2021 !! Tu critiques ou bien ?

[EsseJi]

Beta Ray Bill #5: finie l'époque où les minis étaient inoffensives, qu'elles n'influaient pas ou peu sur les protagonistes. Avec ce dernier volet de ses aventures solos ce n'est pas que Beta Ray Bill qui passe un palier, Surtur ou Skurge voient également leur mythologie grandie.
Un récit qui a tout des grands, on en reparlera surement encore longtemps. Surtout que Daniel Warren Johnson s'est éclaté à tous les niveaux, récit et illustration, le lecteur en prend plein la tête!
On en demanderait plus sans souci, un titre mini par le format mais énorme par sa qualité.

[bukowski]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Beta Ray Bill #5: finie l'époque où les minis étaient inoffensives, qu'elles n'influaient pas ou peu sur les protagonistes. Avec ce dernier volet de ses aventures solos ce n'est pas que Beta Ray Bill qui passe un palier, Surtur ou Skurge voient également leur mythologie grandie. Un récit qui a tout des grands, on en reparlera surement encore longtemps. Surtout que Daniel Warren Johnson s'est éclaté à tous les niveaux, récit et illustration, le lecteur en prend plein la tête! On en demanderait plus sans souci, un titre mini par le format mais énorme par sa qualité.

J'ai hâte de lire cette conclusion !
Je sens que le nouveau titre Ka-Zar sera de la même veine.

[EsseJi]

Batman / Superman #20: Yang a su adapter son scénario dans le #19 pour permettre à Reis d'avoir un épisode de repos. Et ce mois off n'a pas été chômé pour le dessinateur, on a ici des planches grandioses, dont deux splashs qui sortent de la page! Une partie graphique à la hauteur du scénario pop corn de cet arc. Du sleeper qui ravira les gold diggers pour des générations à venir.

[Ben Wawe]

Oui, c'est magnifique et Ivan Reis transforme un scénario finalement moins prenant qu'au début en une réussite graphique complète.
Un blockbuster agréable grâce au dessinateur.

[Ben Wawe]

FCBD 2021 Avengers/Hulk


Mouaif.
Jason Aaron et Iban Coello propose un micro-récit qui surfe sur les thématiques temporelles, avec non pas le TVA mais une Avengers Tower qui règne sur le Temps, avec un Avenger Prime qui envoie des Deathloks gérer les variances temporelles. Sauf qu'un Deathlok se fait piéger et anéantir par les

Multiversial Masters of Evil.

Gros mouais, donc. Les thèmes temporels sont à la mode avec la série Loki, mais ça fait un peu "gros", là. D'autant que Jason Aaron s'est récemment débarrassé des super-équipes ennemies que sont le Squadron Supreme of America et la Winter Guard... pour ici en recréer une autre, "bigger than life". La compo' elle-même ne m'éclate pas, et les dessins sont corrects, sans plus.
Ca ne m'enthousiasme pas.

Sentiment un peu différent pour le prologue au Hulk de Donny Cates et de Ryan Ottley. Gros moment de bourrinage où un Hulk "intelligent", à la voix-off un peu proche du fameux Doc Green, mais bien plus direct et brutal, attaque MODOK.
Bon, c'est con mais ça passe bien, grâce au dynamisme et à la puissance d'Ottley. Je suis un peu gêné que

Bruce/Hulk laisse MODOK "mourir"

mais le twist sur le thème du run à venir est bon :

Bruce/Hulk en a marre d'être un monstre ou un héros sur Terre, il veut se barrer dans les étoiles.

Le principe peut être intéressant, et ça peut aussi être fun dans le bourrinage. Mais bon, ça reste basique.

Un FCBD qui a le mérite d'exister, mais qui n'est pas le plus passionnant ou prenant.

FCBD 2021 Spider-Man/Venom
Sentiment mitigé après ce FCBD.
La partie Spider-Man, par Zeb Wells et Patrick Gleason, est plutôt agréable et fluide, mais le twist final me rafraîchit. On a ici "les débuts" de Ben Reilly en Spider-Man, dans un combat classique mais efficace. Mon souci est que la fin montre que

Ben est "coaché" et a été choisi par la Beyond Corporation pour être Spider-Man, en supplantant l'autre.

Avec cette impression que Ben ne sait pas qui c'est, ou ne sait plus.
Je suis un peu gêné de voir encore Ben caractérisé en neuneu ou en paumé. Gleason est très bon, ça se lit bien, mais le fond me gêne.

La partie Venom est sympathique, et me permet de penser que Ram V pourrait s'occuper de la partie terrestre du titre, avec

Dylan avec le symbiote, poursuivi par la police et en manque de son père.

Tandis que, dans l'espace, on voit Eddie "sauter" de symbiote en symbiote pour régler des crises, et faire de l'armée une force de paix ; sûrement le côté Al Ewing.
La double-idée est bonne, mais les teasers de fin m'ont laissé froid. D'une part, Bryan Hitch ne se force pas ici, et ses planches sont assez figées, avec des teasers peu emballants. De l'autre, hormis une scène

Eddie VS Kang,

les "menaces" sont inconnues et méconnues, et ça tombe à plat.
Le projet est bon, mais ce qui est annoncé m'emballe peu.

Enfin, Chip Zdarsky et Greg Smallwood mettent en avant rapidement la future vengeance/rage de Wilson Fisk. Moui. Ca n'apporte rien à la série Daredevil, et c'est très mineur.

Un FCBD contrasté, avec de bonnes choses mais des approches qui m'interrogent ou me laissent froid.

[Ben Wawe]

Batman/Catwoman #6
C'est quand même bien long et bien spécial, ce truc.
Bien long, parce que Tom King prend bien trop son temps entre ses trois époques pour avancer trop lentement une intrigue qui ne passionne pas. Il flirte encore avec la philosophie de son run, avec non plus Bruce qui s'interroge s'il est bon ou digne, mais Selina ; mouais.
Mais surtout, quel moment WTF où une Selina âgée met son vieux costume, avec jambes à l'air. "Malaisant", diraient les plus jeunes, et ils ont bien raison.
Clay Mann ne dessine aucun décor mais fait de jolis personnages, comme souvent.

Une maxi-série en pleine débâcle éditoriale, mais dont l'intrigue elle-même s'enfonce hélas.

Shazam! #2
Pas mal.
Tim Sheridan enchaîne en emmenant Billy en enfer, guidé par le mystérieux Dane, pour retrouver le Rocher d'Eternité. On les suit dans un casino maudit, où évidemment Dane s'attire les mauvaises attentions. Billy flirte avec une démone, la rencontre avec le parrain infernal n'aide rien, et ça bagarre avec des baisses de pouvoir de Shazam. Sauf que Dane se révèle être

Nevermore, a priori fils du diable,

même si c'est spoilé par la couverture (dommage).
Bon, ça se lit mais ça s'oublie quand même. Tim Sheridan ne livre rien de mauvais, mais rien de passionnant non plus. Ca fera sûrement une bonne p'tite saga reliée quand tout sera fini, mais c'est fluide sans être prenant.
Clayton Henry propose des planches efficaces, qui font le job mais n'impressionnent pas non plus.

Une saga mineure mais maîtrisée.

[Ben Wawe]

Superman & the Authority #2
Bon, pas mal.
J'avais été très déçu du #1, je ne suis pas forcément emballé par ce #2, mais il "passe" mieux. Ici, Grant Morrison ne va pas forcément plus haut, ne fait pas forcément mieux, mais il diversifie au moins : ce n'est plus juste le recrutement d'un Manchester Black un peu naze et trop John Constantine, on passe sur d'autres.
C'est mieux, en fait. DC prend acte des difficultés de Mikel Janin, impérial pour son Superman/Tom Strong, et utilise Fico Ossio, Evan Cagle et Travel Foreman pour illustrer le point de vue des autres membres de l'équipe, recrutés par Black et Superman. On a donc Natasha Irons, qui affronte des incarnations physiques des dérives d'Internet (sympa' mais finalement un peu "facile", presque naze en fait, car Morrison flirte avec le mauvais goût et une approche "vieux con"), Apollo et Midnighter qui se chamaillent, et enfin l'Enchanteresse perdue en enfer.
Bon, ça se lit bien, hein. Les segments sont hétérogènes, mais le passage sur l'Enchanteresse est bon et fin, alors que celui sur Natasha est un peu faible, et Apollo/Midnighter fait juste le job.

En soi, la mini-série reste une déception : j'attendais plus, j'attendais mieux d'un tel projet.
Mais là, ça se lit bien.
C'est déjà beaucoup, vu le #1 catastrophique.

[Ben Wawe]

Nightwing #83
Beau final d'une bonne saga.
Tom Taylor achève ici son lancement, finalement son "programme", en confirmant Dick Grayson comme créateur d'une Fondation Alfred Pennyworth, avec l'argent légué par ce dernier. Il veut ainsi s'investir dans Blüdhaven, et ose croire en l'innocence de sa demi-soeur, qui se dit du bon côté.
On a aussi une escarmouche avec Blockbuster, et le subplot qui avance sur Heartless. Rien de choquant ou de révolutionnaire, un ouvrage classique mais très bien réalisé, très bien appliqué. La caractérisation est toujours bonne, peut-être un rien moins brillante car le discours public de Dick est convenu, mais ça fonctionne.
Graphiquement, Bruno Redondo doit être aidé et ça se voit, mais l'ensemble reste très agréable et efficace.

J'ai envie de lire la suite, et je suis confiant.

[scarletneedle]

Ah comme j'ai hâte d'avoir tout cela en fin de semaine!

[wildcard]

Bat/Cat #6 est une arnaque. J'en ai fini avec ce truc, le pire qu'a produit King, qui aurait dû en rester où il en était avec Batman. Le summum du ridicule est atteint en effet avec Selina qui reprend son costume pour une patrouille avec sa fille : c'est même pas "malaisant", c'est juste grotesque.
Clay Mann ne dessine plus de décors. C'est quand même assez hallucinant : la série a été repoussée d'un an, il ne tient pas les délais, bâcle ses pages, doit déléguer trois épisodes... Franchement, c'est gênant. Et pas professionnel.

Nightwing #83 est une réussite. Tom Taylor a vraiment réussi à redonner tout son lustre au personnage avec une intrigue tonique, une caractérisation impeccable.
Visuellement, ben, pas de Cian Tormey : Bruno Redondo signe l'intégralité de l'épisode et produit des planches superbes, dynamiques, élégantes.
Il y a là-dedans un air du Daredevil époque Waid/Samnee, qui me réjouit.

Supergirl : Woman of Tomorrow #3 est une autre réussite. King livre un chapitre très malin et dérangeant, c'est intense. J'aime beaucoup comment il anime le perso de Kara et le duo qu'elle forme avec Ruthye.
Bilquis Evely sublime le script avec des couleurs éblouissantes de Mat Lopes : c'est magique, souvent à couper le souffle.
Voilà, ça, c'est le Tom King que j'aime, avec une artiste ponctuelle.

[Ben Wawe]

J'ai beaucoup aimé le #1 de Supergirl, mais je vais attendre que tout soit sorti pour lire. Autant le côté feuilletonnesque a très bien fonctionné sur Mister Miracle, autant je suis moins convaincu par Strange Adventures, qui a mon avis souffre d'un problème de rythme à la lecture mensuelle.

[Ben Wawe]

The Flash #773
Bien.
Je sens que Jeremy Adams cherche encore à affiner son approche, notamment les blagues de Wally, qui ne sont pas forcément drôles (un "humour de papa" assez lourd), et ne cadrent pas pleinement avec ce qu'on a connu de lui dans sa période de gloire. Ca demande encore du boulot pour bien cadrer ça, mais ça avance... et le reste fonctionne bien.
On a ici la fin de la saga en deux parties sur un Heatwave condamné par une maladie liée à son équipement, et qui veut tout ravager pour "rappeler" aux gens que tout peut s'écrouler, d'un coup. Ca permet un discours inspirant de Wally, encore un peu maladroit mais qui sonne bien. J'ai bien aimé les débuts de Wally dans son nouveau job, où son apport comme "ingénieur" est pertinent grâce à son expérience de super-héros. La scène avec la famille est sympa', le subplot avec le Sinestro Corps aussi.
Bon, ça se lit bien. Ca reste un peu maladroit dans les angles, les dialogues doivent être affinés, mais Jeremy Adams est sincère et appliqué dans sa démarche pour reconstruire Wally, et lui redonner du lustre. Ca fait plaisir, ça fonctionne, et c'est sympa' de retrouver aussi "son approche" avec les Rogues, très humaine.
Will Conrad a un trait un peu figé mais son Flash a de l'allure, et les planches sont agréables à suivre.

Je reste très content de la série.

[ollieno]

il ne me semble pas avoir vu passer de critique dessus...

Icon & Rocket 1
Par Hudlin et Braithwaite.

Que dire... Verbeux, de l'humour pipi-caca pas nécessaire
qui viennent encombrer une redite de l'épisode 1 de McDuffie et Bright..en moins bien

Bien moins bien

Même Braithwaite est en mode à minima (première moitie de l'épisodes encré par Hanna, la fin par Andrew Currie).

Ca n'apporte rien

un tpb (ou omni) de bonne qualité des épisodes originaux aurait été bien meilleur

Je me tâte à savoir si je pousse le vice jusqu'à la fin de la mini

[watchblue]

Sinister War 3: je comprends pas le concept encore juste un numéro de baston. Ah oui le grand méchant récréer une équipe de Sinister avec les pires menaces ever
Et c est tout.

Le deux nous à montré des équipes de Sinister, ils se battent dans le 3 une nouvelle équipe arrive dans le 4 et la conclusion est censée être au prochain mais en fait si on enlève la baston ça aurait pu être un single pour l instant

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par ollieno
	Icon & Rocket 1 Par Hudlin et Braithwaite. Que dire... Verbeux, de l'humour pipi-caca pas nécessaire qui viennent encombrer une redite de l'épisode 1 de McDuffie et Bright..en moins bien Bien moins bien Même Braithwaite est en mode à minima (première moitie de l'épisodes encré par Hanna, la fin par Andrew Currie). Ca n'apporte rien un tpb (ou omni) de bonne qualité des épisodes originaux aurait été bien meilleur Je me tâte à savoir si je pousse le vice jusqu'à la fin de la mini

Aucun regret d'avoir zappé.

	Citation:			Posté par watchblue
	Sinister War 3: je comprends pas le concept encore juste un numéro de baston. Ah oui le grand méchant récréer une équipe de Sinister avec les pires menaces ever Et c est tout. Le deux nous à montré des équipes de Sinister, ils se battent dans le 3 une nouvelle équipe arrive dans le 4 et la conclusion est censée être au prochain mais en fait si on enlève la baston ça aurait pu être un single pour l instant

Punaise, ça promet...