Il y a 20 Ans : Juillet 1987 (Marvel)

[Niglo]

STRANGE N°211
Lug, juillet 1987.



LA DIVISION ALPHA : Une Amie dans le Besoin (21 pages sur 22)
(A Friend in need, in Alpha Flight #33, avril 1986)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Gerry Talaoc.
Couverture : Mike Mignola.

Résumé :

Puck refusant de l’entraîner, Vindicator va demander son aide à une vieille connaissance : Serval.


Commentaire :

Cet épisode est pour l’essentiel consacré à Heather McNeil et à sa relation avec Serval. Le reste de l’équipe n’apparaît que le temps d’une scène, durant laquelle tout le monde se chamaille autour de la décision de Heather de devenir Vindicator, et au terme de laquelle Puck décide de lui offrir son aide, et au passage de lui déclarer sa flamme.

Heather retrouve donc Serval à l’école du Professeur X, où elle manque de peu de se faire abattre en plein vol par Magnéto. Le malentendu réglé, les X-Men laissent Heather et Serval en tête à tête.

Dans la seconde moitié de l’épisode, Bill Mantlo va s’intéresser aux liens qui unissent les deux personnages. On sait depuis Uncanny X-Men #140 (décembre 1980, trad. in Spécial Strange n°35, mars 1984) que Serval a été recueilli par James et Heather, amnésique et à demi mort de froid. C’est cette première rencontre que le scénariste développe plus en avant ici. Heather et James ont découvert Serval en forêt, près du chalet où ils passaient leur lune de miel. L’endroit étant coupé du monde, James décida de laisser Heather seule avec Serval, le temps de contacter le Département H. Le blizzard empêcha James de revenir rapidement, et Heather passa plusieurs jours en compagnie de son inquiétant invité. A son réveil, Serval se découvrit doté de griffes rétractables, sans savoir ni comment ni pourquoi (il faudra attendre le Weapon X de Barry Windsor-Smith [in Marvel Comics Presents #73 à 84, 1991, trad. in L’Arme X, Top BD n°26, 1992] pour en savoir davantage à ce propos). C’est le soutien et le réconfort de Heather cette nuit là qui empêcha Serval de sombrer dans la folie.

Jusqu’à présent, c’est surtout avec James que Serval semblait avoir des liens très forts. Avec ce flashback, Bill Mantlo renforce habilement la relation existant entre Serval et Heather. On apprend également au passage que très vite Serval est tombé amoureux de la jeune femme, ce qui l’a poussé à s’éloigner d’eux pour rejoindre les services secrets canadiens puis les X-Men.

Cet épisode introduit également un nouveau (semble-t-il) personnage, baptisé ici la Geisha de la Mort, mais qui reprendra rapidement son nom original : Lady Deathstrike.

Deux anciens membres de la Division Alpha font également une brève apparition dans cet épisode. Tout d’abord Marina, qui n’était plus apparue dans la série depuis Alpha Flight #16 (novembre 1984, trad. in Strange n°196, avril 1986), et qu’on retrouve ici de moins en moins humaine et prise en chasse par Attuma, le vieux rival de Namor. Harfang est également présente, et la déesse semble bien mal en point. On en saura davantage sur le sort de ces deux personnages dans les prochains épisodes.

Cet épisode est pour la première fois dessiné par Sal Buscema, qui retrouve pour l’occasion l’encreur qui l’accompagnait quelques mois plus tôt sur Incredible Hulk, Gerry Talaoc. Le résultat est correct, mais l’encrage de Talaoc convenait mieux aux aventures du Titan Vert perdu dans quelque dimension loitaine qu’à l’univers plus terre à terre de la Division Alpha.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 18 :





L’ARAIGNEE : Justice est faite ! (22 pages)
(If this be Justice… , in Amazing Spider-Man #278, juillet 1986)

Scénario : Tom DeFalco, Peter David & Mary Jo Duffy.
Dessin : Mike Harris.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : ?

Résumé :

A la demande de Joe Robertson, Peter Parker rend visite en prison à Flash Thompson pour l’interviewer. Il n’est pas le seul à faire le déplacement : le ‘Fléau de la Pègre’ est venu éliminer Flash, et le Spectre, le frère de Jean DeWolff, a décidé de venger la mort de sa sœur.


Commentaire :

L’arrestation de Flash Thompson, accusé d’être le Super-Bouffon, n’est pas faite pour arranger les affaires de Peter Parker. Dans l’épisode précédent, Mary Jane lui reprochait d’avoir aidé à sa capture. Cette fois, c’est au tour de sa vieille amie Betty Brant-Leeds de prendre ses distances avec lui. A l’inverse, le mari de Betty, Ned, semble ravi de l’arrestation de Flash. Le fait qu’il ait découvert que ce dernier avait une liaison avec Betty n’est évidemment pas étranger à son comportement, mais De Falco laisse sous-entendre qu’une autre raison pourrait expliquer sa réaction…

Chargé d’interviewer Flash pour le Quotidien, Peter hésite encore sur la manière dont il doit gérer la situation. Même s’il a changé ces dernières années, Peter n’oublie pas qu’il a longtemps été le souffre-douleur attitré de Flash. Et bien sûr venir en aide au Super-Bouffon ne l’enchante guère. Leur discussion, au cours de laquelle Flash prétend avoir été piégé, puis l’attaque du ‘Fléau de la Pègre’, permettent à Peter de choisir son camp et de prendre fait et cause pour son ami. Au terme de l’épisode, néanmoins, la situation n’a pas changé pour Flash, et seul le lecteur sait avec certitude qu’il n’est pas le Super-Bouffon.

Cet épisode met également en scène le ‘Fléau de la Pègre’, sans doute mieux connu sous son patronyme d’origine : Scourge. Le personnage est omniprésent dans les titres Marvel de l’époque, éliminant méthodiquement des dizaines de super-vilains. Les lecteurs vf de l’époque ne le croiseront que rarement, soit que ses principales apparitions aient lieu dans des séries non traduites (Captain America en particulier), soit que les scènes où il tue soient coupées (c’était par exemple le cas il y a deux mois, dans Strange n°209, où la scène dans laquelle Scourge abattait la Mouche a disparu [in Amazing Spider-Man #276, mai 1986])

Convaincu que Flash Thompson est le Super-Bouffon, Scourge, expert en déguisements, s’introduit donc dans le commissariat où il est détenu. Seule l’intervention in extremis de l’Araignée l’empêche de l’abattre. Il se consolera peu après en tombant par hasard sur un autre vilain costumé, le Spectre, qu’il abattra de sang froid.

Le Spectre n’est autre que Brian DeWolff, le frère de Jean. Le personnage n’était plus apparu depuis Marvel Team-Up #72 (août 1978, non traduit). Très fragile psychologiquement, Brian semblait s’être rangé depuis cette dernière apparition. Mais le meurtre de sa sœur par le Rédempteur l’a une nouvelle fois fait sombrer dans la folie, et il a décidé de venger la mort de Jean en s’attaquant à ses collègues qu’il juge responsable (après tout, le Rédempteur était un policier). Scourge ne lui donnera pas l’occasion de mener sa vendetta à bien.

Au dessin, Ron Frenz cède sa place le temps de cet épisode à Mike Harris, encré par Vince Colletta (et bien qu’il ne soit pas crédité, il semble assez probable que John Romita ait contribué à certaines planches). Le résultat est correct mais en-deçà du niveau habituel de la série.




LES DEFENSEURS : Jeux d’esprit ! (19 pages sur 21)
(Mind Games !, in Defenders #102, décembre 1981)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Don Perlin.
Encrage : Joe Sinnott, Sal Trapani & Jack Abel.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Kyle Richmond rend visite à Mindy Williams, son ancien amour, aujourd’hui handicapée et folle suite à un accident de voiture dont Kyle est responsable. Il va découvrir que le sanatorium où se trouve Mindy est utilisé par le gouvernement pour mener des expériences sur la télépathie en utilisant les patients de l’institut.


Commentaire :

Bien qu’il ne fasse plus officiellement partie des Défenseurs, Faucon de Nuit reste fortement lié à la série, et l’on ne s’étonnera donc pas que cet épisode lui soit pour l’essentiel consacré.

On en apprend davantage sur la paralysie qui touche Kyle Richmond depuis quelques mois (plus précisément Defenders #93, mars 1981, trad. in Drame chez les Défenseurs, Les Défenseurs n°8, juin 1983). Cléa lui confirme que le problème n’est pas d’origine médicale mais mystique. Elle découvrira un peu plus tard que c’est Mindy Williams, l’ancien amour de Kyle, qui est à l’origine du phénomène.

Le personnage de Mindy Williams est apparu pour la première fois dans Defenders #32 (février 1976, trad. in Hulk n°12, septembre 1978), épisode signé Steve Gerber et en grande partie consacré aux origines de Kyle Richmond. Mindy était son premier amour, mais elle fut tuée lors d’un accident de voiture, alors que Kyle conduisait ivre.

J.M. DeMatteis réutilisa le personnage dans Marvel Team-Up #101 (janvier 1981, trad. in Spécial Strange n°40, juin 1985). On découvrit alors que Mindy n’avait pas péri dans l’accident, mais avait disparu à la demande du père de Kyle. Des années plus tard, à demi folle, elle mit au point un stratagème pour se venger de Kyle. Suite à cette rencontre, ce dernier décida de s’occuper de la jeune femme, et la fit interner.

Les retrouvailles entre Kyle et Mindy constituent le moment fort de l’épisode. La jeune femme n’a pas retrouvé sa santé mentale, et souffre régulièrement d’accès de fureur. Découvrant que Kyle se trouve désormais lui aussi en chaise roulante, Mindy éclate d’un rire dément, avant de se mettre à hurler des menaces de mort. L’état dans lequel se trouve Kyle n’a rien d’une coïncidence : c’est une attaque mentale de Mindy qui l’a mis dans cet état, comme il le découvrira plus tard, avec l’aide de Cléa.

Mindy Williams n’a pourtant jamais eu de super-pouvoirs. Mais il se trouve que l’institut où elle se trouve sert de laboratoire à une branche du gouvernement américain, le Bureau Central de Renseignements, qui fait des recherches sur la télépathie en pratiquant diverses expériences sur certains patients. Mindy participe à ces expériences, servant de récepteur à l’énergie mentale des télépathes du groupe. Le fait qu’elle soit mentalement instable rend ces expériences extrêmement périlleuses, et l’une d’elle au moins a causé la mort de plusieurs personnes. C’est également lors de l’une de ces sessions que Mindy a projeté la rafale mentale qui a privé Kyle Richmond de l’usage de ses jambes le jour (il retrouve toutes ses capacités physiques à la tombée de la nuit).

J.M. DeMatteis utilise donc la vieille antienne du complot d’état et de l’expérience illégale menée sur des patients non consentants pour réunir une nouvelle fois Kyle Richmond et Mindy Williams. Tout cela est assez tiré par les cheveux, mais permet au scénariste d’arriver à ses fins. Le récit n’évite pas les clichés du genre, mais fonctionne plutôt bien, notamment dans sa dernière partie, lorsque Kyle se trouve impuissant à inquiéter l’agent du gouvernement responsable de toute l’affaire.

Comme d’habitude, la prestation de Don Perlin est des plus médiocres, et ce n’est pas le renfort le temps de cet épisode de Sal Trapani et Jack Abel qui va arranger quoi que ce soit. Perlin fait certes des efforts, comme lors de cette scène finale dans laquelle Faucon de Nuit est attaqué par des sortes de rats psychiques tout droit issus de l’esprit tourmenté de Mindy, mais le résultat est loin d’être convainquant.


A noter :

Un autre commentaire de cet épisode, signé XXL, est à lire ici.


Censure :

Cet épisode a été réduit de 2 pages :

Page 11, panels 1 & 2 :





Page 12, panel 1 :



Page 16 :





DAREDEVIL : Résurrection ! (19 pages sur 22 + 2 pages extraites de l’épisode suivant)
(Born again, in Daredevil #230, mai 1986)

Scénario : Frank Miller.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Tandis que Matt Murdock, entre la vie et la mort, est soigné par sœur Maggie, Karen Page retrouve Foggy Nelson à New York. De son côté, Ben Urich, traumatisé par le sort de Nick Manolis, fait tout ce qu’il peut pour ne pas écrire l’article qui révèlera le complot ourdi par le Caïd contre Murdock.


Commentaire :

Dans cet épisode, Matt Murdock est presque relégué au second plan. Terrassé par une pneumonie, il passe une bonne partie de l’épisode dans le coma, sœur Maggie à son chevet. Une garde-malade dont les prières et un amour qu’on devine maternel semblent être la seule médecine qu’elle pratique. Et, miracle, Matt survit ! L’élément religieux est omniprésent dans cette résurrection. Quant à savoir si Maggie est bien la mère de Matt, la question est résolue au terme de cet épisode…

Matt Murdock, c’est le nom que Ben Urich va tenter à tout prix de ne pas invoquer. Après sa rencontre brutale avec l’infirmière travaillant pour le Caïd et le sort réservé à Nick Manolis, Urich décide de pratiquer la politique de l’autruche. C’est Manolis qui l’en empêchera. Le flic ripoux n’en finira pas de mourir tout au long de l’épisode. Ses derniers instants vont revenir inlassablement hanter Urich (voir plus bas les nombreuses séquences coupées par Lug), et finiront par réussir là où les remarques et les menaces de son entourage avaient échoué. Ces différentes séquences dans lesquelles Urich apparaît sont mises en scène par David Mazzucchelli avec maestria.

De son côté, Karen Page continue de nager en plein sordide, liée désormais au maquereau qui l’a fait entrer aux Etats-Unis, mais elle parvient enfin à retrouver Foggy. Piètre consolation, tant la situation semble désespérée, mais leurs retrouvailles constituent l’un des moments les plus émouvants du run (encore une fois Mazzucchelli y est parfait). Détail amusant et intéressant de la vf : les deux personnages se vouvoient, comme autrefois (ce ne sera pas le cas des traductions ultérieures chez Comics USA et chez Bethy). Ce choix de traduction colle finalement mieux aux personnages que le tutoiement, leurs relations ayant toujours été avant tout professionnelles dans les premières années de la série.

Le contraste est saisissant entre les deux personnages : elle qui va de galère en galère, lui qui file le parfait amour avec Glorianna et vient juste de trouver le boulot de ses rêves. Mais l’un comme l’autre ont en commun une idée fixe : le sort de Matt Murdock. C’est ce qui va les rapprocher in fine. « Vous et moi sommes de la même famille ! Celle de Matt ! » Pour le coup, on aurait aimé que Foggy passe au tutoiement, histoire de bien marquer le changement de leur relation à partir de ce moment.

C’est sur cet épisode que s’achève la publication de Daredevil dans les pages de Strange. Le personnage sera absent des parutions Lug jusqu’à l’arrivée de John Romita Jr. sur le titre. Pour donner un semblant de conclusion à cette histoire, Lug a pioché dans l’épisode suivant deux pages accompagnés de commentaires de Ben Urich suite à la parution de son article. Les lecteurs français devront patienter jusqu’en 1989 et la publication de l’intégralité du run en quatre volumes chez Comics USA pour découvrir dans une version non censurée le chef-d’œuvre de Miller et Mazzucchelli.


Censure :

Cet épisode a été réduit de trois pages :

Page 11, panels 1 à 5 :



Page 13, panel 5 :



Page 14, panel 2 :



Page 15, panel 4 :



Page 16, panels 1 à 4 :



Page 17, panels 1 & 7 :





Page 18, panels 1, 3 à 5 :







Les deux dernières pages de l’épisode sont extraites de Daredevil #231.

Page 18 vf : Page 4 vo.
Page 19, panels 1 à 4 vf : Page 5, panels 1 à 4 vo.
Page 19, panels 5 & 6 vf : Page 22, panels 5 & 6 vo.

Plusieurs panels ont également été retouchés :

Page 4, le corps de Nick Manolis a été effacé :





Et page 9, Karen Page se trouve soudain bien seule dans sa chambre…

[scarletneedle]

Quel boulot!!!!!!!!!!

[XXL]

Rohfff, le coup de la censure de la chambre de Karen, c'est quelque chose!
Sinon, la future Lady Deathstrike, c'est la fille qu'on avait vu un an avant dans Daredevil 199, non?

[Niglo]

C'est bien ça

[chouetteunhibou]

mon premier Strange !!

[Niglo]

Ah ben oui, ça file tout de suite un coup de vieux

[scarletneedle]

quand on aime, on ne compte pas!

[XXL]

C'est dans quel épisode de quelle série qu'elle devient bionique la Lady deathstrike? J'ai jamais trop compris. Les Reavers, c'était censé être des personnes blessées dans l'attaque d'un centre commercial quand les x-men étaient dans les parages, c'est ça? Ou alors il s'agit des gardes du Club des damnés blessés mortellement lors de la Phoenix saga et remis sur pieds par Pierce?
Comment elle s'est trouvée à faire partie des victimes? Elle faisait du shopping? (je sens qu'on va me dire que cette histoire de centre commercial est un pur délire.... )

[chouetteunhibou]

21 ans de comics VF en octobre

11 ans de comics VO en novembre

[Patrick07]

	Citation:			Posté par chouetteunhibou
	mon premier Strange !!

Me too !
J'avais acheté le 199 un été plus tot, mais celui-ci est mon premier d'une longue suite non-discontinue !
Une de mes couvertures préférées !

[scarletneedle]

ceux du club des damnés

l'épisode dans le centre commercial concernait les pseudo-ghostbusters, flingués durant Inferno

[chouetteunhibou]

	Citation:			Posté par Patrick07
	Me too ! J'avais acheté le 199 un été plus tot, mais celui-ci est mon premier d'une longue suite non-discontinue ! Une de mes couvertures préférées !

pareil jusqu'au 312

[Patrick07]

	Citation:			Posté par XXL
	C'est dans quel épisode de quelle série qu'elle devient bionique la Lady deathstrike? J'ai jamais trop compris. Les Reavers, c'était censé être des personnes blessées dans l'attaque d'un centre commercial quand les x-men étaient dans les parages, c'est ça? Ou alors il s'agit des gardes du Club des damnés blessés mortellement lors de la Phoenix saga et remis sur pieds par Pierce? Comment elle s'est trouvée à faire partie des victimes? Elle faisait du shopping? (je sens qu'on va me dire que cette histoire de centre commercial est un pur délire.... )

L'équipe est composée de membres de diverses origines selon moi :
Reese, Cole et Macon sont les anciens du Club des Damnés.
Deathstrike vient de ces épisodes-ci.
Pour les autres, je ne sais pas si cela a été expliqué, et j'aimerais le savoir. Le truc du centre commercial, ca me fait uniquement penser à ... euh ... Jesse MachinChose que les X-Men sauvent lors de la première apparition VF des reavers, Jesse que l'on retrouve alors dans la série Serval (c'est elle Tiger Tyger, non ? ...)
A mon avis plein de choses se vérifient sur Wikipedia, et le temps d'écrire ceci d'autres auront sans doute posté quelque chose de plus précis...

Edit:

	Citation:			Posté par Wikipedia français
	À l'origine, les Reavers étaient un groupe de mercenaires australiens menés par un trio de cyborgs (Pretty Boy, Skullbuster et Bonebreaker). Ils avaient réduit le mutant Gateway en esclavage et se servaient de ses pouvoirs de téléportation. Ils affrontèrent les X-Men et perdirent. Les X-Men s'emparèrent de leur QG, caché sous une ville fantôme dans le désert. Les Reavers furent ensuite pris en main par le cyborg Donald Pierce, ancien Fou Blanc du Club des Damnés. Ce dernier voulait la mort des X-Men. Il usurpa le pouvoir de Sebastian Shaw et captura le Professeur Xavier, dont il comptait utiliser les vastes pouvoirs mentaux. Mais les Nouveaux Mutants découvrirent son plan et le firent échouer. Pierce fut chassé du Club. Voulant se venger, il enrôla de nouveaux membres, dont certains affiliés au Club (Wade Cole, Angelo Macon et Murray Reese). Il les cybernetisa, comme il l'avait fait aux gardes estropiés par Wolverine auparavant. Il fit de même avec Lady Deathstrike.

Edit 2, pour ceux que ca intéresse :

	Citation:			Posté par wiki anglais
	Jessan Hoan was born in Singapore. She worked at her family's bank, Hoan International Bank, when the Reavers robbed the bank. The Reavers kidnapped Jessan and killed several members of her family at the bank. While Jessan was a prisoner at the Reavers' Australian base, the Reaver named Pretty Boy tried to alter Jessan's mind so that she would join their criminal band as a financial expert. [...] In addition, Jessan found that she had lost some of her inhibitions as a result of the partial brainwashing by Pretty Boy. [...] She moved to the island of Madripoor, where she became embroiled with the criminal element and adopted the alias Tiger Tyger.

[Niglo]

	Citation:			Posté par XXL
	C'est dans quel épisode de quelle série qu'elle devient bionique la Lady deathstrike?

Uncanny X-Men #205, illustré par Windsor-Smith. Ma première vo... (puisqu'on en est à parler de çà )

[Ivan Rebroff]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Quel boulot!!!!!!!!!!

Je plussoie! Hats off, m'sieur Niglo!