- Tout ça, c’est de ta faute, me dit Jack Kirby en me jetant un regard accusateur.

- Oui, c’est sa faute, répétèrent en chœur les baby-footballeurs en me fixant méchamment.

- Heu… je boirais bien une bière. Ca tente quelqu’un ?

- Ta faute… Ta faute… Ta faute. »

Ils scandaient ces mots d’une voix où se mêlaient la colère et le dégoût. Leurs yeux lançaient des éclairs dans ma direction, que j’esquivais tant bien que mal. Jack, Brian et Chris commencèrent à grandir, du moins c’est ce que je crus dans un premier temps, avant de réaliser que c’est moi qui rapetissais. Je me trouvais à présent au milieu du baby-foot, encerclé par les mini-footballeurs qui s’étaient détachés des barres métalliques et s’avançaient vers moi, m’encerclaient, répétant sans cesse « Ta faute… Ta faute… Ta faute ! »

Je me réveillai en hurlant. Je mis un long moment à réaliser que tout ceci n’était qu’un rêve. Je repris enfin contact avec la réalité en découvrant que sous l’effet de la peur mes piques s’étaient dressées, perçant le matelas en de nombreux endroits. Encore un de foutu, pensai-je.

Le radio-réveil affichait 8h30. Déjà ! Je bondis hors du lit, cette fois tout à fait réveillé. J’étais en retard pour mon rendez-vous hebdomadaire avec Michel et Mallrat.

Après une douche rapide, j’enfilai ma salopette, ajustai mon nœud-papillon, quittai mon appartement et sautai dans mon auto-tamponneuse rouge garée juste devant l’entrée. J’arrivai au Rétro Bar un peu avant 9 heures. Avant d’entrer, je sortis d’une poche mon inducteur d’image et le mis en marche. Je pris aussitôt l’apparence d’un colosse aux muscles hypertrophiés arborant sur son torse un tatouage de hérisson. J’avais une identité secrète et une image de marque à préserver. A Buzz, les petits mammifères inoffensifs comme moi ne faisaient généralement pas de vieux os.

Michel était déjà là, assis devant un expresso fumant. Je m’assis face à lui et commandai un café.

« Mallrat n’est pas encore là ? demandai-je.

- Non. Il ne devrait pas tarder. »

Michel semblait nerveux, jetant régulièrement des coups d’œil inquiets autour de nous. Je tentai de détendre l’atmosphère en lui parlant des Tales to Astonish sur lesquels je venais de mettre la main pour une bouchée de pain, mais le cœur n’y était pas.

Parmi les consommateurs présents dans le bar, je reconnus Ben Wawe, un critique à la réputation douteuse que j’avais déjà aperçu de temps à autre. Il semblait attendre quelqu’un. Histoire de lui montrer tout le mépris que je portais aux grattes-papier de son espèce, je lui jetai mon regard le plus hostile. Il fut bientôt rejoint par un autre personnage dont le nom m’échappait, King ou Queen quelque chose. Je me désintéressai bientôt d’eux et les laissai vider leurs bières en échangeant des propos que le brouhaha du Rétro Bar m’empêchait d’entendre.

Toujours pas de Mallrat en vue. C’est lui qui était censé apporter les nouveautés comics de la semaine, raison première de notre rendez-vous hebdomadaire. Je commandai un nouvel expresso, tandis que Michel opta pour une pression.

Alors que nous nous interrogions sur le respect ou non de la continuité par Reginald Hudlin dans sa nouvelle série Black Panther, mon portable sonna.

« Niglo ? C’est Mallrat.

- Mallrat ! Où es-tu ? Ca fait une heure qu’on t’attend !

- Il faut qu’on se voit. Tout de suite. Pas au Rétro Bar. Trop dangereux. Je suis dans l’allée juste derrière. Rejoignez moi. Clic. »

Je restai quelques secondes sans réagir, le portable collé à l’oreille. Pourquoi tout ce mystère ? Et pourquoi ce chevrotement dans la voix de Mallrat, comme s’il avait le diable aux trousses ?

« C’était lui ? Il vient ? demanda Michel.

- Il nous attend dehors. »

Je me levai et réglai les consommations. « Tu viens ? » demandai-je à Michel qui était resté assis.

« Vas-y, je te rejoindrai un peu plus tard. » A nouveau ce ton angoissé dans sa voix. Décidément, il planait dans l’air une ambiance pesante qui me déplaisait au plus haut point.

Je sortis du Rétro Bar – non sans avoir jeté un dernier regard hostile à Ben Wawe et King/Queen Truc en passant à côté de leur table – et m’engouffrai dans la petite ruelle sombre située juste à côté. Mallrat s’y trouvait, dans un recoin d’obscurité dont il sortit en me reconnaissant. Il portait un T-Shirt Avengers signé George Perez. Lorsqu’il me serra la main, je sentis que la sienne était moite.

« Qu’est-ce que c’est que tous ces mystères ? demandai-je d’une voix que je voulais enjouée mais qui ne parvenait pas tout à fait à l’être.

- J’ai récupéré les nouveautés de la semaine.

- Et ? Le nouvel Iron Man a été de nouveau retardé ?

- C’est plus grave que ça. Regarde. »

Il me tendit un exemplaire du nouveau numéro de Captain America, par Brubaker et Epting. C’est en tous cas le titre que portait le comic-book. Sauf que…

Depuis quand Captain America arborait-il sur son torse et son bouclier un marteau et une faucille croisés ?

[Ben Wawe]

Lundi 20 septembre 2005.

Cela faisait quelques heures que Sum etait mort.Et ce n'etait pas le premier.Ces temps ci,les cadavres pleuvaient,plus ou moins discretement,mais personne,du moins le pensais-je,ne faisait le rapprochement entre les meurtres,plus ou moins maquillés selon les cas.Selon les temoins des homicides,c'etait presque toujours des gens masqués de Lapin qui faisaient le coup.Mais qui etait derriere tout ca? Nix? Si,oui,dans quel but,il controlait deja la ville,quel interet pour lui de dessouder 2 ou 3 super héros assez peu dangereux pour ses differents trafics.Qui alors? Des non croyants? Des refractaires a la pensée Moorienne.Oui.Bien que ce soit difficile d'imaginer,cela existait.Il y avait notamment les etranges Doopiens,petite communauté qui avait son langage,ses coutumes,ses traditions.Rien,ou presque,ne filtrait d'eux.

J'ai la trouille. J'ai une putain de trouille de fou. Mes mains n'arrêtent pas de trembler et je me demande un jour si ça s'arrêtera...dans un autre moment, j'en aurais profité pour un petit moment de plaisir solitaire, mais là ça me vient même pas à l'esprit...enfin si vu que je l'écris là...mais bon c'est juste une pensée comme ça...hein ? Oh putain j'écris des conneries de fou quand je deviens dingue moi...deviens dingue...mais je le suis pas encore ? C'est déjà ça...encore que...

Hier, j'ai failli crever...encore, wé, mais là c'était différent...j'ai rencontré...quelque chose. John Constantine. Un des tueurs de Nix. Un des pires tueurs de Buzz. Depuis toujours, d'étranges histoires couraient sur lui...sur la façon dont il tuait les gens, en fait. J'y avais jamais cru à ces délires sur le fait qu'il avait des sortes de pouvoirs, mais là...là j'étais obligé de le croire. Ce mec m'avait brûlé. Et j'étais pas mort et j'avais aucune cicatrice. Truc de dingue. Pire que Liefield scénarisé par Moore. Et pourtant même cette hérésie a existé, je crois...

Je suis actuellement dans un de mes repères, c'est à dire une putain de cave humide avec habits de rechange, masques en double et armes...pis y a aussi mes différents déguisements pour mes enquêtes. Et y a mon truc d'indic'...mon habit de futur prêtre de Moore. Une grosse connerie que j'ai fais il y a longtemps en me faisant passer pour un étudiant en prêtrise. Même si j'aime notre Dieu à Tous comme tout le monde, ben depuis ça m'attire que des problèmes...ville de merde.

Bon, calmes-toi Ben, respire...cool. T'es tranquille là, personne viendra te chercher...personne ne sait qui tu es et comment tu as pu te cacher. Même moi j'ai presque oublié tellement j'ai courru dans tous les sens pour arriver ici...ce fils de pute de Constantine le payera...héhé...d'ailleurs il le paye déjà...un petit coup de fil aux flics après avoir forcé sa porte et avoir laissé différents comics de Liefield et d'Image ça et là vont plaire aux flics...héhé...même si il est le protégé de Nix, les flics seront obligés de l'embarquer...d'ailleurs la presse doit déjà y être...merci Cyclopebox...ça sert d'avoir un pote connu dans le grand journal de la ville...

Bon, maintenant faut que je me concentre...King Mob a disparu, j'ai plus de nouvelles...il a encore fait des conneries avec Michel...heureusement que j'ai vomi sur l'autre débile...remarque j'aurais pas dû, mais bon je laisse pas les potes dans la merde...mais maintenant ça se complique...Sum mort...délires spatio temporels...pourquoi on est le 19 et hier c'était le 17 ? C'est quoi ces conneries ? Est-ce Nix ? Ou bien...ou bien peut-être pire...

Depuis toujours, tout le monde s'interroge sur l'origine de Buzz...on raconte que quelques fous l'ont construits il y a longtemps, mais qu'ils ont tous disparus maintenant...il n'en reste qu'un...un vieux fou, un vieil ermite...Revanche...caché on ne sait où...veillant sur Buzz comme sur un enfant...et si ce vieux dingue avait décidé que maintenant nos conneries suffisaient et qu'il changeait peu à peu Buzz ? Il en a le pouvoir...est-ce lui ? Ou bien quelqu'un d'autre ? Je ne sais pas...

Il faut que j'enquête. Et vite. Et bien. Maintenant. Allez une inspiration et je pars. Direction le Quartier des Crayonneurs. Quartier chaud si il en est...j'espère que Fredeur est pas trop en rogne par la mort de Sum...j'espère que ça sera ouvert aussi...je crains la vendetta...mais bon, on meurt tous un jour après tout...

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ce qui est en italique est par Mr Mehdi.

[john_constantine]

John et Sade étaient finalement arrivés dans l'appartement.
"_T'as pas perdu trop de sang mon ami t'en fais pas."
Sade ne répondit que par un faible murmure . Il était couché sur le canapé, et John était en train de soigner les blessures avec l'aide de quelques sorts.
"_Voilà d'ici demain tu seras à nouveau en forme".
John se leva et partit en direction de la cuisine , il revint quelques minutes plus tard , une bouteille de Vodka à la main . "Et voilà notre remontant" , les deux hommes sourirent ensemble . Sade tenta de se lever pour prendre les verres , en vain . Il avait encore trop mal.
"_T'en fais pas , j'y vais" , John retourna vers la cuisine mais au moment d'ouvrir le placard où sont les verres , son regard se posa sur la table "Qu'est ce que c'est que ça ?" . Il s'approcha et découvrit alors des numéros de Cable par Liefield avec des variant covers à gogo. "Merde bénie !" s'exclama t-il. Il allait les mettre à la poubelle lorsque l'on frappa à la porte.
"_Police , ouvrez".
"_Putain de journée , ça n'en finit pas" se dit John.
Il dit à Sade de pas s'en faire , et de se reposer. Puis il ouvrit , il y avait devant lui deux hommes , il les reconnut , c'était Duche et Azazael , de vieux amis .
"_Quel est l'embrouille les gars ? On fait la procédure habituelle ?"
Ils firent oui de la tête.
Puis des journalistes arrivèrent , John se faisait frapper à coup de matraques .
"Cyclopebox de la gazette Comics , pouvez vous nous dire ce qu'il se passe ici ?"
Azazael s'approcha. "Cet homme a été dénoncé pour traffic de comics liefieldiens , un fait grave comme vous le savez , il va passer quelques années au chaud désormais."
Les journalistes satisfaits prirent encore quelques photos et partirent.
John lui monta dans la voiture de police , tout en emmenant Sade avec lui.
Dans la voiture , Duche lui enleva ces menottes "Désolé , tu sais que c'est la procédure hein", John sourit "ouais je sais , pas de problème".
Il prit son portable et écrit un message à Deroxat "ma chérie , com dab tu sais où je sui".
La voiture arriva dans une sorte de bidonville , là Azazael sortit et trouva un jeune homme de la taille de John et le forca gentiment à rentrer dans la voiture.
Puis la voiture repartie.
John sourit et dit , "quel est ton nom ?", le jeune homme tremblant dit "Pabluelo" , "Très bien Pablu , sourit" , il obéit. "pazu akhzar , tu as de belle dents comme les miennes désormais.".
La voiture s'arrêta , Duche et Azazael firent descendre John et Sade puis fermèrent les portes.
"Tu connais le chemin John non ?"
Il acquiesca et partit avec Sade sur le dos .
Dimanche 19 , gazette du comics , en 1ère page "Un homme qui a été arrêté pour traffic de comics liefieldien se débat et meurt carbonisé dans la voiture qui l'emmenait au commissariat, les inspecteurs sont saufs ."

"Tu me fends le coeur Sade" , puis John posa sa paire en se servant un verre de Vodka , il se tourna vers Louise "Ca c'est une journée comme je l'aime".

[Niglo]

Dimanche 18 (ou est-ce le 19 ?) septembre 2005.


J’ai passé le reste de la journée de samedi en compagnie de Mallrat, à étudier la quarantaine de fascicules qu’il avait apportés. Comme je devais rapidement le constater, cette version communiste de Captain America qu’il m’avait montré tout d’abord n’était qu’une incongruité parmi d’autres.

Je découvris ainsi, allant de surprise en surprise, que Black Panther était un asiatique du nom de Kou Namfu, que Ben Reilly était le personnage principal de la série Amazing Spider-Men, dans laquelle une armée de clones arachnéens combattait le crime, ou que Dazzler, la série d’Alan Moore et J.H. Williams III, était le fleuron de la ligne ABC Marvel.

Les nouveautés DC n’étaient pas en reste. On ne trouvait nulle trace de Batman dans les pages de Detective Comics, mais les aventures de Slam Bradley, détective privé. Superman n’était plus le boy-scout habituel mais un génie du crime faisant vivre la planète entière dans la terreur. Et dans Infinite Identity Crisis, co-écrit par Giffen et DeMatteis, Blue Beetle, amnésique, essayait de se rappeler pourquoi il avait revêtu un costume aussi ridicule.

« Où as-tu trouvé ça ? demandai-je à Mallrat.

J’ai reçu le colis ce matin. Expéditeur inconnu. »

Nous étudiâmes donc des heures durant ces comics, nous demandant vainement qui pouvait être à l’origine de ce canular. En tous cas, le responsable quel qu’il soit s’était donné du mal, tant ces faux semblaient réels. D’ailleurs, plus j’y réfléchissais, et plus l’idée qu’il s’agisse d’un canular paraissait invraisemblable. Un comic-book à la rigueur. Mais quarante ? Et dans quel but tout cela ? Cela n’avait pas de sens.

Finalement, nos investigations furent interrompues en milieu de soirée par un coup de fil de XXL. Ils nous apprit que Michel était à l’hôpital. Il avait reçu une balle à l’épaule, dans les toilettes du Rétro Bar.

* * *

Nous arrivâmes à l’hôpital, Mallrat et moi, le dimanche en milieu de matinée. Aux abord de la chambre où se trouvait Michel, quelques généalogistes séniles formaient un cordon de sécurité. Je reconnus Ollieno, Persepolis et Sim Theury que je saluai. Ollieno m’informa que XXL était déjà là.

Je découvris Michel, allongé, feuilletant un comic-book de sa seule main libre. XXL était installé dans un fauteuil près de la fenêtre, occupé lui aussi à lire. Après les salutations d’usage (le majeur et l’auriculaire de la main droite pointés en l’air, le signe de ralliement des généalogistes séniles) je m’enquis de la santé de Michel.

« On t’a tiré dessus ?

- Pas du tout, je nettoyais mon calibre .38 quand le coup est parti tout seul. L’accident bête.

- Tu nettoyais ton arme dans les toilettes du Rétro Bar ?!?

- Faut bien s’occuper dans ces moments là… »

Je ne crus bien évidemment pas un mot de ce qu’il me racontait. Néanmoins, je n’insistai pas. Surtout que mon attention fut tout à coup attirée par le comic-book que Michel lisait. Je réalisai soudain qu’il s’agissait d’un exemplaire en parfait état d’Amazing Fantasy #15 !

« Tu as gagné au Loto ? »

Il mit quelques secondes à comprendre ce à quoi je faisais allusion.

« Non, dit-il en riant. Je suis juste tombé sur une bonne affaire et j’ai sauté sur l’occasion.

- Une bonne affaire ? C’est à dire ?

- 20 €.

- 20 € !!! C’est une plaisanterie ! Ou alors il s’agit d’un fac-similé, ou d’une édition pirate.

- Pas du tout. C’est bien l’édition originale. »

J’étais estomaqué. Quel fou avait bien pu se séparer d’un tel joyau pour un prix aussi dérisoire ?

« Qui te l’a vendu ? »

Michel prit un air gêné.

« Le vendeur a souhaité garder l’anonymat. Comme celui qui t’a vendu l’intégrale des Tales to Astonish pour moins de 100€. »

Comme je le lui avais raconté la veille au Rétro Bar, j’avais en effet fait une affaire inouïe une dizaine de jours plus tôt. J’avais été contacté sur internet par un dénommé Gryvou qui me proposait une affaire en or. D’abord méfiant, j’acceptai finalement la transaction lorsqu’il me proposa de le payer seulement après que j’eus reçu la marchandise. Deux jours plus tard, je recevais les 101 numéros de Tales to Astonish, en parfait état, et lui envoyai aussitôt mon chèque.

« C’est peut-être le même vendeur, fit remarquer Mallrat.

- Oui, intervint XXL, et si ça se trouve c’est également le même qui m’a vendu l’intégrale de Legion of Super Heroes pour 30€ seulement. »

Je le regardai, abasourdi. La somme qu’il avait payé ne couvrait même pas les frais de port pour une collection aussi volumineuse.

« Comment s’appelait-il ? lui demandai-je. »

Il hésita quelques secondes avant de répondre.

« Grouvy.

- C’est curieux, fit remarquer Michel, le mien s’appelait Vougry. »

Gryvou, Grouvy, Vougry. La ressemblance était trop flagrante pour être fortuite.

Et tout à coup, le déclic.

Bon sang, mais c’est bien sûr !

Gourvy !

[doop]

La meute était toute proche…
Je tentai de me faufiler entre les arbres de l’immense forêt, celle qui servait à alimenter la ville en papier ; au loin seules les lumières de l’aciérie de Georges D arrivaient à défier l’obscurité. J’étais blessé ; ils pouvaient désormais me suivre à la trace…Les aboiements se faisaient de plus en plus proches, j’accélérai la cadence et franchis la rivière, celle-là même où on avait retrouvé cette fille emballée dans du plastique il y a une ou deux semaines. Mon corps surchauffé produisait trop de vapeur dans cette nuit glaciale, je n’en pouvais plus, pourtant, j’étais plutôt un bon athlète, et j’étais rarement fatigué…Je me glissai sous un arbre, j’avais perdu toute notion du temps, j’étais frigorifié…Epuisé, je m’endormis…Des claquements horrible de mâchoires me réveillèrent, ils étaient là, ils m’avaient débusqué !
Au moment où je pris mon élan pour sortir de ma cachette, une douleur aiguë transperça mon flanc gauche…Rouge, peur, colère, sang…
GRAND-MERE, COMME VOUS AVEZ DE GRANDES DENTS !!!!!!!!!!!!!!

J’avais encore fait ce mauvais rêve…
C’est terrible de voir à quel point cette ville pourrie influe sur vous jusque dans vos rêves, pourtant, je n’étais ici que depuis trois semaines. Je regardai le réveil, Samedi 18, 22h30 : j’avais dormi toute la journée et je n’avais aucun souvenir de ce que j’avais pu faire la nuit précédente, heureusement que c’était ma semaine de récup, sinon le gars Niglo me serait tombé dessus comme un hérisson sous exctasy ou pire, son pote Michel. J’avais mal au ventre et mes doigts sentaient bizarre !!! Comme une odeur de poudre…Qu’est ce que j’avais pu bien foutre hier ????
Je m’approchai de la glace, moment fatidique où l’on est vraiment seul avec soi-même, sans tricherie aucune : j’avais vraiment le teint verdâtre ; mais c’était pas grave, je n’étais jamais tombé malade de ma vie.
Je jetai un coup d’œil à ce minuscule appartement, cette masque stupide qui ornait le mur de ma chambre et que je n’arrivai pas à décrocher : cadeau du locataire précédent, m’avait dit le proprio, un des gérants des immeubles municipaux…Finalement, je m’y étais habitué à ce masque, c’était un peu ma note de fantaisie dans cette ville sombre…Encore heureux que j’ai réussi à passer les tests d’entrée dans Buzz haut la main et que la mairie m’a indiqué cet endroit…C’était évident qu’on ne pouvait pas rentrer à Buzz comme ça, moi je pensais qu’il fallait simplement une bonne connaissance des comics, mais finalement, c’était plus des tests physiques qu’autre chose….C’était pas grave, j’avais toujours été excellent en sport…Les tests psy étaient beaucoup plus chiants et difficile, à base d’hypnose et tutti quanti, mais bon c’était la règle éditée par la mairie, il fallait vraiment montrer patte blanche pour devenir un buzzuki…
Bref, je pensais qu’une fois rentré dans cette ville, j’allais pouvoir faire de grandes choses, commencer à convertir les adorateurs du grand Moore à Saint Neil, la deuxième religion de la ville-en vain….La seule chose que j’avais réussie, c’était de trouver un boulot de serveur à mi-temps dans ce bar miteux et mal famé, avec tous ces gens louches. Il me fallait un remontant : je relevai mon matelas et pris les Mutant X planqués dessous, mon vice secret !!!
Si jamais la police le savait, mais bon, on a tous des zones d’ombre…
J’allais essayer de trouver une fille ou deux pour finir la nuit, j’allais forcément tomber sur ce mendiant en bas de chez moi, toujours à réclamer des petits cartons verts : quelle ville pourrie !!
Le téléphone sonna, c’était bizarre, la ligne n’était ouverte que depuis une semaine et seul mon boss connaissait le numéro…Peut-être voulait il que je fasse un extra…Je décrochai et une voix inconnue me répondit…
Je ne me rappelle alors plus vraiment de rien, si ce n’est d’avoir finalement décroché du mur ce masque de lapin, cadeau du locataire précédent.


GRAND MERE, COMME VOUS AVEZ DE GRANDES DENTS !!!!!!!!!!!!!!!!

[Satanisapunkrocker]

Quelle heure est-il ? Pff, il faudrait vraiment que je répare le bracelet de ma montre, j’en ai marre de me pencher pour lire l’heure. Et puis quel jour on est ? Tin, je n’ai jamais la notion du temps moi. En tout cas, je suis en retard. Très en retard. Une semaine. Une semaine que je n’ai pas décollé de cette chambre, de cet appart’, de cet endroit. Le bordel. Il n’y a pas d’autre mot. Cet endroit est en bordel. Mais le pire c’est que ça ne s’arrête pas à ma chambre, ni à mon appartement, misérable déjà vu ma condition, mais à cette ville. Je n’en peux plus.
Je m’appelle Seb, mais on me connaît dans le milieu sous le pseudo de Satanis. Je ne suis pas satanique pour un sou, non, dans cette ville de fous, je suis pris dans cette spirale infernale qu’est le monde de la bande dessinée. Moi, je suis dessinateur. Je me souviens encore, tout petit, je collectionnais les figurines de ce bon vieux Batman. Un héros de mon enfance…un parmi tant d’autres…
Une semaine…une semaine…Commencerais-je à devenir cinglé ? Je ne sais pas. Non. C’est cette ville qui est folle. Je le sais. Je le vois. Hier encore, à la fenêtre de mon bureau, j’ai vu cette ville, cette rue, noyée sous cette pluie, sous cette rage, sous cette folie…ce n’était pas la buée installée sur tous ces carreaux qui aurait pu m’empêcher de le voir. Mais s’il n’y avait que ça... Des cris, des coups de feu, des hommes déguisés en lapin…J’aurais voulu croire que tout ceci n’était qu’un rêve. Mais il y avait ce qu’on disait à la télé. ce que j’entendais derrière les murs et les portes. J’aurais voulu croire que tout ceci n’était qu’un film…mais ce n’était pas le cas. Je n’étais pas spectateur, je faisais partie du film. J’avais un rôle. Un rôle secondaire certes, mais j’étais pris dans ce putain de mécanisme, et rien, non rien ne pouvait l’arrêter…
Je m’en souviens encore, comme si c’était hier. On venait de me virer, c’était une boite indé, quelque chose comme Wildstorm, ou Image, je ne sais plus, mais j’étais à la rue, avec peu de sous en poche, un appartement merdique, et peu de qualification. Je ne faisais que quelques couv par ci, par là, et j’encrais des fill-in. Le bas de l’échelle quoi. Et puis un ami m’a contacté, John, cela faisais pourtant un moment qu’on c’était vu…il me semble que la dernière fois, c’était au Rétro bar, on prenait un verre quand soudain il n’avais plus d’argent et je lui ai filé 100 balles, que je n’ai toujours pas revu d’ailleurs. Bref, passons. John était un bon pote, du genre bad boy, mais un mec sur qui on pouvait compter. On avait notre petite bande. On nous surnommé les sidekick au lycée. Ce n’était pas si loin pourtant le lycée…
Bref, John m’appelait. Il avait du boulot. Un truc bien payé. Mais il fallait que je reste discret, c’était une petite boite mas basée sur des nouveaux talents. Quelque chose de similaire aux Majors, mais de toute façon, moi, je ne suivais plus le monde de la bd. J’essayé de percer par ci par là, dans la pub, dans la musique, mais quand on vit à Buzz, tout se rapporte de près ou de loin aux comics. La série sur laquelle j’étais s’appelait « Superman », mais n’avait rien à voire avec le superman de mon enfance. Je bossais avec un certain Tyler D, mais je n’avais pas de nouvelle de lui depuis près d’une semaine. Une semaine… Une semaine que le nom de Nix avait fait surface. Une semaine que l’on raconte des trucs sur John, sur ce Nix. Qui est-il ? Est-ce le même Nix qui m’a offert ce boulot ?
Tiens, on tape à la porte…

[Blackie]

Je m'appelle Noireaux mais étant PDG de la section indes de Buzz City (concurent direct des editions DreamComics et Marvelous Comics), on me surnome Blackie. Ca fait plus anglais, plus moderne ils disent dans le show biz.
Ma vie se résumait à accueillir de jeunes auteurs afin de montrer que c'est en créant des choses nouvelles que l'univers de Buzz City pourra évoluer... Hélàs, les ventes ne suivaient pas... les huissiers avaient élu domcile chez moi, ma femme s'est suicidée à cause des "on dit" sur notre situations... Bref c'était la descente aux enfers. Et puis un jour, un dénomé Monsieur M. se pointa chez moi, alors que nous donniont une réunion clandestine afin de philosopher sur les chef-d'oeuvres (interdits) qu'étaient ce que l'on appelait à l'poque moderne, les manga. Il se dirige vers moi et m'apostrophe sans aucune politesse "viens, il faut que je te parle". La première pensée qui m'a traversé l'esprit fut tout d'abord de lui demander "Mais qui es tu jeune inconscient pour m'interpeller de la sorte?" et il me repondit du tac o tac "Ca ne te regarde pas ! Ecoutes plutot ce que j'ai à te dire : Les manga sont l'avenir, devient le leader de cette ligue que tu instruis dans l'ombre depuis des années et mènent tes acolytes vers les sommets de la gloire, l'ère du comics est terminée !". Là, ça a été un choc, une fois qu'il eut fini son discours, il disparaissa. La réunion terminée, je decida d'aller réfléchir à ce conseil, aussi suicidaire soit il, que m'avait fait ce mystèrieux Monsieur M.
Je déambulais dans le le Buzz Square Garden lorsque j'aperçus mon idole : Satanis *(pour l'anecdote se referer en bas de page, il est necessaire de la lire pour comprendre). Après le choc, la goutte de trop comme disent les alcooliques avant de "faire une peau" sur le trottoir et de battre leur femme en rentrant chez eux. Il me fallait un endroit où réunir mes fanatiques et il me fallait tout autant un suppléant, un homme de confiance. Pour le batiment, je mon idée se dirigeais vers mon ancienne entreprise, devenue "batiment desafecté" et concernant l'homme de confiance, je me suit tourné vers celui qui réagissait le plus avec passion à mes débats mangalistiques, Mister Duche. Mon choix s'est très vite révelé judicieux, Duche fait parti de la NPB* et me tenait au courant des derniers agissements mais il est aussi un excellent leader. Lors de mes différents voyage au Japon, il me remplaça et les fidèles étaient de plus en plus nombreux... Lorsqu'un jour, lors d'uns de mes retour Monsieur M. fit une nouvelle apparition et cria à voix haute " Longue vie aux manga" et la foule le suivait alors que c'était un parfait inconnu. Par la suite je m'entretaint avec mon fidèle conseiller et ce Monsieur M où j'appris qu'il était membre de la confrérie de Pirates, une autre section des rebels était nées...


*C'était un mardi soir, il pleuvait comme vache qui pisse. Je le vois, mon héros, mon idole... Satanis ! Il pénètre dans ce bar lugubre où luxure et décadence forment à eux seuls ce que l'on appelle l'interet de ce bar. Mais que peut bien faire un auteur d'indes dans ce "bar à putes", où ne se rencontrent qu'auteurs à série à rallonge qui me déplaisent tant ? Je l'aperçois en train de parler avec un homme plutot sombre qui répond au nom de John... Qui est il et surtout que fait Satanis avec cette personne. Au départ, je m'en allais lui demander un énième autographe pour son oeuvre magnifique qu'était "The Warriors : Les guerriers du monde des morts", mais lorsque je le surpris et que j'entendis quelques termes qui definissaient à peu de choses près la conversation, je fut outré et je m'exclamais dans la foulée "Satanis, limogé de chez Wildstorm ? Quelle honte !", et ce John, avec ses yeux de vipères allait profiter du talent de mon idole... Le lendemain, le choc fut de taille... Le célèbre Seb de Satanis créa un nouveau Superman... La haine et le rage me gagna peu à peu...

*NPB : New Police of Buzz, Mise en place par le célèbre Revanche au début du siècle. Elle s'est ensuite dégradée à cause du fort taux de criminalité comiclistique de Buzz City.

[grogramane]

Le soleil brille, il fait bon lézarder sur ce banc dans ce parc. Des enfants jouent au bac à sable, aux toboggan et autres balançoires.
« Ils font vraiment trop de bruit ces sales gamins » dit la vieille dame assise à coté de moi. Elle range le magasine qu’elle était en train de lire dans son cabas et s’en va d’un petit pas pressé en grommelant.

Je suis bien, je me sens heureuse.

Une petite fille de 2 ou 3 ans joue seule dans son coin. Soudain, elle me regarde, je lui souris. Son regard devient plus intense, presque adulte. Pourtant il ne me met pas mal à l’aise. Elle s’approche de moi et touche mon ventre puis me sourit. Sa mère l’appelle mais elle ne répond pas elle regarde alternativement mon ventre et mon visage en souriant. Finalement la mère vient nous voir :

-Cassandre, ma chérie, il ne faut pas dévisager les gens comme ça. Excusez la mademoiselle

-Ce n’est pas grave. En fait c’est madame, et si elle me regarde ainsi c’est peut être parce qu’elle a deviné que je suis enceinte il parait que les enfants sont doués pour remarquer ce genre de chose





Je me réveille sur une impression de malaise, comme à chaque fois que je fais ce rêve. Mon psy dit que c’est parce qu’il est une réminiscence de mon passé. Que je ne dois pas m’inquiéter et que lorsque j’aurais retrouvé la mémoire alors ce rêve deviendra clair.

Trois mois qu’il me dit ça.

Trois mois que j’essaie vainement de savoir qui je suis vraiment.

Trois mois que l’on m’a trouvé inconsciente à moitié noyée au bord de la rivière de Buzz City sans papiers.

Au début ils m’ont prise pour une droguée, vu que j’étais en overdose. Ils m’ont même dit que c’était un miracle que nous aillons réussi à nous en sortir sans séquelles.
Puis un assistant social c’est occupé de mon cas, m’a trouvé grâce à la mairie de Buzz city une jolie petite maison avec un petit jardin fleuri, un boulot d’ ‘’opératrice SOS amitié’’ dans le quartier qui consiste à rassurer les gens sur le fait que : non, leur vie n’est pas inutile, que oui un jour ils trouveront le bonheur et que non, une rupture avec MG ne vaut pas la peine que l’on se suicide, des voisins sympas mais pas de voisines.
Je m’en étonnais quand mon assistant social m’a répondu que « cette ville vivait par et pour les comics et que peu de femmes s’y intéressaient et donc elles ne venaient pas s’y installer en masse ». Une explication comme une autre…


Ce matin il pluviote. Mon jardin est dans un triste état. Les fortes pluies de la nuit passée ont couche toutes mes jolie fleurs. Armée de tuteurs et de ficelles protégée par un Kway et des botes de caoutchouc j’essaie vainement de les redresser.
« Ne vous en faites donc pas pour elles mademoiselle, elles redresseront la tête toute seule quand les pluies auront cessé »
Me lance un voisin par-dessus la clôture.
Je lui sourit et hoche la tête en signe d’approbation.
Je n’ai pas envie de parler.
« Vous ne devriez pas patauger dans la boue dans votre état »
Son ciré rouge à capuchon le fait ressembler à un nain de jardin géant.
Je frissonne, l’humidité a gagné je capitule.
« Mais vous avez raison elles se relèveront seules. Ou pas… »
D’un signe de la main je prend congé du voisin.


Comme tout les lundis j’ai rendez vous à 19h chez mon psy.

Comme toujours j’y vais à pied. C’est mon ‘’exercice de la semaine’’.

Marcher me fait du bien. Abritée sous mon parapluie je constate encore que le regard des passant sur moi a changé. Les hommes que j’ai l’habitude de croiser à cette heure font à présent presque un détour pour ne pas avoir à croiser mon regard. Alors qu’il y a encore qu’un mois et demi ils me gratifiaient de sourires charmeur ou carnassiers. Certains allaient jusqu'à me frôler ou me saluaient d’un « bonjour mignonne ! »
D'autres me regardent encore en souriant puis leur expression se fige lorsqu'ils voient mon ventre.
Je suis enceinte de sept mois.
Il y a un mois et demi ça ne se voyait pas…et je dois dire que ça m’amuse beaucoup.



L’horloge du clocher sonne 18h je traverse la place de l’église ; je suis en avance.



Tout a coup il y a des cris.
Un mouvement de foule m’oblige à me réfugier sur le parvis derrière une jardinière.
En une seconde la place est déserte.
Pourtant je peux entendre encore quelqu’un courir, je risque un coup d’œil.

Un homme en cape rouge est poursuivit par d’autres portant des masques de lapin et des armes.Ils le rattrappent. L’un des poursuivants fait feu.

Oh mon Dieu sa poitrine, elle a explosé!

ai je crié???

L’homme à la cape s’effondre. Les autres l’entourent l’un d’eux articule alors d’une voix d’automate.

« Une affaire de réglée, patron, une de moins »


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