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#16
04/12/2005, 01h25
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eh ben,les gens ne savent pas ce qu'ils ratent...
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je fais mon gougoune et je reviens uneviedestar.free.fr 
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#17
07/12/2005, 16h15
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Moi j'ai tout vu (tout lu aussi)
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. 
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#18
11/12/2005, 18h06
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pas mon meilleur, mais j'espère qu'il plaira quand même un peu.
Episode #2 : Douleur. Non. C’était impossible. Elle ne pouvait mourir. Pas si vite. Pas d’une manière aussi horrible. C’était inacceptable. Impossible. Toutes ces pensées explosaient en lui alors qu’il ne pouvait accepter l’inévitable. Elle ne pouvait mourir…et n’allait pas mourir ! Tandis que le monstre avait attaqué la jeune femme, le français avait sortit de son sac ses ailes pliables qui l’avaient tant sauvé, jadis. Il ne les utilisait presque plus depuis l’incident d’il y a quelques mois, mais maintenant, il ne pouvait pas ne pas intervenir. D’un geste, l’homme mit les deux créations mécaniques sur son dos et alluma son costume, qui se trouvait sous ses habits. Celui qu’on appelait le Peregrine s’envola alors dans les airs, silencieux et majestueux comme un faucon, prêt à sauver celle qu’il avait aimé. Le monstre tenta de l’arrêter avec une de ses pattes, mais Alain évita avec grâce l’attaque et se prépara à plonger dans l’eau froide pour aller chercher la jeune irlandaise. Il la trouverait dans cette eau noire mortelle, il la ramènerait à la surface et la sauverait. Oui, il ferait tout cela et cela rachèterait peut-être les erreurs qu’il avait faites et qui avaient tant fais souffrir la jeune femme… Soudain, alors qu’il allait entrer dans l’eau gelée, Racine sentit qu’il ne pouvait aller plus loin. Il força un peu, utilisant son casque pour faire augmenter la puissance de ses ailes, mais rien n’y fit : il restait toujours à l’horizontal, prêt à entrer dans l’eau. Qu’est-ce qui pouvait bien le stopper alors qu’il allait sauver une innocente ? « Ne fais pas ça, Amigo. » Un des trois autres qui avaient été forcés de venir sur cette île de malheur tenait un lasso qui était enroulé autour des hanches de Alain, et un autre, celui qui venait de parler, était à ses côtés. On pouvait voir une épée à son flanc, et ses yeux étaient presque recouverts d’un masque rouge. Le Peregrine tentait de faire casser le lasso, mais il n’y arrivait pas tandis que Molly coulait de plus en plus dans l’eau froide norvégienne. « Mais vous êtes fous ! Elle va mourir si je ne l’aide pas ! Il faut la sauver ! - Elle est déjà morte. » C’était l’homme qui tenait le lasso et qui semblait user de toutes ses forces pour qu’Alain ne parte pas qui venait de parler. Il avait un accent allemand très prononcé, alors que l’autre semblait espagnol. « Non ! C’est…c’est…elle ne peut pas être morte ! Je vais la sauver ! - Arrête, Dummkopf. Personne ne peut survivre à cette eau gelée, et même si elle a toujours eue de la chance, elle ne peut pas vivre encore…c’est…es ist vertig… » Racine regarda avec rage le visage de Vormund, cet allemand qu’il connaissait vaguement et qui voulait l’empêcher d’aller sauver Molly. Le français força encore un peu sur ses ailes, mais sentit encore que l’allemand l’empêchait de bouger. Dépité, il se posa juste à côté du trou, et regarda, anéantit, l’endroit où avait disparue la jeune femme. Des larmes commençaient doucement à couler sur ses joues, larmes qui devaient rapidement glace à cause du froid qui régnait sur la petite île norvégienne. Lentement, l’espagnol et Vormund arrivèrent vers lui, le premier ayant reprit son lasso au second. Christopher Keller posa doucement sa main sur l’épaule d’Alain. « Tu ne pouvais rien faire… - Elle…elle…est… - Morte, ja. Mais tu peux… - La venger. » La voix qui venait de dire ces quelques mots était celle qui avait menacée les européens présents sur Senja avant le drame. Lentement, tous se tournèrent vers le monstre, qui ne bougeait pas et semblait attendre les ordres de la voix, son maître apparemment. Alain, lui, s’était relevé et semblait prêt à se battre et à venger celle qui venait de mourir alors qu’il aurait pu la sauver. « Montre-toi, sale lâche ! Viens te mesurer à moi pour voir si tu parles aussi facilement avec des dents en moins ! - Ah, l’arrogance française…certaines choses ne changent jamais, apparemment. Vous voulez me voir ? Très bien, j’arrive donc. » Une immense explosion silencieuse balaya la petite surface de l’île, explosion qui aveugla les personnes présentes durant quelques instants. Dès que leur vue revint, les quatre étrangers purent voir, à côté de l’immense monstre, un être d’une taille moyenne au crâne rasé et au bouc entièrement noir, comme la mort. Ses yeux étaient obscurs et il portait une étrange robe rouge avec un symbole bizarre dessus, un symbole qu’aucun n’arrivait à reconnaître. Un immense sourire s’affichait sur le visage de l’arrivant, et celui-ci marcha doucement jusqu’à ne plus être qu’à quelques pas du petit groupe. Il continua alors de parler d’une voix calme mais extrêmement perverse et malicieuse. « Me voici, Messieurs et Mademoiselle. Maintenant que vous avez vus que mes menaces ne sont pas à prendre à la légère, est-ce que votre réponse est positive quand à ma proposition ? - Espèce de fils de pute… » La rage et la colère d’avoir perdus Molly explosèrent alors en Alain. Il avait perdu la jeune femme lorsqu’elle l’avait quittée sans rien dire, mais là quelqu’un venait de lui enlever celle qui avait partagé quelques semaines sa vie…et il ne pouvait accepter cela ! Le français s’envola alors dans les airs et fonça vers l’inconnu, les deux bras levés prêts à frapper pour se venger. Son adversaire sourit alors et leva simplement la main droite. Racine fut stoppé sur place avant de sentir le moteur de son costume tomber en panne, et il s’écrasa alors sur le sol gelé et dur de Norvège. « Oufff… - Ma mère n’était pas une catin, Monsieur Racine. J’ose espérer que vous vous en souviendrez. » L’être claqua alors des doigts et le Peregrine sentit alors que tout son être avait mal, que chacun de ses muscles criait de douleur tandis que rien ne semblait le frapper…et pourtant, il avait mal comme jamais il n’avait eu mal…tout son corps criait de douleur et il n’arrivait même plus à pousser le quelconque son tant tout son organisme avait ses forces happées par la douleur. L’espagnol, l’allemand et l’autre personne voulurent l’aider, mais ils en furent empêchés par une sorte de mur invisible dressé par l’inconnu, qui semblait prendre un plaisir fou à voir le français pleurer de douleur et appeler la Mort pour faire cesser cette souffrance. Cela dura encore quelques moments avant qu’il ne mette fin à tout cela en reclaquant des doigts. La douleur disparut, et Alain se releva difficilement, aidé par Vormund et l’espagnol tandis que ce qui semblait être une jeune femme contemplait l’étranger qui semblait si puissant. « Que veux-tu ? » Sa voix était calme et douce, mais on pouvait discerner une légère sauvagerie et une brutalité qu’elle tentait de cacher derrière ses paroles. La jeune femme n’avait pas bouger durant tout ce qu’il s’était passé, comme si elle savait que rien n’aurait changé si elle était intervenue. Maintenant, elle voulait savoir que voulait cet être, ce qui dénotait un certain intérêt de sa part. « Ce que je veux ? Enfin, vous me le demandez ! Mais laissez-moi d’abord me présenter : je suis le Mage, et je suis celui qui vous sauvera peut-être la vie. En ce moment même, en Slorénie, l’équilibre entre les morts et les vivants a été bouleversé. Vous savez que le robot Ultron a détruit il y a quelques mois ce pays et a assassiné tous ses habitants. Depuis, une sorte de super héros y a été et a apparemment volé les âmes en peine de tous ces morts. Les Vengeurs ont tenté d’intervenir, mais ils n’ont pu qu’enfermer cet être surpuissant et capable du pire dans le pays en ruine. Mais une équipe d’intervention a essayée d’y retourner il y a une semaine, et l’ONU n’a plus de nouvelles depuis plusieurs jours. Vous allez donc aller là-bas et sauver ces personnes, du moins si vous le pouvez encore. » Le Mage marqua un temps d’arrêt pour observer les réactions des quatre êtres devant lui, et ce qu’il vit au fond de leurs yeux ne lui plu pas…pas du tout, même. Christopher Keller, alias Vormund, avait froncé un sourcil. Apparemment, il ne semblait pas vraiment versé dans le mystique et ne croyait pas vraiment aux paroles du Mage, mais il semblait prêt à sauver le commando…si on lui donnait une bonne raison. Alejandro Montoya, l’espagnol qui se faisait appeler El Aguila, était resté silencieux. Le Mage se doutait qu’il avait entendu cette affaire à la télévision, vu qu’il avait pratiquement toujours vécu aux Etats-Unis. Par contre, son héroïsme n’allait peut-être pas le laisser aider celui qu’il considérait certainement comme un assassin… Anna Bella semblait ne rien ressentir. Elle restait là, impassible, comme une statue de pierre qui attendait un ordre pour se mettre en route. Le Mage se dit qu’il devrait surveiller cette jeune femme de plus près qu’il ne l’avait prévu, elle pouvait être incontrôlable ou dangereuse. Enfin, Alain Racine n’était presque plus capable de penser. Il tenait à peine debout et des frissons faisaient vibrer son corps affaiblit. Le français leva lentement ses yeux vers le Mage, et celui-ci pu voir toute la haine et la rage qu’il ressentait pour lui. Il ne pu s’empêcher de sourire en voyant ce pauvre crétin arrogant faire cela sans penser aux conséquences… « Bien sûr, vous n’avez pas le choix. Ou vous acceptez, ou je détruis cette île et tous ceux qui y vivent. Alors, héros, qu’allez-vous choisir ? » Le Mage sourit encore de cette façon qui rendait tellement mal à l’aise. Il regarda encore une fois chaque personne avant de lever les deux mains et de fermer les yeux. « Bien. Votre silence est éloquent, Messieurs et Mademoiselle. Préparez-vous donc à partir vers le Centre de l’Europe, vers un Etat désolé et détruit…vers la Slorénie ! » L’être apparemment surnaturel récita alors quelques mots étranges et anciens, datant d’une époque païenne et oubliée par l’Histoire, mais qui survivait encore dans quelques endroits maudits et dangereux. Une lueur étrange sortit de ses mains pour se déplacer lentement vers chacune des quatre personnes devant lui, qui ne bougeaient pas. Lentement, la lumière englobait leur corps. Lentement, ils sentaient que quelque chose montait le long de leurs jambes pour les entourer totalement, comme une sorte de cocon qui ne leur permettrait pas de sortir. Ils sentirent alors la peur monter en eux. La peur de l’inconnu, la peur de se faire piéger par cet assassin qu’ils ne connaissaient pas et qui pouvaient appeler un monstre préhistorique et qui suivait un but inconnu. Ils voulurent se débattre, sortir de cette lueur jaunâtre étrange, mais c’était déjà trop tard… Déjà, ils sentaient qu’ils n’appartenaient plus vraiment à cette terre de Senja. Déjà, ils sentaient qu’ils étaient piégés, qu’ils s’étaient jetés dans la gueule du loup…volontairement… Malgré leur héroïsme, malgré leur courage, les quatre justiciers furent vaincus par cette force magique du Mage souriant. Puis, alors qu’ils ne sentaient presque plus leurs jambes et leurs bras, une énorme explosion balaya la place centrale du port de Senja, pour ne laisser rien d’autre qu’un sol brûlé et le vague souvenir d’un drame que personne ne croirait et que personne ne raconterait jamais…
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#19
11/12/2005, 22h47
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je voudrais faire deux remarques:
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." Dernière modification par Deroxat (Expert en Potins) ; 11/12/2005 à 23h22.
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#20
11/12/2005, 22h53
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En même temp tu préférerais qu'il parlent dans leur langue respective peut être? Et pour avoir cotoyé pas mal d'étranger bilingue ça ce passe un peu comme ça (les fautes de Français en plus^^).
Sinon t'a un truc contre les méchant "James Bond"?Tu lit encore des comics? 
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Pour être clair, Adam et Eve non PAS eu une relation incestueuse. Definitivement pas. A la limite c'etait une forme baroque d'onanisme. Au pire...
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#21
11/12/2005, 22h55
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ben pour cotoyer beaucoup d'étrangers bilingues, c'est pas les mots les plus fastoches qu'ils mettent dans leur langue quand ils parlent. en revanche, les fautes ouais!
et oui, je lis encore des comics. mais que les scenes ou les gentils parlent.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..."
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#22
12/12/2005, 10h09
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 Moi , je trouve que ça sonne comme une entrée en matiere de RPG ou le Mage serait un PNJ porte parole du MdJ  genial, quoi! et de gros progres... 
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
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#23
12/12/2005, 13h24
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j'arrive pas à voir qui c'est ce perso, le Mage, il existe réellement dans l'univers marvel ou c'est toi qui l'a inventé Ben? sinon ça va, c'est bien écrit, reste quelques fautes mais ça dérange pas à la qualité du texte
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#24
12/12/2005, 17h47
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Deroxat -> bah disons que je trouve plus sympa de mettre quelques mots étrangers dans les dialogues pour déjà montrer qui parle, et après montrer qu'ils ne maîtrisent pas parfaitement la langue.
après, El Aguila vit à New York dans la communauté hispanique...moi, je m'en tiens à ce que j'ai vu dans les films. Grogramane -> j'avais pas pensé à cette comparaison, mais c'est vrai que ça se prête bien au Mage qui contrôlera le Jeu sans qu'on sache, au début, ses réelles intentions. merci.  Anteus -> ah bah ça je veux pas casser le suspense. merci de me lire en tout cas.
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#26
11/01/2006, 22h18
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J'ai mis du temps à le faire et je n'en suis pas spécialement ravi, mais j'ai retrouvé la motivation et des idées nouvelles ! J'espère que ça plaira quand même, même si j'aurais pu faire mieux...
Episode #3 : Découverte. Ce fut d’abord la douleur qui le réveilla. Sentir tous ses muscles crier de douleur, sentir que chaque goutte de son sang fait un mal de chien pour passer dans ses veines, sentir que son cerveau va disjoncter à cause de l’afflux d’informations nerveuses douloureuses, ce n’est pas vraiment un exercice des plus plaisants. Pourtant, Christopher devait survivre à cela. Oui, il le devait. Lentement, l’Allemand rouvrit les yeux. Le soleil frappa son visage tandis qu’il tentait, vainement, de se relever : la douleur était encore trop intense. Il devait encore rester dos contre terre, sentant une sorte de matière étrange sous ses doigts gantés. Keller connaissait cette chose, mais il ne savait plus ce que c’était…et cela l’énervait grandement. Lui qui était d’un naturel colérique et nerveux, être dans l’impossibilité de se déplacer ou de faire ce qu’il voulait n’était pas vraiment la meilleure situation possible. Néanmoins, celui qui se faisait désormais appeler Vormund restait calme. Du moins, il le tentait. « Hughn…Vormund, tu m’entends ? » Une voix…familière. Quelqu’un qu’il connaissait et qui le connaissait. Depuis qu’il avait perdu la majorité de ses souvenirs dernièrement, Christopher Keller n’avait que rarement l’impression de savoir qui était la personne qui lui parlait et qui le connaissait. D’un côté, cela lui faisait plaisir de se rappeler de quelqu’un, mais de l’autre…c’était peut-être plus dangereux que de ne pas s’en rappeler… « Vormund ? Tu es vivant ? - Ja, ja…je vais bien, sauf que je n’arrive pas à me lever… - Ah…je vois. Ne t’en fais pas, ça va revenir. - Dänke… » Mais à qui appartenait cette voix ? Ah…oui…le Français, là…Peregrine…il avait failli se tuer en allant chercher l’Irlandaise, Shamrock…et Christopher l’avait rencontré plusieurs mois auparavant, lors de l’arrestation d’un groupuscule néo-nazi… Pas un héros déplaisant, mais Keller n’arrivait pas vraiment à apprécier cet homme, il ne savait pas pourquoi… Lentement, Vormund sentit alors que ses muscles et que son corps allaient mieux. Lentement, l’Allemand comprenait qu’il retrouvait peu à peu le contrôle de son cerveau et de ses membres. Lentement, Christopher se sentait mieux, et en profita pour se relever et regarder où il se trouvait et où en étaient les autres. « Mmh… » Devant lui, un spectacle impressionnant et monstrueux s’offrait à lui. Des dizaines, des centaines de maisons étaient détruites, et de la cendre jalonnait encore le sol et l’air. C’était d’ailleurs ce qu’il avait sentit quelques instants plus tôt, et l’Allemand se surprit à frissonner en se demandant si c’était de la cendre de bâtiments ou…d’humains… Le ciel était rouge, presque rouge sang…comme si l’Apocalypse était tombée sur ce pays et qu’il devait y rester longtemps, pour montrer au monde que Dieu existait et ne laisserait pas toujours les hommes faire ce qu’ils veulent de sa création. Oui, peut-être était-ce cela…peut-être était-ce l’annonce du Jugement Dernier pour cette terre devenue impie… « Vormund ? Tu peux nous aider ? » Christopher détourna finalement ses yeux du spectacle horrible qui était devant lui. Tant de destruction, tant de morts certaines…comment cela était-il possible ? Et où était-il ? Il détestait être dans l’ignorance, c’était une trop grande faiblesse… Mais l’Allemand devrait penser à cela plus tard. Pour le moment, il devait aider ses compagnons d’infortune. Et surtout l’Espagnol, qui était coincé dans une ruine. Il s’approcha de Peregrine, qui était à côté du corps inconscient et coincé de celui qu’on appelait El Aguila. « Qu’est-ce qui lui est arrivé ? - Apparemment, il est tombé là-dedans directement…la téléportation n’est pas sans risques… - On a été téléporté ? - C’est la seule solution, Vormund. » Alors que seuls le Peregrine, Vormund et El Aguila étaient présents jusque là autour de la maison en ruine, une nouvelle voix se fit entendre. Le Français et l’Allemand se tournèrent alors pour voir qui venait de parler, et ils virent une jeune femme accroupie sur une ruine, le visage entièrement masqué sauf ses yeux bleus azur et ses cheveux coupés courts. Sa voix était légèrement étouffée, mais ses belles courbes dans son costume noir moulant ne pouvaient laisser aucun doute sur sa féminité. « Comment veux-tu que nous soyons passés de Norvège en Slorénie en quelques minutes ? De plus, le sentiment de malaise et la douleur dans les muscles sont les conséquences générales des téléportations… - Nous sommes donc en Slorénie… - C’est exact, Pérégrine. Nous devrions donc suivre les instructions de celui qui nous a fait venir, mais… - Mais il n’est pas question que l’on aide un assassin, en effet. » La détermination était palpable dans les paroles du Français. Vormund avait comprit dès la réaction de Peregrine qu’il était lié à Shamrock, et apparemment il voulait la venger…ce qui était normal, après tout. Christopher n’avait pas aimé non plus qu’on le manipule et qu’on tue une innocente devant lui. Cela allait se payer…cher… Keller resta quelques instants silencieux avant de parler à la femme mystérieuse, enlevant en même temps ses vêtements chauds pour être seulement dans son costume noir, rouge et jaune. « Et qui es-tu, toi ? Le Mage a parlé d’une Anna Bella… - Ce n’est pas moi. Mais celle qui portait ce costume avant. - Et qui es-tu, alors ? - Mon nom n’a pas d’importance. Appelez-moi Omerta, tout simplement. - Omerta ? Je… - Hey ! Si vous arrêtiez de papoter et si vous veniez m’aider, ça serait assez sympa ! » Le Français avait empêché Vormund de finir sa phrase, mais il avait raison : ils devaient libérer l’Espagnol pour pouvoir sortir de ce pays maudit et venger Shamrock. Rapidement, Christopher s’approcha de la ruine et la regarda de plus près : il ne lui serait pas difficile de la détruire, si il avait assez d’énergie kinétique, bien sûr… Keller se tourna alors vers les autres. « Frappez-moi. » Peregrine eut alors un air ahurit et abruti qui faillit faire sourire Christopher. « Qu…quoi ? - Frappe-moi, Dummkopf ! - Mais…pourquoi ? - J’absorbe l’énergie quand on me frappe…pour être plus fort ! Avec cette puissance, je pourrais le sortir de là… - Ah…d’accord… » Quel crétin, pensa Vormund…et ça, ça protégeait Paris ? Que les Français ne s’étonnent pas d’avoir si mauvaise réputation dans le monde si la crème de leurs défenseurs était si…stupide…M’enfin, il semblait avoir comprit et se préparait à le frapper, enfin… « Je dois te frapper où ? - Sur le torse, c’est le mieux… - Et si je t’éventrais ? Ne serait-ce pas mieux ? » Une voix d’outre-tombe se fit entendre et fit frissonner les trois personnes présentes. Qui pouvait avoir parlé ainsi ? Et où était-il ? Il n’y avait personne d’autre qu’eux aux alentours… Cherchant du regard partout, Vormund vit bientôt arriver un monstrueux, un immense…géant…Il était si grand, si impressionnant…qu’il surpassait tout ce que l’Allemand avait pu voir jusqu’à maintenant…Muni d’une longue épée noire comme la Mort, il approchait inexorablement de leur petit groupe… « D’autres humains veulent m’arrêter ? D’autres humains veulent me voir anéantis ? D’autres humains veulent mon pouvoir ? Pauvres fous… » La voix du monstre, qui approchait en faisant des cratères sous ses immenses bottes rouges, figeait de stupeur les trois héros, ou du moins ceux qui se disaient être des héros. Comment…comment un tel être pouvait-il exister ? Comment un homme pouvait avoir cette taille ? Comment un homme pouvait-il procurer tant d’effroi aux autres de sa race ? Comment cette atrocité était-elle possible ? « Vous allez tous mourir ! » L’immense créature fit alors tournoyer sa gigantesque lame obscure au-dessus de son visage obscur, dont on ne voyait que les yeux rouge sang. Omerta, Peregrine et Vormund ne pouvaient bouger, frappés par leur frayeur face à cet être surnaturel qui allait les tuer dans quelques instants, et face auquel ils semblaient si dérisoires… Soudain, l’épée fendit l’air pour frapper le Français, qui ne pu rien faire sauf subir le monstrueux coup du géant, tombant à terre, vaincu. Etrangement, aucune goutte de sang ne sortit alors de son corps… Mais cette attaque eut pour effet de réveiller Christopher et la jeune femme, et cette dernière tenta alors de fuir, utilisant une agilité impressionnante pour sauter et courir le plus rapidement possible hors de cet endroit de Mort et de désespoir. Malheureusement, l’arme de la créature était immense, et il réussit à la toucher le dos d’Omerta dans sa fuite, qui tomba elle aussi à terre, inerte et terrassée. Il ne restait donc que Vormund, le dernier survivant qui n’avait pas bougé durant les deux attaques mortelles. Que pouvait-il faire, maintenant et face à ce monstre ? Seul, sans armes, sans personne pour lui donner du pouvoir, il allait se faire tuer, comme les autres…Comme les autres, il ne pourrait rien face à ce monstre qui fendait déjà l’air de son arme mortelle…Comme les autres, il allait perdre cette bataille, cette ultime bataille… Mais Keller soupira de rage en prenant sa décision. Si il devait mourir, cela ne serait pas en lâche ou en victime ! Il mourrait en guerrier, comme il avait toujours vécu ! Courant vers le géant, Christopher cria en allemand toute sa rage et sa colère à celui qui avait vaincu ses camarades, et riait d’eux désormais. En explosant de rire, celui qui avait été jadis un homme normal, vaincu malgré ses efforts par la malédiction de l’Epée d’Ebène, frappa violemment Keller, qui tomba lui aussi à terre, terrassé comme les deux autres, tandis que la Slorénie était toujours aux mains de Bloodwraith…
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#27
12/01/2006, 01h10
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deux trois remarques de lecteur:
sinon je suis un peu nul, je comprends pas comment on peut soupirer de rage.
sinon, on a deux fois "rire" dans deux phrases a la suite et c'est pas top, je trouve. et le "en allemand", je trouve qu'il etait peut etre en trop: ca rend la situation un peu cocasse du coup avec cette précision, je trouve.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..."
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#28
12/01/2006, 03h11
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l'epée d'ebene=stormbringer?
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#30
12/01/2006, 03h16
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voyons,voyons,pas de ça ici!
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
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Mode linéaire
