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  #16  
Vieux 05/02/2006, 18h35
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Episode #15 : Que Faire ?

« Que faire, maintenant ? »

La question de Zatara était naturelle vu la situation, mais personne ne savait quoi répondre. Dans la maison presque détruite de Walter Queen, avec des blessés, un mort, deux disparus, une défaite et l’apparition de deux êtres étranges et mystérieux, la Confrérie était loin d’être au top de sa forme. Surtout que son leader, Timothy Wayne, leur avait fait faux bond.

Seuls Maximilien, Zauriel, Dan et Zatara étaient encore debout.
Walter reprenait doucement ses forces, mais il ne serait pas en état avant plusieurs jours, son organisme ayant du mal à se purger du poison qui coulait dans ses veines. Richard Scott était blessé, mais serait sur pied dans quelques heures, à la différence de John Irons qui était toujours entre la vie et la mort. Et Carter…Carter était toujours mort…
Comment pouvaient-ils espérer tenter encore quelque chose avec si peu d’effectifs ? Comment pouvaient-ils se relever de cette crise avec toutes ces horreurs ?

Soudain, alors que chacun était plongé dans ses pensées en regardant les dégâts dans la petite propriété de l’aventurier favori de la Reine Victoria, Zauriel s’éleva lentement et avec grâce dans les airs, jetant un petit regardé désolé à ses compagnons surpris par son attitude.

« Je…je suis désolé…
- Mais…qu’y a-t-il, Zauriel ? De quoi es-tu désolé ? »

Dan s’affirmait de plus en plus comme un leader potentiel du groupe. Etrangement, lui qui avait toujours été très discret et mystérieux, il apparaissait comme quelqu’un de fort, de motivé et d’autoritaire dans cette situation critique. Les autres trouvaient ainsi en lui le réconfort de l’autorité qui leur faisait défaut depuis le départ de Wayne, quelques instants plus tôt.

« Je dois partir…
- Quoi ? Mais pourquoi ? Tu nous abandonnes ? »

Zatara venait de lâcher ces quelques mots. Lui qui avait affronté les hommes de Brother Blood avec le Magicien, lui qui avait affronté des douzaines de Démons avec l’Homo Magi, lui qui avait été un de ses amis les plus proches avant…serait-il devenu un lâche ? Aurait-il peur, maintenant, de livrer un de ces combats qui avaient faits sa renommée et sa grandeur ?
Non, cela était impossible…c’était autre chose…

« Non…bien sûr que non…
Mais, malheureusement, mon absence a été rendue publique, et… »

La peur se lisait maintenant réellement sur le visage de l’Ange. Et tous savaient ce que ses paroles voulaient dire : si son départ…si le fait qu’il ait combattu sur Terre sans l’autorisation de ses Maîtres…si cela avait été découvert…il risquait des souffrances que nul Mortel ne pouvait imaginer…et tout était de leurs fautes…

« Oh, maisestcequon… »

Mais Maximilien n’eut pas le temps de terminer sa phrase.
Zauriel, devant lui, commençait déjà à disparaître. Son air las et apeuré resterait à jamais dans les pensées des personnes présentes, qui ne l’avaient jamais vus ainsi et ne pensaient jamais le voir…
Maintenant, tous savaient que leur ami ne survivrait peut-être pas…Tous savaient que plus jamais il ne pourrait les aider…Tous savaient qu’un de leurs grands alliés partait, et peut-être à jamais…

Déjà, il ne pouvait plus bouger et levait les yeux au Ciel, conscient de ce qui allait lui arriver. Bien sûr, il servait une Puissance Supérieure qui accordait son Pardon…mais si tendre l’autre joue était un des préceptes théoriques de Dieu, sa vengeance était Divine, et Zauriel allait maintenant faire connaissance avec l’organe Divin chargé de réprimer les Anges Traîtres…et il ne survivrait peut-être pas…

« … »

L’Ange voulut parler, mais il se rappela qu’il ne le pouvait déjà plus. Il leva sa main droite et fit un petit signe à ses amis avant de disparaître, la Confrérie ne pouvant dévier son regard de cette vision qui déchirait le cœur de chaque personne présente. Même le Fantôme Etranger et le Visiteur d’un autre monde sentaient en eux une vague de tristesse monter en eux, eux qui étaient légèrement dans l’ombre…
Et bientôt, ce fut terminé…

« Mon Dieu… »

Maximilien avait dit cela en tombant à genoux, fatigué, lassé et harassé par tous les événements qui étaient arrivés…Qu’avaient-ils donc faits ? Pourquoi méritaient-ils tout cela ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d’abnégation à les détruire, à faire disparaître leurs proches ? De quoi étaient-ils donc coupables ? »

« Maximilien… »

Dan avait posé sa main sur l’épaule de son ami et se tournait vers Zatara, et les deux autres qui s’étaient approchés après s’être posés au sol, silencieusement. Il attendit quelques instants avant de reprendre d’une voix calme, mais pleine de motivation et d’autorité.

« Nous vivons une grave crise. Carter est mort. Walter, Richard et John sont blessés. Ragman et Timothy ont disparus. Zauriel est partit. Mais ce n’est point terminé. Le White Man va continuer ses meurtres, et Brother Blood doit payer la mort de Carter.
La Confrérie est blessée, pour le moment. Mais elle n’est pas morte. Alors, mes amis et collègues, qu’allons-nous faire maintenant ? Allons-nous rester ainsi et pleurer ce qu’il vient de se passer ? Allons-nous accepter notre sort ?
Ou bien allons-nous nous comporter en êtres de valeurs ? Allons-nous nous relever, nous battre contre ceux qui nous ont fait plier ? Allons-nous montrer à nos agresseurs qui nous sommes ? »

Les paroles du jeune homme résonnaient dans les cœurs des personnes présentes. Lentement, Maximilien se releva et sourit à son collègue, avant de se tourner vers les autres. Il resta ainsi, quelques instants, à scruter le regard de chacun d’entre eux, pour y chercher, et y trouver, la lueur d’espoir et de détermination qui apparaissait aussi dans ses yeux.
Après cela, le bolide alla vers le corps de Carter, toujours masqué par ce qui protégeait son identité civile quand il était Hawkman. Il le mit sur son épaule, et soupira avant de parler doucement et de manière calme à Dan, Zatara, le Fantôme Etranger et le Visiteur.

« Je vais enterrer Carter. Et après, nous irons en Zandia. Et nous ne reviendrons qu’après avoir fait couler le sang de ceux qui ont osés se mettre en travers de notre chemin. »







Froid.
Peur.
Il avait froid et peur.
Seul, sans alliés, sans amis, sans rien…Cela faisait environ une demi heure qu’il était là, prostré dans cette ruelle de Londres…sous la pluie et aux côtés des rats, ces bêtes dont il avait toujours eu une peur bleue…mais il ne pouvait partir…non…
Il était devenu trop dangereux. Trop intenable. Trop puissant…Il ne pouvait rester avec les autres, avec ses amis de la Confrérie…Avec tout ce qui était déjà arrivé à ceux qui portaient le costume de Ragman, l’homme avait toujours eut peur de devenir comme eux…un Mangeur d’Âmes…Un monstre entre les monstres…

Il en avait parlé à Timothy…et celui-ci l’avait rassuré… « Ne t’en fais pas, Victor, tout ira bien…je te protégerais »…Foutaises ! Le pauvre homme qui était totalement mouillé et mort de peur voyait bien maintenant qu’il était seul…seul, face à ses démons…
Ils avaient faims…tellement faims…La tentation était trop grande d’aspirer les âmes de ceux qu’il affrontait...C’était pour cela qu’il avait dû partir…c’était parce qu’il avait faillit tuer Richard Scott définitivement qu’il avait fuit…et maintenant, il ne pouvait plus rien…

Ragman…
Ragman était inutile à la Confrérie…
Et maintenant, tous ceux qui se disaient être ses amis devaient le rechercher…Richard avait dû se réveiller, et leur dire ce qu’il lui avait fait…Et maintenant…et maintenant, il n’avait plus que deux choix pour la suite de sa vie : ou il acceptait son sort et allait se faire arrêter par ceux qui lui feraient certainement du mal pour se venger, ou…ou il devenait réellement un Ragman, et affronterait la Confrérie avant qu’ils ne le prennent en chasse…et il l’affronterait pour la détruire…pour être enfin libre…







Zandia.
Un pays perdu en plein cœur de l’Europe.
Un pays qui abrite celui qui a tué un de mes meilleurs amis, Brother Blood.
Un pays dans lequel je viens d’arriver après une semaine de voyage, et qui ne se relèvera pas de ma venue. Moi, Batman. Timothy Wayne.
Ce fou m’a fait mal. Ce fou a affronté mon groupe et a gagné. Il m’a fait passer pour un traître. Et ils l’ont crus. Mes amis l’ont crus. Enfin, ils ont crus Walter, mais je suis sûr que Brother Blood contrôle tout.

Cela ne fait que quelques heures que je suis là, mais Zandia me connaît déjà. J’ai déjà pris la vie de deux gardes de mon ennemi. Chez moi, je ne tuais presque jamais. En tant que médecin, je respecte trop la vie. Mais là, je ne suis plus médecin. Je ne suis plus Timothy Wayne. Il est mort, ou bien il me laisse la place. Je suis Batman. Je suis le Bras de la Justice. Je suis la Vengeance. Et je vais sévir…
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  #17  
Vieux 25/02/2006, 19h21
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Episode #16 : Les dernières lignes.


La nuit.
Mon univers.
Mon domaine, mon antre.
C’est durant la nuit que je me sens le mieux. C’est durant la nuit que je me sens vraiment vivant. Vraiment moi-même.
Depuis que je suis arrivé ici, en Zandia, je ne sors que la nuit. D’ailleurs, les premiers jours, je ne suis même pas sorti. Comment réussir ma mission si je ne connais pas le pays et les coutumes des habitants ? Cela m’était impossible. J’ai donc tout fais pour pallier à cela.

J’écris ces lignes alors que je suis perché sur le toit d’une des maisons de Zandia City, la capitale de cette petite île entre la Sardaigne, la Sicile et l’Italie. Il m’est étonnant que personne n’ait jamais véritablement parlé de ce pays, qui semble pourtant autant développé que ses voisins européens. Evidemment, cela n’est rien comparé à la grandeur de notre belle Angleterre, mais cela ressemble fort à la France, par exemple.
Si je reviens de ce périple, il faudra que j’enquête là-dessus. Si je reviens, évidemment. Ce dont je doute grandement.

Cela fait aujourd’hui un mois que je suis arrivé ici, caché à bord du bateau qui avait amené Brother Blood en Angleterre. Avec énormément de chance, d’adresse et l’aide de notre Seigneur, j’avais réussis à prendre place sur ce navire et à ne point me faire repérer par les hommes de main de celui que je rêve désormais d’annihiler. Sitôt arrivé en ce pays, j’ai tenté de survivre et de commencer ma vengeance. Je compris vite que cela ne serait point aussi simple.
Bien, reprenons. Que dire à propos de Zandia ? C’est un pays entre…Mmh…Je me rends compte que je répète ces quelques mots, et que ma main tremble tandis que le crayon glisse sur la feuille de papier. Que m’arrive-t-il donc ? Pourquoi est-ce que mes pensées flottent en mon crâne comme une plume au vent, partant d’un côté à l’autre pour y revenir anarchiquement ? Pourquoi est-ce que ma grande maîtrise de moi me fait-elle défaut ?
Arrête de te poser ces questions, Timothy. Tu connais déjà la réponse. Tu as peur.

Car oui, moi, j’ai peur. Je suis certain que les criminels de Londres seraient heureux et enchantés de savoir que leur grand adversaire, le Batman, ait peur dans un pays étranger. Pourtant, cela est vrai. J’ai peur de ce que je pourrais découvrir ici. Sur les autres…et moi-même.
Car, même si je n’ai jamais cru aux affabulations de Walter, qui devaient être le fait du White Man, je crains qu’il n’ait pas tout à fait tort. Et si…et si je n’étais point aussi héroïque que je le pensais ? Et si quelque chose d’autre, en dehors du Batman, dormait en moi ? Et…et si, au fond, j’étais aussi un criminel ?
Cela a toujours été ma grande peur…et ce fut la raison de mon départ précipité de la Confrérie. Ça, plus l’envie de vengeance sur Brother Blood.

Brother Blood…
Ce chien a tué Carter. Un ami. Un frère. Même si nous n’étions que rarement d’accords, j’avais pu m’en faire un homme de confiance. Depuis deux ans que je le connaissais, nous nous étions toujours soutenus. Nous nous étions rencontrés lorsqu’un étrange météorite était tombée dans le Nord de l’Angleterre. J’avais été dépêché par la Reine pour aider d’éventuels blessés, et je l’avais trouvé sur place, enquêtant sur cet étrange phénomène. Il n’avait jamais voulu me dire comment il était venu là si rapidement, et désormais je ne pourrais jamais plus lui poser cette question…Triste monde.
Carter et moi étions très liés. J’avais été là lors de son mariage avec sa défunte épouse. Il avait été là lors du dixième anniversaire de la mort de Mary et du meurtre de son assassin, celui qu’on surnommait jadis Jack l’Eventreur. Nous nous étions aidés dans l’adversité…et je n’avais point été là pour le protéger quand il en avait eu besoin…

Arrête de penser à cela, Timothy. La tristesse et la douleur ne doivent point te miner, mais doivent te servir comme leitmotiv pour rendre la Justice. Nul ne peut venir arrêter Brother Blood, étant donné que personne ne le connaît, ou du moins personne ne le connaît officiellement. C’est pour cela que je suis venu ici, seul : la Confrérie agit pour Sa Majesté, et je ne puis l’utiliser ici.
Mes amis, si un jour ces quelques lignes vous parviennent…pardonnez-moi mieux que je pourrais me pardonner de faire cela.

Mais passons.
Passons l’inquiétude sur ma réelle identité, sur le White Man, sur le lien que j’espère être vrai entre lui et Brother Blood. Car, si il n’existe pas, cela veut dire que le premier est toujours en liberté à Londres…
Passons sur la douleur d’avoir perdu Carter, sur la tristesse et l’envie de lâcher les larmes sur mon visage masqué, sale et fatigué par plusieurs semaines d’insomnie et de malnutrition. L’on ne manque que ce qu’on vole par ici, et ma morale m’a souvent empêché de trop me nourrir pour ne point appauvrir encore plus la population.
Je suis en Zandia. Je suis seul, uniquement armé par mes gadgets, et la peur que j’inspire aux hommes et femmes qui ont le malheur de croiser ma route. Ce n’est point un tableau si sombre, après tout.

Il faut que j’arrête de parler de moi. Si j’écris ces notes, c’est pour vous, mes amis. Pour que vous connaissiez parfaitement ce pays lorsque vous viendrez, car je sais que vous viendrez. Je vous connais trop bien. Et je sais aussi que je n’ai que peu de chance de revenir vivant, et de réussir ma mission.
Voici donc tout ce que j’ai pu obtenir d’informations sur la Zandia, après moult interrogatoires musclés et enlèvements que vous n’apprécieriez guère. Mais ceci est une guerre, et j’agis comme un soldat. Dieu me pardonne.

La Zandia est une île qui fut attaquée au XIIIe siècle par les Chevaliers du Pape lors de la Croisade des Innocents, qui avait comme objectif officieux d’exorciser la Cape du Christ (portée lors de Son Dernier Repas) qui était, apparemment, contaminée par des Démons. Les Croisés tentèrent de prendre le contrôle du pays sur le chemin de Jérusalem, mais les prêtres de celui-ci s’interposèrent. Des centaines d’innocents et de religieux furent massacrés par ceux qui se disaient envoyés du Seigneur.
Le Grand Prêtre de Zandia réussit néanmoins à voler la Cape du Christ, et cette victoire insuffla courage et volonté à son peuple, qui repoussa les envahisseurs. Le Grand Prêtre se baigna alors dans le sang des victimes, et acquit ainsi certaines…capacités que je n’ai point encore vraiment comprises. Néanmoins, ceci n’est point le pire à propos de cette population.
En effet, le Grand Prêtre avait prit le pouvoir sur l’île, et ne fut remplacé que par son fils, qui le tua. Le descendant de celui-ci fit de même pour prendre le pouvoir, et ainsi de suite. En clair, mes amis qui lisez ces quelques lignes écrites par ma main tremblante et avant que j’aille affronter une mort presque certaine, le fils tue toujours le père. Ceci est une coutume des plus sanglantes et des plus païennes que je connais. Mais passons.

Je n’ai pu visiter toute l’île, étant donné que personne ne peut entrer ou sortir de Zandia City sans l’autorisation de Brother Blood. Celui-ci vit dans une immense forteresse ancienne au milieu de la capitale, et j’ai su, en torturant malheureusement un garde, qu’il y avait divers passages secrets. Je vous joins le plan de ce que j’ai pu comprendre.

Je ne connais point le nombre des gardes. Les rares fois où je me suis approché de cette immense bâtisse, j’ai failli être pris par les hommes de notre ennemi. Ce soir, de toutes façons, j’irais. Je tenterais de trouver cet être qui nous a tant pris, et qui est certainement lié au White Man. Cela est évident pour moi, désormais : nous sommes sous le feu d’une attaque en règle.
Quelqu’un nous en veut. Qui ? Brother Blood, White Man…ou quelqu’un d’autre. Mais je suis sûr désormais que les deux sont alliés. Brother Blood a certainement fait poser les bombes dans le British Museum, après que le White Man nous ait fait nous réunir par ses meurtres. Mais pourquoi faire cela ?
La réponse est claire, je pense : nous gênons quelqu’un, et cet être veut nous éliminer. Il a presque réussit. A mon tour de tenter ma chance.

Voila mes amis, ceci est certainement mon mot posthume. Vous trouverez certainement ces quelques lignes un peu folles et indigne de ce que j’étais, mais je crains de ne plus être vraiment moi-même. Ici, j’ai tué. Ici, j’ai torturé. Ici, je veux me venger. Je crains de ne plus être totalement celui que vous connaissiez. Je crains de n’avoir jamais été celui que vous connaissiez, en fait.
Naguère, je parlais de mes peurs. Je crois que mes peurs se matérialisent, et que j’ai fais des choses horribles. J’ai…des rêves étranges. Je me vois, tuant des femmes et des hommes. Surtout des femmes. Surtout des prostituées. Surtout à White Chapel…
Seigneur…Est-ce possible ? Ais-je été celui qui a tué ma douce Mary ? Mais alors, pourquoi ? Et si j’ai été cet être…pourquoi ne serais-je point le White Man ? Ces questions me hantent depuis un mois, et j’ai peine à croire que je vous en fais part…mais à l’heure de ma Mort, je ne puis en faire autrement. Veuillez me pardonner.

Voila, ceci est terminé. Peut-être ais-je été Jack l’Eventreur et peut-être suis-je le White Man, comme mes rêves me le disent. Peut-être n’est-ce que folie, ou manipulation. Je ne sais point. Peut-être nous reverrons-nous, mais je m’en doute.
Je laisse ces quelques mots avec le signe que tu m’as appris, Zatara, mon vieil ami. Toi que j’ai trouvé nu et seul lors de ta perte de mémoire à cause d’un combat magique, je sais que tu sauras retrouvé cette indication magique. Et que tu pourras mener les autres au combat.
Walter…Après Carter, tu es aussi mon frère, tu le sais. J’aurais tant voulu te protéger de ce monstre…et j’aurais tant voulu que tu ne remues point en moi ces interrogations qui me rendent fou. Mais je ne t’en veux point, vieil ami. J’espère que tu auras l’intelligence de ne point venir, mais je n’ai que peu d’espoir là-dessus. Après tout, comme tu me l’avais dis lors de notre séjour en Afrique « Nous ne vivons qu’une fois, et l’important est de faire un beau cadavre pour la parade de la Reine ». Je n’avais guère compris, alors. Maintenant si. Merci.
Dan…mon ami. Toi qui es venu me voir pour me proposer tes capacités…saches que j’ai toujours connu ton secret. Et que j’ai longtemps espéré que tu m’en parles, que tu me fasses confiance. Je pensais que tu savais que je traite aussi bien mes amis que mes amies…
Maximilien…je t’ai recueillis lors de ton arrivé en ce Temps. J’espère que ta course reprendra, et que la plaie béante en ton cœur ne se rouvrira point. Tu vaux mieux que ce que tu penses, et je sais que ton Destin est grand encore. Pars, cours et vis ta vie, ne pense plus au Passé…
Zauriel…mon maître de combat et ami. Tu es le plus grand combattant que j’ai connu, et je ne me suis toujours point remis de ton apparition céleste lors de notre première entrevue, en mon Manoir. Je prie sincèrement pour que Dieu te pardonne ce que tu fais avec nous. Je m’en veux de t’avoir appelé, mais je sais aussi que sans toi, jamais ils ne pourront vaincre sur ce sol. Sans toi, la défaite est assurée.
John…Depuis toujours, tu penses que ta couleur importe, même quand tu m’as sauvé la vie, chez toi en Amérique quand je poursuivais ma quête intérieure. C’est vrai, ta négritude est partie inhérente de toi-même, mais elle ne te fait pas. Tu es quelqu’un de Grand et d’Honorable, John. Ton Futur est des plus grands, et je sais que la Reine a des projets pour toi. Accepte son aide, et accepte le fait que nous ne sommes point tous des monstres.
Victor…Je suis désolé de t’avoir rappelé. Je sais que tu as dû souffrir lors de l’attaque…être Ragman n’est point tâche aisée, je le vois bien. Mais tu es quelqu’un de fort, Victor, et certainement le meilleur de ta lignée. Ne pense point à la Mort et à ce que tu peux faire, mais pense à ce que tu dois faire. Cela est toute la différence.
Enfin, il vous reste vous, Richard Scott. Je ne vous connais guère, mais un immense pouvoir coule dans vos veines, désormais. Usez-en avec attention et douceur. Ceci n’est point amusement, mais affaire de grande importance. Vous avez réputation frivole : prouvez au monde que les fils d’Amérique valent les fils d’Angleterre…

Voila, c’était tout ce que j’avais à dire. Je m’en veux de vous laisser à l’heure du combat et alors que l’Etranger est encore libre, mais je ne puis faire autrement. Adieu, mes amis. Que Dieu sauve l’Angleterre, et ais pitié de mon âme…








Le vent fouette mon visage tandis que l’eau de mer agresse mon corps. Du moins, c’est ce que je devrais ressentir si j’étais humain, comme la majorité des personnes qui m’accompagnent. Enfin, tous ne le sont pas…
Alors que la bateau part lentement du quai de Faro, Sud du Portugal, je vois la fermeté et la détermination sur le visage de Walter Queen, à peine remis de son empoisonnement, Dan, Maximilien, Zatara et le Visiteur venu des Etoiles. Depuis que je leur ai montré la météorite dans le Nord de l’Angleterre et que je leur ai tout expliqué, ils n’ont pas desserrés les dents. Cela est normal. Je ferais pareil si j’avais été trahi par un des miens depuis tant de mois…

Mais passons. Un long voyage nous attend encore, et je ne sais si ils se fient à moi. Ils ne devraient point. Même si je les aide, même si je leur explique tout…la Confrérie doit être détruite. Et mon allié et moi le ferons. Même si cela doit entraîner la mort de ceux que je considère peu à peu comme des amis…
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  #18  
Vieux 19/03/2006, 18h38
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Episode #17 : L'invasion.


Zandia City.
Capitale de Zandia, petite île oubliée de tous dans la Mer Méditerranée.
Un pays qui allait subir l’attaque la plus violente et la plus puissante du XIXe siècle, faite par des êtres qui étaient plus que des humains. Des êtres qui portaient en eux une colère et une rage qui pouvaient tout leur permettre…absolument tout.

Tous étaient prêts au combat.
Tous étaient sûrs de se battre jusqu’à la Mort pour se venger et châtier ceux qui leur avaient fait du mal.
Tous étaient armés, avaient revêtus leurs tenues de guerre et trépignaient d’impatience, tandis que leur navire entrait rapidement dans le port de la capitale de l’île, au petit jour.

Walter Queen était à nouveau debout, son corps vidé du poison du White Man. Habillé d’un habit en cuir vert et d’un masque qui recouvrait tout son visage au-dessus du nez, l’aventurier semblait prêt à user de son arc et de ses pistolets d’une façon mortelle. Il avait été trahit, blessé et son ami avait été tué…Personne n’allait arrêter sa vengeance.

Dan portait un vêtement uni noir, une lame assez ancienne sur le dos et un bouclier à l’avant bras gauche. Il semblait le plus muet et le plus mystérieux, et même l’étrange Fantôme Etranger avait eu du mal à percer son identité. Mais, même quand il avait découvert qui il était vraiment, il n’avait rien dit…ce n’était pas son rôle de tout révéler…Un autre allait s’en charger.

Maximilien était habillé d’un étrange habit bleu et argenté. Des bottes noires en cuir résistant étaient à ses pieds, tandis qu’une sorte d’éclair en argent était cousu sur sa chemise bleue. Il portait aussi un masque qui cachait tout son visage, sauf ses yeux, et le Confrériste semblait extrêmement concentré par ce qui allait arriver dans quelques instants, étant impatient d’user de sa monstrueuse vitesse pour venger Carter et sa confiance perdue…

Zatara avait gardé sa chemise blanche et son pantalon noir classique. Il avait enlevé son nœud papillon, et avait préparé ses meilleurs sorts pour pouvoir rapidement mener la Confrérie vers le château de Brother Blood. Ce chien, et le traître qui se trouvait avec lui, allait payer ce qu’ils leur avaient fais, même si il n’était plus un membre permanent de la Confrérie…

Richard Scott allait mieux, comme Walter Queen. Remit de sa blessure, il portait dans sa main droite l’étrange lanterne asiatique qui lui permettait de faire d’étranges et puissantes choses. L’Américain ne savait pas comment cela fonctionnait, pourquoi il avait d’étranges rêves, et ce qu’il faisait là…mais il savait, au fond de lui, que c’était sa place : ces hommes l’avaient aidés, l’avaient protégés…et maintenant, il allait se battre avec eux. Jusqu’à la Mort, si besoin…

Enfin, ils restaient les deux membres les plus étranges de cette équipée : le Fantôme Etranger et Kal-El, comme il se faisait appeler.
Le premier ne disait rien, et se contentait d’observer. Ses pouvoirs semblaient extrêmement puissants, mais il n’en avait jamais fait la preuve devant la Confrérie. Tous les membres savaient pourtant qu’ils avaient de la chance de l’avoir avec eux, même si Dan se demandait si cela n’était pas trop facile d’avoir un être si puissant dans leur camp…Le Confrériste restait assez sceptique à propos de l’être au chapeau recouvrant son visage.

Le deuxième, lui, semblait plus loquace. Il avait longuement parlé avec les autres, grâce à la Magie de Zatara, durant de longues nuits, et les avait informés qu’il venait des étoiles. D’une planète perdue dans une galaxie lointaine, en fait. Evidemment, tous avaient eus du mal à l’accepter, mais les inventions extraordinaires qu’il avait ramené et les capacités surhumaines du Visiteur ne pouvaient dire autre chose : il venait bien des étoiles, et il avait pour mission d’espionner la race humaine.
En fait, il leur avait expliqué qu’il avait été envoyé par ceux qui avaient conquis son peuple, de la planète Krypton, pour pouvoir leur ramener des informations sur la Terre, en vue d’une possible invasion. Mais Kal-El n’avait plus envie de continuer ce rôle, car il avait comprit, en observant les Humains, que la révolte était préférable à la servitude…et que son peuple devait chasser ceux qui le maltraitaient.
En fait, le réflexe humain de toujours se dépasser et de ne jamais accepter le joug de la tyrannie lui avait plu, et il allait exporter ce comportement sur sa planète, quand il rentrerait chez lui. Mais après avoir punit ceux qui avaient fais du mal à la Confrérie, dont les membres devenaient des amis, évidemment.

Enfin, ils accostèrent sur un petit ponton en bois de Zandia City, la brume magique de Zatara aidant à dissimuler leur arrivée. Lentement, tous descendirent de leur navire, prêts à se venger.
Prêts à venger le British Museum, qui avait été réduit en poussièredans la vendetta dont ils avaient été victimes.
Prêts à venger les blessures faites à John Irons et Ragman, qui avaient été touchés différemment par l’attaque de Brother Blood et des siens, et qui ne seraient plus jamais les mêmes après cela.
Prêts à venger Carter Hall, leur ami tué par traîtrise et qui avait reçu un hommage à la hauteur de sa vie et de ses actes. Habillé de son costume et de ce masque d’aigle qu’ils n’avaient osés lui retirer pour ne pas fondre en larmes à la vue de son visage mort, Hawkman avait été transporté dans l’espace par le Visiteur de Krypton, pour que son corps y reste à jamais. La Confrérie voulait rendre ainsi un dernier hommage à celui qui ne s’était senti vivant que là-haut.
Et enfin, étaient prêts à venger leur confiance perdue. Leur confiance perdue en Timothy Wayne, ce traître…

Car oui, alors qu’ils avançaient dans les rues désertes de Zandia City, tous pensaient à ce qu’ils allaient faire subir à celui qui les avait trahis. A celui qui allait être frappé et tué par ceux qu’il avait tenté de manipuler, de tuer. Pour eux, pour tout ce qu’il avait fait, ce monstre était la pire horreur qui vivait sur Terre, et ils allaient le punir pour cela.

Il avait osé les trahir, lui qui avait été leur modèle. Batman était devenu fou, et s’était transformé en ce qu’il détestait le plus, normalement : un criminel. Un monstre, même. Peut-être l’était-il déjà depuis longtemps…
Peut-être avait-il déjà ce côté malfaisant en lui lorsqu’il avait arrêté l’Eventreur, jadis…peut-être avait-il été l’Eventreur, d’ailleurs, passant de cet aspect de sa folie à Batman pendant quelques années, avant de retomber dans ses pires penchants…ils ne le savaient pas. Le cerveau humain était trop compliqué pour qu’ils puissent comprendre comment fonctionnait Wayne. Et, en fait, ils s’en fichaient.

Ils savaient qu’il les avait trahis. Qu’il avait été témoin de la tombée d’une étrange météorite, et qu’il en avait retiré…quelque chose. Nul ne savait quoi, car seul Carter en avait été le témoin. Seul Hall connaissait le secret de Wayne, et il l’avait gardé jusque là. Cela avait créé une grande amitié entre les deux hommes, mais aussi une certaine…animosité. Comme si Hawkman se méfiait de Timothy, tout en l’appréciant grandement en même temps.
C’était un atour pour Batman, mais en même temps…cela pouvait être dangereux. Et cela devait être pour cela que Timothy l’avait fait tuer…pour que Hawkman se taise, qu’il ne dise rien…qu’il ne le gêne pas dans son plan monstrueux…

Car toute la Confrérie était désormais convaincue que Wayne avait un grand plan en tête. Que tout ce qu’il avait fait avait été mesuré, pensé et réfléchit des mois auparavant. Et tous pensaient qu’il désirait certainement prendre le pouvoir en Angleterre. Et que c’était pour cela qu’il avait tout fait pour détruire la Confrérie, la seule chose qui pouvait l’empêcher de mettre son plan en exécution.
Son plan était brillant, d’ailleurs : tuer monstrueusement des gens dans Londres, toucher un des membres dans sa vie privée pour réunir la Confrérie dans l’urgence, faire semblant de tenter de la détruire en explosant le Museum pour amener le groupe chez Queen, et ainsi envoyer les hommes de Brother Blood pour l’estocade finale dans un endroit que les Confréristes ne maîtrisaient pas.
Normalement, tout aurait bien fonctionné, si rien n’avait gêné les calculs de Wayne. Mais heureusement, Richard Scott et le Visiteur avaient été là, et avaient été des grains de sable dans le plan de Batman.
Et maintenant, la Confrérie, après avoir subie les événements, allait maintenant les provoquer. Et en profiter.

Le groupe arriva alors au milieu de Zandia City, et ils pouvaient désormais voir l’immense château de Brother Blood en face d’eux. Les Confréristes restèrent silencieux quelques instants, se concentrant pour le combat à venir. Se rappelant les raisons de leurs actes à venir. Se remémorant leurs rages et leurs douleurs. Serrant fortement leurs armes, attendant le moment d’en user avec violence et douleur.
Et, après ces quelques minutes d’hésitation et de concentration où tous comprirent ce qu’ils avaient à faire…l’Enfer se déchaîna sur Zandia.

« A moooort !!! »

Ce monstrueux cri de guerre s’échappa alors de la gorge de Dan, qui commença à courir l’épée à la main vers le château, tandis que les autres se mettaient déjà à l’œuvre pour assiéger la demeure de l’assassin de Carter Hall.
Zatara s’éleva dans les airs, prononçant d’étranges formules magiques qui transformèrent les maisons environnantes en ruines fumantes, pour avoir de la place pour les combats. Le ciel se mit alors à devenir sombre et dangereux, et d’étranges vents violents commencèrent alors à ébranler les fondations de la forteresse, qui en tremblait.
Maximilien usa, lui, de sa vitesse impressionnante pour tourner autour du château, et détruire pierre par pierre chaque pan de celui-ci. La rage se lisait dans ses yeux, et il était prêt à tout pour se battre et venger ceux qui avaient été les victimes de l’attaque de Brother Blood et de Wayne. Qui, eux, allaient subir sa colère durant de longs moments de torture…
Le Fantôme Etranger et Kal-El, eux, avaient décidés de s’élever dans les airs et de n’intervenir que quand ils ne le décideraient. Ils avaient prévenus d’ailleurs la Confrérie de cette décision : ils allaient les aider, oui, mais seulement au moment décisif…

Soudain, les troupes de Zandia sortirent de leurs maisons et de leurs casernes, armées et prêtes à se battre. Il était impossible qu’ils soient prêts aussi vite au combat…la préparation normale d’un homme commun dépassait plusieurs minutes, et cela ne faisait que deux minutes que la Confrérie avait commencée son attaque…Ce n’était pas normal et logique…
Apparemment, donc, on les attendait, on avait prévu leur attaque, et cela voulait dire que Wayne était présent, et qu’il était prêt pour le combat final qui commençait.

Alors que les hommes de Brother Blood se dirigeaient vers ceux qui tentaient de détruire la forteresse de leur maître, les autres membres de la Confrérie se mirent en action, la rage au ventre.
Dan, qui avait courut avant vers le château, se dirigeait maintenant vers les hommes de son ennemi, découpant déjà membres et têtes qui passaient près de lui. Une monstrueuse colère se lisait dans ses yeux, et nul ne semblait pouvoir l’arrêter…
Walter Queen, lui, était aussi en action. Ayant rapidement usé de ses balles dans les crânes des Zandiens qui passèrent près de lui, l’aventurier favori de la Reine avait désormais son arc entre ses mains, et s’en servait d’une manière diabolique. Habitué de ce genre de combats désavantagés en Afrique, Queen avait une maîtrise presque parfaite de son arme et de ses flèches, et nul ne pouvait l’approcher à moins de cinq mètres, tant les bouts de bois filaient dans l’air avec précision et vitesse.
Richard Scott tentait vainement d’accéder à sa lanterne, dans la furie des combats. Mais, étrangement, il n’arrivait pas à user du terrible pouvoir qu’elle renfermait, et qu’elle lui donnait parfois…Pourtant, pour la première fois et alors que le sang et les cris régnaient en maître autour de lui, l’Américain avait envie de ce pouvoir…Il voulait pouvoir aider ses amis, pour les aider à se venger…mais il n’y arrivait pas. Et cela le désespérait, se sentant de plus en plus inutile et en danger.

« Allez…Sang Dieu, quand est-ce que cela va fonctionner ? Allez, lanterne maudite, fonct… »

Mais soudain, l’archéologue se tut, et ne put en dire plus.
Ce n’était pas la peur ou l’horreur de voir tant de massacres devant ses yeux qui le bloquaient. Ce n’était pas l’énervement de ne pas réussir ce qu’il désirait qui l’avait fait taire. Ce n’était pas un coup en traître qui l’empêchait de parler. Non. C’était quelque chose qui se trouvait devant lui, et qui le rendait affreusement statique, incapable de bouger.

« Elle ne fonctionne pas ? C’est bien dommage… »

La voix était étouffée par un masque, mais on pouvait y reconnaître des accents de cruauté et de contentement. Un énorme coup de poing fit tomber Scott au sol, tandis que les combats éclataient toujours autour d’eux entre les troupes de Brother Blood et les membres de la Confrérie. Mais l’Américain ne regardait déjà plus les massacres dans Zandia City…Son regard était capté par l’horrible être qui était devant lui et qui s’approchait…le White Man.

« Je…Wayne…Non…je…
- Wayne ? Tu m’appelles Wayne ? Mmh…Ainsi, la Confrérie pense avoir devinée mon secret ? Comme c’est intéressant…
- Je…Tu…tu vas mourir…
- Ah oui ? Je trouve comique de dire cela, surtout quand on remarque que tu es à terre, sans pouvoir, et que celui qui doit mourir est debout, et qu’il a une arme…non ? »

Richard put alors remarquer une sorte de sourire sous le masque blanc de son ennemi, qui avait sortit une lame assez mince de sa canne. Lentement, l’assassin de Londres s’approcha de Scott, prêt à l’égorger avec art et jouissance.

« Tu vas mourir, Richard Scott. Mais au moins, tu auras la joie de ne pas être torturé comme les autres…
- Et si les autres ne sont pas d’accords, Timothy ? »

Le White Man se retourna pour voir Dan à sa gauche. L’épée couverte de sang, le bouclier cassé en deux et l’uniforme coupé à plusieurs endroits, le jeune homme faisait peine à voir, même si il semblait aussi très dangereux.

« Et bien, je passerais outre cela…Tu es volontaire, Dan ? Ou devrais-je dire…Diana ? »

Dan blêmit alors sous le coup de cette révélation, tandis que Richard Scott ne comprenait rien. Que disait Wayne ? Pourquoi parlait-il de Diana, alors que c’était Dan qui était devant eux ? C’était illogique, et crétin…trop pour être vraiment cela, vu les talents et capacités de Wayne.
Le White Man s’approcha doucement du jeune homme armé, qui ne bougeait plus à cause de l’incompréhension qui régnait en lui, et il donna alors un violent et rapide coup transversal sur le torse de Dan avec sa lame, découvrant ainsi…une paire de seins, qui étaient tenus et cachés par des lanières en cuir serrés sur son torse !
Des petites larmes glissèrent alors sur le visage de la jeune femme, dont la poigne sur ses armes était beaucoup moins puissante qu’auparavant.

« Non…Tu…tu ne peux…
- Je peux tout, Guerrière de Themyscira, exilée sur notre monde pour faute. Croyais-tu vraiment que ton petit secret pouvait m’échapper ? Croyais-tu vraiment que tu pouvais cacher ton origine au monde ? Hein ? Cela fait longtemps que je sais, Diana. Tu es bien sotte de croire que cela pouvait rester secret à jamais.
- Mais…mais…comment, Timothy ? Comment as-tu su ? Jamais je n’ai…
- Timothy ? Tu crois vraiment que je suis Wayne, hein ? Tu crois vraiment avoir percé le mystère du White Man, n’est-ce pas ? Il est temps de voir si tu es bonne détective, Diana… »

Le White Man sourit alors, plantant son arme dans le sol tandis que les beaux petits seins de celle qui se faisait appeler Dan étaient exposés à tous, les lanières qui les retenaient auparavant flottant au vent. L’assassin de la femme d’Hawkman enleva alors son chapeau, et tira lentement sur son masque pour le retirer et découvrir son identité, un immense sourire de satisfaction sur la face.
Et là, Richard Scott et Diana sentirent la terre s’échapper sous leurs pieds en reconnaissant le visage de celui qui était responsable de tous leurs malheurs…
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