Critiques VO décembre 2014

[Dhargo]

Amazing Spider-Man #11 - Spider-Verse Part 3



Oulalaaa ! Encore du Olivier COIPEL et ça fait 3 n° que ça dure. Je m'en frise les moustaches !

Dans ce n°, Peter Parker, celui de la Terre 616, prend les choses en main, donne des ordres, s'impose et c'est très bien comme ça. Ca bouge un peu du côté des Spider-Men & Girls, mais ils et elles ne sont pas au bout de leurs peines.
Pour l'instant, ce sont les Inheritors qui ont le dessus, ça commence presque à devenir lassant et j'attends vraiment une réaction à la hauteur des claques que les bons se prennent.
Surtout qu'à la fin de ce n°, on a vraiment une foutue envie de casser du Inheritor !!
Je crois que c'est au tour de Camuncoli au prochain n°, mais je suis tout aussi impatient de voir le déroulement des choses !

Pas de grosse déception pour l'instant !

Spider-Verse Team-Up #2



Deuxième n° de cette mini série en 3 et cette fois, c'est Miles Morales et le Ultmate Spider-Man de la télé qui ont été envoyés en mission par Peter Parker (Earth 616). Ils sont sensés enrôler les Spider-Man/Girl/Woman/divers ^^ des autres Terres. Là ils vont tomber sur la Terre du Spider-Man de 1967 et il est dessiné comme dans le dessin animé, avec la même façon de s'exprimer, même chose pour le Spider-Man de la télé.
C'est pas ma tasse de thé niveau dessin (Dave Williams), mais l'idée est marrante, c'est assez fun.
L'autre histoire est consacrée à Spider-Gwen, elle aussi en mission pour sauver le plus de Spider-Like des terres parallèles possible.
Ici, il s'agit de la Terre 21205 et c'est un Goblin dont l'alter ego est Peter Parker. L'accent est mis sur les relations entre le personnage de Gwen et Peter, qui sur toutes les Terres, semblent ... compliquées !!
Au dessin, il y a Steven Sanders, ça casse pas 3 pattes à un canard mais bon, un peu comme cette mini série que j'avais commandé à partir du n°2 justement, qui était annoncé au preview, comme ayant une partie dessinée par Paul Smith, ce qui n'est absolument pas le cas.
Une fois de plus, une arnaque Made in Marvel...

[Fletcher Arrowsmith]

ALEX + ADA #11 (Sarah VAUGHN / Jonathan LUNA)



j'ai toujours autant de plaisir à lire ce titre. L'histoire avance à son rythme et les scénaristes continuent d'explorer les diverses situations auquelles Alex et Ada vont être confrontées suite à leur choix de vie. Ici c'est une banale soirée entre amis, entre couple d'amis même qui va tourner à une joute verbale autour d'Ada. Ce numéro se permet même de cloturer sur un un intrigant cliffhanger qui donne réellement l'envie de lire la suite.

Il vaut des comics accessible, pas prise de tête mais avec également un peu d'ambition. A chaque fois ce contrat est rempli avec Alex + Ada et j'apprécie que la SF ne soit pas uniquement tournée (comme trop bien souvent actuellement) vers son côté action futuriste. L'aspect philosophique du futur de l'humanité est un champ des possible passionnant. Ce comics en est la démonstration.

[Fletcher Arrowsmith]

MS. MARVEL #10 (G.WILLOW WILSON / Adrian ALPHONA)



Rien à repprocher à ce numéro. La qualité continue d'être au rendez vous et j'ai encore pris plus de plaisir que les numéros précédents. La relation entre Kamala et Lockjaw fonctionne à merveille et c'est THE idée de G.WILLOW WILSON. De même le personnage de l'Inventor convient très bien au ton légèrement décalé de la série ce qui nous évite les sempiternelles rencontres avec des vilains archi connus.

En peu de numéro G.WILLOW WILSON et Adrian ALPHONA ont réussi à imprimer leurs marques et à renouveller un genre que 'on croyait perdu à jamais chez un éditeur comme Marvel. J'ai l'impression de revenir des années en arrière à la lecture de Young Avengers, the Runaways ou encore New Warriors. En plus de l'humour très bien dosé et des dialogues bien ficelés, le scénariste glisse des messages écologiques ou sur l'exploitation des enfants (plus discret ce dernier) sans monter sur ses grands chevaux. C'est tout en finesse et sans prétention. Le graphisme décalé de Alphona contribue également à la réussite de ce titre.

[Fletcher Arrowsmith]

DRIFTER #2 (Ivan BRANDON / Nic KLEIN)



Je ne savais pas quoi penser du premier numéro et bien celui ci ne m'a pas plus renseigné. Enfin si je n'ai pas l'impression que l'on est en présence d'une arnaque. Les deux concepteurs de DRIFTER, Ivan BRANDON et Nic KLEIN donnent plus que l'impression d'avoir réalisé un travail sérieux en créant ce nouvel univers futuriste.

Il y a beaucoup d'éléments et de questions sans réponses. C'est le côté frustrant. A côté de cela, l'intrigue reste assez nébuleuse et le lecteur comprend que l'on ne va pas lui dérouler le tapie rouge. Le paradoxe temporelle continue, les premières menaces arrivent et sont nombreuses (des rodeurs, des créatures fantastiques et même le ciel symbolisant la planète qui est une menace à part entière). Coté protagonistes on ne sait pas encore trop quoi penser du héros, Pollux, au passé somme toute mystérieux, et de ces rencontres.
Beaucoup d'actions dans ce numéro et puis surtout graphiquement cela reste superbe avec un travail sur les couleurs de premier ordre.

Tout ce que j'aime dans la SF se retrouve pour l'instant dans DRIFTER qui reste néanmoins une enigme. Je vai scontinuer à suivre l'aventure de Pollux qui prmet beaucoup. Je pense qu'il va falloir s'accrocher mais j'y crois assez.

[Baltazared]

J'attendais Drifter et l'ai loupé. My blame. Selon tes critiques je me retournerai vers le TPB !
Sinon j'ai lu Moon Knight #10 et c'est vraiment bon. Moins qu'avec Warren mais on garde une certaine ambiance et j'aime beaucoup. Je ne pense pas que Wood soit là sur du long terme et j'espère que la relève s'inscrira dans la continuité, pas forcement au niveau de l'histoire mais plus du mouvement et de l'unité générale de la série.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Baltazared
	J'attendais Drifter et l'ai loupé. My blame. Selon tes critiques je me retournerai vers le TPB ! Sinon j'ai lu Moon Knight #10 et c'est vraiment bon. Moins qu'avec Warren mais on garde une certaine ambiance et j'aime beaucoup. Je ne pense pas que Wood soit là sur du long terme et j'espère que la relève s'inscrira dans la continuité, pas forcement au niveau de l'histoire mais plus du mouvement et de l'unité générale de la série.

Wood est remplacé dès le #13 par Cullen Bunn (avec Ron Ackins) pour un arc en 5.

	Citation:			Posté par Al Pennyworth
	Dead Body Road de Jordan et Scalera. J'avais testé le premier numéro, avec un sentiment mitigé. J'ai néanmoins pris le premier TP, attiré par les dessins de Scalera. Sur ce point, je ne suis pas du tout déçu, il réalise de superbes planches, notamment lors de l'épisode de la course poursuite en voiture. Mais je dois avouer que c'est le seul gros point positif de ce volume. Le scénario est très classique, avec tous les clichés possibles sur le sujet. On assiste à une répétition de certaines scènes, notamment de course poursuite, de vilains caricaturaux.

Ma seule satisfaction c'est d'avoir fait signer mes 6 numéros par Mateo SCALERA. C'est tout ce que je retiens (en plus des jolies planches) de cette mini décevante car portée par l'écriture fade de Justin JORDAN (il faut le fuir).

[Al Pennyworth]

Je viens de voir que je me suis trompé de topic. J'édite.

[Fletcher Arrowsmith]

HARBINGER : FAITH #0 (Joshua DYSART / Robert GILL)



Excellent numéro à la hauteur du personnage très attachant de Faith. Joshua DYSART explore son passé (fait de comics ) pour mieux nous faire comprendre ces réactions actuelles. Mais surtout ce numéro nous permet de continuer à lire la série Harbinger. En effet Dysart travaille dans la continuité et ce #0 s'insère parfaitement entre Harbinger : Armor Hunters #3 et Unity #12. Pour les lecteurs qui ont suivi c'est du plaisir du coup. Le personnage de Faith est très intéressant et j'adore voir comment le scénariste le travaille depuis sa première apparition. Ces motivations sont intéressantes à découvrir et font réellement grandir le personnage qui évolue encore. Au passage comme on est encore sur du Harbinger, le boyfriend de Faith (Torque) fait également des apparitions savoureuses.

La suite c'est dans Unity #13 et Imperium #1 pour retrouver l'univers passionnant de Harbinger. Vivement.

[Fletcher Arrowsmith]

AFTERLIFE WITH ARCHIE #7 (Roberto AGUIRRE-SACASA / Francesco FRANCAVILLA)



After Life with Archie c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas. Malgré la pause de près de 3 mois c'est avec grand plaisir que je me suis replongé dans l'univers détourné d'Archie. Autant le #7 etant était un prologue à la nouvelle série Sabrina m'avait légèrement déçu, autant ici Roberto AGUIRRE-SACASA raffle la mise et les zombies avec.

Au niveau de la narration cet épisode est un bijoux. S'appuyant sur l'exil et la fuite de Archie et des survivants de Riverdale, le scénariste en profite pour nous raconter l'adolescence de Betty et les liens l'unissant à sa soeur, Archie ou Veronica. Encore une fois, avec une atmosphère pesante renforcée par les excellents dessins de Francisco FRANCAVILLA (qui s'est très bien remis de son accident à priori), le scénariste utilise à merveille les codes de la série qu'il détourne au fur et à mesure. Cela commence comme du Archie avec un ton plus adulte dans le traitements des relations pour basculer vers l'horreur et le fantastique, le tout allant crescendo jusqu'à une page finale où le désespoir s'installe.

Cette série est brillante. La qualité d'écriture associée à des dessins parfaitement en phase avec le thème et le ton en font un must have. Ne passez surtout pas à côté.

[Fletcher Arrowsmith]

ROT & RUINS #4 (Jonathan MABERRY / Tony VARGAS)



Un numéro résolument tourné vers l'action. Jonathan MABERRY utilise le vieille adage, l'homme est un loup pour l'homme, et notre bande d'ado l'apprenne à leur dépend alors qu'ils croyaient avoir trouvé du répit dans le camp du fermier John. Mais il semble qu'ils ne partagent pas la même conception de la survie de l'espèce humaine. Donc ils font ce qu'ils savent le mieux faire : se battre et fuir. Beaucoup de désespoir dans ce numéro et je me demande comment nos jeunes vont s'en sortir, si tant est qu'ils en réchappent tous.
Je commence à de plus en plus apprécier les dessins de Tony VARGAS, qui sont dynamiques avec une utilisation de couleurs vives, ce qui tranche avec les autres séries horrifiques.

[Fletcher Arrowsmith]

TEEN TITANS #5 (Will PFEIFER / Scott HEPBURN)



Human Resources part 1

Il commence à m'ennuyer un peu Will PFEIFER. Autant j'apprécie qu'il prenne du temps pour installer sa vision de l'équipe, qu'il ne transforme pas cela en une caricature comme l'incarnation précédente mais à un moment donné il va quand même falloir qu'il passe à la vitesse supérieure.
Encore un exemple de décompression mal utilisée car on a de plus en plus l'impression que rien d'important ne se passe, que l'ensemble traine en longueur. Pourtant à la lecture, agréable, on remarque du changement, une envie de bien faire de construire la série sur la longueur (Red Robin et la proposition de S.T.A.R. Labs, Cassie et sa mère) mais le scénariste n'arrive pas à emballer son histoire. On va voir ce que va donner ce nouvel arc (pas bien vu à quoi correspondait le premier) avec une nouvelle menace peu originale (des jeunes qui acquièrent des pouvoirs en ingurgitant des pilules spéciales) sous fond de Manchester Black et STAR Labs. Une nouvelle héroïne montre également le bout de son nez.
Il faut dire aussi que Rocaford fait faux bond et Scott HEPBURN n'est pas à la hauteur, maniant très bien le syndrome de la mâchoire à la Sandoval.

Teen Titans n'est pas une mauvaise série mais pour l'instant elle manque cruellement d'évènements marquants qui pourrait en faire une incontournable. Ce n'est ni bon ni mauvais, c'est quelconque.

[Fletcher Arrowsmith]

THE BUNKER #8 (Joshua HALE FIAKOV / Joe INFURNARI)



?????? Mon intérêt est retombé pour cette série à cause de la périodicité de sortie et des 2 derniers numéros que j'ai trouvé assez moyen. Je ne vois plus trop où Joshua HALE FIAKOV veut nous amener et je m'y perds avec les passage incessants entre futur et présent. Je pense que c'est à re lire en bloc mais cela ne récompense pas le lecteur qui suit cela en single. J'ai l'impression que l'histoire n'avance plus trop même si j'apprécie par contre que les caractères des personnages soit fouillés. Au début le scénariste arrivait à manier l'ensemble des personnage nous présentant un récit assez dense. Désormais c'est une désagréable impression de vide qui s'installe.

Allez je suis sur que c'est une mauvaise passe passagère. Le potentiel est là il n'y aucune raison que cela ne rebondisse pas.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	AFTERLIFE WITH ARCHIE #7 (Roberto AGUIRRE-SACASA / Francesco FRANCAVILLA) After Life with Archie c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas. Malgré la pause de près de 3 mois c'est avec grand plaisir que je me suis replongé dans l'univers détourné d'Archie. Autant le #7 etant était un prologue à la nouvelle série Sabrina m'avait légèrement déçu, autant ici Roberto AGUIRRE-SACASA raffle la mise et les zombies avec. Au niveau de la narration cet épisode est un bijoux. S'appuyant sur l'exil et la fuite de Archie et des survivants de Riverdale, le scénariste en profite pour nous raconter l'adolescence de Betty et les liens l'unissant à sa soeur, Archie ou Veronica. Encore une fois, avec une atmosphère pesante renforcée par les excellents dessins de Francisco FRANCAVILLA (qui s'est très bien remis de son accident à priori), le scénariste utilise à merveille les codes de la série qu'il détourne au fur et à mesure. Cela commence comme du Archie avec un ton plus adulte dans le traitements des relations pour basculer vers l'horreur et le fantastique, le tout allant crescendo jusqu'à une page finale où le désespoir s'installe. Cette série est brillante. La qualité d'écriture associée à des dessins parfaitement en phase avec le thème et le ton en font un must have. Ne passez surtout pas à côté.

J'avoue que cet épisode m'a un peu ennuyé, d'une j'ai eu peur en lisant les premières pages qu'on était parti pour un épisode entièrement flashback sans zombies. De deux même si on était dans l'univers d'Archie on l'avait oublié, et voilà que les amours de midinettes reprennent le dessus. La fin revient enfin à un niveau auquel on était habitué jusqu'ici mais j'ai peur que la série et le concept commencent déjà à montrer leurs limites.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	THE BUNKER #8 (Joshua HALE FIAKOV / Joe INFURNARI) ?????? Mon intérêt est retombé pour cette série à cause de la périodicité de sortie et des 2 derniers numéros que j'ai trouvé assez moyen. Je ne vois plus trop où Joshua HALE FIAKOV veut nous amener et je m'y perds avec les passage incessants entre futur et présent. Je pense que c'est à re lire en bloc mais cela ne récompense pas le lecteur qui suit cela en single. J'ai l'impression que l'histoire n'avance plus trop même si j'apprécie par contre que les caractères des personnages soit fouillés. Au début le scénariste arrivait à manier l'ensemble des personnage nous présentant un récit assez dense. Désormais c'est une désagréable impression de vide qui s'installe. Allez je suis sur que c'est une mauvaise passe passagère. Le potentiel est là il n'y aucune raison que cela ne rebondisse pas.

Tout à fait d'accord, ça fait quelques épisodes où ça n'avance plus, on rejoue les mêmes scènes encore et encore et les personnages sont figés dans leurs roles.
De plus des fois c'est un véritable casse tête pour savoir à quelle époque se situe la scène que l'on lit, surtout que des fois les deux époques se mélangent sur la même case et il n'y a rien pour les différencier. Un code couleur ou une bordure de case différente pour le présent et le futur ne serait pas de trop. On a envie de continuer c'est certain mais il faudrait tout de même une légère reprise sinon cette série ne verra jamais le potentiel qu'on a promis dans les premiers épisodes.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	J'avoue que cet épisode m'a un peu ennuyé, d'une j'ai eu peur en lisant les premières pages qu'on était parti pour un épisode entièrement flashback sans zombies. De deux même si on était dans l'univers d'Archie on l'avait oublié, et voilà que les amours de midinettes reprennent le dessus. La fin revient enfin à un niveau auquel on était habitué jusqu'ici mais j'ai peur que la série et le concept commencent déjà à montrer leurs limites.

Des amours de midinettes qui risquent quand même de finir à la psychose.... La mise en route de l'apisode est peut être un peu longue mais comme pour un diesel en fait. Cela contribue grandement à l'installation de cet atosphère si particulière qui s'installe au fur et à mesure. On est plus dans le frisson, dans l'attente que les numéros précédents qui jouaient sur l'impact graphique et imédiateté de la situation. Et puis Archie sans les amours contrariés cela ne serait plus Archie. Aguirre-Sacasa a raison à mon avis de recréer les relations entre personnages et leur passé (la soeur de Betty par exemple). il va pouvoir s'appuyer dessus pour la suite (Archie a choisi entre Betty et Veronica dans cette timeline). Je suis de plus en plus sensible à la qualité de la narration et je n'ai pas été déçu. Néanmoins je comprends ton point de vu.