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Vieux 27/09/2010, 21h49
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
J'ai eu envie de refaire un peu de SF et un peu d'action. Ca n'est pas ambitieux et ça n'est pas forcément bien écrit mais j'ai bougrement aimé écrire ça.

Le bon compte

27 septembre 2010

« Enculé !!! »

Tony leva son bras et deux petits missiles quittèrent le haut et le bas de son poignet. L’index de l’autre main s’acharnait sur la gâchette de son énorme mitraillette d’un mètre de long, qu’il devait coincer sous son aisselle pour la tenir. L’arme crachait par cascade des balles perforantes qui déchiquetaient les robots devant lui. Boulons, écrous, plaques de métal, huile, tout volait devant et sur lui. La belle vie.

Il était tombé en embuscade sur cette foutue planète, XU-140607. Le reste de son escadrille était bien plus loin, dans le cœur de la jungle humide et sombre qui recouvrait presque toute cette boule verte. Seul un petit océan brisait cette unité de couleur et il n’avait jamais été assez grand pour permettre de développer une vie intelligente.
XU-140607 n’était qu’une planète anonyme, inutile à part pour les savants qui voulaient continuer leurs expériences sur l’évolution botanique. Tony se foutait de tout ça, lui. Il avait des robots à abattre.

Il était parti en reconnaissance près de l’océan mais avait été au pris au piège à la lisière de la forêt. Une demi-douzaine de machines de trois mètres de haut, portées par trois pattes et armées de deux canons classiques, était sortie de terre pour lui faire la peau. Ils étaient matés.

Après quelques instants d’une boucherie métallique sans nom, Tony arrêta de s’acharner pour voir le résultat ; ils étaient tous finis. Leurs carcasses trainaient sur le sol, décharnées. Plusieurs d’entre eux étaient étalés sur plusieurs mètres, voire dans les arbres. Joli boulot.
Le soldat Tony Ziang sourit sous son casque intégral. Il donna l’ordre à sa cuisse d’ouvrir un compartiment spécifique de sa jambe, où il put prendre son paquet de cigarettes. Le tube de tabac s’alluma dès qu’il fut en contact de l’air et il le coinça entre ses lèvres, son casque s’étant retiré de sa bouche par sa demande silencieuse.

Tout le reste de son visage demeurait recouvert du métal et des nanomachines qui lui permettaient de le contrôler. D’ailleurs, son corps entier en était recouvert. Ca faisait deux ans maintenant qu’il n’en avait pas été libéré, depuis son dernier retour à la maison. C’était d’ailleurs sa prochaine destination : à la fin de cette mission, s’il atteignait le bon compte, il aurait normalement une permission. Ca faisait déjà trop longtemps qu’il attendait ça.

Tony poussa un long soupir et se remit à marcher vers l’étendue aquatique, son énorme arme à feu en équilibre sur son épaule. Il avait hâte de se débarrasser de sa combinaison. Depuis que le Khan avait décidé que ses troupes devaient toutes être protégées par le fleuron de la technologie, dix ans plus tôt, il devait la supporter à chaque instant. Son corps avait été plongé dans un bain de métal liquide et de nanomachines, qui s’étaient greffées sur lui. Et qui ne pouvaient être désactivées que par ses supérieurs, lors de permissions.
Maintenant, il était trois fois plus fort, rapide, endurant, résistant. Il avait une vingtaine d’armes en lui, et tout répondait par simple ordre mental. Il était devenu un soldat parfait, comme ses vingt milliards de collègues. L’armée parfaite pour le Khan. Mais porter ça était quand même insupportable.

Se retrouver coincé dans une coque étrangère en avait rendu beaucoup fous, mais le Khan avait décidé de simplement supprimer ceux qui osaient en parler. Son rôle d’étendre sa Parole aux galaxies voisines nécessitait des sacrifices, des dommages collatéraux, et la majorité des soldats adhéraient à cette même idée. Pour que tous les êtres pensants de l’Univers jouissent de sa Lumière, ils pouvaient accepter de tels désagréments. Mais c’était quand même dur.

Tony avait maintenant les pieds dans l’eau. Elle était sale : beaucoup de sang et d’huile de robots y avait été versé, et les cadavres de ses camarades et de leurs ennemis la coloraient bizarrement. Il y cracha sa cigarette à demi éteinte, maudissant intérieurement ces saloperies si chères et qui ne tenaient pas deux minutes. Le Khan avait annoncé que la nicotine était une drogue acceptable si elle ne distrayait pas ses soldats au-delà du seuil maximum de détente continue. Apparemment, ça ne pouvait pas dépasser la minute trente.

Le soldat lança une analyse de l’environnement autour de lui. Les nanomachines actionnèrent les reconnaissances auditives, olfactives et visuelles pour qu’il puisse tout enregistrer, puis le transférer aux collègues analystes pour pouvoir retourner avec ses copains. Il n’avait pas peur d’être attaqué : les robots ne se risqueraient pas à s’en prendre à lui à découvert, il était protégé par les vaisseaux en orbite et leurs frappes chirurgicales de missiles.
En fait, grâce à eux, la guerre dans cette galaxie avait d’abord été vue comme trop facile : les peuples de cette partie de l’espace étaient évolués mais avaient basés entièrement leurs défenses sur leurs machines et les attaques frontales. Ils n’avaient jamais envisagés de se battre d’homme à homme et des frappes spatiales. Les imbéciles.

Cependant, si le Khan avait rapidement gagné les premières batailles, il se heurtait maintenant à cette sorte de guérilla qui régnait sur XU-140607 et sur quelques autres planètes du même type : des robots cachés dans la terre et la forêt, impossibles à viser dans les vaisseaux. Il fallait donc utiliser la bonne vieille méthode : l’amputation longue, lente et basique de tout élément résistant – mais une amputation ô combien jouissive. Et Tony était le couteau, selon sa définition et celle du Khan.

« Vous avez tout ce qu’il vous faut ?
- Affirmatif, soldat Ziang. Vous pouvez retourner avec votre unité.
- Cool. »

Ils avaient communiqués quasiment mentalement : les nanomachines étaient reliées aux vaisseaux et les messages arrivaient immédiatement chez lui et son collègue analyste par signaux électroniques. C’était extrêmement pratique pour recevoir les informations sur l’ennemi, les changements de tactique et les ordres en instantané.
Pour autant, Tony ne pouvait s’empêcher d’attendre avec hâte le moment où il pourrait enfin s’en débarrasser pour quelques jours et prendre dans ses bras Lin et Anna. Dès qu’il aurait tué cinq robots de plus, il pourrait avoir sa permission. C’était comme ça que ça fonctionnait : dès qu’un soldat atteignait les deux mille ennemis vaincus, il était immédiatement téléporté chez lui.

Le Khan avait toujours tenu spécifiquement à cette récompense : même si la téléportation coûtait cher, ses soldats servaient sa Lumière et avaient besoin de sentir sa sollicitude et sa générosité. Tony était impatient d’obtenir cette récompense mais il devait être encore patient. Cette planète ne manquait pas de cibles.
Et il y en avait même maintenant autour de lui.

Il était en train de marcher vers la forêt mais ses scanners internes avaient détecté ce que son analyse sensitive n’avait pas capté : des robots se trouvaient près de lui. Derrière lui. Dans l’eau.

Tony n’avait pas jugé bon d’analyser l’océan intérieur : jamais les robots n’avaient élaboré un plan aussi subtil… jusque-là. Il avertit mentalement les collègues analystes mais ses ennemis sortirent de l’eau à ce moment-là et il décida de se battre. Ils étaient quatre. Il faudrait en trouver encore un autre.

Refusant la communication qui avait pourtant été redemandée par le vaisseau, Tony se retourna et appuya immédiatement sur la gâchette de son arme. Plusieurs balles volèrent vers ses adversaires mais les robots les évitèrent en se couchant à nouveau dans l’eau.

« Combi’, je veux l’état des armes et munitions, je veux connaître l’emplacement de ces enculés et je veux que tu m’analyses ce que je viens de voir. Ces enculés sont pas les mêmes que d’habitude. »

Tony avait remarqué que quelque chose ne collait pas, mais il frissonna presque quand sa combinaison lui confirma que les robots étaient différents de ceux qu’il connaissait : portés par deux pattes, armés de deux canons mais aussi de deux bras aux griffes tranchantes, ils avaient aussi deux missiles mobiles sur les épaules. Quand même.
Ca devait être une nouvelle génération et il n’était pas préparé à ça. Il n’avait pas été formé et entraîné et il savait que c’était l’essentiel d’une victoire. Pire encore, il n’avait plus qu’un missile stocké dans sa combinaison et sa mitraillette n’avait plus beaucoup de balles. Il lui restait encore un pistolet classique et deux couteaux en Khanium - c’étaitpeu.

Les robots se relevèrent de l’eau, sans se préparer à la défense, comme s’ils étaient persuadés d’être vainqueurs. Ils avançaient lentement, bien différemment de leurs « cousins » qui se précipitaient sur les soldats pour les achever. Ils agissaient comme s’ils ne craignaient pas les vaisseaux au-dessus d’eux ; ces derniers lancèrent d’ailleurs quatre missiles vers eux, et Tony en fut presque soulagé. Même si ça ruinait son espoir de se rapprocher un peu plus du bon compte, c’était mieux plutôt que d’affronter ces horreurs.

Mais les missiles explosèrent juste au-dessus des robots. Sans les toucher.
Ils devaient avoir un champ de force pour les éviter. Ca voulait dire que c’était à lui de s’en occuper. Et que son dernier missile ne servirait à rien.
Cool.

Les robots tiraient sur lui et Tony évita les mini obus en sautant en l’air… dans leur direction. Il n’avait pas peur d’eux. Grâce au Khan, il savait que sa Lumière l’emmènerait au Walhalla quand il serait vaincu ; surtout, sa disparition serait vengée comme il le faudrait par ses frères. Il était persuadé que le Khan serait victorieux car c’était ainsi que tournait le monde pour lui. En fait, il n’avait peur que d’une chose : ne pas revoir sa femme et sa fille avant de disparaître. Il allait se battre pour ça.

Il roula sur le sable en retombant mais dû lâcher sa mitraillette au passage. Tony ordonna à son ventre de sortir son arme à feu classique et la récupéra pour tirer deux balles vers deux robots. Si ces derniers étaient meilleurs que les autres, ils avaient toujours du mal à suivre les déplacements rapides des soldats du Khan et ses deux cibles devinrent deux nouvelles victimes.
Cependant, ces nouveaux ennemis savaient s’adapter et les deux derniers se déplaçaient sur chaque côté, pour éviter deux nouveaux tirs en plein tête. Ils allaient tirer ensemble pour le prendre en sandwich et Tony… ne fit rien.

Il se releva, garda serrée dans sa paume droite son arme, et regarda fixement le robot à sa droite. Les secondes s’écoulaient lentement dans un paysage apocalyptique, où l’odeur de mort régnait avec le parfum du métal rouillé. La créature métallique ennemie regardait avec son œil unique et globuleux celui qui devait bientôt être sa victime. Lui et son collègue robotique tirèrent alors en même temps avec leurs canons, mettant fin à cette sourde tension, mais Tony ne fut jamais touché.
Il avait utilisé ces quelques instants pour activer toute sa force et toute sa rapidité dans ses jambes, ce qui lui permit d’accomplir très vite une flexion pour sauter encore plus haut. Le robot à sa gauche fut détruit par l’autre, mais ce dernier évita aussi l’attaque.

Tony retomba lourdement dans l’eau, faisant à nouveau face à la créature. Il avait usé d’une tactique débile mais qui avait fonctionné – presque. L’autre robot avait été stupide, comme tous ceux créés par les résistants, mais pas celui-ci. Lui semblait plus intelligent… plus rusé en tout cas. Il l’avait fixé et avait sûrement compris ce qu’il voulait faire, mais n’avait pas hésité à détruire son camarade.
Peut-être que les scientifiques ennemis avaient pu implanter un peu plus d’intelligence dans leurs créations. Jusque-là, les robots étaient puissants mais bêtes, car il était plus simple et rapide de construire des canons que des microprocesseurs pour les faire raisonner un peu plus. Et les résistants n’avaient jamais eu beaucoup de temps et de ressources. Jusqu’à maintenant.

Ces monstres n’avaient pas d’âme : ils ne croyaient en rien, n’aimaient rien, ne ressentaient rien. Ils devaient être exterminés car ils étaient le contraire de la Parole du Khan, du Souverain de l’Univers ; ils étaient son opposé. Et leurs créateurs devaient aussi être annihilés pour avoir osé créer de telles hérésies.

« Khaaaaan !!! »

Tony avait sauté à nouveau vers le robot, l’arme pointée droit devant lui et les balles pleuvant vers le robot ; elles ne le touchèrent pas. Apparemment, le bouclier ne fonctionnait que pour les attaques aériennes : il avait bien réussi à détruire les autres robots en leur tirant dessus à leur hauteur. C’était stupide, mais ça n’était pas forcément étonnant : les créateurs avaient dû lancer ces quatre-là comme des tests, pour voir ce qu’il fallait améliorer ou non après un premier entraînement. Et donc le bouclier n’avait été activé que pour l’attaque la plus évidente ; ils avaient dû être persuadé qu’ils n’auraient pas de mal à le vaincre. Tss.

Le robot rattrapa Tony alors qu’il redescendait et le fit violemment plonger dans l’eau avec une de ses mains griffues. Sa combinaison ne la craignait pas mais son ennemi commençait à lui tirer dessus avec ses deux canons et à le griffer avec son dernier membre. Il pouvait encaisser mais pas longtemps.
Tony essaya donc de se défendre, de tirer mais il perdit son arme sous l’eau à force de subir le choc des tirs et des griffures. Sa combinaison lui indiquait qu’il perdait de plus en plus son bouclier, qu’il devait réagir… mais le robot était supérieur en corps à corps ; il était trop fort pour lui. Mais ça restait un robot.

Il subit encore une série de coups avant de faire le mort : il ne bougea plus, en subi une nouvelle avant que le robot ne s’arrête. Il ne devait pas comprendre : ses scanners lui indiquaient que Tony était toujours en vie mais il ne bougeait plus, ne se défendait plus. C’était contre tout ce qu’on avait dû lui intégrer sur les soldats du Khan, qui étaient reconnus pour ne jamais céder et pour considérer comme glorieux de mourir pour leur divinité.
Ils étaient cependant réputés pour leur ruse, aussi. Mais le robot ne l’avait peut-être pas encore intégré, ça.

Tony n’attendit pas qu’il s’en rende compte : il profita de cette seconde de tentative de compréhension dans ses circuits pour s’emparer du couteau qu’il avait libéré de sa cuisse pour se retourner et le planter dans la gorge du robot. Celui-ci tenta de l’arrêter mais encore une fois la rapidité des soldats du Khan surpassait celle des machines sans âme. Grâce à cette combinaison mais surtout grâce à leur foi, Tony savait que jamais ils ne cèderaient face à un seul robot. Ce serait un trop gros déshonneur de faillir devant une seule monstruosité.

Le robot recula avant de s’écrouler, vaincu par ce couteau en métal étrange et récupéré sur une planète annexée, et qui avait la particularité de pouvoir couper tout alliage possible. Le Khan en avait été impressionné, et voyant des similarités entre cette arme et son destin universel l’avait nommé le Khanium.
Tony se releva, calmement. Il s’approcha de l’endroit où il avait laissé son pistolet et le récupéra avant de retourner vers sa mitraillette. Il souffla bruyamment, apparemment satisfait et détendu d’avoir servi le Khan et d’avoir survécu pour recommencer. Il rangea son pistolet et s’accroupit pour reprendre son arme… et planta son couteau dans le robot invisible qui allait le frapper.

Il ne vit pas l’aspect du monstre et ne put qu’entendre sa chute brutale sur le sable. Il avait deviné que si les ennemis lançaient de nouvelles machines de ce genre, avec un bouclier doté d’une telle faiblesse, à découvert, c’était qu’ils étaient sûrs que le Khan ne mettrait pas la main sur les carcasses. Un soldat du Khan pouvait vaincre malgré leurs évolutions ces nouveautés, et il aurait été stupide de prendre le risque que leurs innovations se retournent contre eux après analyse par les troupes ennemies. Et ils n’étaient pas stupides à ce point.

C’était pour ça que Tony s’était douté qu’ils avaient un as dans leur manche, notamment un robot dissimulé quelque part pour finir le travail au cas où. La technologie était connue par le Khan et celui-ci en avait doté ses unités d’espionnage ; ce n’était donc pas étonnant que les ennemis puissent y avoir accès aussi. Il avait simplement attendu pour fournir la meilleure cible à son ennemi et avait profité de ses sens améliorés pour entendre tout changement dans l’air. Et il avait frappé.

Il se releva, cette fois-ci définitivement détendu et vainqueur. Sa joie était triple : celle de la victoire pour le Khan, celle de pouvoir lui ramener les restes des nouvelles armes ennemies et surtout celle d’avoir atteint le compte.
Un flot lumineux le recouvra alors et son sourire s’étira encore. Il rentrait chez lui.



Vaisseau Lumière de l’Aube I-V, en orbite autour de XU-140607.
Pont des analystes.

« Le soldat Ziang Tony, matricule 0311028587, a atteint son compte en détruisant cinq unités ennemies, de deux types inconnus.
- Transfert de sa conscience vers le logiciel Maison. Quelle est la version de la femme et de la fille ?
- Pour sa génération, c’est la version Bêta-Six-Trois.
- Initialisation de la version Bêta-Six-Trois alors. Envoyez une autre unité récupérer son corps pour le mettre en attente dans le vaisseau de stock X-X-I-I. Ordre classique de récupération d’un soldat tombé au combat.
- Quand sera-t-il renvoyé dans son unité ?
- Demain. Son unité rentrera ce soir au vaisseau et leur mémoire sera modifié pour effectuer le saut temporel suffisant pour légitimer son retour.
- Ordre envoyé. Le soldat Foster Ben, matricule 19870211, a aussi atteint son compte.
- Transfert de sa conscience vers le Logiciel Maison. Quelle est… »
Réponse avec citation
 


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