Critiques VO avril 2014

[Fletcher Arrowsmith]

Non pas de retcon mais un focus sur un plan précis qui tourne en boucle dans la tête (et le cabanon) du Watcher. On le voit également plus enclin à des sentiments car il prononce des mots et Waid nous fait bien ressentir un lien qui se crée entre lui et Nova.

L'importance ou pas de ce #0 sera en fonction de la suite de l'évent qui est écrit par Aaron. J'ai plus lu cela comme un numéro de commande fait à Waid et Cheung qu'autre chose.

[Mandrill]

Ah OK c'est plus centré sur Uatu et en lien avec la série de Nova, c'est ça ?

[Gassian]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	ORIGINAL SIN #0 (Mark WAID / JIM CHEUNG et Paco MEDINA / Mark MORALES) Tout est résumé sur la couverture : Who is the Watcher ? On aurait également pu appeler cela Le Watcher pour les nuls. Autant le dire je me suis fait moi aussi avoir par Marvel. Pourquoi ? Et bien parce que payer 4,99$ pour un numéro vendu comme le #0 de l'évent Original Sin c'est de l'arnaque. Attention j'ai passé un bon moment surtout à cause de Mark WAID qui est un merveilleux conteur surtout quand cela touche les origines des personnages (ici Nova et le Watcher) et les récits intimistes. De ce point de vu là rien à redire, bien au contraire. Le problème vient plutôt du fait que le peu que le scénariste donne sur l'évent n'a pas de quoi faire pousser mémé dans les orties. Ce récit ne sert qu'à une chose : expliquer les origines de Watcher (et de Nova mais là c'est vite fait vous vous en doutez) et l'éclairer sous un jour nouveau. En clair si vous faite l'impasse sur ce #0 je n'ai pas l'impression que cela vous manquera pour la suite. Au risque d'en surprendre quelques un j'ai trouvé bonne la prestation de Jim CHEUNG mais pas renversante non plus. D'ailleurs la transition avec Paco MEDINA se fait tellement bien que l'on a du mal à savoir où le sieur Paco est intervenu. Je crois que je commence à être parfois lassé des visages que dessine Cheung. Ah si Mark Waid a de l'humour et on apprend que AvX est bien un big event...nuff said Mais dieu que Mark Waid écrit bien. Il y a quand même assez d'émotion dans son récit pour me dire que mes sous n'auront quand même pas été dépensé complètement inutilement. J'ai lu une bonne histoire ce n'est pas rien.

En fait, le seul intérêt (la seule mission ?) de ce #0 est d'humaniser le Watcher (en le confrontant au "petit" Nova) et, par la-même, de renforcer l'impact émotionnel de sa mort.
Mission accomplie en ce qui me concerne, et, comme toi, je me suis surpris à me dire à plusieurs reprises que, décidément, Mark Waid était très doué dans cet exercice.
Confirmation, aussi, du potentiel de Sam Alexander. Si j'étais Marvel, je continuerais à le mettre régulièrement en avant : c'est le genre de personnage auquel de jeunes lecteurs peuvent assez facilement s'attacher. Et comme ses aventures restent très accessibles ...

[Fletcher Arrowsmith]

LAZARUS #8 (Greg RUCKA / Michael LARK et Brian LEVEL)



Lift part 4 et ce n'est pas finie et c'es tant mieux. Cet arc est excellent et surpasse largement le premier qui était déjà de très bonne facture. On en sait désormais plus sur l'importance du lift et c'est à travers cette sélection que Greg RUCKA a minutieusement construit son intrigue et le développement de son univers. Les divers plots qu'il a lancé (la menace terroriste, le lift et l'exode d'une famille) se regroupent et les flashbacks introductifs sur l'éducation de Forever complètent parfaitement l'héroïne et ses relations ambiguës avec la figure paternelle. En comme en plus Michael LARK et Brian LEVEL continuent de faire un sans faute graphiquement on peut dire que cette série est en train de devenir une réussite. Pour compléter le tout les singles (encore à 2,99$) sont de très bonnes factures et les informations ou fausses publicités distillées ici et là permettent de prolonger l'immersion du lecteur dans le monde de Forever.

C'est beau, c'est intéressant et on a en pour notre argent. LAZARUS est vraiment une série qui vire au sans faute.

[Fletcher Arrowsmith]

DEAD BODY ROAD #5 (Justin JORDAN / Matteo SCALERA)



Allez pour le fun et parce que je suis chaud. J'y ai cru 3 pages que j'allais un peu plus apprécier DBR. Mais au final non. Justin JORDAN continue dans son créneau : le cliché (à mort) et se permet de rajouter la violence gratuite en plus. On en oublie presque comment on en est arrivé là alors que le scénario tient sur un timbre poste. Heureusement d'ailleurs car il ne reste plus qu'un seul numéro pour tout (oui là je m'emballe un peu sur le mot tout qui ne regroupe pas grand chose) conclure.

Finalement le seul bon moment dans Dead Body Road c'est le billet final de Justin JORDAN qui à chaque fois nous cite ses maitres et références. Je vous assure que je m'en paye une tranche. Ici on a le droit à Richard Stark.

[Dhargo]

Je dirais bien que c'est du classique cette histoire mais bon, c'est un peu plus ce que j'aurais pu lire dans la section Marvel Universe de cet éditeur.
Je ne vois pas l'apport de Fred Van Lente à cette histoire.
Steve Rogers fait une virée nostalgique dans son quartier de quand il était tout petiot et Natacha est avec lui ...
Ils dégustent le meilleur milkshake de Brooklyn...
Comme par hasard ( ) ils se retrouvent en plein milieu d'une opération ennemi. Et c'est derniers se demandent si c'est fortuit...
TOUT est cliché et les deux simples agents ennemis qui suivent le couple d'Avenger dans une ruelle (bonjour la filature, une joggeuse et un clodo ensembles, côte à côte...) et qui reçoivent cet ordre "Take'em down" tout en sachant qu'il s'agit de Captain America et de Black Widow...

Mes seuls points positifs de ce n° sont, la présence aux dessins de Tom Grummett et la réédition de la rencontre de Cap et de Falcon (Captain America 117), dessiné par Gene Colan.

Passez votre chemin, il n'y a de Fred Van Lente dans cette histoire, que son nom et ce one shot est bien trop orienté cinéma.
Et je confirme que je déteste le look Scarlet Johansen pour Black Widow ainsi que ce costume du Captain America.

[Fletcher Arrowsmith]

THE BUNKER #3 (Joshua HALE FIALKOV / Joe INFURNARI)



Seconde série que je suis chez ONI PRESS après LETTER 44 et encore une fois c'est de la qualité. Le présent épisode se concentre uniquement sur le présent et la destiné de Grady qu'il se sent obligé de réaliser au vu du courrier reçu de son moi du futur. Mais l'intérêt est ailleurs que ce pure moment de bravoure apparent avec le scénariste Joshua HALE FIALKOV qui raconte la scène du point de vue de Heidi et qui en profite pour nous dresser un vrai portrait de femme avec ses forces et faiblesses (liés), et ses relations avec deux autres protagonistes du Bunker. La force du scénario tient dans la page finale qui tant à nous montrer qu'à priori rien n'est écrit d'avance et les démons du passé peuvent avoir une importance capitale sur le présent et donc sur le futur.

Lentement mais surement le scénario de The Bunker se déploie pour nous proposer un récit aux multiples tiroirs et aux personnages attachants et intéressants.

[Fletcher Arrowsmith]

MIDAS FLESH #5 (Ryan NORTH / Shelli PAROLINE et Braden LAMB)



Retour en arrière quand je découvrais (sur les conseils de SJ) le premier numéro de Midas Flesh. Cela partait comme un conte pour enfant avec une très bonne utilisation de la malédiction du roi Midas remise au gout du jour. 4 numéros plus tard on est désormais embarqué dans un véritable conflit galactique où tyrans et résistants s'affrontent sur le corps doré du dit roi comme arme de destruction massive. Le ton est résolument devenu plus adulte malgré les dessins de Shelli PAROLINE et Braden LAMB qui eux ont su restés plutôt enfantin, tout en douceur. C'est finalement ce contraste qui fait le sel de la série de Ryan NORTH qui n'a pas arrêté de basculer d'un ton à une autre et qui semble avoir désormais choisi son camp avec ce numéro, un des plus sombre depuis le début.

Midas Flesh est une série surprenante. Sous un enrobage de douceur on y trouve une cacahouète plutôt amère.

[Baltazared]

J'allais pour lire BLACK SCIENCE #6, lorsque je me suis souvenu que j'avais envoyé un mail à Remender pour la rubrique des lecteurs à la fin de chaque épisodes.
Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai vu mon message publié !
Je vais le garder précieusement celui-ci.

(Grâce à ma contribution, il y a un peu de V.F. dans un comics V.O. et ça n'a pas de prix.)

Bon, je vais le lire maintenant.

[Fletcher Arrowsmith]

à toi.

Je ne récupère mon exemplaire que samedi (FCBD oblige). J'aurais donc le plaisir de t'y lire.

[Baltazared]

Tu pourras apprécier mon superbe anglais !
Et le français honorable de nos amis de BS.

(Pour le FCBD, ça tombe un week-end, et je travaille le week-end. Il faut encore que je puisse convaincre ma copine de se bouger pour moi.)

[Carmelo]

On peut avoir une copie de ton courrier ?

[Baltazared]

Envoyé y a un mois sans vraiment croire que je serai "choisi", j'ai même pas pensé à me l'envoyer à moi-même.

Du coup je n'ai que ma bonne foi comme preuve.
(On peut essaye d’appeler Remender si quelqu'un à son num.)

[Fletcher Arrowsmith]

V-WARS #1 (Jonathan MABERRY / Alan ROBINSON)



On le pressentait avec Bad Blood, Jonathan MABERRY a des choses à dire sur les vampires mais pas forcément les mêmes que les autres auteurs. C'est surtout le traitement de la condition vampire et ces impacts sur l'entourage qui l'intéresse. Ici on a droit à une guerre entre les humains normaux et les humains transformé en vampire. L'intelligence de Maberry c'est de faire de ces derniers une race comme une autre qui ne demande qu'à s'intégrer à l'humanité. On est dans la parabole de l'apartheid ou de la condition mutante traitée chez Marvel. De même la parenté avec V, la série télé, va donc de ce fait au delà de l'emprunt au titre. C'est efficace et les complots politiciens apparaissent déjà. Et comme en plus j'ai eu la chance de récupérer le FCBD V-WARS j'ai pu m'attacher au narrateur, Luther Swan qui est un héros côté maison blanche, personnage dont le traitement sort des sentiers battus. Le single est de fort belle qualité avec 5 pages en prose (comme le spécial FCBD) pour aller plus loin.

V-WARS est la bonne surprise attendu et prouve que l'on peut encore traiter un thème qui semble éculé de fort belle façon.

[Fletcher Arrowsmith]

BLACK SCIENCE #6 (Rick REMENDER / Matteo SCALERA)



Ce premier arc se clôturant avec ce numéro aura tenu ces promesses. On est pas encore trop sur de savoir où Rick REMENDER souhaite nous amener (et comme la machine, The Pillar, est détraquée cela tombe bien) mais il a su bâtir son histoire sur des scènes fortes qui nous reste en mémoire (la course poursuite du #1, le péché de Grant, la mort de membres de l'équipe, la trahison puis le final bouleversant) mais également sur un dépaysement total depuis le début. On voyage et que cela soit le bestiaire (encore haut en couleur et important pour la suite dans ce numéro), les lieux ou les situations (les indiens pendant les WWI) on en a pris plein la vue sur un rythme assez effréné. Pour cela il a été accompagné d'une belle équipe composée de Matteo SCALERA et Dean WHITE qui nous ont gratifié de superbes planches. Enfin comme le signale le scénariste himself les 6 épisodes réunis c'est plus de 150 pages, autant dire que nous n'avons pas été trompé sur la marchandise.

Ce premier arc de Black Science a rempli sont contrat en nous proposant un excellent récit de science fiction tourné vers l'aventure. A Remender de savoir porter son récit plus loin encore afin de tutoyer les sommets.

@Baltazared : ton anglais est très bon et c'est super de lire ta lettre à Remender dans ce numéro. Bien joué.