Critiques VO 2024

[bukowski]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Pas toujours dithyrambique sur Fantastic Four par Ryan North pour lequel les éloges constants m'étonnent parefois, je dois bine avouer que le #27 tout intimiste est une pépite qui rend hommage au côté famille de la série. Centré sur Nicki, c'est bourré de situations autant humoutristiques que touchantes avec la bande des 4 gamins. Ca sonne juste, pas de bully. Steven Cummings de passage n'est pas tape-à-l'oeil mais ça ne gêne pas tant l'intérêt est vraiment au niveau de l'histoire. Un chouette stand-alone.

Si comme moi tu as un cœur d'artichaut, tu devrais aimer le #25 qui est mon album de l'année !

[EsseJi]

Metamorpho est un personnage créé dans les années 60, et Al Ewing a bien compris que la décennie de sa création faisait partie de son charme.

Le trait de Steve Lieber renforce cet effet voyage dans le temps, qui est déjà très présent dans la narration. De la première à la dernière page c'est un effet rétro assumé et surtout très bien réalisé, dans délaisser le contrat principal d'une bonne lecture avec ses plots et sub-plots.

Le titre confirme son côté exceptionnel, sleeper, et futur hit de connaisseurs.

[mugiwaraya]

Batman : Gotham by Gaslight : The Kryptonian Age

Scénario : Andy Diggle
Dessin, encrage : Leandro Fernandez
Couleurs : Dave Stewart

La suite d’un elseworld que j’étais persuadé d’avoir lu, sauf qu’en fait non : j’ai juste maté d’un œil une partie de la version animée. Enfin, tout est tellement semblable à ce qu’on connaît déjà que c’est difficile de se sentir perdu.
On est dans les Etats-Unis de la fin du 17e siècle et une intrigue se met tout doucement en place à propos de la civilisation kryptonienne, sur laquelle la fondation Wayne effectue des recherches. Et presque 30 ans plus tôt, un OVNI s’est écrasé dans le pré-Kansas, encore territoire indien à l'époque.

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Il n'y a pas de grosse surprise, notamment sur des apparitions qui sont justes et logiques, mais le tout a un goût sympathique et réjouissant.

Voilà : j’ai l’impression qu’avec ces personnages surexploités, peu importe où on les parachute, ils feront ce qu’on attend d’eux : Batman rôde dans les ténèbres et fait "hrm", Catwoman vole des trucs et défend les femmes les plus modestes, la Ligue des Ombres débarque telle l’inquisition espagnole, et les Kent sont de braves gens qui manquent de se prendre une soucoupe volante sur la gueule.
Cela dit, il y a quand même une variation intéressante : les kryptoniens semblent avoir été présents sur Terre bien avant l’arrivée de Kal El. Ça, je me demande comment ça va être traité.
Diggle prend intelligemment son temps pour installer l’ambiance et poser les bases.

Et visuellement, le tout est un régal. J’avais hésité à me lancer là-dedans à cause de ma Bat-urticaire, mais les dessins de Fernandez sont tellement un plaisir pour les yeux que je ne regrette pas. Les cases verticales qui plantent le décor à chaque partie de l’histoire sont sublimes. Et j’aime aussi les cases pleines de tension qui précèdent ou terminent les scènes d’action.

Bref, un bon début !