#1
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Critiques Indés and friends VO
avant de disparaître pendant une grosse semaine pour cause de déménagement, je vais livrer deux petites critiques de deux éditeurs indépendants, deux lectures sympas de cette semaine!
tout d'abord est sorti pour notre plus grand plaisir un numéro de Local, le sixième, toujours par l'équipe Brian Wood/Ryan Kelly, publié par Oni Press. Megan est cette fois ci au centre de l'histoire, après avoir joué les supporting cast dans quelques numéros, comme celui sur la petite ville de Missoula par exemple, et elle habite désormais à Brooklyn, avec une nommé Gloria, dans l'appartement 5A. le début de l'histoire fait un pont avec la précédente qui nous présentait notre protagoniste comme une personnalité "invisible", elle qui adoptait une nouvelle identité chaque soir à son travail. Ici sa "roommate" lui pose comme règle pour la colocation d'être d'une discrétion absolue, d'être un véritable courant d'air, que toutes deux ne se rencontrent presque jamais dans l'appartement. c'est la frustration qui est ici au centre de cette histoire, ressentie par Megan toujours aussi seule et toujours autant en quête de contacts humains, d'amitié. l'aigreur qu'elle ressent vis à vis de Gloria, infirmière de nuit, la poussera à la faute, et encore une fois la seule solution reste la fuite, parcequ'après tout c'est la seule réponse que Megan connaît pour résoudre ses problèmes. sauf qu'elle oublie l'essentiel : quand on fuit la seule personne qui est toujours là c'est bien nous même, et pourtant c'est soit qu'on cherche à fuir dans ces situations là. ce numéro fait un peu office de bilan, après plusieurs années d'errance et de quête de soi, Megan commence à comprendre qu'elle est dans un cul de sac : elle se promet que cette fuite est la dernière, qu'il va falloir trouver de nouvelles façons de passer à la suite et d'avancer dans la vie. Ryan Kelly est toujours aussi parfait pour nous faire vivre la mélancolie et le mal être du personnage, son style est parfait pour l'atmosphère urbaine lourde d'un quartier comme Brooklyn, ses immeubles new yorkais sont tout simplement parfaits. bref vivement la suite qui nous ménera dans l'Arizona à Tempe. même si DMZ est une excellente série, j'ai un petit faible pour Local, avec ses petits suppléments de fin de numéros, sa playlist à jouer pendant la lecture, son absence de pub, ce noir et blanc savemment travaillé... ensuite un petit pari avec l'achat du numéro 1 de The Lone Ranger, avec sa jolie couverture de John Cassaday, qui a l'air impliqué dans le projet, plus qu'en simple cover artist comme on avait pu le voir sur un Phantom par exemple. Brett Matthews est le scénariste du numéro (on peut lire en pages finales que Cassaday est co scénariste du #2), tandis que Sergio Cariello en est le dessinateur. Dynamite Entertainement publie le tout, loin de ses Galactica, ancien et nouveau et autres Highlander ou Xena. l'histoire est simple, un western qui suit la trace de Texas Ranger dans une époque qu'on peut raisonnablement situer vers la fin du XXème siècle, quelque peu après la guerre de Sécession, avec une frontière encore existante apparemment, entre pays amérindien et Etats Unis d'Amérique. la narration est décomposée temporellement, pour nous présenter des périodes de la vie du protagoniste principal, un fils de Ranger rêvant lui même d'intégrer ce corps de "lawmen". l'histoire est donc simple mais efficace, sur fond de vengeance finale à venir, avec un personnage mystérieux en fin de numéro accrochant bien pour la suite. le dessin est vraiment magnifique et très travaillé : tout a été fait pour donner un aspect rétro, vieille photo usée et passée, ce qui donne un cachet très particulier et unique à cette introduction, une classe indéniable. Cariello a un trait fin et agréable, qui n'est pas sans rappeler la virtuosité d'un Buscema ou aussi de Barretto, autre grand spécialiste du western. bref je recommande chaudement ce premier épisode des aventures du Lone Ranger, un vrai plaisir des yeux qui se lit vite, mais qui est particulièrement bien raconté et plein d'un dynamisme réjouissant.
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johnkeats.space-blogs.com |
#2
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Bien aime aussi le Lone Ranger, un truc un peu entre Truman et Kubert question dessin, meme si cette intro aurait pu tenir en 4 page au lieu de l'episode entier. Entre ca et un Jonah Hex pas trop degueulasse cette semaine, on pourrait presque croire a un renouveau du Western dans les comics
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#3
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j'aurais pu dire la même chose! Kubert ouais en effet.
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#4
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J'ai adoré le Local #6, où l'on se rend compte que Megan est une histrionique sévèrement atteinte. Mais on a toujours envie de la prendre sous notre grosse aile. Et en 22 pages, quelle leçon de développement des personnages par Brian Wood. Et ce Brooklyn, ça me donne envie d'y poser mes sacs. Comics of the week, people, arrêtez de me faire rire avec vos sous-vêtements disproportionnés placés sur les collants et vos capuchons, et lisez du comic-book qu'il est bon.
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#5
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tu la trouves histrionique? merde alors c'est peut être pour ça que j'aime ce personnage alors.
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#6
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"are you a thespian?"
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#7
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on disparait un temps pour cause de déménagement et on retrouve la rubrique indé du mois dépérissant dans un coin, personne ne l'aillant agrémentée cette semaine ni la dernière! personne n'a donc lu DMZ, Casanova et consort?
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#8
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Oui, ce local est !
Et je trouve sidérant que les persos et certains lecteurs puissent la considérer comme fautive ici, vu que sa roomate est une pure cinglée totalement insupportable.
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
#9
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The Escapists #3 Written by Brian K. Vaughan Art by Brian Rolston and Jason Alexander Cover by John Cassaday. Bon pour ne pas faire durer le suspens je dirais qu'encore une fois j'ai passé un très bon moment. La recette est toujours la même, une immersion totale dans le monde du comics, ou la réalité et la fiction ne sont que peu discernables grâce à une narration toujours aussi originale : elle n'est en rien révolutionnaire mais y'a quand même d'excelentes BDs, par exemple Max qui encre en direct les planches de Case, en tant que lecteur on voit seulement les planches et les personnages qui s'expriment, ce ne sont pas ceux du comics mais bel et bien Max et Case. Ces planches du comics sont d'ailleurs très bien utilisées : au final même si on ne connaît rien de l'histoire "fictive" qu'inventent sous nos yeux cette équipe, les parallèles entre les personnages du comics et ceux de la réalité sont nombreux et habilement présentés au lecteur. Les dessins de ce "faux comics" sont d'ailleurs excellents, avec notamment plusieurs pages en noir et blanc, avant la mise en couleur de Case, qui sont très convaincantes. Le dessin "classique" quant à lui est toujours aussi passe partout, il ne surprendra guère mais il est utile à la mise en scène qui se base essentiellement sur les dialogues. Les dialogues qui sont d'ailleurs toujours aussi marrants, frais, légers, bref rien de bien prise de tête mais il y a quand même de la profondeur. Comme reproche, je dirais peut-être que tout ça va un peu trop vite parfois, et que l'équipe créatrice parvient peut-être un peu facilement à ses objectifs pour le moment, mais pour une mini en 6 numéros, c'est compréhensible... Au final je dirais que ce #3 est dans la même veine que les autres : un comics pour les passionnés de comics, mais pas forcément pour les connaisseurs, le néophyte que je suis s'en régale à chaque fois et y trouve là un excellent moyen de découvrir cet univers. |
#10
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Excellent episode c'est clair. J'aime vraiment les glissements narratifs entre les deux styles graphiques. Sinon je savais pas qu'ils avaient recupere les droits de Black Orchid
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#11
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Mais j'ai épuisé toute mon énérgie pour parler du comic Street Fighter. Rien que de l'écrire me donne envie de retourner jouer au III, tiens.
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Mes ventes de Comics VO ! |
#12
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Le dernier DMZ raconte l'origine de la guerre et le bouclage de NY subséquent. C'ets pas mal. Et Casanova est meilleur à chaque épisode (et je n'aimais pas du tout le premier). |
#13
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Mes ventes de Comics VO ! |
#14
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Euh, je peux squatter ici? Je vais pas ouvrir un thread rien que pour moi.
Fallen Angel 7: c'est toujours Woodward au dessin mais ça ressemble pas aux 5 premiers numéros. Pas grave. Pour ceux qui ont pas compris, on assiste aux premiers jours après la "chûte" de Fallen Angel, donc avant même la série DC chronologiquement. C'est divinement écrit, la belle a toujours autant de personnalité et j'oserais même dire que je trouve la série IDw encore mieux que la série DC que je trouvai pourtant extraordinaire! Dark Horse 20 years: Uh? C'est tout? c'était que des pin up? Bon, c'est pa smoche mais ils vont nous la refourguer combien de fois la Usagi Yojimbo de Miller?! Y 49: Rhââ^, encore un flashback consacré cette fois au perso féminin le moins développé et charismatique pour l'instant je trouve: l'officier israélien. Hum, voui, ca se lit bien mais le cliffhanger de ce mois est carrément mou du genou. Mouse Guard 4: toujours aussi joli. Les séquences d ela maison en feu ou du tronc d'arbre ténébreux sont exceptionnelles! Snakewoman 1: Alors, ça ressemble à quoi un comics Virgin? La cover est pas top, son lettrage/logo non plus. Trés bon papier, impression impeccable, très peu de pub, et que pour les comics de Virgin (alors pourquoi ne pas les mettre à la fin?). Gaydos assure comme un ouf et Wells arrive à nous rendre sympathique les 4 persos introduits dans ce numéro. Apparemment, ce sera un comics d'horreur psychologique, mais avec aussi du gore mais plutot dans la suggestion. Ah oui, sinon, c'est "mature reader" pour sur, ça cause déja pa smal de cul dés le premier épisode! Je signe pour la suite! Savage Dragon 0: Oh!! C'est donc ça l'origine de Savage dragon?! Une origine fort.. originale! La aussi, il y a du cul (je fantasme aussi sur le dragon, je vous avais pas dit? ) et c'est carrément violent et gore. Larsen est un dieu! Et Savage Dragon est à poil! Sidekick 2: Ah, c'est mieux que le premier qui m'avait un peu déçu. Là, ça commence à prendre son envol. A signaler la femme à plus gros seins jamais vu, c'est la copine du héros, et c'est une sacrée cochonne! Invincible 34: Je sais pas comment fait Kirkman. C'est magique, il y a tout. un suspense dingue, une séquence émotion à vous tirer les larmes si vous avez un minimum de fibre romantique, de l'humour, de l'action. C'est PAR-FAIT!
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
#15
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D'accord sur le Dragoune et Sidekick (enfin, sur presque tout. )
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si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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