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26/08/2004, 18h22
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FanFic LE ROI DES VOLEURS ( Chap. 0 : Intro )
Imaginez un univers et un monde Marvel où le temps ne soit pas élastique ( et ce même si cela a été déjà fait dans un [i]annual Fantastic Four[/i] ), où certains personnages ne seraient pas morts du fait d'être mutants ou non, car dans ce monde les mutants et autres suprahumains n'existeraient pas :shock:
Un univers Marvel où la réalité des choses aurait repris son cours, empêchant certaines [i]invraissemblances[/i] ( comme la quasi-immortalité de Wolverine ou les voyages temporels de Cable ou Bishop ) d'être pour lui donner une apparence contemporaine au nôtre, mais avec des personnages et des noms, etc, etc qui pourtant pourront vous/nous dire quelque chose :D Et dans ce monde où untel ne serait pas chassé pour sa différence, est-ce que même si la vie de ces milliers de personnages ( principaux, secondaires et autres ) serait des plus [i]normales[/i], certains ne pourraient tout de même pas vivre des aventures incroyables :wink: Alors, je vous propose donc de découvrir ici les trois pages de l'introduction d'une [i]fanfic[/i](tion) que j'ai intitulée [b]"LE ROI DES VOLEURS ( Livre 1 )"[/b] et mettant en vedette un personnage qui vous semblera évident... Une espèce de [i]re-écriture véridique[/i] de l'univers Marvel comme a pu le faire Gaiman sur son [b]"1602"[/b] [i]historique[/i] ( même si lorsque l'idée m'est venue l'année dernière et que j'ai commencé à compiler mes personnages et leurs biographies pour mieux les re-écrire, je n'avais encore pas lu une ligne de la maxi-série de Gaiman et Kubert ). Je sais que certains éléments biographiques de personnages risquent de ne plus concorder mais je cherche, pour l'instant, à marier le tout ( avant de corriger les détails véridiques et fidèles ) tout en donnant une nouvelle saveur à un univers trop connu par certains lecteurs voire [i]puristes[/i]. [b][color=red]N'hésitez pas à me donner vos avis et à m'aider aussi sur la question que je me pose[/color][/b] [i][color=blue]Camp Verde, Arizona Réserve Apache amérindienne “Tu n’as rien à faire ici parmi nous. Dégage !” Celui qui venait de hurler était une masse de force humaine nommé James Proudstar, un solide gaillard né dans cette réserve indienne du gouvernement américain. Son pick-up à la carrosserie abîmée et la peinture délavée et poussiéreuse barrant cette route d’un sentier poussiéreux au véhicule quatre roues motrices de Danielle Moonstar. Lui et elle avaient été amis, autrefois. Lorsqu’ils n’étaient encore que de jeunes enfants ayant usé leurs fonds de culottes sur les bancs des rares écoles de cette réserve avant de parcourir ensemble et sur leurs quads les kilomètres de la zone leur étant réservée. Maintenant, ce géant de 2m20 la fixait de ses yeux sombres, ses biceps gonflés jouant sous la fine épaisseur de sa chemise à carreaux alors qu’il re-croisait ses deux grands bras noueux de muscle. “Je suis de passage dans la région et je ferai ce que je veux, Jimmy...” lui répondit ce bout de jeune femme amérindienne en repliant ces riches lunettes de soleil qu’elle portait sur son fin nez aquilin avant de les ranger dans la poche de sa veste en jeans. “Ne m’appelle plus jamais comme ça ! Je ne suis plus l’un de tes amis !” vociféra ce jeune homme aux longs cheveux noir et fins comme les plumes du plus sombre des corbeaux en s’avançant dans si grands pas qu’il en soulevait des nuages de cette terre asséchée. “Tu préfères peut-être que je te surnomme Warpath, tel que tu le désires ?” ironisa la jeune femme longiligne sans se démonter du haut de son mètre soixante-onze en prenant appui d’une main sur la carrosserie flambant neuve et brillante de sa Cherookee noire. “J’aurais du me douter que tu te renseignerais avant de revenir ici, lui cracha alors celui que le gouvernement US avait fiché comme terroriste indépendantiste amérindien sous le nom de guerre de Warpath. Vous êtes bien tous, finalement, les mêmes... -”Rassures-toi, Jimmy, je ne suis pas venu t’arrêter, le coupa son interlocutrice en laissant apparaître à sa hanche gauche un étui avec son arme à feu dedans en venant poser sa main gauche sur sa hanche et relevant sa veste en jeans. Je suis venu voir mon grand-père... -Et lui ne veut peut-être plus te voir, maintenant, souria de toutes ces dents étincelantes son ancien compagnon d’enfance. Toi qui a renié tes origines en travaillant pour ce gouvernement qui nous persécute. Toi, madame l’agent du bureau fédéral !” James n’avait pas totalement tort : elle travaillait effectivement pour le gouvernement américain. Ou du moins recevait une solde des bureaux de la comptabilité d’une antenne du F.B.I. en tant qu’agent special. Mais ces services fédéraux n’étaient pas son employeur, dans les faits. Et ça, elle savait qu’elle ne pouvait le révéler à qui que ce soit et surtout pas un ami d’enfance qui aujourd’hui était suspecté d’intelligence avec des groupes potentiellement terroristes. “Est-ce ma faute si j’ai voulu suivre la voie de John... - Ne refais jamais référence à mon frère, sal..., allait lui répondre son ancien petit ami en venant la presser contre la portière de sa jeep et dégainant son revolver... - Et toi, ne me menaces plus jamais. Arme à feu ou non. Ami d’enfance ou non” lui renvoya Danielle Moonstar après avoir fait jaillir une lame aiguisée de sa manche droite juste sous l’oeil gauche de James “Warpath” Proudstar et portant maintenant sa main libre à son étui sur sa hanche gauche. - Je ne suis plus la gamine que tu voulais toujours défendre, Jimmy. J’ai grandi et j’ai changé. John m’aura appris plein de... trucs, en hésitant sur le mot adéquate, avant de nous quitter. Et maintenant, tu vas jeter doucement ton vieux revolver au loin et écarter les bras” ordonna-t’elle en faisant signe de son Smith & Wesson 4506 en faisant disparaître la lame de sa main droite. Et après que James se soit exécuté et que Dani eut ranger son calibre .45 en s’en allant récupérer le vieux revolver familial des Proudstar ( celui avec lequel elle aussi avait appris à tirer dans un des près lointains, enfant ) pour en vider les balles et le rendre à son ancien protecteur adolescent, John lui demanda pourquoi elle n’avait pas peur qu’il en est un autre ? “Parce que je te connais, James Proudstar. Tu es un gentil garçon de Camp Verde derrière tes airs bourrus. “Et que je regrette d’avoir énoncé le fantôme de Johnny. Mais sans lui, je crois que je serai restée ici à me lamenter sur mon sort de jeune fille amérindienne, tout en ignorant ce qu’en fait l’Amérique peut m’offrir. Et nous offrir” La jeune agent special ne pouvant s’empêcher de penser alors à son confortable appartement de Washington. Oui, elle vivait maintenant dans la capitale américaine. Du moins, lorsqu’elle était de passage sur le sol américain. Une fois ses clefs retirées du tableau de bord et sa voiture de location fermée - par condamnation centrale, la petite Dani n’eut de cesse de prendre les choses en mains en s’installant derrière le volant du vieux pick-up familial des Proudstar et demandant au dernier de ceux-ci si enfin il allait se décider à l’emmener voir Aigle-Noir... +++ Voilà bien quatre heures, ou cinq, que ce visage pâle restait attabler à faire tourner les cartes entre ses doigts, tout en sirotant ses verres de whisky les uns après les autres. Bien que charmeur, l’étranger avait refusé tous les sourires et les propositions sous-entendues des charmantes serveuses à la peau rouge de ce casino indien qui se risquaient à draguer quelqu’un d’autre qu’un gars de la tribu. Non, il restait là, ses yeux disparaissant derrière les mèches longues de ces cheveux bruns à tenter le diable et vider les caisses du black jack, attirant autour de ses épaules arrondies l’admiration, l’étonnement ou la colère de certains autres joueurs. Il a une veine monstre. C’est pas possible, il triche ou quoi ?! Mais l’inconnu qui n’avait pas bronché mot depuis sa première commande d’un double whisky sans glace savait que sa chance innée allait sans aucun doute tourner. Et pourquoi pas à l’instant. Une main manucurée se posa sur son épaule gauche après avoir fendu l’assistance agglutinée autour de lui. Danielle Moonstar, exhibant une plaque officielle du F.B.I.. pour écarter les curieux et leur rappeler qui elle est si ses lunettes noires ne leur rappelaient pas assez son visage natif du coin, forçant d’une simple pression ce mec à lâcher son brelan de roi en lui ordonnant de se lever : “Allez, LeBeau, c’est l’heure. On y va !!!” “C’est pourtant simple !! Vous l’aviez sous la main et vous l’avez laissé filer ?!! Mais comment est-ce possible, nom de..., vociféra encore et encore la silhouette qui se découpait devant cette baie vitrée aux stores abaissées. Je vous demande de me le ramener, mort ou vif. Et vous, vous, Moonstar, vous le laissez filer ! Encore une fois ! “C’en est trop” soupira le Colonel Nick Fury dans le souffle de l’un de ses cigares cubains aussi épais qu’un barreau de chaise en se laissant retomber dans son large fauteuil en cuir noir. Écrasant le tiers restant de son Cohiba d’un geste rageur dans ce cendrier d’onyx, l’ancien G.I. s’avança dans la lumière pour révéler le bandeau noir cachant son œil gauche. Colonel Nicholas Joseph Fury annonçait l’intitulé de son fichier classé ironiquement only for your eyes. Colonel l’interpellait le personnel de ces services spéciaux. Fury pouvait se permettre le Président des États-Unis. Patron, ses plus proches collaborateurs. Nick, ses rares intimes encore de ce monde. “C’est que, patron,...” marmonna l’agent special Danielle Moonstar du SHIELD, le menton relevé pour présenter le plus strict garde-à-vous qu’elle puisse... “Il n’y a pas de patron qui tienne, Moonstar !!! fit Nick Fury en grinçant des dents et allant pour serrer ses poings épais avant de jaillir hors de son fauteuil et faire le tour de son immense bureau. Crachant la pointe de son nouveau Cohiba, le Directeur du Strategic Hazard Intervention Espionnage Logistic Directorate vint plonger l’oeil marron qu’il lui reste dans les yeux noirs de celle qui avait été l’une de ses meilleurs agents sur le terrain : “Voilà, combien ? Trois ans ? Quatre ? Que vous traquez cet saloperie de cajun, gronda le cinquantenaire aux tempes grisonnantes en se passant une main sur le visage avant de tendre son cigare. Et c’est bien la première fois que vous le teniez d’aussi près... et il vous a échappé ?!!! L’odeur du tabac cubain roulé à la main vint s’emparer des sens de la jeune femme dans sa tenue de cuir avant que ce nouveau barreau de chaise ne fasse étinceler son rouge incandescent devant son fin nez. “Merci” souria du coin de sa bouche pincée Nick à l’attention de son fidèle bras-droit, l’éternel Sergent Thaddeus Timothy A. Dugan surnommé Dum-Dum, resté dans la pénombre de la pièce et dont le briquet tempête étouffait sa flamme dans un claquement métallique. “Et ce rapport ? Qu’est-ce que c’est que ce ramassis d’intrigues que même un scénariste hollywoodien n’en voudrait pas ?!” demanda son supérieur en prenant une chemise en papier kraft et décachetée parmi d’autres sur son bureau avant de la pendre au-dessus de la corbeille et de laisser Dum-Dum y mettre le feu de ce même briquet argenté. Revenant souffler devant elle la fumée désagréable pour cette végétarienne de son énième cigare ( qu’il ne terminerait pas ), ce Directeur ne rajouta rien de sa voix sévère pour fixer celle qu’il hésitait encore à destituer de ses fonctions. “Je vous laisse une dernière chance, Moonstar, annonça Fury, qui ne pouvait décidément pas se défaire de ses rangers et battle-dress - ici en camouflage urbain - plutôt que de porter les costumes sur-mesures de grands couturiers correspondant plus à sa position politique. “Mais le Sergent Dugan, ici présent ( ce dernier se mettant aussitôt au garde-à-vous ), vous accompagnera” ordonna le responsable de toutes ces missions que les autres ne pouvaient pas exécuter en regagnant son fauteuil. “Au fait, Dani ! C’est votre dernière chance” regretta Nick Fury en tournant déjà son épais fauteuil vers cette baie vitrée surplombant la ville, après avoir lâché ce “rompez” des plus militaires et signifiant qu’elle n’avait que quelques secondes pour quitter ce bureau éternellement plongé dans les ténèbres. Ainsi, Danielle Moonstar, ** ans, refermait derrière elle la porte de son avenir...[/color][/i] En attendant vos réactions et continuant la rédaction de mes chapitres suivants ( déjà trois livres maximum de prévus avec une soixantaine de chapitres dressés pour ce premier opus ).../... [b][color=red]N.B. : l'action de mon fanfic est censé se dérouler 3 ans après la scène d'ouverture et contemporainement[/color][/b] j'aimerai savoir si vous pourriez m'aider en me proposant [COLOR=Red]l'âge que devrait avoir cette version de Dani Moonstar[/COLOR], qui ne sera tout de même pas une novice dans ces services secrets... Merci. |
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