joe Dassin et les zombies! Une histoire horrifique...

[anteus]

Dans le terrain vague, derrière les ruines, des vieilles pierres que Gina n’avait pas vu commençait à bouger. Elle aurait pu comprendre où elle se trouvait si elle se serait montrer un peu plus curieuse. L’emplacement aligné des pierres rectangulaires se déplaça. La terre vibra à nouveau, un bruit grave dans un temps lourd comme un orage jaillit de sous terre.
Les tombes, car c’en était, s’ouvrirent.
Au plus profond des abysses, dans la terre noire, une main s’agrippa cherchant la sortie. Guidée par les racines, le corps remonta de plus en plus à la surface.
Ce fût partout pareil.
Le chevalier inconnu, dormant à l’extérieur avec quatre autres de ses confrères, tous enterrés avec leur monture bougea aussi. D’autres cadavres sortant de l’intérieur d’une sorte de petite chapelle se mirent en quête de montrer la voie aux autres, tels des prêtres car c’est bien ce que leurs restants de haillons semblait désigner.
Les prêtres se placèrent en milieu du cimetière, rejoint par d’autres morts-vivants fraîchement déterrés, puis finalement par les 4 cavaliers sur leur monture noire comme la Mort.
Un prêtre tendit l’oreille, le son est la vie.
Tous entendirent d’ailleurs, et tous réagirent s’élançant à la poursuite de la musique humaine signe de viande fraîche qui les attendait sagement à l’entrée :

C'est un mot, c'est un jeu
C'est nouveau, c'est très vieux
On en rit, on en pleure
On en vit, on en meurt
C'est gaulois, c'est romain
C'est chinois, c'est germain
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

À l'école, à cent ans
Sans paroles, en parlant
Ephémère, éternelle
C'est l'enfer ou le ciel
En Marlène, en Margot
En Verlaine, en argot
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

C'est à toi, c'est à moi
Et ça nous plaît
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

C'est joli et ça porte pour moi un nom de fille
C'est la vie et ça porte pour toi un nom d'enfant
C'est plus fort que toutes les solitudes de la ville
C'est encore ce qu'on a fait de mieux depuis longtemps

C'est Juliette et Tristan
Marinette et Adam
Le serpent et la pomme
Les souris et les hommes
C'est Venise et Capri
C'est Denise et Marie
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

C'est le vent, c'est la gloire
Le roman et l'histoire
Cléopâtre et Bardot
Henri IV et Tino
C'est un mot, c'est un dieu
C'est très beau, c'est par deux
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

C'est à toi, c'est à moi
Et on s'y plaît
Et tout le monde ici le sait
Alors qu'est-ce que c'est?

C'est joli et ça porte pour moi un nom de fille
C'est la vie et ça porte pour toi un nom d'enfant
C'est plus fort que toutes les solitudes de la ville
C'est encore ce qu'on a fait de mieux depuis longtemps

Si un zombie est amateur de musique, autant dire que celle là ne pouvait pas leur plaire ! Du moins ce n’était pas la plus connue du répertoire de Joe Dassin.

[Ben Wawe]

Très sympa'.
Vraiment, j'aime bien, ça se lit bien et c'est assez plaisant. Continue ! L'histoire démarre bien, et j'attends vraiment la suite.

PS : dans le post précédent le dernier, il y a trop souvent "elle" qui est utilisé...Ca peut faire effet de style, mais au bout d'un moment, ça lasse...Mais c'est pas si grave.

[Je m'appelle encore Sunder Snif]

De petites maladresses dans les choix de vocabulaire, mais on en fait tous
Ca, ca se regle avec la pratique, continue

[grogramane]

des qu'il y a des zombies...

[Je m'appelle encore Sunder Snif]

J'aime les Zombies
Mon grand objectif existenciel est d'en devenir un

[grogramane]

oui mais avec un cerveau et des mains en etat de marche alors
pour que tu puisse continuer à nous emerveiller avec tes histoires comme le font tous les plumeux de buzz (entre autres)

[anteus]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Très sympa'. Vraiment, j'aime bien, ça se lit bien et c'est assez plaisant. Continue ! L'histoire démarre bien, et j'attends vraiment la suite. PS : dans le post précédent le dernier, il y a trop souvent "elle" qui est utilisé...Ca peut faire effet de style, mais au bout d'un moment, ça lasse...Mais c'est pas si grave.

Merci Ben,pas fais gaffe aux elles, tu as raison. Ce qui me gênait plus c'est les "et" j'ai l'impression d'en mettre trop. Mais de toute façon je retaperai le texte dans son intégralité pour supprimer quelques erreurs (n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier jet). Merci aux autres également

[anteus]

Chapitre cinquième : hors-d’œuvre ou entrée chaude ?

Gina écoutait toujours la radio blotti au plus profond de son sac de couchage pensant qu’on lui faisait une blague de mauvais goût. Ce ne pouvait être que des gamins des environs venus s’amuser la nuit des pauvres campeurs étrangers pensa-t-elle.
Dehors les zombies avançaient à pas lent, comme si aucun d’eux n’aurait voulu faire de bruit.
Ils étaient déjà tous tombés pour la plupart dans un état morbide qui ne leur laissait plus que quelques lambeaux de peaux et de vêtements composés de toiles de jute sur les os. La terre et les vers s’étaient logés au fil du temps dans les replis des os remplissait un trou par là, ou faisant semblant d’être de la peau ailleurs.
Les chevaliers étaient de loin les plus terrifiants, ils possédaient encore leur armure rouillées, et leurs armes presque dissimulées sous de larges capes autrefois blanches et à présent déchirées. A un d’entre eux, il ne devait d’avoir un visage encore humain que grâce à son casque qui lui maintenait le peu d’os restant, mais pourtant comme d’autres morts-vivants abîmés, il continuait d’avancer en douceur jusqu’à la maison comme un besoin primordial et vital.

Gina dans sa frayeur se leva pour aller jusqu’à la fenêtre, au loin on entendait une sorte de chant grégorien comme si l’on aurait voulu masquer un bruit.
« Que c’est beau ! » dit-elle à autre voix.
Mais dehors les morts-vivants étaient bien près d’elle. Des bruits de pas sur le gravillon au dehors la ramena à la réalité, elle décida d’aller voir à la fenêtre.
A peine eût-elle ouvert le volet intérieur de la fenêtre qu’une main s’engouffra à l’intérieur s’avançant vers Gina pour l’attraper. Elle recula d’effroi dans un cri déchirant.
La main ne semblait plus humaine tant elle était vieille et décrépie. A la lueur des derniers feux de la cheminée son cuir semblait tanné. Elle ne tarda pas à voir la tête au bout du bras, dans l’encadrement boisé de la fenêtre. Le visage n’en était plus un. Ce n’était plus qu’une tête de mort, ou plutôt de momie comme on en voit que dans les musées. Le mort auquel elle faisait face possédait quand même quelques touffes de cheveux gris, souvenirs de sa vie antérieure.
Soudain Gina prit conscience de la porte qu’elle n’avait pas fermée clé, et si….
Seulement eût-elle le temps d’y penser que des morts-vivants étaient rentrés dans la maisonnée. Dans la cheminée l’horrible arriva car n’ayant plus rien pour nourrir le feu il s’éteignit en laissant la jolie brune dans le noir le plus complet.
Elle bloqua la porte avec une lourde pierre, combien en était rentré ? un ? deux ? Des mains cherchèrent à la saisir dans le noir. Elle cria à nouveau, une forme s’avança vers elle, c’était un cauchemar !
Elle se réfugia vite à l’escalier de bois en comprenant que son salut passerait sûrement par les toits. Un mort s’était approché de la porte et retirai la pierre, elle le voyait à présent que sa vue s’était adaptée au noir. Un mort de plus rentra, un autre, puis encore un…
Elle gravit un à un les marches et son pied s’enfonça dans la dernière marche. Elle cria de douleur, en ressortant son pied elle ne sentit qu’un douleur brûlante dans sa cheville mais elle n’oserait pas regarder tout de suite il lui fallait d’abord échapper à ses agresseurs.
Ils étaient légion.
Le toit à ce qu’elle constata rapidement était jonché de mauvaise herbe aussi. Une échelle se perdait sur le mur d’en face, elle avait du tomber là. Elle essaya de traverser, mais la pierre d’en face qui soutenait l’échelle n’avait vu que trop d’années.
Et voilà que Gina tomba dans le noir le plus complet.

Elle se réveilla seulement deux secondes plus tard, les monstres qui lui couraient après se retrouvait maintenant devant elle, ils étaient dépourvus de yeux et elle comprit vite qu’il ne se repérait qu’au son.
Ce fût plus fort qu’elle quand ils approchèrent à tâtons au-devant d’elle elle hurla de toute ses forces pour que quelqu’un l’entende.
Jusqu’à présent de simple spectateurs, les cavaliers se mirent au galop pour mieux la saisir. Gina s’enfuya dans les hautes herbes, dans le noir, éclairée par la lune seulement.
Déjà les cavaliers l’avaient rattrapée. Elle arriva les pieds en feu devant la ligne de chemin de fer qui se perdait au loin.
« Au secours ! »
Un éclair semblait lui fendre le crâne, c’était en fait un coup d’épée.
Déjà les zombies à pied les avait rejoint également. Puis tous, ils commencèrent à manger, plongeant leur bouche édentée dans la chair rose de Gina. Prenant juste de quoi suffire.
Puis ils repartirent se coucher dans leur tombe, comme de peur d’être vu.

Chapitre sixième : découverte du corps de Gina et rencontre :

Un vieil homme mince au cheveux grisonnants s’étaient tant bien que mal extirpé du train pour rejoindre un homme de forte corpulence sur le quai.
L’homme maigre réajusta ses lunettes pour mieux examiner l’accueillant
« Bonjour mon éminent collègue. » Réconforta le gros bonhomme.
Il avait la mine sévère et l’œil fatigué mais désireux quand même d’oublier sa fatigue pour paraître souriant et en bonne forme.
« Comment allez-vous Monsieur Meurteaux? » finit-il par dire à son interlocuteur.
Après quelques accolades et civilités le duo s’attabla à la terrasse d’un café.
Professeur Brassac après avoir écouté d’une oreille distraite Monsieur Meurteaux finit par s’inquiéter qu’on ne lui dise toute la vérité. Il questionna alors :
« que s’est-il passé ces derniers jours pour que vous soyez dans un tel état ?
_Rien, qu’est-ce qui vous fait croire cela ? Bafouilla le gros homme.
_Votre état, vous n’avez pas dormi cela se voit.
_Eh bien… ;il baissa les yeux sur son café désormais froid ,il se peut qu’il y ai eut un léger incident cette nuit… »
Il va de soi en cette histoire, sinon elle s’achèverait ici même, que le corps de Gina fut retrouvé. Au petit jour, un conducteur de train osa quand même s’arrêter pour récupérer le corps sans vie mangé de part en part.
Et puis il fallait bien à cette pauvre âme une tombe pour qu’elle puisse s’y reposer en paix plutôt que de la voir se consumer au soleil.
Aussitôt on l’emmena à la morgue.

[anteus]

Chapitre septième : en route pour l’aventure :

Avant de partir à l’aventure et de conclure avec la douce Betty nous nous sommes arrêté en chemin pour prendre un petit déjeuner. La belle blonde ne désirant que le bien de Gina même après une dispute m’avait fait part de n’avoir reçu aucune nouvelle sur son téléphone portable. Elle s’inquiétait cela se comprenait.
Je demanda alors à la serveuse le nom de cet endroit qu’on voit paraît-il du train dont Gina avait fortement conseillé la beauté du paysage pour aller camper.
« Bersano ; me dit-elle, mais cet endroit est abandonné, personne n’y va.
_C’est parce que nous avons une amie qui y est allé camper. »
A ses mots elle lâcha le plateau qu’elle avait entre ses mains en souvenirs des lointaines légendes qu’on pouvait raconter.
« Excusez-moi… » elle bredouilla des choses dans sa langue natale à genoux pour ramasser le plateau.
« C’est que l’endroit est maudit, je n’ai pas le droit de vous en parler » mais avant que je puisse l’interroger elle avait déjà pris ses jambes à son cou.
Le chef de partie se présenta à nous, il venait de voir la scène du fond de la terrasse. Il me demanda si tout allait parfaitement bien et je lui demanda de me parler de Bersano.
A ses yeux je vis qu’il parût troublé, mais pas comme la fille puisqu’il nous répondit que Bersano était un lieu maudit depuis une centaine d’année depuis qu’un groupe d’esprit avaient pris possession des lieux.
« Ce n’est que pure légendes de fantômes, rien de plus, toutefois je vous conseille quand même de ne pas y aller la nuit, on ne sait jamais, maintenant je vous prie de m’excuser. »
Il s’éloigna pour passer à une autre table.
Betty me regarda l’œil effrayé, je me suis demandé si à ce moment-là elle croyait aux fantômes ! Quoi qu’il en soit le soucis la rongea puis elle me demanda quand même de partir avec moi à Bersano à la recherche de son ami.
Je suis revenu au chef de partie pour lui payer notre petit déjeuner :
« Le petit pain au chocolat de la dame est offert par la maison.
_Je vous remercie señor, ou trouve-t-on des chevaux ?
_Sur la plage. »

Il avait dit vrai. Betty pendant ce temps là préparait nos sacs d’expéditions alors que moi je profitai du soleil et de la conversation très soignée de la jeune anglaise louant des chevaux. Au travers de son maillot de bain j’imaginai son corps mal à l’aise. Adepte de la nudité dans son appartement j’en suis sûr qu’elle n’avait pas de petit copain. Peut-être à mon retour la reverrais-je pour conclure avec elle ? Elle admira un pin’s sur ma veste kaki. C’était écrit « Joe Dassin Forever ! » je lui offrit puis m’en alla dans le paysage ensoleillé tel un chanteur dans la lumière des projecteurs.
Il me fallait aussi une guitare, une neuve, je venais de casser la mienne avant de partir en voyage sa disparition m’attristait énormément. Un jeune espagnol me désigna une boutique ou je m’engagea.
« Vous voyez celle-là ? » Me désigna un vieil homme derrière sa moustache brune.
« Elle a appartenu à Julio Iglésias, c’est un chanteur. »
Merci je connaissais, il me la mit dans les mains et c’est comme ça que J est devenue ma guitare attitrée.

[Ben Wawe]

Ca continue toujours bien, c'est intéressant et j'avoue que j'ai trop de trucs à dire. Bah bravo, continue et ben c'est bien, hein.

[anteus]

merci beaucoup Ben, tu me touches énormément.

[Je m'appelle encore Sunder Snif]

j e me permet une petite critique, si tu tiens absolument a donner dans la description horifique, essaye d'y aller un peu plus a fond. Un maitre du genre est Stephen King, relis toi quelques nouvelles un peu anciennes et impregne toi du vocabulaire "gore". tout ca reste un peu propret pour l'instant

[anteus]

pas con, je m'inspirais plus de Dean Koontz, mais c pas con pr Stephen King. J'en lirai un ou deux si j'ai le temps.

[grogramane]

Stephen King a plus d'humour que Dean Koontz dans ses descriptions macabres

[anteus]

inverse l' le pas dis je mais