Ba de ya, reviews & dancing in September

[Ben Wawe]

Batman #79
C'est parfait. C'est littéralement parfait.
Tom King & Clay Mann m'avaient déjà emporté et charmé sur le précédent numéro, où Bat & Cat sont loin de Gotham, la seconde tentant de reconstruire le premier. Même s'ils finissent par reconstruire leur couple, surtout.
Je craignais que cet épisode vienne gâcher la beauté et la pureté de ce #78. Ce n'est pas le cas ; ce #79 vient compléter le précédent, et c'est superbe.

Bat & Cat vont de l'avant, et Bruce parvient à se remettre en costume, en commençant à taper du criminel autour. Les échanges et piques avec Selina continuent, alors qu'elle essaye d'obtenir de sa part qu'il admette "enfin" qu'ils se sont rencontrés dans la rue (version Year One) plutôt que sur un bateau (version Classique). Ils entendent l'évolution négative de la situation dans Gotham (cela se passe avant Batman #77 et "la mort", qui aura des conséquences car Bruce envoie Damian, et c'est donc lui "le responsable"), et Batman va de l'avant. Ils interceptent Magpie et sa cargaison de Venom ; lui disent de retourner à Gotham. Magpie, un peu suffisante, leur demande si elle doit transmettre "un message" à Bane ; Selina réplique qu'ils sont Batman & Catwoman. Ils SONT le message. Le numéro s'achève quand Bruce, sur la plage, finit par remercier Selina, mais surtout avouer qu'il se souvient l'avoir rencontrée dans la rue - mais il n'était pas Batman, alors, pas "vraiment". Sauf qu'il comprend qu'il est plus que Batman, maintenant ; grâce à elle. Il lui propose, et elle accepte, de changer. Ils ne se sont pas rencontrés dans la rue ou sur un bateau ; mais sur cette plage, qui acte la véritable et définitive naissance de leur couple. Et ils vont retourner à Gotham.

Et ça va ch*er, comme on dit. Et ça fait du bien.
Car Tom King maîtrise complètement ses deux personnages. Car la reconstruction de Bruce est parfaite. Car la reconstruction du couple Bat/Cat est superbe. Car la Selina de Tom King est magnifique, et est une héroïne dans le sens le plus noble du terme. Car tout ça est extrêmement touchant, très bien fait, très bien réalisé.
J'adore. Je suis fan. J'ai hâte de voir la suite, j'ai hâte de la revanche contre Bane - mais je suis ravi que Tom King gère ça comme ça, avec une douceur et une tendresse qui conviennent complètement à ce moment, cette parenthèse hors du temps.
Quelle caractérisation. Quelle maîtrise. Je suis fan, et aussi de Clay Mann. Très bon dessinateur, qui "abuse" un peu du sexy de Selina, mais qui offre un écrin superbe au script. C'est beau, pur et lumineux ; magnifique.
Vivement la suite ! ET VIVEMENT LA BAGARRE !

[Ben Wawe]

Guardians of the Galaxy #9
Surprenant numéro, car j'ai eu l'impression d'avoir loupé un épisode depuis le dernier. D'autant que ça va ici très vite, pour finalement ne raconter pas grand-chose. Mouais.

Star-Lord est emprisonné, et son père lui montre que, dans le futur, la Mort domine entièrement. L'Eglise veut empêcher ça, est revenue dans le passé pour absorber l'énergie de la Vie sur Terre, retourner dans le futur et tuer la Mort. J'son veut ainsi recruter Peter, qui s'enfuit et veut s'échapper ; il se fait choper. Alors que Rocket, Moon-Dragon et Groot retrouvent un Magus enfant, Peter découvre qui est dans le cocon pour tuer la Mort... et c'est Drax, ancienne version.

Bon. Il ne se passe pas grand-chose. Ca saute dans tous les coins, mais j'ai l'impression qu'il y a surtout du remplissage. C'est sympa', mais ça ne va pas loin. Le numéro a quand même trois éléments forts (pourquoi l'Eglise fait ça [et c'est d'ailleurs très faible et con-con, mais bref], quel sera le Deux Ex Machina, et qui est dans le cocon), mais ça ne m'emporte pas.
C'est moyen. Assez bateau, basique. Cory Smith alterne entre les jolies planches et les éléments un peu brouillons. C'est souvent maladroit, comme le scénario.
J'aimais beaucoup jusque-là, mon enthousiasme est un peu douché. Dommage. Voyons la suite.

[Ben Wawe]

Aquaman #52
Bon, ça avance pas mal, tout ça. Hormis les couvertures complètement "menteuses" depuis deux numéros, parce qu'on est encore TRES loin de l'affrontement avec Mecha Manta, c'est très correct.

Le gros monstre lovecraftien attaque la communauté, Aquaman/Aqualad/Tula/Caille luttent contre. Mais l'humain Ralph meurt, et la créature part quand elle envoie Arthur dans le phare et brise la lumière. Black Manta guide Mecha Manta dans le fameux jardin sous-marin, pour en prendre le contrôle. En parallèle, Aquaman enterre Ralph, et croise un homme mystérieux - le fameux auteur lovecraftien, toujours vivant et de retour.

Il ne se passe pas grand-chose, mais c'est agréable. Kelly Sue DeConnick m'amuse avec son hommage à Lovecraft, et la gestion des personnages est bonne. La relation Aquaman/Aqualad est cool, même si fait du jeune héros un geek me surprend un peu ; peut-être suis-je trop impacté par la version (originale) de la série animée. N'empêche que l'ensemble se lit avec plaisir, et l'ensemble est même cohérent, y compris avec Aquamomoa, clairement source d'inspiration de cet Arthur un peu brut et bourrin. Mais ça passe bien.
Robson Rocha est très bon aux dessins, excellent pour créer cette ambiance lourde et étrange qui sied si bien aux récits en hommage à Lovecraft. C'est joli et intense. Je suis curieux de la suite.

[Oloreen]

Tiens, j'ai un peu de temps pour une fois, quelques avis vite fait:

Superman 15

Et ben c'est super. Mais genre vraiment. C'est tout ce que devrait être un comics Superman.

Clairement, Bendis chez Marvel je supportais pas. Ses Avengers, ses X-Men... pour moi c'est de la merde. Aucun respect des concepts, des persos, ça raconte rien, ça mène à rien. Donc quand j'ai vu que le gars arrivait chez DC, je me suis dit qu'en dehors de Batman (qui l'aurait peut-être rapproché de sa période Daredevil), ça n'avait pas grand intérêt.
Alors sur Superman, avec encore un gros monstre qui fait un retcon, l'abandon de la famille tout ça... non merci! Mais... il y avait quand même quelques bons trucs. Des dialogues à la Bendis qui sonnaient justes, un développement de l'univers plutôt pas mal, et puis Reis quand même.

Et au final, on a eu une très bonne saga, complètement dans le concept science-fiction de Superman (pourquoi ne pas avoir collé aux concepts des séries chez Marvel??), et qui réintroduit ici la Légion de manière fun et cohérente. La place de Superman, de sa famille, la décision de vieillir Jon pour en faire le Superboy de la Légion, Zod, les dialogues... tout fonctionne!

Bendis j'y croyais plus, j'ai désormais hâte de le lire et de lire la Légion! C'est le DC mainstream que j'aime; encore et bravo!!

[Ben Wawe]

Mais oui !

[Oloreen]

Batman 79

C'est... compliqué. Je ne suis pas aussi dithyrambique que Ben là-dessus. Je pense que King est très grand quand il est au sein d'une structure close qu'il contrôle et qui le contrôle. Omega Men, Mr Miracle; je suis fan (Heroes in Crisis est à part, moins de libertés, moins personnelle, même si c'est clairement du King).
Sur Batman, il y a un côté à la fois délayé qui rend la série très inégale en lecture mensuelle; et à la fois une qualité d'écriture sur les persos qui fait de King quelqu'un de rare chez les scénaristes de comics, et que l'on peut sans hésiter rapprocher d'un grand écrivain (son Mr Miracle est pour moi une oeuvre d'art littéraire).

Mon sentiment est donc contrasté... peut-être que la lecture d'un bloc, tel un grand roman, pourra prendre une autre ampleur mais il y a trop de hauts et de bas à priori pour maintenir totalement l'intérêt.
Et pourtant il y a de grandes choses, de grands moments de caractérisations, une vraie vision thématique qui se répète tout en évoluant, et une vraie beauté romantique qui se dégage de la relation Bruce/Sélina.

Mais justement, cette écriture magnifique est à mon avis en partie gachée, ou tout du moins noyée, dans des arcs trop longs, certains inutiles, bref un déséquilibre de rythme et de structure que je regrette, tant King peut écrire de belles choses.
Long Live the King sur ses maxi séries! Sur Batman... je balance entre l'allégeance et la guillotine, depuis le début en fait. A juger lorsque le run sera complété.

[scarletneedle]

Merde, j'ai hâte de l'avoir la semaine prochaine!
Bon, je vais aller lire le Millennium #1 pour la peine.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par Oloreen
	Batman 79 C'est... compliqué. Je ne suis pas aussi dithyrambique que Ben là-dessus. Je pense que King est très grand quand il est au sein d'une structure close qu'il contrôle et qui le contrôle. Omega Men, Mr Miracle; je suis fan (Heroes in Crisis est à part, moins de libertés, moins personnelle, même si c'est clairement du King). Sur Batman, il y a un côté à la fois délayé qui rend la série très inégale en lecture mensuelle; et à la fois une qualité d'écriture sur les persos qui fait de King quelqu'un de rare chez les scénaristes de comics, et que l'on peut sans hésiter rapprocher d'un grand écrivain (son Mr Miracle est pour moi une oeuvre d'art littéraire). Mon sentiment est donc contrasté... peut-être que la lecture d'un bloc, tel un grand roman, pourra prendre une autre ampleur mais il y a trop de hauts et de bas à priori pour maintenir totalement l'intérêt. Et pourtant il y a de grandes choses, de grands moments de caractérisations, une vraie vision thématique qui se répète tout en évoluant, et une vraie beauté romantique qui se dégage de la relation Bruce/Sélina. Mais justement, cette écriture magnifique est à mon avis en partie gachée, ou tout du moins noyée, dans des arcs trop longs, certains inutiles, bref un déséquilibre de rythme et de structure que je regrette, tant King peut écrire de belles choses. Long Live the King sur ses maxi séries! Sur Batman... je balance entre l'allégeance et la guillotine, depuis le début en fait. A juger lorsque le run sera complété.

Je suis d'accord : le run est complètement imparfait et absolument inégal.
C'est trop souvent trop décompressé. Mais vraiment trop. Le story-arc Knightmares n'a pas loin d'être un cauchemar.
Mais, souvent, il y a... des moments de grâce. Des instants juste parfaits. Ces deux derniers numéros, sortis en très peu de temps, en font partie. Aussi parce que Tom King a "bien-bien" travaillé la chute de Batman. Le voir avoir du positif et "revenir", bon sang, ça fait du bien.

[Ben Wawe]

Spider-Man #1
Ah, Marvel, bande de petits malins. L'éditeur a su (quasiment) retenir le "coeur" de la saga des Abrams (JJ et son fils Henry), en ne diffusant que les premières pages de ce #1. Qui, très rapidement, va au-delà de ces images de bataille contre Cadaver, très mièvre nouveau super-vilain pour... autre chose.

Et cet autre chose, c'est... 12 ans après. Car si Spider-Man survit au combat contre Cadaver, son bras est grandement blessé et sera amputé ; mais Cadaver tue, surtout, Mary-Jane. Et Peter est seul avec... Benjamin, leur fils d'environ 4/5 ans, lors de la mort. 12 ans après, Benjamin est un adolescent qui ne supporte pas l'injustice et les brutes, et défend ses camarades (ceux similaires à son père). Il est régulièrement convoqué par le proviseur, son père vient le chercher mais leurs rapports sont très houleux. Peter est constamment en voyages, fuyant ses responsabilités et son fils. Benjamin est essentiellement géré par une vieille Tante May, qui tente de faire revenir Peter, qui fuit tout le temps. Benjamin cauchemarde, active ses pouvoirs ; May le trouve au plafond mais, pas surprise, elle l'oriente vers des vieilleries au grenier... où il trouve les souvenirs de ses parents, et le costume de Spider-Man ! Alors que Cadaver semble se réactiver, au contact d'une femme en stase.

Jolie surprise, car jolie gestion du suspense ; mais c'est bien là le quasi seul intérêt de ce numéro. Les Abrams ne livrent rien de honteux, mais rien d'excitant non plus. Cadaver est un méchant qui n'est pas encore développé, mais ne donne pas envie. Le "choc" est évident, la suite est intrigante, mais... bon, ce n'est quand même pas excitant. Le nouveau personnage est cliché dans sa caractérisation, comme la réaction de Peter.
Il y a une surprise, il y a un choc ; il y a le plaisir d'avoir été "pris", et l'envie d'en savoir plus. Mais on sent que, très vite, les Abrams reviennent sur du terrain connu, et on sent constamment ce qui va arriver. Ce n'est pas désagréable, mais ça n'a rien de révolutionnaire ou d'excitant.
Idem pour Sara Pichelli, bien-bien meilleure que sur Fantastic Four mais... bon, je ne suis pas un grand fan. Ca fonctionne, ça marche, voilà. C'est sympa', sans plus.
Jolie surprise, les Abrams et Marvel ; bien joué. Mais le plus dur commence.

[Oloreen]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	le run est complètement imparfait et absolument inégal. C'est trop souvent trop décompressé. Mais vraiment trop. Le story-arc Knightmares n'a pas loin d'être un cauchemar. Mais, souvent, il y a... des moments de grâce. Des instants juste parfaits. Ces deux derniers numéros, sortis en très peu de temps, en font partie. Aussi parce que Tom King a "bien-bien" travaillé la chute de Batman. Le voir avoir du positif et "revenir", bon sang, ça fait du bien.

Tout à fait d'accord là-dessus!

[watchblue]

Depuis un moment je me demandais si j achetais le run de King enfin si je rachetais le run de King dans sa version Deluxe en plus de mes single

Cet épisode a répondu à cette question. C est oui !! Un grand oui !

[Ben Wawe]

Lex Luthor : Year of the Villain
Je n'ai pas eu envie de lire tous les one-shots Year of the Villain, par lassitude de l'événement et inintérêt pour ces machins. Mais j'ai laissé une chance pour celui sur Luthor, le "maître" de la saga.
Bon, c'est pas mal, mais complètement sans intérêt pour la saga elle-même.
Lex Luthor utilise ses nouveaux super-pouvoirs de super-méga-mâle-alpha modifié par Perpetua (la mère du Multivers DC) pour parcourir le fameux Multivers DC, afin de voir ce que font les autres Luthors. Pour être sûr qu'il est dans le vrai.
On croise donc beaucoup de Luthors, avec Lex accompagné par Mini-Lex, un gamin Lex maltraité par son père dans son monde et qu'il prend sous son aile. C'est rigolo de faire le tour du Multivers, même si "notre" Lex est complètement stoïque et chiant dans sa posture d'Apex Luthor. Bon, le final est sympa'

Mini-Lex tue un Lex sympa' qui mettait les autres en avant, et devient alors assistant de Lex ; mais Mini-Lex est en fait pris par une Black Mercy, placé en cocon par Luthor qui l'utilise en banque d'organes "au cas où".

Mais ça ne va pas très loin.
Jason Latour a de bonnes idées de Luthors alternatifs, même s'il ne va pas trop loin non plus. Bryan Hitch est bon, cependant, avec beaucoup de jolies planches et de bons moments. Il était meilleur sur Hawkman, mais il livre un job honnête et très correct, ici.
Un numéro agréable, mais sans intérêt pour la saga et qui vaut pour quelques profils sympathiques et un twist prévisible mais efficace. Allez, je ne regrette pas la lecture, c'est déjà ça !

[Ben Wawe]

Flash Forward #1
Après Heroes in Crisis, Scott Lobdell et Brett Booth sont chargés d'une mini-série (d'abord classique, puis mini) sur Wally West. Les deux auteurs ont déjà géré le personnage dans les Titans post-Rebirth, mais... ce n'est pas vraiment eux que j'aurais choisi pour relancer un héros tellement affecté par HiC.
Bon, leur numéro est correct, mais on "sent" clairement que Lobdell veut évacuer les éléments de HiC, pour se lancer sur une saga cosmique. En lien avec les éléments DC du moment.

Tempus, vu dans Sideways, est une sorte de Gardien/Watcher de DC ; le Uatu local. Il se rend compte que le Multivers est en danger à cause du Dark Multiverse, apparu dans Dark Nights : Metal. En parallèle, la chaise de Metron attire les convoitises mais tue quiconque y monte. Wally, lui, est emprisonné à Blackgate, et est régulièrement attaqué par d'autres prisonniers. Linda Park vient le voir au parloir, car il refuse tout avocat et veut plaider coupable pour les crimes de HiC. Il fuit même Linda, et est rongé par les souvenirs et les remords. Il est encore attaqué, mais son collier inhibiteur est endommagé. Il se défend, Tempus arrive, l'emmène, exige son aide et lui rend son costume ; même si Wally ne veut pas. Wally est envoyé dans le Multivers, et rencontre le Président Superman, blessé.

Bon, c'est sympa', mais on survole beaucoup de choses. Lobdell semble coincé entre l'ordre de donner une suite à HiC, avec un Wally rongé (mais aussi quelques réflexions/piques sur certains éléments "illogiques" de HiC) et plein de culpabilité ; et son envie de raconter une saga cosmique dans le Multivers. Les deux choix ont du sens, mais ne fonctionnent pas forcément ensemble. On sent que la culpabilité sera le thème de la mini-série, mais Wally est quand même envoyé bien vite au coeur du Multivers... ça va vite. Ok, c'est Flash, mais quand même.
En dehors de ça, ça se lit bien, c'est fluide. Je ne déteste pas Brett Booth, que je trouve un peu plus sobre ici. Ca passe bien, même si j'aurais préféré quelque chose de différent sur Wally et ses doutes. Bon, c'est efficace et dynamique, je ne déteste pas ; ça passe.
Le "retour de Wally" après HiC passe par ici, et ce n'est pas un grand numéro. Ca se lit bien, mais on sent que la mini-série ne sera pas "énorme", et va sûrement être constamment entre ses deux objectifs. A courir deux lièvres, on n'en chope aucun ; je ne le souhaite pas, mais je crains que Flash Forward soit un coup dans l'eau. Espérons juste que Wally ne disparaisse pas encore après...

[scarletneedle]

Aucune chance, Tom King a déjà dit que Wally serait un des personages à suivre en 2020.

[Ben Wawe]

Ah ouais ?
Tom King, celui qui disait aller au-delà de Batman #100 ?

Je plaisante.
Je serais ravi d'avoir tort. Mais j'aurais vraiment aimé une autre "suite" à Heroes in Crisis. Qu'on aime ou non la saga, celle-ci a bouleversé Wally... et ça méritait autre chose qu'une mini-série, avec des auteurs peu bankables, qui ont le cul entre deux chaises.
Ce n'est pas désagréable, mais c'est mal calibré.