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Qui sont les deux personnages à la fin?
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Bon voila en 15 jours je me suis lu les 8 tomes dispo !
qu'est ce que c'est bien! ça entre dans mon top 10 je pense ça va être très dur d'attendre la suite maintenant
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J'ai entendu dire que certains tomes de Sclaped étaient désormais introuvable, info ou intox ? J'ai adoré la lecture des deux premiers tomes, mais financièrement, je n'ai pas pu suivre pour acheter les suivants, et j'entreprends de rattraper mon retard. Cela serait con qu'Urban se mette à avoir des tomes indisponibles...
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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Yep les cartonnés aucun soucis, c'est les souples qui s'épuise à vitesse grand V.
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vu que je les ai acheté récemment je peux te dire qu'ils sont tous dispo en cartonnés, de toute façon c'est les plus beau avec les couvs inédites
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Le prochain Scalped, c'est cette semaine !
Savez-vous quelle est la couverture pour le souple ? Quand je rentre l'ISBN tirée du site Urban sur le moteur Amazon, ça me donne la couv' de ce qui est censé être le cartonné
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C'était déja pareil pour le 7, fis toi à l'isbn pour amazon
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Oui, c'est à chaque fois la même confusion !
Je commande avec l'ISBN, on verra bien...
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SCALPED TOME 9 (A couteaux tirés) Jason Aaron / RM Guéra Une grande claque pour un avant dernier tome qui tient toutes ses promesses Scalped 50 (Aaron/JM Guera/Kordey, Truman, Thompson, Bernet, Cowan, Haspiel, Mc Carthy, Dillon en guest de luxe) L'art du scalp Un nouveau stand alone pour la série de Jason Aaron mais quel stand alone : le numéro 50 de la série. Et Aaron et Guera ont décider de fêter dignement ce numéro anniversaire de leur bébé en revisitant une partie du conflit opposant l'homme blanc aux indiens d'Amérique à travers le scalp, objet fétiche chevelu donnant le non à la série. C'est foutrement intelligent de leur part. Non seulement l'épisode est grandiose et nous donne une leçon d'histoire mais aussi de la manière de scalper (ne vous entrainez pas avec le chat du voisin , cela fait mauvais genre) mais il est superbement illustré : RM Guera sur les 9 premières planches puis Kordey sur les 4 dernières entrecoupés de magnifiques splash pages iconiques par Tim Truman, Jill Thompson, Jordi Bernet, Denys Cowan, Dean Haspiel, Bredan Mc Carthy et Steve Dillon. C'est beau et fort tout simplement. Scénaristiquement Aaron continue à nous éblouir en utilisant encore une fois la mise en parallèle des personnages (ici le soldat blanc et les indiens) dans des situations identiques et puis il arrive à relier son récit à la trame principal à travers une très poignante dernière planche Scalped 51 à 55 (Aaron/Guera) A couteaux tirés Ca y est on y presque. Avant dernier grand arc de Scalped on ne peut pas dire que Aaron ait décidé de faire dans la dentelle. C'est à lecture de ces numéros que l'on se rend encore plus compte (pour ceux qui auraient douté) du travail d'écriture de Aaron et de comment il a installé ses bâtons de dynamite afin de nous offrir un feu d'artifice de toute beauté. Tous le monde est convié dans ce chaos indien. Les stands alones et les arcs à priori mineur trouvent leur quintessence ici : l'homosexualité de Shunka, la rencontre Waid-Catcher, la renaissance de Nitz, la vis foutu de Dino, la tentative de rédemption de Red Crow, la bravoure de Karnow, la tête relevé de Dashiell... Aaron joue sur les affrontements tout le long de cet arc. Les directs comme Dashiell-Shunka, Karnow-Dino, Karnow-Nitz, Waid-Catcher, Nitz-Red Crow, Red Crow-Shunka, Red Crow-est tout ses opposants et les indirects : Nitz-Red Crow, Karnow- Red Crow, Catcher-Dashiell, Wade-Dashiell, Dashiell-Red Crow (le point final et la synthèse de l'album dans un extraordinaire dénouement somme toute logique quand on y pense). Le pivot de l'arc est la claque (oui il n'y a pas que nous) qu'inflige la fille de Hassel Rock à Dashiell. Tout d'abord car elle est le seul moment où intervient un élément féminin (arc de brutes, de macho, de testotérone), puis car elle touche 2 fois Dashiell : dans sa chair car il a la mâchoire brisée puis dans son coeur (souvenir de l'amour de Carol et d'une rédemption impossible symbolisée par une incompréhension des Indiens honnêtes de la réserve chez qui il restera la figure du voyou et truand). On n'échappe pas vivant de la réserve de Prairie Rose. Ici la rédemption s'accompagne de la mort ou de la déchéance quoi qu'il arrive. Nitz, Catcher, Wade, Dino, Dashiell : ils y reviennent tous avec l'enfer qui les attend. Et puis même quant on croit qu'on peut y échapper au final on peut se dire que tout les chemins mène à Prairie Rose (flèches de direction des panneaux routiers dans le #54). L'arc se termine par un numéro #55 homérique avec un violent affrontement entre Dashiell et Shunka. RM Guera effectue là un de ces meilleurs travaux graphiques. Ces planches sont d'une puissance inégalée. Enfin anti héros depuis Scalped #1 Dashiell est particulièrement mis en avant car devant le désastre annoncé depuis longtemps il n'a plus rien à dire (au sens propre et figuré) sauf ce qui est une évidence depuis le premier tome. On en revient à l'ultime planche et à la maestria de Aaron au scénario. Du grand art pour une grande série. Bilan : Quand on referme ce neuvième tome on a envie de dire merci à Aaron et Guera. Premièrement car on vient de lire une sacré bonne histoire. Deuxièmement la saga de Scalped touche à sa fin et on n'a pas du tout l'impression d'avoir été floué bien au contraire . Enfin car il reste un tome et que je sais que dans quelques mois je vais encore prendre une grande claque sur l'autre joue (comment cela il y a un symbole biblique dans mes propos ? C'est Scalped que je lis pas la vie du petit Jesus) . Quand c'est fini il y en a encore. ma note : 5/5 (je garde le 6/5 pour dans quelques mois) Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/10/2013 à 00h26. |
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Cpmme Arrowsmith, Aaron et Guéra m'ont fait passer la plus belle heure de la semaine.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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J'ai hâte de le lire, j'ai pas encore lu la fin ,mais cette série fait déjà assurément partie de mes dix runs préférés !
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Final issue !
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Scalped tome 10
SCALPED TOME 10 (Au bout de la piste) Jason Aaron / RM Guéra Dernier tome et clap de fin pour une des meilleures séries de ces dernière années. Scalped #56 à #60 (Jason AARON / J.M. GUERA/ couleurs de Giulia BRUSCO) Au bout de la piste 5 épisodes pour conclure. 5 magnifiques épisodes pour continuer à croire une éventuelles rédemption de la réserve de Prairie Rose. Jason Aaron aurait pu écrire qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Prairie Rose. On est dans le polar hardboiled noire et on ne le quitte pas malgré le panneau de la dernière planche. Le scénariste ne perd pas de temps, car de toute façon les protagonistes l'on largement gaspillés. On aurait pu croire que Dashiell Bad Horse et Nitz étaient enfin arrivé à leurs fins dans la conclusion de la précédente saga. Il fallait vraiment être naif ou drogué pour y croire. Jason AARON expédie cela en 2 planches puis nous décide de nous faire croire au bonheur (forcement relatif à la réserve) avec un bond de 8 mois en avant. Ca y est tout le monde est heureux, la réserve a reprit sa petite vie paisible sans trafics et magouilles en tout genre, les coupables vont être juger, d'autre ont pris du galon. NON et triple NON. Ils sont tous tous pourris. Le passé ne peut pas être effacé. Tous le monde est allé trop loin. Il est temps de passer à la caisse. Sans rien dévoiler, ce dernier volume vous remuera les tripes quand vous lirez les destins de Dash, Red Crow, Nitz, Maggie (et celle là on ne l'avait pas vu venir, blanche colombe immaculée qui va vite être souillé par la saleté de Prairie Rose), Carol, Dino, Catcher. Il était évident que certains se devaient de finir sous terre mais Aaron réserve des surprises de ce côté là. Chaque pion est remplacé et la vie de la réserve ne continuera de la même façon (destin de Carol, qui est peut être celle sui s'en sort le mieux enfin façon de parler et Dino). Et notre cher Bad Horse me direz vous ? Les dés étaient pipés dès le premier épisode. Il est comme Icare. Il c'est trop approché du soleil. Plus dure est la chute. No past et no futur pour Dashiell. R.M. GUERA donne tout ce qu'il a dans ce dernier tome. Aucune faute de goût. C'est puissant, crasseux, violent, expressif. On se sent sale à la vue de ces planches. Rendons hommage à la mise en couleur de Giulia BRUSCO, parfaite. Bilan : Ce fut excellent d'un bout à l'autre. Quel putain de polar noir. Jason AARON a maitrisé cela sans faiblir avec une maestria digne des plus grands écrivains. C'est une grande claque que l'on prend en pleine figure à la lecture de SCALPED. Et ce dernier tome ne dément pas, bien au contraire. J.M. GUERA était fait pour enfoncer au fond du trou Bad Horse. URBAN fournit un excellent travail sur ce tome 10 avec une magnifique postface de Aaron himself mais aussi le carnet de croquis de R.M. GUERA tout aussi magnifique. ma note : 6/5 Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/11/2014 à 00h04. |
Tags |
scalped, urban comics |
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