Il y a 20 ans : Décembre 1984

[michel]

Avengers #212 : 10/81, Men Of Deadly Pride ! par Jim Shooter / Alan Kupperberg / Dan Green



Après avoir créé sa propre équipe de Vengeurs, Jim Shooter nous montre d'entrée qu'il la maîtrise bien. Les premières pages de l'épisode nous présentent chaque membre séparément et ils sont conformes à ce qu'on peut attendre d'eux : Tigra titille Jarvis qui vient lui porter un verre de lait et qui est allergique aux chats ; Tony Stark a fait la fête toute la nuit et contacte Mrs Arbogast pour aider la maîtresse de maison chez qui il a passé la nuit à nettoyer ; Cap se réveille en pensant au temps de la deuxième guerre mondiale et s'inquiète d'avoir enrôlé Tigra alors qu'il ne sait pas ce qu'elle peut valoir dans un combat ; Thor conterait bien fleurette à l'infirmière de Don Blake ; par contre il y a de l'eau dans le gaz entre Jan et Hank. Ce dernier a l'air stressé par le fait de redevenir Vengeur actif, sûrement de peur de ne pas être à la hauteur, et du coup il est odieux avec sa femme.



Un embouteillage les fait arriver en retard à la première réunion officielle des Vengeurs depuis le changement d'équipe. En leur absence, Thor et Iron Man ont décidé, alors qu'il était temps d'élire un nouveau leader d'après leur charte, qu'à cause de la réorganisation il était mieux de décaler les élections et que Cap reste à la tête des Vengeurs. C'est leur droit en tant que membres fondateurs. Mais Yellowjacket fait clairement savoir qu'il est vexé de ne pas avoir été consulté alors qu'il est également membre fondateur. Et le meeting se poursuit sous une tension certaine...



Pendant ce temps, faisons la connaissance d'un couple original : Gorn et Linnea. Cette dernière est aussi appelée Elf-Queen : elle possède des pouvoirs magiques qui, outre une maîtrise sur les quatre éléments, lui ont aussi donné une jeunesse éternelle pour elle et son compagnon. Ils ont vécu des millénaires reclus dans la solitude, mais Gorn en a finalement assez : il veut retrouver sa vie de guerrier. Ils vont donc découvrir le monde moderne et ça ne va pas se passer sans mal. Car ils ne parlent pas anglais et en sont restés à des moeurs chevalresques ! Après une scène cocasse dans un restaurant à Washington et que Gorn se soit pris une giclée de gaz défensif en pleine poire , le drame a lieu : des policiers le voyant rappliquer en tenant son épée prennent peur et l'abattent. Juste avant il s'était enguelé avec Lienna qui voulait rentrer et l'avait frappée : il tenait à retrouver sa fierté de guerrier.



Ca se passe mal également pour un autre couple. Les Vengeurs ont été avertis de la présence de Gorn et Linnea, et alors qu'ils s'apprêtent à prendre le quinjet Hank fait une scène à Jan pour une raison futile et celle-ci part en pleurant. Cap ne sait pas trop quoi faire, doit-il s'immiscer dans une scène de ménage ? Les Vengeurs partent donc sans Wasp et doivent se coltiner une Elf-Queen furieuse car elle vient de trouver Gorn mort. Or il s'avère qu'elle fait plutôt le poids : ses pouvoirs élémentaux lui permettent de tenir tête à Thor ! Et si elle ne peut tenir Mjolnir elle-même, elle peut conjurer une main en terre qui elle y arrive !



Evidemment, Cap comprend qu'elle est choquée et pas de cette époque : il parvient à sauter devant elle et n'attaque pas, montrant qu'il vient en paix. Et Linnea sent en lui la même noblesse qu'avait Gorn. Mais Yellowjacket ne réalise pas ce que fait Cap et attaque Linnea par derrière ! Et ce n'est pas suffisant : juste sonnée, Linnea s'apprête à écraser Hank sous une carcasse de voiture quand Wasp lui sauve de justesse la vie ! A sa taille de guêpe elle avait joué les passagers clandestins. Linnea finit par entendre raison et repart chez elle. Mais Hank liu semble dévasté de devoir la vie à sa femme. Et son comportement lors de cette bataille n'a pas fini de lui valoir des ennuis...

[Rhodey]

et 25 ans après on en parle encore
millar a pas pris de gants de son côté, il a direct sauté les étapes jusqu'à la scène de bastonnage

[XXL]

Shooter était quand même doué au scénar, il y a pas à dire, avec lui, on s'ennuyait jamais!

[XXL]

Plus forts que Peter et Sloane:

CLOAK AND DAGGER LTD N°4
"True Confessions"
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Rick Leonardi
Dessin: Terry Austin
Cover: Rick Leonardi et Terry Austin


Encore une cover qui montrent le potentiel graphique de ces persos hors-normes.

Résumé:
Dagger est mourrante à l'hopital, car elle a utilisé beaucoup de sa lumière pour nourrir Cloak à distance. Mais Cloak débarque et lui rend de sa lumière malgré les protestations du Père Delgado qui ne l'aime pas beaucoup.Cloak and Dagger emmènenent ensuite la détective O'Reilly et Delgado dans l'église qui leur sert de refuge et leur raconte leurs origines.
Dagger, dont le vrai nom est Tandy Bowen est issue d'une famille riche décomposée: sa mère ne s'intéresse pas du tout à elle et s'est remarièe avec Phil, qui lui s'intéresse à tandy mais qu'elle rejette. Passionée de dance, Tandy décide finalement de fuguer après avoir vécu pendant quelques mois une relation dépassionnée avec un garçon plus vieux qu'elle. A New york, en descendant du bus, elle manque de se faire chiper son sac mais Tyrone Johnson, futur Cloak, arrête le voleur.
Tyrone, issue d'une famille modeste est atteint de bégaiement, ce qui l'handicape dans ses relations sociales avec les autres. Son meilleur ami va mourir sous ses yeux lors d'une bavure policiére parce qu'il n'aura pas réussi à prononcer les mots qui auraient pu le sauver. Il a lui aussi fui à New York.
Teddy offre un repas à Tyrone et se propose de lui payer l'hôtel mais Tyrone pense qu'elle le prend de haut et refuse et accepte la proposition d'une bande d ejeunes un peu louches de le loger. Dagger décide alors de l'accompagner et tous deux tombent dans un piège: ils sont assomés et emmené sur Ryker's Island, vieille prison désaffectée où des hommes expérimentent une nouvelle drogue sur des cobayes pris parmi des jeunes fugueurs. alors que tous les autres jeunes sont mourrants à leurs côtés, Tyrone et tandy, malades, arrivent à s'échapper. Mais Tandy brûle de fièvre et Tyrone baigne dans des ténèbres glacées. La drogue ne les a pas tué mais a modifié quelque chose en eux (ce sont donc des mutants) qui en a fait Cloak and Dagger. ils découvrent leurs nouvelles capacités alors qu'ils sont ataqués par les mêmes personnes qui les avaient abordées. Depuis, ils ont juré de protéger la jeunesse des dangers qui la guette , et notamment la drogue.


Deux des plus beaux panels de la série à mon avis!

Alors que d'habitude, les origines des persos Marvel sont souvent décrites dans le premier numéro de leur série, mantlo a préféré placer ces origines à la fin de cete série limitée, ce qui est finalement bien agréable. Si certains peuvent être agacés par ce que fera Mantlo de ces 2 persos par la suite, force est de constater que cette origine est à classer parmi les plus réussies de tout l'univers Marvel. Mantlo met plus l'accentsur le contexte social entourant ses deux protagonistes que sur la nature de leur pouvoirs, qui reste un mystère. D'ailleurs, si une explication intéressante sera donnée par Mantlo sur l'origine notamment des pouvoirs de Cloak (dans le Graphic Novel traduit en français "La cape et l'Epée" avec Larry Stroman aux dessins), on ne peut que s'insurger contre ce mouvement d'une stupidité rare qui sera effectué à la toute fin de la suite de séries consacrées à Cloak and Dagger, dans Cloak And Dagger vol. 2 n°19 où leurs origines seront modifiées pour être remplacées par quelque chose de risible, mal fichu et peu logique. On voit difficilement quel était l'intérêt de cette "retcon", surtout pour le dernier numéro d'une série par un scénariste de passage!
Bon, gardons notre calme, nous n'en sommes pas là et nous pouvons contempler les dessins de Leonardi + Austin qui font preuve d'une grande inventivité, surotut dans le découpage des scénes de flashback et dan sles denrièrespages qui montrent la fuite de Tyrone et tandy alors que leurs pouvoirs commencent à se manifester. Chaque page de flashback est en fait un phylactère géant sortant de Cloak ou Dagger en train de raconter leur histoire. Leonraid n'abus epas de ce procédé qui abandonne pour la partie finale du récit, afin de ne pas trop distancier le lecteur des émotions qu'ont ressenties Tyrone et Tandy dans leur fuite.


Une illustration du procédé évoqué au dessus (bas de page).

Un final en apothéose, un élement important de la bible Marvel, un acaht indispensable, un vrai régal!

[michel]

Chapeau bas XXL pour cette splendide review

Chronologiquement Cloak & Dagger apparaissent ensuite dans l'Annual #6 de Marvel Team-Up qui a été résumé ici (3ème résumé du 1er post). Ils seront ensuite dans Spectacular Spider-Man #94-96 qui sera chroniqué en juillet 2005.

[XXL]

Et donc on attaque la première ongoing en Août alors? (voui, je sais, mais j'ai pas mon planning là...)

[michel]

Un peu plus tard, because le #4 est un tie-in de Secret Wars II, donc pour le synchroniser avec la VF il faudrait commencer le Vol.1 vers mi-2006. Tu auras la GN Power Pack / Cloak & Dagger à faire avant pour te faire patienter

[XXL]

MICRONAUTS 35
"The Origin of the Microverse", Novembre 1981
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Val Mayerick
Encrage: Danny Bulanadi
Cover: Bob Layton


Seul bon point de ce numéro: la cover de bob Layton!

Résumé:
Alors que les Micronauts foncent vers la Dead Zone, où Doctor Strange, aux portes d'un sanctuaire érigé par les fondateurs du Microverse, se bat contre des démons qui étaient emprisonnés par l'Enigma Force jusqu'alors. Argon, qui a inexplicablement changé de couleur d'armure (pouf, il est passé d'un coup du blanc au noir, sans doute pour faire plus Karza ), le dit et le répète tout au long du comics: "Je décrète que les micronautes sont de traitres, il faut les tuer!" Les Micronautes arrivent à passer à travers une partie de la flotte d'Argon qui leur barrait la route pendant que le prince Pharoyd et Lady Slug lancent l'assaut contre Argon pour couvrir leur fuite.
Arrivés à la Dead Zone, et alors que le Commander Rann s'apprête à ouvrir la porte du sanctuaire avec les 3 clefs, paf, Argon débarque avec son death Squad: 4 gus qui sont l'équivalent maléfique des micronautes.
Dans l'ordre:
- Ampzilla: un espèce de lézard-dinosaure massifarmé de lasers
- Battleaxe: un guerier avec une hache à la place de la main
- Lobros:un truc dégueu qui ressemble à une coquille Saint jacques avec des tentacules et qui mangent du Bug au petit déjeuner
- Centauria: un centaure avec un mini bouclier à la place d'une main.
Tout ce beau monde se fout sur la gueule, avec les démons et Doctor strange en plus. Mais le Commander Rann arrive à mettre les 3 clefs dans la serrure malgré les interventions des démons qui font une alliance avec Argon et voici que sort de la crypte le Sword in the Star qui transforme Doc Strange et Rann en captain universe qui répare la barrière entre le Microverse et le Macroverse et redonne la connaissance de l'Enigma Force à Rann.
Tout est bien qui finit bien, les Micronautes s'enfuient et Argon, au cas où on aurait oublié leur lance un: ""Je décrète que les micronautes sont de traitres, il faut les tuer!"


Le Death Squad vous salue!

Un numéro double, doublement raté mais qui au moins voit la fin de cette interminable et lourde storyline. Broderick parti, c'est val Mayerick qui ouvre le bal d'une suite de guest artist à venir. Ses dessins, parfois tenant plus du bulanadi que du Mayerick, sont atrocement statiques et manquent de composition. Comme en plus ce numéro est d'un des plus mal écrits de Mantlo, avec des combats ponctués de tirades et des situations qu'ont à l'impression de vivre au ralenti comme quand Doctor strange presse le Commander de metre la troisième clef et qu'il répond et bla-bla-bla-, le tout sur plusieurs panels, on a de la peine à ne pas reposer son numéro de Micronauts dans un coin par dépit.
Ce numéro qui est censé nous apprendre les origines du Microverse ne nous en apprend guère plus que 4 numéros auparavant avec Doctor Strange qui aura passé son temps à ne pas en branler une pendant 4 numéros. On croirrait lire un scénario d'heroïc fantasy de bas-étage pour jeu de rôle avarié: cette histoire de 3 clefs, du sanctuaire, des démons, est franchement pathétique, surtout que Mantlo utilise des ficelles énormes pour boucler son histoire: Argon se met à penser: "tiens, et si je faisais une allianec avec les démons?" et on nous dit alors qu'il sait que les démons sont télépathes et peuevnt lire ses pensées. Mieux, Doctor Strange aussi a entendu les pensées d'Argon, bref, c'est un vrai hall de gare!
Mieux vaut oublier tout ça et regarder vers l'avenir du titre, qui va très vite, dés l'épisode suivant, retrouver de sa qualité d'antan.
Ah oui, j'oubliais, Fireflyte casse sa pipe mais ça, tout le monde s'en fout.


Oh, oh! un panel pas du tout dans le style des autres! Gene Colan aurait-il donné un coup de main? S'agit-il d'un panel pompé sur la série Doctor strange?

Un numéro baclé, initéressant qui conclut la pire storyline du titre.

[XXL]

ROM 48
"Renunciation! Or what happens when a spaceknight's had enough"
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Sal Buscema
Encrage: Akin et Garvey
Cover: Akin et Garvey


Cette idée des spectres grimaçant tout autour est très bien rendue!

Résumé:
La scéne d'ouverture de ce numérose situe au siège vide des nations Unies où se rencontrent 2 types de spectres. Les spectres mâles, tournés vers la science et honteux de leur forme naturelle qu'ils dissimulent sous leur forme transitoire, et les spectres femelles, qui sont des sorcières, tournées vers la magie et les arts obscurs et qui ont gardé leur apparence naturelle, qu'on a découvert au numéro précédent. On apprend que, 200 ans plus tôt, ce sont les spectres mâles qui ont incité leur peuple à conquérir d'autres planètes. Donc leurs soeurs les tiennent responsables de l'échec de leur invasion et ont décidé de se passer de leur service: un combat s'engage entre les deux groupes et ce sont les spectres femelles qui en sortent vainqueurs, avec l'aide de chiens de l'enfer et des aîles de la mort.
Pendant ce temps, Rom et Starshine ont une joute verbale en plein ciel: Rom ne comprend pas l'attitude de Brandy qui selon lui, ne mesure pas encore la teneur du sacrifice qu'elle a consenti en devenant Starshine. Sa planète vaut-elle vraiment le prix de ce sacrifice? Rom lui propose de partir ailleurs pour vivre tous les 2 mais Brandy ne l'entend pas ainsi et compte bien se battre pour défendre sa planète. Starshine retourne sur la terre ferme et empêche des voyous de violer une jeune femme qui rentrait chez elle. Rom débarque sur ces entrefaits et lui demande si elle pense vraiment que ce genre d'individus qui composent entre autres l'humanité méritent leurs sacrifices à tous les deux. Brandy n'a jamais douté du fait que l'humanité est imparfaite et elle ne va certainement pas ne pas se battre pour elle parce que la terre n'est pas aussi parfaite que peut l'être Galador. La dessus, Rom rebondit et lui dit que Galador n'est pas plus parfaite que la Terre. Il réalise que c'est sa nostalgie de Galador après tant d'années de combat qui lui en a fait dresser un portrait aussi utopique. Mais ce portrait est faux et la Terre, tout comme Galador, méritent que l'on combatte pour elles. Le doute est levé et la lutte va se poursuivre. Si seulement ils savaient tous les deux ce qui les attend....


Rom réalise que Galador n'est pas telle qu'il l'a décrite.

Nous y sommes: ce numéro est sans doute le meilleur de la série. Pas de bataille, juste une discussion entre Rom et starshine mais tellement bien écrite et représentée visuellement avec ses différentes étapes (le ciel, l'espace puis le retour sur terre dans une ruelle) que la lecture en est un vrai plaisir. On ne voit pas le temps passer qu'on est déja au bout du numéro, bluffé. Rom n'a jamais été un comics où la réflexion prenait une place importante, ce qui rend ce numéro d'autant plus réussi. Bill Mantlo réussit à transformer une des faiblesses de la série à ses débuts (le manichéisme primaire entre Galador et les spectres) en sujet de réflexion et réussi à transformer celle-ci en force avec une logique imparable.
La scéne d'ouverture est elle aussi un grand moment, qui nous en révèle plus sur les spectres que les 45 numéros précédents. Arriver à enrichir la série d'une telle manière aprés 4 années de parution est un vrai coup de maître!
Visuellement, c'est magnifique, totalement maitrisé, la machine est alors bien huilée mais ne faiblit pas, bien au contraire! Buscema, Akin et garvey réussissent l'exploit de faire transparaître de l'émotion sur des faciès de cyborg statiques sans utiliser de mimiques caricaturales mais en utilisant les ombres, les lumières et le langage corporel.


Le sexe faible va prendre le dessus! Gare à toi, Rom!

Un numéro parfait en tous points, sommet de la série, à en tomber baba!

[michel]

Et une analyse à la hauteur de l'épisode !

[Niglo]

	Citation:			Posté par XXL
	Un numéro parfait en tous points, sommet de la série, à en tomber baba!

Au Rom ?

[XXL]

Exactement!

[Niglo]

Dis-moi que tu l'avais pas fait exprès 8)

[XXL]

Le loup dans la bergerie: un inédit DC! (bon, si ça se trouve, il est même pas inédit....j'ai ainsi découvert qu'en fait l'adaptation d'indiana Jones et la dernière croisade dont je vous avais parlé aen fait été traduite en français... ).

DC COMICS PRESENTS N°73: SUPERMAN AND THE FLASH in:
"Rampage in Scarlet"
Scénario: Cary Bates
Dessin: Carmine Infantino
Encrage: Dave Hunt
Cover: Carmine Infantino encré par Klaus Janson


Quel pot de colle ce Superman! Mais pourquoi diable veut il emprisoner Flash?

Résumé:
Alors que l'univers DC sort de l'événement Millenium, Flash est en procés et a failli se faire virer de la JLA. Il se promène tranquillou en courant quand il remarque une truc bizarre qui le suit puis l'aspire!
Clark Kent, qui fait son nerd sur un bateau de croisière avec Lana et Jimmy (je peux pas me mettre torse nu pour bronzer avec vous, ma peau est trop fragiiiile! ), reçoit un appel de détresse de Flash et va suivre sa trace jusque dans ce trou mystèrieux qui est en fait un passage vers une autre dimension. Sur cette planète, tout n'est que lave sauf une cité qui flotte, protégée. Superman y découvre des ruines et se fait attaquer par ses habitants tout jaunes qui croient qu'il va tout détruire comme "cet autre personnage étrange" arrivé avant lui. Superman n'y croit pas mais pourtant il est bien forcé de se rendre à l'évidence: Flash pulvérise une tour et réussit à lui échapper après l'avoir traité de sale Kryptonien! Ouh le vilain!
Autre bizarrerie: il y a un gros nuage pas bien beau au dessus de la ville et ça n'est pas parce que Superman a mangé des flageolets à midi!
En fait, les 4 vilains du film Superman 2 qui ont été éxilé dans la Phantom Zone dans la version comics ont trouvé cete dimension où ils peuvent influencer ses habitants et même Flash par télépathie. Ils veulent en fait tromper Superman pour le plonger dans la Phantom Zone avec eux et zigouiller Flash. Ils semblent avoir réussi quand on les voit forcer Flash à ralentir alors qu'il est sur la mer de lave et qu'il plonge dedans. Alors qu'ils se préparent à tirer sur un Superman qui n'a rien pané, Flash surgit et prend le rayon à sa place. Il se retrouve éxilé dans la Phantom Zone mais pas pour longtemps car le rayon était destiné à un kryptonien, pas un humain. Et le nuage s'estompe déja et l'influence des 4 vilains disparait et les habitants remercient Flash et superman de les avoir aider. Notre couple repart sur Terre.


Un des aliens, au moment où il tire sur Superman.

Une histoire avec un certain suspense, bien pensée, juste un peu limite en ce qui concerne le procédé par lequel Flash se sort de son piège mortel. On ne voit rien venir, ce qui est plutôt rare dans ce genre de comics DC du début des années 80. DC est encore alors très traditionnelle et vieillote dans ses histoires de super-héros mais ce numéro est une réussite dans le genre.
Niveau dessin, c'est un peu léger, surout en ce qui qoncerne Superman dessiné par Infantino. Les effets de lave, de fumée, les aliens, l'architecture, tout ça est ok mais Superman a vraiment une drôle de tronche et manque de charisme comparé à Flash, qu'Infantino a beaucoup plus l'habitude d'utiliser.
A noter que, sauf erreur, on était encore à l'époque où les histoires chez DC étaient dictées par les covers: à savoir qu'un artiste dessinait une cover et qu'on inventait une histoire pour aller à avec!


Oups, il y a comme un probléme, là. Z'étes sur que c'est pas Plastic Man?

Un DC comics presents de bonne facture, à posséder.

[XXL]

Bzzzz....
Bzzzzz... Bzzzz... Mais c'est qui donc????
Mais bien sur, c'est:

HUMAN FLY N°5
"Fire in the Night"
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Frank Robbins
Encrage: Rod Santiago
Cover: Frank Robbins?


Chaaaaaaleur!

Bon, calmez-vous, pas de panique, je sais que vous êtes sans voix, vous n'arrivez plus à respirer car vous n'avez pas eu droit à votre Human Fly n°4! A ça, 2 solutions:
- envoyer vos dons à la bilibothéque XXL pour s'acuérir ses numéros manquant d'Human Fly
- réclamer qu'un de nos autre généalogistes séniles ait l'honneur de chroniquer Human Fly 4! (Quel honneur! )

Résumé:
Bon, autant vous prévenir, c'est la Tour Infernale 2! Alors que Human Fly jouait à l'équilibriste entre 2 grandes tours à Quebec, comme toujorus au profit d'une association d'enfants paralysés dont une délégation l'attend sur le toit de l'autre tour, un homme déguisé en policier tire sur la corde et Human Fly s'étale comme une merde et sa série s'arrête.
...
...
Nan, je blague, pleurez pas! Il va bien le Human Fly, il a réussit à retomber sur ses pieds! Mais le faux policier détient les enfants et a mis le feu à la tour au sommet de laquelle il se tient! Il fait ça pour 2 raisons:
- il porte un costume en peau de léopard ridicule et ça attaque le cerveau;
- il veut retrouver de son ancienne gloire passée, bafouée quand il tenta un exploit similaire, qu'il échoua et que son accident ne fit même pas la une des journaux pour cause de Peral Harbor.
Rien n'y fait, on ne peut pas atteindre la tour, l'incendie est bien avancé et le mec est franchement pas net. Mais l'homme mouche est là et il va grimper à la tour avec des ventouses, un masque etc... et va arriver sur le toît, foutre sa patée à notre simili tarzan des villes et tenter de sauver les enfants en leur faisant traverser par une échelle de corde jusqu'à l'autre tour! Harmony la disharmonieuse, toujours à jacter dans le dos d'Human Fly pour dire des vilainies est mise à contribution, ce qui va ébranler ses convictions selon lesquelles 'Human Fly est un charlatan, plus tard dans la série. Mais Human Fly a besoin d'aide et notre Tarzan va finalement l'aider car il a retrouvé ses esprits et ne peut laisser périr des enfants handicapés. Mais la corde lâche, comme des années auparavant (s'il mangeait moins aussi, ça n'arriverait peut être pas, hein? ) mais cette fois, il réussit à se balancer pour atteindre une fenêtre de l'autre tour et l'enfant qu'il tenait dans ses bras est sauvée. Il a reconnu la voix d'human Fly en tant qu'ancien collégue cascadeur mais ne dira rien par respect pour lui. Direction: Le gnouf, pas de 20.000frs et s'il emmène sa combinaison léopard, je suis sur qu'il se fera plein d'amis!


Une belle pose pour la caméra de TV!

Cet épisode aurait pu être écrit par Chuck dixon qu'il n'aurait pas été plus dense... Bon, c'est juste une excuse scénaristique pour nous sortir une intrigue ressemblant à la tour Infernale avec Human fly dans le rôle de Steve Mc Queen. Ce numéro est en fait comique de par ses dessins, totalement outranciers! il faut voir notre fou de service balancer au loin son costume de policier pour révéler ce costume léopard ridicule. Comme en plus, fidéle à ses habitudes, Robbins dessine ses persos souvent les jambes écartées et sur la pointe des pieds, ça donne des panels à fort potentiel comique! 8) Ajouter à celà des mimiques digne d'un vaudeville pour mal voyants et vous obtiendrez quelques chose de franchement braque, une sorte d'aberration comics!


La Fly Dance! un conseil: coupezvous les ongles des doigts de pied avant!

Un freak comics, nouveau concept de comics qui fait peur!