Critiques VO janvier 2015

[EsseJi]

The Kitchen #3 : non mais de quoi je me mêle? C'est typique des hommes ça, on demande aux femmes d'avoir des initiatives et d'être indépendantes, et quand elles le font il y a toujours un paquet de testostérone pour leur rappeler qu'elles sont le sexe faible. Nos héroïnes ne se débrouillaient pas si mal sans aide ni sans les autres clans, mais voilà dans ce genre de business qu'est le crime organisé on est rarement indépendant.
Les trois ménagères apprenties criminelles comprennent rapidement qu'elles sont rentrées dans un système où chaque action, dans la bonne voie ou dérapée, aura des conséquences au delà de celles prévues.
Encore une bonne petite tambouille préparée dans cette cuisine, en tout cas en trois épisodes les amuses gueules et l'entrée étaient fort appétissants, ce qui annonce un plat de résistance et un dessert aussi succulents.

[Fletcher Arrowsmith]

Je pense que je lirais les 3 premiers numéros ce soir.

TEEN TITANS #6 (Will PFEIFER / Scott HEPBURN)



Human Ressources part 2

J'espère que Will PFEIFER va s'appuyer sur ce numéro référence pour la suite de son run car on enfin l'impression que l'action décode et que le récit passe à la vitesse supérieur. L'argument qui fait pencher la balance c'est l'arrivée de la nouvelle Power Girl qui met de suite un coup de pied dans la fourmilière et qui commence à rendre son intéret premier à une équipe qui s'appelle Teen Titans. Donc voici la version Ado de Power Girl, avec ses idées qu'elle essaye d'imposer et qui comme un ouragan va amener certains membres de l'équipe à se remettre en question. Bon le problème c'est que cela fonctionne pendant la moitié du numéro avant que Will Pfeifer reparte dans sa mauvaise habitude de faire dans la décompression et du remplissage. Dieu que c'est long l'échange entre Wonder Girl et Manchester Black .... interminable et lourd.

Ce numéro promet et laisse entrevoir des possibilités sur le devenir de la série. J'attends avec impatience le prochaine numéro pour voir si l'essai va être transformé ou bien si c'est un nouveau coup d'épée dans l'eau.

[Fletcher Arrowsmith]

DRIFTER #3 (Ivan BRANDON / Nic KLEIN)



Toujours aussi beau et toujours aussi énigmatique. La narration de Ivan BRANDON n'est pas des plus simple à suivre mais il y a ce petit quelque chose qui retient néanmoins l'attention. A cause d'un besoin d'argent pour survivre (et acheter une arme surtout pour se venger), Abram Pollux accepte un travail qui va l'amener à explorer les galeries souterraines de Ouro. Il va découvrir que ses semblables sont loin de faire la loi et le contact avec d'autres espèces va être dangereux et mortel. Ce qui est compliqué c'est qu'un récit parallèle se développe sans que l'on fasse le lien avec celui du protagoniste principal. Il n'empêche que l'univers développé par Ivan Brandon et Nic KLEIN reste fascinant et se dévoile au fur et à mesure au lecteur.

Drifter reste un récit exigeant avec beaucoup de qualité. Pur l'instant la série n'a pas encore exploité son potentiel bel et bien présent. Il faut espérer que cela ne rebutera pas trop les lecteurs (et c'est un risque réel) sous peine d'une sanction au niveau des ventes.

[Fletcher Arrowsmith]

DARK HORSE PRESENTS #6

Pastaways : Past is prologue (Matt Kindt / Scott Kolins)
Pas convaincu du tout pas le prologue de la nouvelle série de Matt Kindt. C'est trop classique (des explorateurs du futur qui vont se retrouver coincé dans le passé) et décidément je ne suis toujours pas fan de Scott Kollins.

Semiautomagic chapter 3 (Alex De Campi / Jerry Ordway)
J'aime bien le concept et le récit de Alex De Campi réserve bien des surprises pour Alice Creed l'enquêtrice du surnaturelle. C'est en plus toujours un plaisir de retrouver le désormais trop rare Jerry Ordway aux dessins.

Wresting With demons chapter 6 (Jimmy Palmiotti et Justin Gray / Andy Kuhn)
Fin de l'histoire et un récit au dénouement un peu facile mais qui se tient. Présent depuis le début du relaunch de DHP cette série me manquera. Andy Kuhn traine un peu la patte par rapport aux autres numéros mais j'apprécie son trait. J'ai passé au final un bon moment.

Tiger Lung : The Guide (Simon Roy)
Le type même de récit que l'on aime lire dans un format anthologique. C'est beau, auto contenue et cela sort des sentiers battus (les délires d'un homme préhistorique dans les profondeurs d'un lac). On en prend plein les yeux.

The Mighty chapter 3 (Peter Tomasi Keith Champagne / Leonard Kirk / Keith Champagne)
J'ai toujours trouvé la narration de Tomasi et Champagne pas très fluide sur The Mighty et ce n'est pas se dernier chapitre qui va changer les choses. J'ai été moyennement convaincu pas cette énième fable sur le surhomme, parabole de superman. La fin est quand même surprenante et je suis amateur de Leonard Kirk. Peut être qu'un jour je me pencherai sur The Mighty.

Murder Book : Hot Shot (Ed Brisson / Brian Level)
Très bon court récit de Ed Brisson avec un dénouement surprenant comme un bon polar. On comprend mieux en voyant les dessins de Brian Level pourquoi il fait une bonne équipe avec Michael Lark. Très sympa comme tout.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	DARK HORSE PRESENTS #6 Pastaways : Past is prologue (Matt Kindt / Scott Kollins) Pas convaincu du tout pas le prologue de la nouvelle série de Matt Kindt. C'est trop classique (des explorateurs du futur qui vont se retrouver coincé dans le passé) et décidément je ne suis toujours pas fan de Scott Kollins.

Ce prélude ne raconte malheureusement rien de plus que le pitch sur lequel le premier épisode est vendu. Kindt veut surtout ne pas désorienter le lecteur du premier numéro et qui serait passé à côté de ce DHP. Je lui fait confiance pour développer plus tard, surtout avec le casting et leurs caractères déjà bien définis.
Pas l'histoire de voyage dans le temps la meilleure de cette semaine je l'avoue, mais voyons où ce titre pourra explorer notre époque, ce qui manquait cruellement dans Rocket Girl.
Et oui je suis toujours réconcilié avec Kollins depuis Larfleeze.

[Baltazared]

J'ai failli prendre les 3 Drifter d'un coup hier mais je me suis dit que c'etait plus malin d'attendre tes critiques pour savoir comment evolue la série.
Donc continue et merci Arrow !

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Ce prélude ne raconte malheureusement rien de plus que le pitch sur lequel le premier épisode est vendu. Kindt veut surtout ne pas désorienter le lecteur du premier numéro et qui serait passé à côté de ce DHP. Je lui fait confiance pour développer plus tard, surtout avec le casting et leurs caractères déjà bien définis. Pas l'histoire de voyage dans le temps la meilleure de cette semaine je l'avoue, mais voyons où ce titre pourra explorer notre époque, ce qui manquait cruellement dans Rocket Girl. Et oui je suis toujours réconcilié avec Kollins depuis Larfleeze.

Cela ne m'empêchera pas de tester le premier numéro, aimant bien ce qu'écrit le canadien hors big two. Et pour Kolins on dira les goûts et les couleurs (ce n'est pas mauvais non plus, ce n'est pas mon style).

[cytrash]

Kolins avec un seul L s'il vous plait

[Al Pennyworth]

	Citation:			Posté par SJ
	The Kitchen #3 : non mais de quoi je me mêle? C'est typique des hommes ça, on demande aux femmes d'avoir des initiatives et d'être indépendantes, et quand elles le font il y a toujours un paquet de testostérone pour leur rappeler qu'elles sont le sexe faible. Nos héroïnes ne se débrouillaient pas si mal sans aide ni sans les autres clans, mais voilà dans ce genre de business qu'est le crime organisé on est rarement indépendant. Les trois ménagères apprenties criminelles comprennent rapidement qu'elles sont rentrées dans un système où chaque action, dans la bonne voie ou dérapée, aura des conséquences au delà de celles prévues. Encore une bonne petite tambouille préparée dans cette cuisine, en tout cas en trois épisodes les amuses gueules et l'entrée étaient fort appétissants, ce qui annonce un plat de résistance et un dessert aussi succulents.

J'ai, une nouvelle fois, apprécié ce numéro de the Kitchen, avec ces tensions et ces éléments extérieurs qui apparaissent. Mais, il m'a manqué un petit truc, un élément plus marquant. En effet, en tournant la dernière page, je me suis dit que j'en attendais un peu plus, autant quantitativement que qualitativement, peut être en raison de la lecture qui se fait assez rapidement.
Par contre, de nouveau, j'ai été aspiré par cette ambiance tant féminine que contextuelle. L'auteur joue avec les codes mafieux en intégrant parfaitement ces petits touches féminines qui font de ce comics, une vraie histoire originalé.

[Slobo]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	DARK HORSE PRESENTS #6 Pastaways : Past is prologue (Matt Kindt / Scott Kolins) Pas convaincu du tout pas le prologue de la nouvelle série de Matt Kindt. C'est trop classique (des explorateurs du futur qui vont se retrouver coincé dans le passé) et décidément je ne suis toujours pas fan de Scott Kollins.

Tu me fait peur parce que j'ai commandé les 2 premiers.

	Citation:			Posté par SJ
	Kindt veut surtout ne pas désorienter le lecteur du premier numéro et qui serait passé à côté de ce DHP.

Et je le remercie parce que moi je l'aurais loupé se prélude. Bon s'il avait fait de la qualité et que vous en aviez parler je me serais débrouiller pour le trouver

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Slobo
	Tu me fait peur parce que j'ai commander les 2 premiers.

C'est classique et cela en donne peu mais ce n'est pas mauvais du tout. Comme le dit SJ, Matt Kindt ne dévoile pas grand chose, le mystère reste entier. Le plus c'est les persos qui ont l'air d'avoir beaucoup de caractère. Et puis comme j'ai du mal avec KoLins cela ne m'a pas aidé à apprécier. Mais ce n'est pas nul du tout. En tout cas je serais du premier numéro.

[Magda]

Wonder Woman #38 est un excellent numéro encore une fois, pas parfait ok, mais très bon, et depuis sa reprise du titre, on peut dire que notre scénariste a parfaitement compris Diana, sa manière d'être, ce qu'elle est aux yeux de pas mal de gens et en un sens elle est plus proche de la Diana que l'on connait depuis des décennies que celle du run précédent, de Brian Azzarello. Le numéro en tout cas est très bon pour ce qui est de nous parler de Diana, j'aime beaucoup le fait que la scénariste utilise des éléments du run précédent, tout en le mélangeant avec des éléments classique, c'est un mélange qui fonctionne vraiment et qui permet de donner vraiment un sens a certains éléments du personnage. J'aime beaucoup le fait que notre Diana a plusieurs tâches à accomplir d'autres vraiment un autre aspect à cette déesse de la Guerre. Meredith Finch connait son sujet et elle le montre en utilisant plusieurs éléments de l'histoire de Diana et même si elle n'invente pas pour le moment, ce n'est pas dérangeant, un peu comme Grant Morrison qui n'invente pas, mais qui réactualise comme il le dit lui même. Ici c'est la même chose, et si on doit trouver une seule déception au scénario, c'est le final de l'épisode car on une sensation de déjà-vu. Ce n'est pas dérangeant, mais bon en deux épisodes, c'est un petit truc qui ne dérange pas, mais si cela continue alors cela nous fera tiquer, enfin bref pour le moment c'est bien. Le scénario est très bon, la caractérisation des différents personnages est efficace, les personnages évoluent vraiment, et même si le fait d'utiliser des membres de la Justice League peut sembler facile par exemple, c'est utilise à mes yeux. Les dessins de son mari sont bons même si en décalage avec d'autres de ses oeuvres, ça reste dynamique en tout cas et surtout très beau, Diana fait moins jeune que dans d'autres épisodes et personnellement cela ne me dérange pas. En tout cas c'est aussi bon dans la forme que dans le fond et on peut être confiant pour la suite. Moi je suis conquise et j'ai vraiment hâte de voir le prochain numéro pour voir comment tout cela va évoluer, mais j'ai confiance en notre équipe.

[Fletcher Arrowsmith]

THE AUTUMNLANDS : TOOTH AND CLAWS #3 (Kurt BUSIEK / Benjamin DEWEY)

ou

La survie s'organise dans la cité tombée du ciel. Les luttes d'influence se forment et voici l'arrivée de Goodfoot, une renarde qui vient proposer son aide forcément intéressée à des sorciers complètement à l'ouest. Entre temps, pour brouiller un peu plus les pistes, nous faisons plus amples connaissance avec Learoyd, THE grand champion.

Peu d'action mais beaucoup de nouveau éléments sur le monde de Tooth and Claws, c'est ce que nous donne ce numéro écrit encore une fois de main de maitre par Kurt BUSIEK. Le scénariste prend volontairement son temps mais met en place un monde de plus en plus fascinant que l'on apprend à découvrir au fur et à mesure. Ces découvertes subtiles, permettent de faire comprendre au lecteur que c'est beaucoup plus complexe que l'on aurait pu le croire. Busiek est en train de construire un univers très intéressant. Certe il faut s'accrocher (pas le genre de comics qui se lit en 5min) mais plus on avance dans le récit plus on est happé par la magie et la richesse qui s'en dégage.

Je ne sais pas sur combien de temps les trois complice (j'associe Benjamin DEWEY et Jordie BELLAIRE tant ils sont à l'unisson du scénario et que c'est beau et fin comme dessins) ont prévu de maintenir un tel niveau mais si cela continue comme cela il y a des chances que cette série devienne une des plus passionnante à terme.

[Magda]

Tu donnes envie avec ta critique de lire ce numéro.

The Valiant #1 & #2 c'est du bazoom power puissance 2000. Jeff Lemire,Matt Kindt, Paolo Rivera et Joe Rivera c'est une équipe parfaite, sérieusement quoi, Valiant nouvelle génération (et même ancienne génération ^^) produit des récits incroyables, bien entendu, toutes les parutions ne sont incroyables, mais il y a du bon et je me demandais vraiment ce que nous proposerait le titre éponyme. La preview dans les autres numéros étaient troublantes, après tout on nous remet en avant la légende de Beowulf, mais avec le charismatique Eternal Warrior... je ne dis pas que Beowulf n'est pas charismatique bien entendu, mais dans un comic-book, c'est quand même du tout bon. L'introduction était troublante en tout cas et quand on voit les numéros 1 et 2, on es juste O_O. Si on se contente du scénario, déjà le nouveau vilain du récit est vraiment angoissant, glauque, horrible et totalement dévastateur. Rien que le voir charcler les Geomancers, c'est déjà quelque chose de très glauque en soit ce côté inéluctable de la mort nous fait tout de suite nous attacher aux personnages/personnage. Je ne sais pas trop comment le dire pour le coup. D'ailleurs la mort de la version enfant à l'époque Viking est vraiment triste et on a vraiment envie de voir notre guerrier partir dans un mode berserker et le charcler à coup de hache, bon cela n'arrive pas. D'ailleurs le début du numéro 1 est vraiment triste et intriguant. On voit les Geomancers se faisant massacrer les uns après les autres... d'ailleurs merci à l'équipe de nous proposer les fesses de notre guerrier, c'est toujours un plus... bes quoi ^^. En tout ce début c'est vraiment du tout bon, le différentes époques montrent bien ce qui arrive dans la vie de notre soudard immortel et la page principale annonçant le titre est parfaite, en plus d'être magnifique on peut le dire. La suite ou on voit les premiers protagonistes de l'histoire est du tout bon également. J'aime beaucoup l'introduction de Bloodshot dans le premier numéro. Je ne sais pas pourquoi, mais on a l'impression de voir du Mignola, j'ai eu cette sensation dans ce passage, déjà les armures, mais aussi tout simplement le sublime dessin. L'introduction des autres personnages est tout aussi intéressante, comme celle Armstrong qui même hors de sa série est totalement nawak ^^. Cela dénote par rapport au reste du récit très sombre, ce n'est pas dérangeant car cela permet de respirer après une introduction vraiment boom. Celle de Alric est classe, brève, mais elle en impose directement. Celle de Ninjak aussi correspond bien au personnage, j'ai eu la musique Stamina Rose de Ghost in the Shell dans la tête à ce moment précis de la lecture. Certes la scène est tachante, mais moi j'aime, c'est le personnage que l'on aime. Le second numéro a déjà un casting plus imposant que le premier numéro et les choses avancent rapidement, comme l'affirme Arrow, c'est classique, mais c'est tellement bien écrit que cela fonctionne et qu'on en veut plus en voyant ce que l'on nous propose. C'est épique en tout cas comme récit, et les personnages nous montrent plusieurs aspects des personnages du récit, il y a toujours un mystère autour de la caisse, du moins quelques mystères. Il y a un paquets de choses en tout cas qui attisent notre curiosité. J'aime beaucoup le final de l'épisode et je veux savoir ce qui va arriver par la suite. C'est vraiment simple comme récit, mais quand même. On veut savoir. Les dessins sont sublimes vraiment, sérieusement les planches sont parfaites, j'adore le dessinateur et on peut dire qu'il se fait plaisir et nous fait plaisir. A première vue on peut se dire que le trat est épuré, et en faite quand tu regardes les bonus en fin d'épisodes, tu retires tout ce que tu peux dire à ce sujet car sérieusement c'est un travail titanesque. Les planches sont magnifiques, il y a une foule de détails, les personnages sont expressifs, quand ils souffrent, on souffre, quand il y a un hic on le sent directement et quand c'est la guerre totale aussi. La colorisation est parfaite également, il n'y a rien à dire. Bref c'est un très bon travail et on ne peut que remercier Valiant et l'équipe derrière la mini-série. Vous devez lire ce titre.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Magda
	Wonder Woman #38

Bon est alors Donna Troy ou pas ? (A la place de I'm with stupide remplacer par I'm Donna Troy ^^ )