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Vieux 21/05/2007, 19h56
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Que de compliments ! Merci beaucoup, Brother Ray.
Donc voila, chose promise, chose due. J'espère sincèrement que ce dernier opus vous plaira : j'ai tenté de donner les informations manquantes en essayant de faire quand même du suspense avec de l'action et un côté encore un peu "salaud", qui était très présent déjà. Bonne lecture, et j'espère que ça vous plaira.

Episode #20 : Espoirs.

« Ils sont ici, Seth. Je les ai amenés ici. Content ? »

Harrison sentit son sang se glacer dans ses veines alors que la porte de l’appartement parisien où ils se trouvaient explosait violemment. Merde, pensa-t-il, c’était fini. Tout était fini.

Leurs rêves de stopper le conseil d’anciens agents secrets semblant contrôler le monde en secret. Leurs espoirs de faire éclater la vérité. Leurs envies de rendre la Terre un peu plus juste et égalitaire. Leurs volontés de changer réellement les choses. Tout était fini.
Ils avaient essayés, mais ils avaient échoués. C’était fini.

Alors que des hommes armés et habillés de tenues de camouflage militaires entraient en ordre dans la chambre et que Fernando et Pascal se levaient, plus par réflexe qu’autre chose, l’Anglais sentait qu’il avait perdu. Que son dernier combat s’était soldé par une défaite. Une très lourde défaite, à quelques secondes à peine du gong final et d’une victoire à l’arrachée.

Il avait failli gagner, oui. Mais ça n’avait pas réussi. Il avait perdu. Encore.

Un long soupir sortit de sa cage thoracique tandis qu’il observait leurs adversaires se mettre accroupit devant eux, lever leurs armes et les menacer. Il avait été stupide de penser qu’il pourrait gagner contre ses anciens employeurs. Il avait été bête de croire qu’il pouvait faire quelque chose contre eux.
On ne pouvait pas les vaincre. On ne pouvait pas gagner avec eux. Ils étaient les Maîtres. Ils l’avaient toujours été. Et le seraient toujours.

Pourquoi avait-il pensé le contraire ? Ca n’avait été que de la folie. Vouloir espérer changer le monde, c’était bon pour les imbéciles et les gosses stupides. Il était dans le métier depuis des années, pourquoi avait-il pensé que lui pourrait transformer ce milieu écoeurant et dégoûtant ? Pourquoi n’avait-il fait que songer à la possibilité que la planète aille mieux ? Qu’il puisse la débarrasser des monstres qui la gouvernaient dans l’ombre ?

Ca n’avait été que de la folie, de la stupidité et de la naïveté. Oui. Il avait été naïf et imbécile. Et il allait maintenant en payer le prix, lui qui avait tant sacrifié pour cette cause…lui qui avait tant fait pour ça. Pour cette idée qui ne représentait plus rien, maintenant. Plus rien du tout.

« Alors ? Tu ne dis plus rien ? »

Lentement, son regard se tourna vers John Doe. D’une façon très lasse, il plongea ses yeux dans ceux de son ancien chef, et il vit à quel point celui-ci jouissait de la situation. A quel point il aimait ce qui était en train de se passer. Oui. Il aimait ça. Il les avait manipulés, et ils allaient mourir. A cause de lui. Tout était à cause de lui.

Au fond, c’était lui qui était la raison de tout ça, vraiment. Ses attitudes, le traitement qu’il avait infligé à Seth l’avait poussé à se rebeller, même si il n’avait pas eu trop besoin d’aide pour ça vu son tempérament et son naturel. Mais le rôle de Doe était quand même grand dans tout ce qu’il s’était passé dernièrement, et ça, personne ne pouvait dire le contraire.

C’était lui qui avait informé l’Anglais de l’existence des Humains Evolués. C’était lui qui l’avait envoyé en Amérique du Sud pour tuer Fulo, un homme qu’il avait apprécié et qu’il avait été obligé d’assassiner, même si ça lui avait permit d’entrer en contact avec les partenaires du Sud Américain. C’était encore Doe qui était responsable des accès de colère de Seth, lorsqu’il voyait bien que Maggie n’allait pas bien ou qu’on ne leur disait pas tout. Et c’était encore lui qui avait presque forcé l’agent secret à s’échapper de son hôtel à la Haye, de par la manière dont il avait été traité à son retour d’Amérique du Sud.

Oui, John était responsable de beaucoup de choses. Oui, c’était à cause de lui que des drames s’étaient joués, comme la mort de Fulo ou du type à la Haye. Mais il n’était pas la raison de tout, finalement. Il n’était pas la cause de toutes ces horreurs, de toute cette folie. Ca, il le savait. Il savait que son ancien patron n’était pas le seul être à blâmer, et qu’il y en avait un autre à pointer du doigt en premier.
Pour lui, le véritable responsable de tout ça…c’était lui. Seth Harrison. C’était lui qu’on devait accuser.

Après tout, c’était bien lui qui n’avait plus pu supporter les ordres de John Doe. C’était bien lui qui avait fait capoter leurs premières missions par son manque de professionnalisme. C’était bien lui qui avait été incapable de parler à Maggie pour savoir ce qu’elle avait quelques semaines auparavant…et aussi pour lui avouer qu’elle l’attirait beaucoup.
Mais il en avait été incapable. Il n’avait jamais rien pu faire ou dire avec les femmes qu’il commençait à aimer. Spécialement avec celles qui vivaient dans le même monde que lui.

Et en plus de ça, Seth avait aussi du sang sur les mains. Fulo. Arjen Van Den Gall. Tous les agents qui avaient été abattus par sa croisade folle. Maggie. Maggie, celle qui lui faisait certainement le plus mal, car il n’avait su qu’après avoir tiré que c’était elle. Mais il n’y avait pas qu’eux. Il y avait aussi ceux présents.

Fernando Nunoz. Pascal Lebrun.
Si pour le premier, il n’avait pas beaucoup de responsabilité dans sa participation à la lutte, vu qu’il semblait être lié aux Humains Evolués qu’il avait lui-même rencontré deux fois, la première après la mort de Fulo et la seconde quand ils l’avaient sortis des archives de leurs ennemis à la Haye, c’était différent pour le deuxième. Et c’était à cause de lui qu’il s’en voulait énormément, les yeux toujours posés sur la face souriante et vicieuse de John Doe.

Pascal Lebrun n’avait rien demandé, finalement. Même si il savait qu’il était venu de son plein gré, Harrison ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir de sa présence ici. Bien sûr, c’était les aléas de la vie, et de toutes façons tout le monde mourrait un jour, mais…quand même. Il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas se sentir responsable et coupable.
Et là, il savait qu’il était responsable de la mort à venir de ce type finalement bien.

Seth avait toujours eu un rapport étrange avec les responsabilités et la culpabilité. Sur le moment, il n’hésitait jamais à sacrifier les autres pour parvenir à ses fins ou à tuer, mais après…c’était différent. Il n’aimait pas se sentir coupable, mais ça venait quand même.
Oh, bien sûr, quand il s’agissait d’êtres de son espèce ou d’autres agents secrets, il n’avait aucun remords : ils vivaient tous la même vie, ils avaient choisis d’être ainsi et d’en subir les risques. Non, c’était plus pour les innocents qu’il se sentait mal. C’était plus pour les innocents morts par sa faute que sa conscience se rappelait à son bon souvenir.

Arjen Van Den Gall. Pascal Lebrun.
Eux étaient innocents. Eux n’étaient pas de son monde. Et tous deux seraient bientôt ensemble dans la Mort. Par sa faute. Parce qu’il avait préféré sa mission à la sauvegarde de leurs vies. Parce qu’il n’avait pas hésité à les faire intégrer une folie qui ne devait que le concerner lui. Parce qu’il n’avait pas pu arriver seul à combattre le conseil dont il voulait tant la perte. Parce qu’il avait été bête et méchant. Parce qu’il avait été lui, tout simplement.

« Alors, Seth ? Tu as perdu ta langue ? »

Un autre soupir s’échappa de lui à ce moment-là. Il était dépité. Bien sûr, il avait toujours su que ça se finirait ainsi…que leurs ennemis ne les laisseraient jamais vaincre. Mais avec Lebrun, Nunoz et même après les paroles de Fulo, Seth avait retrouvé quelque chose qu’il n’avait plus connu depuis longtemps…l’espoir.

Grâce aux mots de Fulo, grâce à la rencontre avec les Humains Evolués, grâce à ses victoires et à l’aide du Français et de l’Espagnol, Harrison avait redécouvert l’espoir d’un monde meilleur. Il avait retrouvé ses élans d’adolescent, quand il pensait faire de bonnes choses pour sauver la planète, quand il pensait être parmi les bons.
Oh, évidemment, il savait que l’espoir ne servait pas à grand-chose, mais il s’était sentit grisé quand il avait à nouveau eut cette force supplémentaire au fond de lui. Oui. Il avait aimé l’espoir. Mais l’espoir était mort, maintenant. Seule la Mort l’attendait. La Mort portant le visage de John Doe, l’être qui était responsable de la fin de sa mission et de la présence des hommes armés ici.

« Non… »

Sa voix était faible et fatiguée. Tout le poids de ses efforts ces dernières semaines retomba lourdement, tandis que toutes les armes étaient pointées sur lui, et qu’il visait toujours John Doe. Mais celui-ci n’avait plus peur, il le savait. Il se croyait en sécurité, avec sa douzaine de types surarmés qui voulaient les abattre et toucher leurs primes.
Il avait raison, au fond. Avec tous ces hommes à lui, il ne risquait rien. Normalement.

« Non, John. Je n’ai pas perdu ma langue. »

L’Anglais soupira encore, et sa voix se fit plus dure. Nunoz visait toujours leurs adversaires, et Lebrun était à ses côtés, mais ils ne survivraient pas à la première salve, et il le savait. Aucune d’entre eux n’allait survivre à cette journée. Ils étaient condamnés, et leur espérance de vie ne se comptait plus qu’en minutes.

Mais ça n’était plus ça qui occupait l’esprit de Seth à ce moment-là. Ce n’était plus non plus la culpabilité et la sensation d’avoir fait tout ça pour rien. Non. Il n’avait pas fait tout ça pour rien. Il s’était battu pour ses idées, et avait failli vaincre. Et il était énervé. Il sentait la rage exploser au fond de lui. Et il aimait ça.

On l’avait torturé. On l’avait renvoyé dans sa prison d’Afrique. On l’avait trahi. On l’avait forcé à tuer. On avait tenté de le réduire en silence. Et là, on était en train de réduire en miettes ses espoirs d’un monde et d’une vie meilleurs. On voulait totalement le détruire, que ça soit psychologiquement et physiquement. Et il n’était pas d’accord.

Trop souvent, Harrison avait plié. Trop souvent, il avait accepté ses ordres en râlant pour la forme. Là, il allait mourir. Quoiqu’il fasse, il allait mourir. On allait l’abattre comme un chien parce qu’il avait osé se lever contre l’ordre établit. On allait l’assassiner parce qu’il n’était pas le gentil toutou de ses maîtres.

Bien, sourit-il alors. Qu’il en soit ainsi. Mais qu’il ne parte pas seul en enfer, alors. Que toute une rangée d’ennemis l’escorte avec lui dans un putain de grand final.

« Par contre, toi… »

Le sourire de Seth s’agrandit encore plus à ce moment-là. Ses ennemis comprirent qu’il se passait quelque chose quand il posa sa main sur l’épaule de John Doe pour agripper son habit, alors que celui-ci fronçait les sourcils en ne comprenant pas ce qu’il se passait, tout encore à sa victoire savourée.

D’un geste éclair, Harrison leva John Doe pour le mettre entre lui et ses hommes. Ceux-ci hésitèrent à faire feu étant donné que l’Anglais avait été trop rapide pour eux et qu’ils avaient maintenant comme cible leur chef. Ils ne savaient donc pas quoi faire, mais il leur donna une réponse et une conduite à adopter en plantant un regard froid dans les yeux de Doe et en lui parlant d’une voix très déterminée.

« …je crois que tu as perdu la tête. »

Son doigt appuya soudainement sur la gâchette, et la tête de son ancien patron vola alors en morceaux dans la pièce. Immédiatement, les hommes de Doe se mirent à tirer sur le corps déjà inanimé de leur ancien chef, espérant que leurs balles puissent passer au travers du cadavre à peine mort de leur patron.

En même temps, d’autres types commencèrent à tirer sur Lebrun et Nunoz, mais ceux-ci avaient eu l’intelligence et surtout le réflexe de se jeter derrière le fauteuil où ils avaient été assis. Protégés pour le moment par le meuble en cuir, ils virent Harrison jeter le cadavre sanguinolent vers leurs ennemis, et sauter lui derrière le canapé, même si cette protection était évidemment précaire.

« Seth ! »

Alors que la fusillade commençait à s’intensifier et que les balles filaient au-dessus d’eux, Pascal avait crié le nom de son collègue et peut-être ami si ils avaient eus le temps de plus se connaître. Celui-ci, encore blessé au bras, à l’épaule et au mollet, semblait souffrir du mouvement qu’il avait fait pour se protéger, mais il sourit en se tournant vers le Français qui venait de l’appeler.

« Salut, Pascal. Un peu bruyant cet immeuble, nan ? »

Il sourit encore une fois, et le journaliste se demanda alors si il n’était pas devenu fou, à faire de l’humour tandis qu’ils allaient bientôt être abattus. Mais soudain, il se mit à sourire, et même à rire. Au fond, Seth n’était pas fou. Finalement, il avait même raison. Ils étaient déjà perdus. Ils étaient déjà condamnés.
Pourquoi ne pas finir sur une note d’humour et avec du panache ? C’était tout ce qui leur restait maintenant, de toutes façons.

« Ouais, un peu…je devrais me plaindre au propriétaire, je crois. Je paie trop, de toutes façons. »

Il sourit aussi, et il vit même un petit rictus sur le visage de Nunoz, qui tirait quelques balles vers leurs ennemis, mais sans grande conviction. Le fauteuil et le canapé en cuir étaient presque réduits en miettes, et ça ne faisait que quelques secondes que la fusillade avait commencée. Cette protection n’allait pas tenir très longtemps, et ça voulait donc dire que leur fin était proche.
Mais ils n’avaient pas peur.

Même si ils n’avaient jamais vraiment cherchés la Mort, même si ils n’avaient jamais voulus mourir à leurs âges, aucun de ces trois hommes n’avait peur. Ils avaient acceptés, désormais, le fait qu’ils allaient mourir, et qu’ils allaient mourir pour une cause qu’ils croyaient juste. Ils allaient donner leurs vies pour quelque chose en quoi ils croyaient, quelque chose de bien.

Oui, ils allaient faire ça. Et ils en étaient même fiers.

« Désolé, Pascal. Je n’ai pas voulu te foutre là-dedans. »

Malgré leur proximité, Harrison était obligé de crier pour se faire comprendre, tandis que tous les trois entendaient leurs adversaires s’approcher lentement.

« C’est bon, Seth. C’est bon… »

Pascal cria aussi, tandis qu’il vit, dans un petit trou du fauteuil presque réduit à néant, que leurs ennemis n’étaient plus qu’à cinq mètres à peine de leurs petites cachettes. Ca allait bientôt être fini, et Harrison voulait s’excuser de l’avoir sacrifié ainsi. C’était touchant. Jamais Lebrun ne l’aurait cru aussi…bon. Aussi humain.
Finalement, Seth Harrison était peut-être meilleur que l’image du type bourru et susceptible qu’il voulait se donner. Dans une autre vie, il serait peut-être devenu un héros. Oui. Peut-être. Dans un autre monde.

« Nando…maintenant !
- Hein ? »

Lebrun ne comprenait pas.
Perdu dans ses pensées, il n’avait pas vu le petit signe de l’Anglais à l’Espagnol. Et dès que le premier avait crié ces deux mots à son allié, les deux se mirent accroupis avant de tirer quelques balles bien placées vers leurs ennemis. Trois corps tombèrent au sol. Un sourire leur barra le visage alors qu’ils continuaient à s’observer.

« On fait ce qu’on a dit, Nando.
- D’accord ! »

Le journaliste ne comprenait toujours pas. Coincés entre les pauvres fauteuil et canapé et le mur de l’appartement avec une fenêtre au-dessus d’eux, alors qu’ils se trouvaient au deuxième étage, ils ne pouvaient rien faire. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien avoir dits ? Et comment ? Il n’y comprenait rien, et il n’aimait pas ça.

« Désolé, Pascal.
- Hein ?! »

Soudain, le Français sentit ses deux bras être pris par Seth et Fernando, tandis que eux se relevaient et tiraient de leurs mains libres vers leurs agresseurs. Ceux-ci, surpris, virent certains de leurs hommes fauchés avant d’avoir quelques secondes d’incrédulité où leurs tirs furent peu précis. C’était tout ce qu’il fallait aux deux agents secrets pour faire ce qu’ils avaient prévus, et qui n’allait pas plaire à Pascal.

Celui-ci sentit la poigne de ses deux alliés se resserrer autour de ses bras, avant qu’ils ne regardent conjointement la fenêtre. Il comprit immédiatement ce qu’ils voulaient faire, et il n’était pas d’accord. Ils ne voulaient pas que eux se sacrifient et le jettent lui dehors en espérant qu’il survive. Il voulait mourir avec eux. Il voulait en finir avec eux. Il voulait…

« Non, Pascal. Tu dois survivre. Pour les documents. Pour notre cause. Tu dois survivre. Ou essayer. »

Lebrun n’y comprenait toujours rien. Comment Nunoz avait-il pu lui dire ça ? Comment avait-il pu savoir ça ? Les balles fusaient autour d’eux et les deux agents secrets tiraient pour se défendre, à moitié levés et à moitiés accroupis, mais le journaliste s’en fichait. Il voulait savoir. Il voulait savoir avant de mourir.

« Doe n’était pas le seul Humain Evolué que tu connaissais, Pascal. Notre ami ici présent en fait aussi partit. »

C’était Seth qui venait de parler, et immédiatement le journaliste comprit. Tout se recoupa dans son esprit.

C’était à cause de son pouvoir que Nunoz avait été chassé de l’ETA, parce qu’il ne pouvait le contrôler et qu’on le prenait pour un fou. C’était à cause de lui qu’il avait été emprisonné, parce que trop dangereux. C’était à cause de lui qu’il avait pu se rapprocher de Chrissie Edwards, une fille à demi folle échappée des cachots du conseil dont il pouvait lire les pensées et donc comprendre la solitude et la folie. C’était à cause de ses capacités qu’il avait été si silencieux avec le groupe avant de fuir suite aux soucis de cette première équipe.
Et c’était grâce à elles qu’il avait trouvé les Humains Evolués, le membre du conseil qu’il avait tué et qu’il avait aussi découvert où lui et Seth se trouvaient.

Et tout ça, le Français le savait grâce aux images que Fernando mettait dans son esprit. Il comprenait tout grâce à cette symbiose. Il savait tout. Il connaissait la vérité sur Nunoz. Et il connaissait sa douleur d’avoir toujours dû se cacher alors qu’il se considérait comme un monstre, ce qu’il n’était évidemment pas.

Mais alors que Pascal voulut dire quelque chose, alors qu’il ouvrait la bouche pour formuler quelques mots, les deux agents secrets le jetèrent sans sommation dans la fenêtre. Ils ne voulaient pas de paroles : le temps n’était plus à ça, et Lebrun le savait. Même si il ne survivait pas à sa chute, même si il était retrouvé par leurs ennemis, ils devaient tenter de le sauver. Ils devaient le jeter là pour qu’il puisse espérer survivre.

La cause était tout pour eux, mais l’heure n’était plus aux mots. Elle était aux actes.

Alors que Lebrun passait la fenêtre et criait en tombant dans le vide, les deux agents secrets se tournèrent vers leurs ennemis, qui s’étaient stoppés en voyant la scène. Fernando et Seth se regardèrent quelques instants, sourirent et levèrent leurs armes vers leurs adversaires, qui reprenaient leurs esprits et ajustaient leurs tirs.

« Okay, enfoirés. Il est temps d’en finir… »

Harrison fut le dernier à parler. Avec son ami, avec qui il avait tout prévu depuis longtemps, depuis que Fernando était entré en communication avec lui par télépathie, chose qu’il avait dû cacher à Lebrun vu qu’il espérait lui éviter de trop en savoir sur eux d’où son silence jusque là, il fila alors vers leurs ennemis, tirant encore quelques balles, même si il savait que ça ne servirait à rien.

Ils étaient déjà morts, et ce n’étaient pas les balles qui entraient dans leurs corps et faisaient gicler leurs sangs qui allaient changer quelque chose. C’était leur dernière charge, c’était leur mission suicide. Ils faisaient ça pour une cause, pour un but.
Et pour une des premières fois depuis longtemps, ils étaient fiers d’eux. Et ce fut cette image, ce sourire sur leurs visages qui furent leur dernière pensée et leur dernier geste, alors qu’ils tombaient au sol, vaincus, morts…heureux.






« Argh ! »

Pascal Lebrun venait de tomber lourdement sur l’asphalte d’une rue de Paris. Il avait mal à la cheville droite, son poignet gauche avait fait un méchant bruit quand il avait atterrit, mais…il était vivant. Aucune balle ne l’avait atteint, il ne saignait pas, et il pouvait bouger. Il pouvait fuir. Loin.

Un léger sourire se dessina sur son visage…il était vivant ! Seth et Fernando avaient réussis à le lancer dans la fenêtre, et il était parvenu à tomber sans se faire de mal ! C’était un miracle ! Un vrai miracle !

Il aurait voulu sauter partout, mais le journaliste se reprit rapidement. Les bruits de tirs lui vinrent aux oreilles, et il comprit que Harrison et Nunoz étaient en train de mourir. Il voulut avoir une pensée pour eux, mais il se retint : il n’en avait pas le temps. Il devait fuir. Il devait découvrir où se trouvaient les Humains Evolués.

Oui, le Français devait savoir où ils étaient pour les prévenir. Pour leur dire ce qu’il se passait. Il palpa l’endroit où devait se trouver les documents volés…et ils y étaient encore. Il avait les documents, les dossiers.
Il lui suffisait maintenant de trouver les Humains Evolués, et alors tout pourrait se mettre en marche. Alors, la vérité se ferait. Alors, le sacrifice de Seth et de Fernando aura servit à quelque chose…

Soudain, tandis que Pascal commençait à courir dans la ruelle déserte, une sorte de…trou blanchâtre apparut devant lui.
Immédiatement, il se stoppa, et le trou commença lentement à s’agrandir. Et il avait peur. Il ne savait pas ce que c’était. Il ne savait pas ce que ça pouvait être. C’était comme si la réalité, comme si le monde venait d’être percé, et qu’un trou béant tranchait maintenant avec tout le tableau magnifiquement fait autour de lui. Et il avait peur de ça. Surtout que le phénomène s’amplifiait et devenait de plus en plus menaçant.

« Pascal Lebrun ? »

Une voix froide et mécanique venait de se faire entendre, et immédiatement il pensa au premier Terminator, quand Arnold Schwarzenegger cherchait Sara Connor. Il fronça donc les sourcils, ne comprenant toujours pas qui ça pouvait être…ou ce que ça pouvait être, plutôt.

« Euh…oui… »

Il n’était pas rassuré. Au milieu d’une rue, seul, avec des types armés qui allaient le rechercher dans les secondes à venir, le journaliste aurait dû partir plus vite pour éviter ce…cette chose. Mais maintenant, il ne le pouvait plus. Il n’arrivait pas à détacher son regard du trou béant et blanchâtre, alors que la voix se faisait à nouveau étrangement entendre.

Soudain, une idée frappa Pascal. Une idée totalement dingue, totalement folle, mais avec tout ce qu’il s’était passé ces dernières heures, plus rien ne voulait vraiment dire quelque chose pour lui. Son idée était certes sûrement impossible, mais après tout…pourquoi pas ? Pourquoi tout ce qui était arrivé et pas ça ? Pourquoi pas cette illumination et toutes les horreurs qui s’étaient produites ?
Rassemblant son courage à deux mains, il tenta de parler à la chose ouverte devant lui, les poings serrés et la peur au ventre.

« Euh…Êtes…Êtes-vous les Humains Evolués… ? »

Il soupira légèrement. Une dizaine de secondes passa avant que la voix étrange ne se fasse entendre. Autour d’eux, autour de ce phénomène inexplicable, de cette chose qu’il n’avait jamais vue encore et qu’il ne pouvait expliquer, le monde s’était arrêté, comme si leur entretien était plus important que tout…comme si leurs paroles passaient avant tout.

« Oui. »

Un énorme soupir de soulagement sortit alors de Lebrun. Quel miracle. Quel coup de chance. Lui qui venait de survivre par un énorme coup de bol à une embuscade, lui qui devrait normalement être mort…il tombait de suite sur ceux qu’il voulait chercher. Il tombait de suite sur les êtres qu’il voulait aider et sauver. Il tombait de suite sur ceux pour qui il était prêt à donner sa vie.

Un énorme sourire apparut donc sur son visage. Ca y était, c’était bon. Ils allaient gagner. Avec les Humains Evolués et les documents, il allait pouvoir faire la lumière sur leurs existences. Il allait pouvoir venger Harrison et Nunoz. Il allait pouvoir stopper définitivement le conseil. Oui. La Terre allait mieux. Et tout grâce à lui et à…

« Grrrllll… »

Le sang coulait lentement dans sa gorge percée de part et d’autre. Il s’écroula lourdement à terre, s’explosant les genoux tandis qu’il ne pouvait plus bouger et que la douleur était insupportable. Un rayon l’avait transpercé. Un rayon rouge était sortit du trou blanc pour pénétrer dans sa gorge et y faire un énorme trou. Et il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait.

Néanmoins, Pascal Lebrun ne put penser pendant de longues secondes aux raisons de tout ça. Sa mort fut rapide, violente et pleine de douleur. S’étouffant à cause du sang dans sa gorge et son esprit déjà aux abonnés absents à cause du trop plein de douleur, il tomba violemment au sol, vaincu et assassiné.
Et après quelques secondes, la voix se fit à nouveau entendre de par le trou blanchâtre et étrange, tandis que le sang du journaliste se répandait sur le sol.

« Désolé. Rien de personnel. »

Le trou se referma alors, laissant seul le cadavre du Français sur l’asphalte.






Quelques heures plus tôt…

« Vous êtes bien le Français et le Chinois ?
- Oui.
- Et les autres ? Où sont-ils ?
- Les autres ne sont plus un souci. Ou ne le seront bientôt plus.
- Pourquoi ?
- Divergence d’opinion. C’est une affaire déjà réglée.
- Et alors ? Vous allez les mettre à la retraite ? Ca m’étonnerait qu’ils acceptent.
- Nous saurons les faire entendre raison.
- Hum, je ne suis pas sûr que…
- On s’en fiche, de ça. Nous sommes là pour autre chose.
- Oui.
- Nous sommes là pour un accord.
- J’ai du mal à croire que vous nous laisserez en paix.
- Nous voulons le contrôle de la planète et du conseil. Nous voulons que Nunoz, Harrison, O’Malley et Lebrun soient stoppés. Définitivement. Nous sommes prêts à faire un marché pour ça.
- Lequel ?
- Envoyez Nunoz chez Harrison et Lebrun. Nous y mettrons O’Malley aussi.
- Et vous allez les faire tuer ?
- Oui. Mais nous aurons peut-être besoin de vous.
- Nous ne tuerons plus personne pour vous ! On l’a assez fait, bande de chiens !
- Calmez-vous. Vous êtes les Humains Evolués, les êtres supérieurs du monde. Même si nos actions sont discutables, nous sommes comme vos parents. Au fond, nous ne voulons pas de mal.
- Mais vous voulez nous utiliser.
- Nous voulions.
- C’est vrai. Nous avons décidés d’arrêter de vous chasser.
- Ah ?
- Si vous nous aidez à stopper ces…ces emmerdeurs, disons-le sincèrement, et si vous arrêtez de nous harceler, nous nous engageons à ne plus vous chasser. Nous vous laisserons en paix.
- Je ne vous crois pas.
- Moi non plus.
- Réfléchissez : vous nous connaissez, vous connaissez nos moyens d’action. Vous savez que même si vous continuez pendant quelques années à nous échapper, nous vous retrouverons. Rappelez-vous qui nous sommes et ce que nous pouvons faire.
- Hum…il n’a pas tort…
- Ouais…mais on peut pas sacrifier Fernando !
- Ni les autres. Ni leurs informations.
- Vous savez bien que vous ne pourrez jamais les publier…nous contrôlons la presse depuis le début. C’est le B.A. BA.
- Il a raison. Quoiqu’il arrive, notre combat contre eux est perdu d’avance. Tôt ou tard, nous tomberons.
- On doit faire ce qu’ils veulent.
- Mais on a aucune garantie qu’ils tiennent parole !
- Non. Mais nous non plus. Nous faisons un pacte. Personnellement, je me fiche des Humains Evolués, maintenant. Nous gardons John Doe, et ça nous suffit amplement.
- John ?
- Oui, John Doe. Le premier d’entre vous.
- Mais…mais il était avec nous lors de notre fuite…
- John Doe a l’excellent pouvoir de revenir d’entre les morts.
- On le savait déjà.
- Oui, mais vous ne savez pas tout. Quand John Doe meurt, son ADN meurt. Mais à cause de son…évolution, nous allons dire, chaque fois qu’il meurt, un autre ADN se met en place. Nous l’avons rapidement compris lors des différentes analyses que nous avions faites, mais c’est uniquement lors de son premier décès que nous avons compris ce qu’il se passait. En fait, dès que ce cher John meurt, un autre John prend contrôle de son corps, avec ses précédents souvenirs mais des traits de personnalité différents. Nous avons donc déjà eu un John rebelle, un John pacifiste, etc.
- C’est…c’est complètement dingue…C’est impossible…
- Plus que la téléportation ? La télépathie ? Les rayons lasers dans les yeux ? Allons. Quand on commence à accepter ces capacités-là, la solution à la résurrection de John Doe que nous vous proposons ici ne peut-elle pas, elle aussi, paraître censée ?
- Euh…je ne sais pas.
- Nous ne savons pas grand-chose non plus sur John Doe. Mais nous savons qu’il est immortel et qu’il veut nous suivre.
- Dans cette forme-là.
- Et dans les autres aussi. Faites-nous confiance.
- C’est difficile.
- Je me doute. Mais nous deux, nous ne voulons plus vous poursuivre…nous avons d’autres projets. Vivez en paix, trouvez-vous un petit coin de paradis et prospérez, mais restez discrets. Vous êtes une expérience abandonnée…il est temps de la fermer définitivement, non ?
- Et en échange de ça, vous voulez qu’on vous laisse tranquille…
- …et que Nunoz, Harrison, O’Malley et Lebrun meurent.
- Et que en cas de souci, on vous aide.
- Oui.
- C’est exactement ça.
- Hum…je ne sais pas quoi dire.
- On doit accepter.
- Pourquoi ?
- C’est notre seule chance de vivre heureux.
- Ils ne tiendront pas parole !
- Mais qu’en sais-tu ? Eux aussi sont fatigués de cette guerre, et moi j’en ai plus qu’assez. Je veux vivre heureux et en paix. Et tant pis si ça ne dure que quelques années et qu’ils nous trompent. Je veux penser que c’est fini et je veux vivre ma vie, réellement. J’en ai assez de la vengeance.
- Mais…et nos frères morts…
- Ils voulaient aussi la paix. Et nous les avons bien assez vengés.
- Et Fernando…
- Une victime de plus de cette guerre. Nous devrons vivre avec ça. Mais nous devons vivre quand même.
- Je suis d’accord avec lui. Même si ça fait mal…on doit accepter. On doit le faire.
- Je…d’accord. On le fera.
- Très bien. Préparez-vous, ça se passera bientôt.
- Oh, et une dernière chose… ?
- Oui ?
- Quoi ?
- Au plaisir de ne plus jamais vous revoir, mes enfants… »

Fin ?
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  #122  
Vieux 22/05/2007, 16h47
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Je ne sais pas si "Espoir" est un bon titre...

Il était hélas évident qu'une fin heureuse était exclue, mais j'avais gardé un peu d'espoir pour Lebrun.

Voit Harrisson faire son "Mea Culpa" est agréable, ton style est allégé et se lit tout seul.

Mon seul vrai regret : voir finir ce thread.

Bravo pour tous ces développements, Ben. Lire de nouveaux chapitres, cela me manquera.
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  #123  
Vieux 22/05/2007, 20h26
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Merci beaucoup.
J'ai mis "Espoirs" en titre par sadisme : j'ai voulu faire croire qu'il y avait une possibilité pour les personnages de s'en sortir. J'ai aussi voulu montrer avec Lebrun qui s'enfuit à la fin que le type "bien" de l'histoire pourrait s'en tirer, qu'il y avait une Justice pour que le lecteur soit content, en quelques sortes, et que je puisse le choquer sur une dernière petite note noire. Je pense avoir réussi, j'en suis content.
J'ai aussi voulu apporter un peu d'Humanité à Seth Harrison, mon héros qui aurait pu être quelqu'un de bien dans une autre vie. J'ai aussi désiré relier un peu la fin avec le début avec Fernando Nunoz, personnage peu utilisé et au comportement mystérieux, dont j'espère avoir donné une réponse conforme aux attentes et questionnements.
Enfin, j'ai finalement voulu montrer que même les Humains Evolués pouvaient être salauds, et je crois avoir aussi réussi.

Donc voila, c'est la fin. J'avoue que je n'aurais jamais pensé faire quelque chose d'aussi...abouti lorsque j'ai repris la série. Au départ, ce n'était qu'un défi personnel, un "continue ce truc-là quand même, tu peux pas le laisser comme ça" dans l'idée. Mais rapidement, je me suis orienté vers une série d'espionnage et une histoire très sombre qui a contentée mon côté fan des combines internationales et des complots secrets.

Je voudrais donc dire merci à tous ceux qui ont postés dans ce sujet et qui m'ont soutenus. Je voudrais dire merci à Mycroft, déjà, qui m'a critiqué sur les premiers numéros et dont les posts ont conduits à une réaction d'orgueil de ma part quand il disait que ce n'était pas bon : merci de me l'avoir dit, j'ose espérer avoir évolué avec ça.
Merci aussi à Tuco, dont le site La Plaie m'a beaucoup inspiré au départ. Merci à Rirox qui n'est pas ici mais qui m'a aussi motivé, et merci surtout à mes lecteurs les plus fidèles. Merci à Brother Ray dont l'enthousiasme et les commentaires dans les points de réputation flattèrent mon égo et surtout me donnèrent encore plus de motivation. Merci à Gorlab d'être toujours fidèle au poste. Merci à Master aussi. Et merci à Thorn d'avoir été là sur la grande majorité de mes topics d'écriture et de me critiquer et de me pousser à m'améliorer à chaque fois.

Donc merci à tous, vraiment.
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  #124  
Vieux 22/05/2007, 21h53
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Je vais remarquer quand même, avec "espoir", que la notion de John Doe qui renaît après chaque mort avec une personnalité différente laisse la porte ouverte à des "one-shot"
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  #125  
Vieux 22/05/2007, 22h00
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Tiens, c'est pas bête, je n'y avais pas pensé. Surtout que le conseil existe encore, idem pour les Humains Evolués. En fait, j'avais fait ça pour expliquer sa mort dans la série (très mauvaise) appelée "Warriors" qui était dans le même univers que Projet W, mais c'est vrai que ça peut donner quelques one shots intéressants. Merci de l'idée.
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  #126  
Vieux 25/05/2007, 13h07
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gorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spiderman
Alors, j'ai bien aime la dernière charge héroïque de Seth et Munoz, et moi aussi j'avais le mince espoir que Lebrun s'en sorte, mais quand tu as annoncé en préambulle que cette dernière partie sera plus "salaud", c'était courru d'avance. Un peu déçu aussi que les "Humains Evolués" lache le combat comme cela, mais dans "Humains Evolués" il y'a humain et l'inévitable poursuite du bonheur.
vala, mais tu laisses des pistes ouvertes pour des ones shots ou des minis épisodes...
comme Thorn, "tu vas nous manqueeeeer...!"
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence.

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