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  #16  
Vieux 16/10/2006, 14h59
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NOVA N°99
Lug, Avril 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Les Parasites du Cerveau ! (18 pages sur 22)
(The Brain Parasites !, in Fantastic Four #221, février 1981)

Scénario : Doug Moench.
Dessin : Bill Sienkiewicz.
Encrage : Bruce Patterson.
Couverture : Bill Sienkiewicz & Bruce Patterson.

Résumé :

Red Richards est contacté par le professeur Gideon Carruthers après qu’un météorite a plongé dans un lac. Toute l’équipe, avec Franklin, part aussitôt en Pennsylvanie. Sur place le Fantasticar est attaqué par une sorte de ptéranodon qui, assommé par la Chose, va exploser. Mister Fantastic parvient seulement à récupérer le cadavre d’une sorte de trilobite préhistorique.

Le soir même, ils partent à la recherche du chien disparu d’un enfant, et tombent sur une sorte de loup. Etrangement, l’animal est occupé à laper une flaque d’essence. Mister Fantastic remarque sur le cou de la bête un trilobite semblable à celui qu’il a trouvé précédemment. Lorsqu’il le lui retire, le loup redevient un chien ordinaire. Après avoir analysé le trilobite, Red Richards conclut qu’il est lié à la chute du météorite dans le lac. La Chose plonge à la recherche d’indices, et trouve une sorte d’œuf, juste avant d’être attaqué par un serpent de mer. Pendant que les FF aident la Chose à se débarrasser du monstre aquatique, l’œuf éclot, et un trilobite va grimper jusqu’à la nuque de l’Invisible. Bientôt, elle va se transformer en femme préhistorique, et les FF vont la retrouver cachée derrière le Fantasticar (le trilobite doit se nourrir de pétrole, et force donc son hôte à en faire de même). Ils n’osent retirer le trilobite, de peur qu’il ne s’autodétruise et tue son hôte, comme ce fut le cas précédemment pour le ptéranodon et le serpent de mer. Red va rapidement réaliser que ce phénomène d’autodestruction est lié aux pouvoirs de Franklin, qu’il a involontairement déclenchés. Il éloigne donc son fils pour pouvoir se débarrasser du trilobite de Jane et tout finit par rentrer dans l’ordre.


Commentaire :

Les épisodes s’enchaînent dans un morne ennui. Que sont venus faire Moench et Sienkiewicz dans cette galère ? Sont-ce bien les mêmes que l’on retrouvait au même moment aux commandes de Moon Knight, ou de tristes homonymes ?


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Franklin Richards, Alicia Masters, Gideon Carruthers.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Le Secret des pouvoirs de Franklin (22 pages)
(Ego Spawn, in Fantastic Four #228, mars 1981)

Scénario : Doug Moench.
dessin : Bill Sienkiewicz.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture : Bill Sienkiewicz & Joe Sinnott.

Résumé :

Après les évènements récents dans lesquels Franklin a joué un rôle central (sa possession par Nicholas Scratch puis les effets de ses pouvoirs sur les trilobites extraterrestres), Red Richards souhaite en apprendre davantage sur ses pouvoirs et pratiquer quelques tests sur lui. Les FF, accompagnés de Lorrie Melton, la nouvelle petite amie de la Torche, se rendent au laboratoire d’Abe Jankowitz, un vieil ami de Red et de Ben. Après quelques tests peu probants, ils décident d’utiliser un appareil pour provoquer les pouvoirs de Franklin. Pendant ce temps, Johnny part en compagnie de Lorrie et, après un dîner, ils vont flirter en voiture sur une corniche où se retrouvent tous les amoureux du coin. Mais Johnny est pris à parti par un dénommé Franco, qui n’aime pas ses manières. C’est alors qu’un événement étrange se produit : dans le labo de Jankowitz, les pouvoirs de Franklin se déclenchent, une boule d’énergie sort de son corps, va jusqu’à la corniche où se trouve la Torche, frappe Franco et le transforme en un lutteur de foire. Le voilà assez fort pour tenir tête à la Torche, puis aux FF venus à la rescousse. Restée au laboratoire, l’Invisible va simplement éteindre l’appareil auquel est relié Franklin, et l’effet va immédiatement se dissiper.


Commentaire :

Après le médiocre, on sombre à présent dans le navrant. Il est grand temps de passer à autre chose.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Franklin Richards, Lorrie Melton, Alicia Masters, Abe Jankowitz.

Franco.




L’ARAIGNEE : A Malin, malin et demi ! (23 pages)
(Compulsion, in Spectacular Spider-Man #103, juin 1985)

Scénario : Peter David.
dessin : Rich Buckler.
Encrage : Armando Gil.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Trois étudiants, Barry, Thomas et Ashley, décident pour s’amuser de défier un super-héros. Ils jettent leur dévolu sur l’Araignée et recueillent toutes les informations qu’ils peuvent trouver sur lui. Ils créent un super-vilain fictif, qu’ils baptisent le Flambeau, et envoient en son nom plusieurs messages aux médias, en particulier au Quotidien. Assez rapidement, Thomas va abandonner le jeu, craignant que ses amis n’aillent trop loin. Ashley va confectionner un costume pour le Flambeau et le porter devant la caméra de Barry pour enregistrer un message dans lequel il menace l’Araignée.

Mais la farce va prendre un tour inattendu. Alors qu’ils se trouvent à la bibliothèque, Barry et Ashley vont recevoir la visite du Flambeau ! Celui-ci va ensuite défier l’Araignée et l’affronter, sous le regard médusé des deux étudiants. Après un bref combat, le Flambeau disparaît, laissant à l’Araignée un message l’invitant à le rejoindre le soir même sous l’Arc de Triomphe. Barry et Ashley reçoivent une lettre similaire. Sur place, le soir, ils retrouvent Thomas, qui a lui aussi reçu l’invitation. Puis l’Araignée et le Flambeau arrivent à leur tour et le combat s’engage. C’est le vilain qui va prendre le dessus. Alors que l’Araignée est à terre et que le Flambeau s’apprête à l’achever, Thomas se jette devant lui pour le protéger et est brûlé vif par la décharge du Flambeau. Barry et Ashley, terrifiés en découvrant la tournure qu’ont pris les évènements, vont tout avouer à l’Araignée, puis au capitaine Jean DeWolff, à l’hôpital où Thomas a été admis en urgence.

Après qu’ils sont passés aux aveux, le capitaine DeWolff les laisse partir. Après leur départ, Thomas se lève de son lit : il n’a jamais été brûlé ! Il s’agit d’une supercherie mise au point par l’Araignée, avec l’aide de la Torche Humaine, qui a enfilé le costume du Flambeau, après que Thomas est venu le voir pour lui révéler les manigances de ses deux compères. L’Araignée espère ainsi avoir fait suffisamment peur à Barry et Ashley pour qu’ils ne recommencent jamais un tel jeu. Il ignore que Ashley est persuadé que la justice ne peut rien contre eux. Il envisage même de s’attaquer maintenant au président des Etats-Unis…


Commentaire :

Un très bon fill-in, qui marque les débuts sur le titre de Peter David. Le scénario est astucieux et original, les retournements de situation inattendus. Une très bonne surprise.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

La Torche Humaine (Human Torch), Jean DeWolff, J. Jonah Jameson, Joe Robertson, Ned Leeds, Betty Brandt-Leeds.

Barry, Thomas, Ashley.




IRON MAN : Vibro contre Iron Man (22 pages)
(The Iron Destiny, in Iron Man #191, février 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
dessin : Luke McDonnell.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Luke McDonnell & Steve Mitchell.

Résumé :

De plus en plus instable, Iron Man se défoule en détruisant tous les arbres aux alentours des locaux de Circuits Maximus. Puis il part chez les Vengeurs de la Côte Ouest chez qui il va s’installer.

Ailleurs, un avion se pose, avec à son bord Vibro et deux policiers chargés de son transfert. Ils ignorent que son pouvoir est lié à la faille de San Andreas, et sitôt le pied posé à terre, Vibro retrouve toutes ses capacités et s’échappe. Dans son évasion, il croise une voiture à bord de laquelle se trouvent Tony Stark et les Erwin. Morley tente de convaincre Tony d’enfiler la nouvelle armure qu’il a mise au point pour arrêter Vibro, mais Tony a trop peur de redevenir Iron Man. Il préfère prévenir les autorités, puis ils se rendent chez les Vengeurs pour y discuter avec Rhodey. La discussion n’aura pas lieu : sitôt qu’il a appris que Vibro est libre, Iron Man part à sa recherche. Dans un état second, il détruit une étable où il croit avoir vu Vibro s’introduire, puis sème la panique à une exposition d’avions où un homme costumé a été repéré (en réalité il s’agissait d’un clown !). Mais finalement Vibro est bien présent à l’exposition, et attaque Iron Man.

Pendant ce temps, en apprenant que le combat entre Iron Man et Vibro est engagé, Morley décide d’enfiler l’armure de Stark pour venir en aide à son ami. Craignant que Morley n’ait pas les capacités pour se servir de l’armure, Tony Stark accepte finalement de la porter.


Commentaire :

La résolution de la rivalité Rhodey/Stark approche. Il était temps.


A noter :

La précédente apparition de Vibro a eu lieu dans Iron Man #187 (octobre 1984, trad. in Nova n°95, décembre 1985).


Casting :

Iron Man/James Rhodes, Tony Stark.

Morley Erwin, Clytemnestra Erwin, Tigra.

Vibro.
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NOVA N°100
Lug, Mai 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : La Chose venue du Trou Noir (21 pages)
(The Thing from the Black Hole, in Fantastic Four #229, avril 1981)

Scénario : Doug Moench.
Dessin : Bill Sienkiewicz.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture : Bill Sienkiewicz & Joe Sinnott.

Résumé :

C’est un samedi tranquille à New York. La Chose aide Alicia Masters à installer sa nouvelle statue, celle du Chevalier de la Lune ; Red et Jane accompagnent Franklin au zoo ; Johnny se rend à un salon de l’auto en compagnie de Lorrie Melton.

Soudain, le soleil semble s’éteindre et des tentacules de lumière noire enserrent la ville, bouleversant les lois de la physique : la gravité se met à fluctuer, l’oxygène se raréfie. Le phénomène ne dure pas très longtemps, mais suffisamment quand même pour semer la panique en ville. Les Fantastiques se regroupent aussitôt, et une foule en colère se retourne contre eux, les accusant d’être responsables du phénomène.

Les FF regagnent le Baxter Building, où Mister Fantastic utilise un détecteur d’onde pour trouver la source du phénomène. L’engin détecte une forme gigantesque et la guide vers l’immeuble. Bientôt les FF voient apparaître un géant qui semble être composé d’énergie négative. La Torche et la Chose passent aussitôt à l’attaque, mais sont balayés comme fétus de paille. La créature projette des pseudopodes composés de la même matière que lui et défiant toutes les lois de la physique. L’un d’entre eux soulève tout un pâté de maisons, et les Fantastiques vont devoir venir en aide aux habitants de ces maisons.

Le détecteur qu’il a utilisé ayant attiré la créature vers le Baxter Building, Mister Fantastic se sert de l’appareil pour l’attirer hors de la ville, en pleine mer. Il tente alors d’entrer en contact avec le monstre, et à sa grande surprise celui-ci lui répond. Il dit être le Quêteur Noir, et, depuis qu’il s’est enfui du trou noir dont il est originaire, être sans arrêt attaqué sur chacune des planètes où il se rend. Il n’a donc d’autre choix que de détruire la Terre. Les Fantastiques tentent de l’attaquer, mais les yeux du Quêteur Noir projettent une lumière noire qui plonge les FF dans l’inconscience. Ils se réveillent dans un monde sans lumière, jusqu’à ce qu’apparaisse une créature lumineuse, une jeune femme se faisant appeler Feu de Glace, qui leur dit que le Quêteur Noir est son ancien amant est qu’elle a pour mission de l’arrêter.


Commentaire :

Un épisode plutôt plus réussi que les précédents, même si, en raison de la nature du Quêteur Noir, on devine sans mal comment va se conclure ce récit.


A noter :

Première apparition du Quêteur Noir et de Feu de Glace.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Franklin Richards, Lorrie Melton, Alicia Masters.

Le Quêteur Noir (Ebon Seeker), Feu de Glace (Firefrost).




LES QUATRE FANTASTIQUES : Feu de Glace et le Quêteur Noir ! (22 pages)
(Firefrost and the Ebon Seeker, in Fantastic Four #230, mai 1981)

Scénario : Doug Moench.
Dessin : Bill Sienkiewicz.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture : Bill Sienkiewicz & Joe Sinnott.

Résumé :

Feu de Glace raconte aux Fantastiques son histoire et celle du Quêteur Noir. Ils sont originaires d’une civilisation aussi lointaine dans le temps que dans l’espace. Xanth (lui) et Shareen (elle) furent sélectionnés par leur peuple pour aller à la rencontre d’autres civilisations. Après quarante années d’exploration vaine, ils découvrirent les vestiges d’un vaisseau spatial, premier signe tangible de l’existence d’autres espèces dans l’univers. Ils s’apprêtaient à s’en emparer lorsque leur vaisseau fut attiré par un trou noir. Sous la pression gravitationnelle, leur vaisseau fut détruit. Mais à l’intérieur du trou noir, les âmes de Xanth et Shareen entrèrent en contact avec des êtres faits d’énergie. A leur contact, Shareen fut transformée en un être de lumière, Feu de Glace. Mais Xanth rejeta la voix de ces êtres et absorba la lumière noire du trou noir, devenant ainsi le Quêteur Noir. Il parvint à sortir du trou noir, puis reprit sa mission, toujours à la recherche de toute forme de vie. Mais devenu lui-même une sorte de trou noir, à chaque fois qu’il entrait en contact avec un nouveau monde, la planète en question drainait son énergie, jusqu’à ce que toutes ces énergies négatives ne fassent exploser la planète, redonnant vie du même coup au Quêteur Noir. Et le même drame se reproduit à chaque fois.

L’existence du Quêteur Noir ne menace pas seulement la Terre, mais l’univers tout entier. Son départ du trou noir qui lui a donné naissance a rompu l’équilibre du cycle d’expansion et de contraction du cosmos, et le trou noir risque de poursuivre son expansion jusqu’à consumer tout l’univers.

Pendant ce temps, le Quêteur Noir est de retour à New York. Il a sensiblement diminué de taille, son énergie petit à petit drainée par la Terre. A la recherche d’une solution, Mister Fantastic retourne au Baxter Building, tandis que la Chose et la Torche tentent de limiter les dégâts que cause le Quêteur Noir en ville. Les Vengeurs s’apprêtent à venir prêter main forte aux FF, mais Mister Fantastic envoie la Torche leur demander de ne pas s’en mêler. Le leader des Fantastiques vient en effet de mettre au point un dispositif devant régler le problème : envoyer le Baxter Building et tout le quartier avoisinant dans la Zone Négative ! Le procédé fonctionne, et sitôt qu’il se trouve dans cet univers d’anti-matière, le Quêteur Noir retrouve toute son énergie. Feu de Glace parvient alors à le raisonner et à le convaincre de retourner avec elle dans le trou noir dont ils sont issus.

Tout se termine bien donc pour la Terre et les FF, à un détail près : Red Richards ne sait pas comment quitter la Zone Négative…


Commentaire :

Doug Moench nous la joue hard-science dans cet épisode et se donne beaucoup de mal à expliquer les concepts scientifiques à la base de l’existence du Quêteur Noir. Il se donne au final beaucoup de mal pour pas grand chose et alourdit inutilement son récit. En revanche, le cliffhanger final est le bienvenu.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Franklin Richards, Lorrie Melton, Alicia Masters.

Les Vengeurs : Iron Man, Captain America, Thor, le Fauve (Beast), la Sorcière Rouge (Scarlet Witch), Vision.

Le Quêteur Noir (Ebon Seeker), Feu de Glace (Firefrost).




L’ARAIGNEE : Fin de Parcours (22 pages)
(The last Race, in Spectacular Spiderman-Man #104, juillet 1985)

Scénario : Bill Mantlo.
dessin : Vince Giarrano.
Encrage : Pat Redding.
Couverture : Tom Morgan et Brett Breeding.

Résumé :

L’Araignée tombe sur le Rocket Racer qui vient de dévaliser un fourgon. En le poursuivant, il récupère le sac plein de billets qu’a dérobé son adversaire, mais le sac se déchire et les billets pleuvent dans la rue. Le Rocket Racer n’a pas le temps de s’arrêter pour récupérer l’argent. Mais l’Araignée n’est pas le premier de ses soucis : il a à ses trousses le Chasseur de Primes, lequel a reçu pour mission de l’abattre. L’Araignée n’a pas le temps d’intervenir que les deux hommes le sèment et reprennent leur poursuite à travers la ville. Le Chasseur de Primes dispose d’un fusil muni de cartouches aux capacités multiples : décharges électriques, filet anti-magnétique, missiles à tête chercheuse, etc. L’Araignée parvient finalement à intercepter le Chasseur de Primes, mais celui-ci lui montre un mandat d’arrêt l’autorisant à pourchasser le Rocket Racer. Alors que l’Araignée hésite à laisser le Chasseur de Primes repartir, celui-ci utilise une cartouche au phosphore pour l’aveugler et lui échapper. Il reprend alors sa chasse, mais le Rocket Racer a réussi à se planquer.

L’Araignée se rend au Quotidien et descend aux archives rechercher toutes les informations disponibles sur le Rocket Racer. Il découvre que le vilain est l’aîné d’une famille de sept enfants, dont le père est mort et la mère handicapée. Après sa dernière arrestation, sa famille a emprunté auprès d’un bailleur de fond l’argent pour payer sa caution. L’Araignée soupçonne le Chasseur de Primes de travailler pour ce créancier. Il se rend chez les Farrell, la famille de Rocket Racer. Sa mère confirme que son fils s’est engagé à rembourser l’argent emprunté. L’Araignée parvient à convaincre les Farrell qu’il ne veut pas arrêter le Rocket Racer mais seulement l’aider, et l’un de ses jeunes frères lui révèle l’une de ses cachettes.

Le Rocket Racer se trouve bien là, mais le Chasseur de Primes a devancé l’Araignée et menace d’abattre de sang froid sa proie. L’Araignée intervient, mais le Chasseur de Primes utilise contre lui des cartouches d’inertie qui l’immobilisent. C’est alors au Rocket Racer de venir en aide au Tisseur. La diversion ainsi créée permet à l’Araignée de ramper jusqu’à une grue munie d’un électro-aimant et de la mettre en marche. Le Chasseur de Primes, dont le costume est bourré de métal, se retrouve ainsi coincé. Le combat terminé, Rocket Racer annonce à l’Araignée qu’il raccroche définitivement son skate-board et cesser définitivement ses activités criminelles.


Commentaire :

Encore un fill-in, une fois encore de très bonne qualité. Bill Mantlo sort de la naphtaline un vilain de seconde zone et en fait un portrait réussi et attachant. A noter également la très bonne prestation de Vince Giarrano, dont c’est l’un des premiers travaux professionnels, et l’une de ses rares apparitions chez Marvel (on le retrouvera beaucoup plus souvent chez DC).


A noter :

On n’avait plus revu le Rocket Racer depuis Amazing Spider-Man #183 (juillet 1978, trad. in Strange n°136, avril 1981).

Première et unique apparition du Chasseur de Primes.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Rocket Racer, la famille Farrell, Ben Urich.

Le Chasseur de Primes (Bounty Hunter)




IRON MAN : Iron Man contre Iron Man (22 pages)
(A Duel of Iron, in Iron Man #192, mars 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
dessin : Luke McDonnell.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Luke McDonnell, Ian Akin & Brian Garvey.

Résumé :

Tony Stark enfile la nouvelle armure qu’il a mise au point. Malgré ses craintes, il sait qu’il doit arrêter Iron Man, qui continue de se battre contre Vibro au milieu d’une foule nombreuse. Ca ne se passe d’ailleurs pas très bien pour Iron Man : Vibro l’a distrait en utilisant ses ondes de choc contre un avion qui survolait la zone, et lorsqu’Iron Man se lance au secours de l’appareil en détresse, il est frappé de plein fouet par un nouveau tir de Vibro. L’avion menace de s’écraser sur la foule, mais au dernier moment Tony Stark arrive et redresse l’appareil. Puis il attaque Vibro et le propulse en l’air, coupant ainsi son lien avec la terre qui lui fournit son pouvoir. Il le conduit ensuite suffisamment loin de la faille de San Andreas pour que Vibro devienne définitivement inoffensif.

Tony Stark retourne voir Iron Man et tente de parler avec lui. Rhodey réagit très violemment et le combat s’engage. Son armure étant bien moins performante que celle de son ami, Tony Stark va ruser. Il émet des ultra-sons sur une fréquence que seul Iron Man peut capter, puis lui subtilise l’une de ses réserves d’énergie. Malheureusement, durant le combat, Tony Stark tente de se cacher dans un bâtiment qui s’avère être une distillerie. La présence de tout cet alcool autour de lui le désarçonne et permet à Rhodey de le coincer. Tony lui rend alors sa réserve d’énergie, mais il a eu le temps de la trafiquer et, lorsque Rhodey la remet en position, il s’effondre, son armure totalement immobilisée. Tony Stark retire alors son armure et explique à Rhodey qu’il n’a jamais voulu reprendre le rôle d’Iron Man. Puis il réactive l’armure de Rhodey. Lorsque celui-ci se relève, il serre la main à Tony Stark.


Commentaire :

Le contentieux entre Tony et Rhodey est finalement réglé, de manière plutôt réussie. Certes, comme à chaque fois, on a droit à quelques scènes tout à fait ridicules (en particulier la panique de Tony tombé au milieu de cuves de vin), mais dans l’ensemble O’Neil gère plutôt bien le duel entre les deux hommes, opposant à la force brute de Rhodey l’intelligence de Stark.


Casting :

Iron Man/James Rhodes, Tony Stark.

Morley Erwin, Clytemnestra Erwin.

Vibro.
  #18  
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Résumés par SHORUSHI



NOVA N°101.
Lug, Juillet 1986.



Les Quatre Fantastiques : Cauchemar dans la Zone Négative ! (22 pages)
Fantastic Four (1°) #231 (06/81) In All The Gathered Gloom.

Scénario : Doug Moench.
Dessin : Bill Sienkiewicz.
Encrage : Joe Sinnott & Steve Moore.
Couverture : Bill Sienkiewicz & Joe Sinnott.


Résumé :
Les FF sont bloqués dans la Zone Negative avec tout le Baxter Building ainsi qu’une bonne partie de Manhattan.
Ben Grimm reproche à Red Richards d’avoir été négligeant en téléportant tout le quartier. Red Richards explique cependant qu’en atteignant la Zone de Distorsion ils pourraient sortir le quartier de la Zone Négative, bien que leurs chances soient minces.
Mais la foule est mécontente et se réunit pour manifester devant le Baxter Building, et lorsque la Torche sort pour les calmer, cela tourne rapidement au lynchage public :






Au Baxter Building, Red Richards s’efforce de mettre en œuvre son plan pour sortir de la Zone Négative, mais Stygorr, une forme de vie de la Zone Négative, décide d’attaquer les FF qu’il considère, comme toute la race humaine, comme des envahisseurs :



Pendant ce temps là sur terre, Alicia, Lorrie et Franklin regardent le journal télévisé et s’inquiètent pour les FF, d’autant plus que les médias sont peu optimistes au sujet du sort des FF et de l’île flottante.
Red Richards et Ben Grimm décident d’effectuer une sortie dans le sub-espace pour affronter Stygorr et l’empêcher de compromettre leur plan, pendant qu’une bande d’ouvriers mécontents décide d’utiliser leur matériel de démolition pour assiéger le Baxter Building, ils aperçoivent alors Ben et Red Richards qui affrontent Stygorr, ce dernier s’acharnant à détruire le champ de contention de Red Richards, ce qui aurait pour effet de détruire tout le quartier jusqu’alors protégé de la Zone Negative :



Au Baxter Building, Jane s’efforce de renforcer le champ de contention, tandis que Johnny s’occupe d’empêcher les manifestants de dynamiter le Baxter Building. Les ouvriers se mutinent alors contre leur chef, Lew Shiner, qui menaçait de descendre la Torche.
Ben et Red Richards décident de rentrer au Baxter Building car leur affrontement contre Stygorr est vain. Il met en place un nouveau plan qui consiste à larguer le chantier de construction dans l’espace, ce qui provoquerait une explosion qui propulserait l’île flottante que constitue le quartier vers la Zone de Distorsion, et la ramènerait sur Terre.
La Torche se rend sur le chantier pour l’évacuer. Lew Shiner qui s’y cache croit à un piège pour le capturer et ne se manifeste pas.



Red Richards exécute alors son plan, lâchant l’immeuble du chantier dans le sub-espace, droit sur Stygorr, qui entre en collision avec Lew Shiner alors qu’il s’apprêtait à utiliser ses pouvoirs. Une fusion se produit alors entre les deux êtres ! Cela crée une explosion qui projette l’île flottante sur l’aire de distorsion.
Pendant ce temps là sur terre, Lorrie, Alicia et Franklin assistent à la télévision au retour de tout le quartier sur terre et s’en vont les retrouver…



Commentaire : un épisode plutôt solide, assez lourd d’explications scientifiques imbuvables, mais qui reste cohérent.


A noter :

Première et unique apparition de Stygorr.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Franklin Richards, Lorrie Melton, Alicia Masters.

Stygorr, Lew Shiner.




Les Quatre Fantastiques : Les Quatre Elementaux (22 pages)
Back To The Basics ! (22 pages), Juillet 1981.

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : John Byrne (sous le pseudonyme de Bjorn Heyn).
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

L’épisode s’ouvre sur une scène nous dévoilant Diablo l’alchimiste en train de façonner quatre petites statues à l’image des FF.
Pendant ce temps là, Jane Richards est en plein relookage au salon de coiffure lorsqu’une immense créature ressemblant à la chose en bien plus grande, et faite de boue, débarque et demande à voir l’Invisible. Jane Richards qui a à peine le temps de se changer pour revêtir son costume (elle le porte en dessous) prends alors la fuite sous sa forme invisible dans le but de retrouver les FF, mais la créature projette de la boue dans sa direction ce qui a pour effet de changer Jane en statue d’argile :



Au même moment, Ben Grimm sort du cinéma en compagnie de sa petite amie Alicia lorsqu’il se met à pleuvoir, mais uniquement sur Ben. Ce qui semblait être de la pluie se change alors en une bulle d’eau qui emprisonne La Chose, et qu’il ne peut percer, celle-ci compte l’asphyxier et très vite il manque d’oxygène.



A Central Park, Johnny Storm a rendez-vous avec son ex Frankie Raye. Ils commencent à discuter de leur relation lorsqu’une mini tornade les emporte tout deux ; Johnny chute alors et se cogne la tête contre un rocher, inconscient. La tornade prends alors une vague forme humaine et s’apprête à achever la Torche.



Red Richards, dans son laboratoire, capte une source d’énergie assez puissante sans pouvoir en déterminer la source. Très vite il commence à avoir chaud, et lorsqu’il ouvre la fenêtre, une silhouette de feu ressemblant vaguement à la Torche s’engouffre à l’intérieur de l’immeuble et s’en prends à lui. En prenant sa forme élastique, Red Richards parvient à échapper au brasier qu’a allumé la créature et prends la fuite en sautant par la fenêtre, s’étirant pour planer, il décide alors d’amener la créature dans un lieu isolé, et Central Park lui paraît être l’idéal. Bien entendu il y rencontre Frankie Raye qui l’informe de la situation de Johnny. Son arrivée sort Johnny de son coma, Johnny prend alors la forme de La Torche pour combattre l’élémentaire de feu tandis que Red Richards tente de contenir la tornade. Contraint d’affronter la Torche, l’élémentaire de feu leur confie que leur maître leur a interdit de le faire, et Red Richard qui semble avoir un plan feint de fuir pour attirer la Tornade qui le suit.



Pendant ce temps, au salon de coiffure, Jane se libère de sa prison de boue en la faisant exploser à l’aide de son champ de force et comprend que seule La Chose sera de taille face à l’élémentaire de Terre. La Chose qui, toujours emprisonnée dans la bulle d’eau, fonce dans un magasin prendre un équipement de plongée pour ne pas mourir asphyxié. Cependant, la bulle qui prends rapidement forme humaine elle aussi, se met à enfermer une innocente, Ben est contraint de lui fournir la bouteille d’oxygène, cependant Jane intervient juste à temps, alors que l’élémentaire d’eau s’apprêtait à nouveau à priver La Chose d’oxygène. Jane emprisonne l’élémentaire d’eau dans son champ de force tandis que La Chose va affronter son semblable fait de boue à l’extérieur. Red Richards, toujours poursuivi par l’élémentaire de vent arrive sur les lieux et convainc Jane d’emprisonner la tornade. Ceci fait, il lui demande de libérer l’élémentaire d’eau, et l’électrocute ce qui le détruit. Il ordonne ensuite à La Chose d’arroser l’élémentaire de terre à l’aide d’une pompe à incendie ce qui est à nouveau efficace. Enfin, il explique à Jane que faire pression sur le champ de force qui enferme l’élémentaire de vent le détruira, ce qu’elle fait. La Chose est toutefois outré par ces méthodes, mais Red Richards n’a pas le temps de lui expliquer qu’il ne s’agit même pas d’entités vivantes.
En effet, au même moment, la Torche affronte son semblable qui ne craint certainement pas le feu, cependant, la Torche décide de monter en altitude pour absorber tout l’oxygène environnant pour se consumer lui-même, ce qui a pour effet de priver l’élémentaire de feu d’oxygène, celui-ci ne peut plus exister. La Torche ne peut plus brûler non plus et tombe à l’eau, où est il recueilli par un navire.



De retour au Baxter Building, Red Richards apprends par téléphone que Johnny va bien, et explique alors aux autres FF que les élémentaires, étant donné leur nature, ne pouvaient qu’être la création de Diablo l’alchimiste, de même il pense avoir une idée pour le localiser.
Les FF capturent alors Diablo avec l’aide de Dr.Strange qui a pu le localiser étant donné qu’il utilise les sciences occultes. Dans la valise de Diablo, quatres statuettes dérobées à des musées du monde entier. Les FF livrent Diablo à la police, affaire classée…




Commentaire :

Le premier épisode de John Byrne est une réussite graphique, et hormis cela un épisode plutôt intéressant bien qu’ultra classique, mais qui propose une intrigue cohérente du début à la fin. De même, les explications scientifiques sont vulgarisées et apparaissent plus accessibles que celles de l’épisode précédent.


A noter :

La précédente apparition de Diablo avait eu lieu dans Fantastic Four #194 (mai 1978, trad. in Nova n°82, novembre 1984).

On n’avait pas revu Frankie Ray depuis Fantastic Four #204 (mars 1979, trad. in Nova n°88, mai 1985).


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr. Fantastic, l’Invisible, la Chose (Thing), la Torche Humaine (Human Torch).

Alicia Masters, Frankie Raye, Dr.Strange.

Diablo.




PETER PARKER : L'Araignée : La guêpe est une fine mouche ! (21 pages sur 22)
Spectacular Spider-man #105 : United we fall, aout 1985.

Scénario : Peter David.
Dessin : Luke Mc Donnell.
Encrage : Brett Breeding.

Résumé :

L’épisode s’ouvre une explosion dans un immeuble d’un quartier chic de New-York. Forcément, Spider-man arrive sur les lieux, mais il est déjà trop tard, il n’y trouve qu’un cadavre qu’il prend en photo. Lorsqu’il le montre à Robertson au journal, celui-ci lui dit qu’il s’agit de Robert Sanchez, un syndicaliste docker grande gueule qui travaille pour la Northeastern Company. Il lui apprend aussi que la Nevell, un groupe d’actionnaire, possède cette compagnie, et qu’elle compte parmi ses membres Janet Van Dyne… la Guêpe ! Spider-man se rend sur place et rencontre la Guêpe qui lui explique qu’elle a mit la Nevell sous surveillance, et qu’elle soupçonne Consolidated Imports, une entreprise possédée par Granetti, un truand, d’être responsable du meurtre de Sanchez.



Le fils du syndicaliste fait alors son entrée et menace les actionnaires de la Nevell. Juste après, Janet rachète la Nevell qui souhaite vendre Northeastern à Consolidated, c’est-à-dire à Granetti.
Pas de doute pour Spider-man, Granetti est responsable du meurtre, il se rend chez lui mais il est surprit par le Paladin qui travaille pour Granetti, s’en suit un bref affrontement entre l’Araignée et le Paladin, mais Granetti y met fin. Il avoue alors à Spider-man son implication dans le meurtre de Sanchez, et lui dit aussi que Janet est sa prochaine cible.



Plus tard, Janet se promène à Central Park et se fait surprendre par le Paladin alias Paul Denning qu’elle reconnaît : il s’agit de son ex. Il lui demande de feindre un affrontement car son employeur, Granetti, lui a demandé de la menacer : si elle ne vend pas Northeastern, il liquidera un à un les membres du conseil de la Nevell. Spider-man arrive alors sur les lieux après que le Paladin ait prit la fuite, Janet lui explique la situation et il décide de placer sous surveillance chaque membre de la Nevell, avec l’aide de Thor…



Commentaire :

Cet épisode signé Peter David dispose pour le moment d’une intrigue plutôt classique mais efficace, et se laisse agréablement lire. Le personnage de la Guêpe est teigne à souhait, sa collaboration avec Spider-man promet de bons moments. Au dessin, Luke McDonnell est correct mais sans plus.

A noter :

L’Araignée et Paladin se sont précédemment rencontrés dans Marvel Team-Up #108 (août 1981, non traduit)

Paladin et la Guêpe se sont rencontrés dans Avengers #251 (janvier 1985, trad. in Strange n°215, novembre 1987)


Casting :

L’Araignée (Spider-man), la Guêpe (The Wasp).

Joseph Robertson, Robert Sanchez Jr, Granetti.

Le Paladin (Paladin).




L'INVINCIBLE IRON MAN : un nouveau départ (21 pages sur 22)
Iron Man #193 : The Choice and the Challenge ! Avril 1985.

Scénario : Denny O'Neil.
Dessin : Luke Mc Donnell.
Encrage : Akin & Garvey.

Résumé :

On assiste au début de l’épisode au naufrage sur une île déserte du pacifique du Quinjet de Tigra, membre des Vengeurs de la côte ouest, naufrage dû à l’attaque du Quinjet par un monstre marin ressemblant de près ou de loin à un dinosaure.
Au même moment, on assiste à une conversation entre Tony Stark et Rhodey, Tony confiant à Rhodey qu’il a décidé de raccrocher son armure, armure qu’il offre à Rhodey en lui proposant de devenir Iron Man à sa place.



Retour à l’île du Pacifique où un vilain se faisant appeler Docteur Demonicus engueule la créature pour son échec et lui ordonne de retrouver le Quinjet et de détruire son occupant. Tigra, de son côté, s’efforce de lancer des SOS aux Vengeurs de la côte ouest depuis son Quinjet.
Tony Stark se rend au même moment au QG des Vengeurs de la côte ouest, portant sa vieille armure. Œil-De-Faucon et Mockingbird sont présents, et Clint est méfiant étant donné que le visiteur a déjoué les systèmes de sécurité. Tony Stark délivre alors un message de la part de Rhodey, message stipulant que celui-ci désire rester sur la touche un moment. Il enlève alors son casque et dévoile son visage, et Œil-De-Faucon reconnaît bien entendu Tony Stark. Mais au même moment, Mockingbird capte le SOS de Tigra, et Œil-De-Faucon décide de se rendre sur les lieux en compagnie de Mockingbird, proposant à Tony de les suivre, celui-ci refuse, ce qui met en colère Clint qui décide tout de même d’y aller.



En effet, Tony pense que sa condition d’alcoolique est liée à son statut de super-héros, ce qui le dissuade de continuer ses activités super-héroïques.
Pendant ce temps sur l’île, la créature a totalement détruit le Quinjet de Tigra qui a pu s’échapper, Demonicus, la créature et deux hommes de mains la poursuivent. Celle-ci a trouvé refuge dans un village indigène.
Œil-De-Faucon et Mockingbird effectuent des recherches au sujet de la créature dont Tigra parlait dans son SOS et trouvent des informations sur Demonicus, en effet il aurait le pouvoir de donner la forme qu’il souhaite à de simples organismes, d’où le « lézard géant » dont parlait Tigra. Ils détectent alors une forteresse sous-marine, mais avant qu’ils aient pu s’y rendre, ils deviennent la cible de missiles qui, s’ils ne heurtent pas le Quinjet, provoquent une onde de choc qui rend le Quinjet HS.
Pendant ce temps sur l’île, Démonicus arrive au village et ordonne à sa créature de le détruire, mais Tigra décide de le distraire pour épargner les indigènes.



En mer, Tony Stark arrive dans un Quinjet pour sauver Œil-De-Faucon et Mockingbird, en effet celui-ci a changé a apparemment changé d’avis pour cette fois même s’il compte toujours raccrocher.
Au même moment à NY, Bethany Cabe se rend à l’ancien domicile de Tony Stark et découvre qu’il n’y vit plus.
Sur l’île, Œil-De-Faucon vient au secours de Tigra en affrontant la créature tandis que Mockingbird poursuit Demonicus sans succès, celui-ci parvient à s’échapper. Œil-De-Faucon n’étant pas efficace face à la créature, Iron Man la saisit et l’emmène le plus loin possible du village.
L’épisode prends alors fin : Demonicus a disparu, la créature et Iron Man aussi et Œil-De-Faucon et Mockingbird décident de partir à sa recherche.




Commentaire :

Cet épisode plutôt intéressant met en relief l’alcoolisme de Tony Stark face à sa condition de super-héros… Du reste, l’histoire est pour le moment assez classique et Demonicus dispose de motivations assez obscures, de même il est plutôt ridicule.
Côté dessins, LukeMcDonnell sympathique sur Spectacular Spider-man est ici bien plus intéréssant, cela est sûrement dû au fait qu’il s’agisse de deux encreurs différents.


A noter :

Bethany Cabe fait ici son retour dans la série. On ne l'avait pas revue depuis Iron Man #153 (décembre 1981, trad. in Strange n°157, janvier 1983).

La précédente apparition du Dr. Demonicus a eu lieu dans Shogun Warriors #14 (mars 1980, non traduit). Le personnage n'était jusqu'alors apparu que dans des séries périphériques au Marvel Universe, à savoir Godzilla et Shogun Warriors.


Casting :

Jim Rhodey, Iron Man (Tony Stark), Oiseau moqueur (Mockingbird), Œil-De-Faucon (Clint Barton), Tigra.

Bethany Cabe.

Dr.Demonicus.

Coupures :

De nombreuses cases ont été supprimées pour réduire la taille de l'épisode de 23 à 21 pages.

Page 15, panels 6 & 7.



Page 16, panels 1, 4 & 5.



Page 18, panels 2 à 4.



Page 19, panels 1 à 5.

  #19  
Vieux 02/02/2007, 14h39
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NOVA N°102
Lug, Juillet 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : L’Homme au grand Pouvoir (22 pages)
(The Man with the Power, in Fantastic Four #234, septembre 1981)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

L.R. ‘Skip’ Collins est un homme sans histoires, menant une vie banale. Marié, quatre enfants, propriétaire d’un modeste pavillon, il travaille depuis dix-huit ans dans la même société. Pourtant, Skip Collins est l’être le plus puissant de la planète. Il peut modifier la réalité à sa guise. Qu’il souhaite que le ménage se fasse tout seul, ou d’être parti une demi-heure plus tôt de chez lui pour éviter les bouchons, et son vœu se réalise. Mais Skip Collins n’a pas conscience de son pouvoir, lequel trouve ses origines trente ans plus tôt, lors d’un test atomique. Collins n’a en apparence gardé aucune séquelle, si ce n’est un bourdonnement constant dans la tête.

La vie monotone de Skip Collins va s’animer quelque peu lorsque son patron va lui demander de se rendre à New York à sa place. Parmi les lieux touristiques qu’il visite se trouve le Baxter Building. Skip adorerait voir les Fantastiques et, coïncidence ou non, à cet instant Red et Jane Richards sortent de l’immeuble. Skip les suit, et va avoir l’occasion de les voir en action lorsque Mister Fantastic donne un coup de main aux pompiers pour sauver une petite fille coincée sur la corniche d’un immeuble. Au moment où il la rattrape, le bâtiment s’effondre. L’Invisible utilise ses pouvoirs pour empêcher les gravats de tomber sur la foule présente. La situation semble réglée, lorsque soudain la rue se met et vibrer et les immeubles alentours, frappés par des ondes invisibles, commencent à s’effondrer les uns après les autres…

Non loin de là, le pub dans lequel se trouve la Chose est entièrement détruit par les secousses. Même chose dans l’immeuble où habite Frankie Ray, en pleine discussion avec la Torche lorsque le bâtiment s’écroule. Les Fantastiques se rejoignent au Baxter Building, où ils découvrent que le phénomène n’est pas limité à Manhattan mais frappe la planète entière. Mister Fantastic demande à ses compagnons d’aider les secours tandis qu’il cherche l’origine du phénomène.

Skip Collins aperçoit la Chose, la Torche et l’Invisible qui quittent le Baxter Building. Il se dit qu’il aimerait leur venir en aide, et au même instant disparaît. Il se retrouve sur le pont de Brooklyn, endommagé, que la Chose tente de supporter pour éviter qu’il ne s’abatte sur un cargo. Skip Collins se dit que la Chose est assez fort pour soutenir le pont, et soudait le pont lui paraît plus léger. Le cargo passé, le pont retrouve son poids normal. Le câble que tenait la Chose lui échappe des mains, et il va frapper de plein fouet Skip Collins. La Chose plonge pour tenter de lui porter secours, mais ne trouve aucune trace de lui. Il aperçoit ensuite le signal des Fantastiques et rejoint le Baxter Building.

Lorsque toute l’équipe est réunie, Mister Fantastic leur annonce que le phénomène provient de l’espace. Ils embarquent aussitôt à bord de leur fusée. Non loin de là, Skip Collins assiste au décollage. Il se dit que si les Fantastiques s’en vont, cela ne peut que signifier que la planète est condamnée. Au moment où il songe que tout cela n’aurait jamais dû arriver, son pouvoir se déclenche, s’étend à l’ensemble de la planète, et tout redevient comme avant le cataclysme. Skip Collins ne comprend pas vraiment ce qui vient de se passer, et pense avoir rêver tout cela. Il réalise à peine que le bourdonnement dans sa tête a cessé.

Les seuls à ne pas avoir été touchés par ce retour en arrière sont les Fantastiques, déjà trop loin dans l’espace. Mister Fantastic dirige leur vaisseau vers sa cible, laquelle apparaît au cœur d’un nuage gazeux : il s’agit d’Ego, la Planète Vivante…


Commentaire :

Avec le personnage de Skip Collins, John Byrne signe un hommage à une forme de s-f tout à fait désuète. Mise à part la présence des Fantastiques dans ces pages, l’histoire de Skip Collins aurait très bien pu figurer au sommaire de Strange Tales ou Tales to Astonish, une vingtaine d’années plus tôt. Un pastiche des plus plaisants à lire.


A noter :

La précédente apparition d’Ego a eu lieu dans Thor #228 (octobre 1974, trad. in Thor n°5, mars 1984).

Unique apparition de Skip Collins.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

L.R. « Skip » Collins, Frankie Raye.

Ego.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Quatre contre Ego (21 pages)
(Four against Ego !, in Fantastic Four #235, octobre 1981)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

A la recherche de son ennemi juré, Ego, la planète vivante, a atteint le système solaire et s’apprête désormais à détruire la Terre. Un rayon frappe de plein fouet la fusée des Fantastiques qui, malgré la protection du champ de force de l’Invisible, est sérieusement touchée. En plongée vers la planète vivante, la Chose réussit in extremis à reprendre les contrôles, et la Torche va utiliser sa flamme sur la surface de la planète pour improviser une piste d’atterrissage au vaisseau.

En sortant de leur fusée, les Fantastiques aperçoivent au loin l’immense système de propulsion qui permet à Ego de se déplacer dans l’espace. Ils récupèrent dans la fusée leurs aéro-cycles et partent en direction de l’unité de propulsion. Soudain, le visage d’Ego apparaît devant eux et un rayon d’énergie les frappe de plein fouet. Arrivés au sol, ils sont attaqués par des milliers de créatures, les anticorps d’Ego. Mister Fantastic se débarrasse d’eux en les projetant au loin. Ils réussissent ainsi à rejoindre le système de propulsion, protégés par les flammes de la Torche. Mister Fantastic croit reconnaître la technologie du système, et demande à la Chose d’en retirer un composant. Puis, pour échapper à une nouvelle attaque d’Ego, ils se réfugient à l’intérieur de la planète.

Après une longue descente dans les profondeurs d’Ego, les Quatre Fantastiques atteignent son cerveau. Mais Mister Fantastic identifie l’organe comme un pseudo-cerveau, destiné à les tromper, et demande à la Torche de le détruire. Ils poursuivent leur descente, mais bientôt, la chaleur et la pression ne cessant d’augmenter, Mister Fantastic doit s’arrêter. Le reste de l’équipe continue sans lui, mais l’Invisible et la Torche vont à leur tour devoir abandonner avant de perdre conscience. La Chose poursuit seul, et finit par atteindre le véritable cerveau d’Ego. Là, une onde psychique le frappe et lui fait revivre l’histoire de la planète vivante, depuis ses origines jusqu’à son dernier combat contre son ennemi juré : Galactus. La Chose déclenche alors l’appareil récupéré sur le système de propulsion et transformé en bombe, et le jette sur le cerveau. Mais, épuisé par la pression , il manque sa cible. Au même moment, Ego déclenche sa propulsion. Mais un seul des deux moteurs fonctionnant encore, la poussée ne l’amène pas vers la Terre mais vers le Soleil. La chaleur de l’astre va très rapidement consumer Ego. A l’intérieur, la Chose sent la planète se décomposer autour de lui. Projeté dans l’espace, il est récupéré par le reste de l’équipe qui a pu rejoindre la fusée à temps. D’Ego, il ne reste que des fragments, qui achèveront bientôt de se consumer.

Pendant ce temps, sur Terre, en sortant de la douche, Frankie Raye s’aperçoit dans un miroir et s’arrête, stupéfaite…


Commentaire :

On sent que John Byrne s’est fait plaisir à mettre en image la planète vivante et ses décors organiques. La visite vaut le coup d’œil, malheureusement la conclusion du récit, en deux pages, est très décevante. Au passage, Byrne en profite pour revenir sur Thor #227 (septembre 1974, trad. in Thor n°4, janvier 1984) et l’image que donnait Rich Buckler du cerveau d’Ego, ressemblant trop à une cervelle d’agneau géante pour être impressionnant. On apprend donc ici qu’il s’agissait d’un pseudo-cerveau. Ouf !


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

Ego.

Frankie Raye.

Flashback (p.18) : Thor, Galactus.




L’ARAIGNEE : Chou blanc… et blanc chou ! (20 pages sur 22)
(No Fury, in Spectacular Spider-Man #106, septembre 1985)

Scénario : Jim Owsley & Peter David.
Dessin : Luke McDonnell.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Mark Beachum & Joe Rubinstein.

Résumé :

L’Araignée se rend au Manoir des Vengeurs pour y retrouver la Guêpe. Lorsqu’elle arrive (après avoir pris le temps de passer chez le coiffeur et de faire un peu de shopping), elle l’emmène dans la salle des ordinateurs où elle regroupe les informations concernant Vince Granetti. Celui-ci attend trois livraisons, prévues le soir-même. L’une d’elles contient de la drogue.

Le soir venu, l’Araignée se rend à un quai où un paquebot doit être déchargé par les hommes de Granetti. Sur place, il tombe sur un couple de jeunes amoureux et leur conseille de se trouver un endroit plus sûr. Puis il passe à l’action, et se retrouve très vite face à Paladin, que Granetti a chargé de surveiller cette livraison. Leur combat est vite interrompu par un appel au secours : le garçon que l’Araignée a croisé peu avant a été touché par une balle perdue. L’Araignée le conduit aux urgences, tandis que Paladin s’occupe de son amie.

Au même moment, à l’aéroport, un autre déchargement a lieu, auquel assiste la Guêpe. Repérée, elle doit intervenir et s’attaque aux hommes de main de Granetti, dont elle se débarrasse sans mal. Mais elle découvre alors que la cargaison est tout à fait légale.

En réalité, le transport de drogue se fait par train. Granetti lui-même se trouve à bord pour s’assurer que tout se passe bien. Soudain, face à la locomotive apparaît le Quinjet des Vengeurs, qui stoppe le train grâce à son canon-laser. Lorsque le Quinjet se pose, les hommes de Granetti surgissent et criblent l’appareil de balles. A l’intérieur, aucune trace de la Guêpe : elle a eu le temps de rétrécir et de se cacher sous le train. L’Araignée arrive bientôt, se débarrasse des derniers hommes de Granetti, puis empêche le train de repartir. Granetti surgit alors, mitraillette à la main, mais il est assommé par le Paladin. Menacé par la Guêpe, Granetti avouera à la police le meurtre de Sanchez.


Commentaire :

Autant la première partie de cette histoire était des plus agréables, avant tout grâce au couple Guêpe/Paladin, autant cette conclusion est ennuyeuse au possible. L’intrigue n’a aucune espèce d’intérêt, et même les relations entre les trois héros ne fonctionnent pas. Un épisode complètement raté.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

La Guêpe (The Wasp), le Paladin.

Jarvis, Starfox.

Vince Granetti.


Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages :

Page 8, panels 4 & 5 :



Page 9, panels 2, 3 & 5 (le panel 1 a été réduit de moitié) :



Page 13 :






IRON MAN : Ailleurs ! (21 pages sur 22)
(Otherwhere !, in Iron Man #194, mai 1985)

Scénario : Dennis O’Neil.
Dessin : Luke McDonnell.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Luke McDonnell & Steve Mitchell.

Résumé :

Alors que Tony Stark survole la mer, portant toujours à bout de bras la créature du Docteur Demonicus, ses Boot-jets tombent en panne et il coule à pic. L’armure l’entraînant vers le fond, il parvient in extremis à s’en défaire et à regagner la surface. Mais il est à présent perdu en pleine mer, sans aucun rivage à l’horizon. Inquiet de ne pas le voir revenir, Œil de Faucon et Oiseau Moqueur partent à sa recherche, sans succès. Ils retrouvent le Quinjet qui avait été frappé par le missile du Dr. Demonicus et, surprise, tombent à son bord sur Tony Stark, qui a par miracle réussi à le rejoindre.

Rhodey rend visite à Hank Pym dans son laboratoire pour lui parler de ses migraines. Lorsqu’il arrive, Pym est en train de faire des recherches sur une autre dimension. Il suppose que c’est dans cette dimension que passait sa masse lorsqu’il rapetissait. Il vient de réussir à créer un portail vers cette autre dimension. Leur discussion est interrompue par l’irruption d’un homme armé. Celui-ci, un truand de Saint-Louis, veut que Pym le miniaturise afin qu’il puisse échapper aux policiers qui le recherchent. Rhodey se jette lui. Bousculé, le truand passe à travers le portail inter-dimensionel. Pym tente de le rattraper mais, pris par son élan, le suit. Avant de partir à leur recherche, Rhodey enfile l’armure d’Iron Man. Avant qu’il ne franchisse le portait, l’assistante de Pym, Alice Nugent, entre dans le laboratoire. Elle lui donne une antenne électronique qui lui permettra de retrouver la sortie. Peu après qu’Iron Man a franchi le portail, Alice Nugent est attaquée par une masse grise sortie de nulle part.

Iron Man tombe dans univers étrange, où il a le plus grand mal à trouver le moindre point de repère. Il finit néanmoins par retrouver Pym et le truand. Il sont attaqués par des sortes de globes. En remontant jusqu’à l’endroit d’où proviennent ces globes, ils atteignent une brèche qui leur permet de rejoindre leur univers. Là, ils retrouvent Alice, inconsciente. Tandis que Pym et Iron Man discutent de l’expérience qu’ils viennent de vivre, le truand franchit à nouveau le portail, estimant que les policiers n’iront jamais le chercher dans cet autre univers.

Bethany Cabe se rend chez Circuits Maximus pour y rencontrer Tony Stark. Elle est accueillie par Morley et Clytemnestra Erwin, qui lui apprennent qu’il n’est pas là. Elle leur donne l’adresse de l’hôtel où elle est descendue avant de partir.

Dans les locaux de Stane International, Obadiah Stane a rendez-vous avec une femme qui lui propose de se charger d’éliminer le Termite, qui pourrait s’avérer dangereux pour Stane s’il révélait ce qu’il sait. Elle contacte l’Exécuteur pour lui confier le contrat.


Commentaire :

Peut-être bien le plus mauvais épisode de tout le run de Dennis O’Neil, qui n’en manque pourtant pas. Entre le non-sauvetage de Tony Stark et l’histoire ridicule de ce truand cherchant à échapper à la police par n’importe quel moyen, on a droit ici à un festival d’idées plus stupides les unes que les autres. Seul Luke McDonnell parvient à tirer son épingle du jeu en illustrant l’univers dans lequel se rendent Iron Man et Pym. C’est l’unique intérêt de cet épisode.


Casting :

Iron Man/Jim Rhodes, Tony Stark.

Oeil-De-Faucon (Hawkeye), Oiseau Moqueur (Mockingbird).

Hank Pym, Alice Nugent, Morley Erwin, Clytemnestra Erwin, Bethany Cabe.

Obadiah Stane, l’Executeur (Enforcer), Scourge [absent de la vf].


Censure :

Les éditions Lug ont supprimé la scène dans laquelle l'Exécuteur se fait abattre par Scourge (scanné par XXL) :

  #20  
Vieux 02/02/2007, 14h55
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NOVA N°103
Lug, Août 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Terreur dans une mini-ville (40 pages)
(Terror in a tiny Town, in Fantastic Four #236, novembre 1981)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Johnny Storm fait un cauchemar : il rêve qu’en compagnie de sa sœur Jane, de Red Richards et de Ben Grimm, ils montent illégalement à bord d’une fusée, laquelle, en plein espace, est bombardée de rayons cosmiques, avant de plonger vers la Terre où elle s’écrase, tuant son équipage sur le coup.

Le lendemain matin, la vie reprend son cours normal. Johnny rend visite à sa sœur dans le petit pavillon où elle vit avec son mari Red, professeur à l’université de Liddleville. En discutant avec elle, Johnny est étonné de découvrir qu’elle a également rêvé d’un vol spatial. Un peu plus tard dans la journée, il croisera son ami Ben Grimm, propriétaire de bar qu’il gère avec son épouse, Alicia. Ben a lui aussi fait un rêve étrange la nuit dernière…

La nuit suivante, Jane Richards fait un autre rêve, tout aussi étrange : Ben Grimm se transforme en un monstre à la peau orange dure comme la pierre, et le corps de son mari devient élastique. Quant à Johnny, il prend feu lorsque Ben le frappe avec une bûche enflammée. Jane se réveille en hurlant. Le lendemain, Red Richards en parle avec Johnny et Ben. Ce dernier lui raconte que dans son rêve, ils sont des super-héros, mais étrangement Alicia est aveugle. La conversation prend une tournure plus plaisante lorsqu’ils sont rejoints par Alicia et son beau-père, Philip Masters.

A l’université où il travaille, l’un de ses collègues montre à Red Richards l’accélérateur de particules qui vient d’être installé. Mais le professeur Vaughn, l’employeur de Red, lui interdit formellement de l’utiliser. Une brimade parmi les nombreuses que doit subir Red de la part de Vaughn, qui semble prendre un malin plaisir à le rabaisser. Plus tard, alors qu’il réfléchit aux rêves de ses amis, Red Richards s’endort. Il rêve alors de la naissance des Quatre Fantastiques, mais se revoit également au Baxter Building, lorsqu’une force mystérieuse prit le contrôle de leurs esprits et les obligea à se rendre dans un château situé à l’extérieur de New York, où les attendait le Maître des Maléfices, ainsi qu’un autre personnage…

A son réveil, Red Richards est convaincu que ce dont il vient de rêver est la réalité. Pourtant, il est incapable d’utiliser ses pouvoirs. Comment le Maître des Maléfices a-t-il réussi à les bloquer ? Richards a une idée et, pour la vérifier, s’entaille le bras avec un scalpel. Il s’effondre en poussant un cri. Mais ce n’est pas du sang qui s’écoule de la blessure. Lorsqu’il reprend conscience, il retrouve ses amis et leur révèle ce qu’il a découvert. Leur esprit a été transféré dans des corps artificiels. Ils se rendent alors au magasin que tient le Maître des Maléfices. Celui-ci reconnaît les faits, et dit avoir agi ainsi pour Alicia, afin qu’elle puisse mener une vie normale avec l’homme qu’elle aime. Mais le Maître des Maléfices n’est pas l’instigateur de ce plan. Le véritable responsable fait alors son apparition : il s’agit du Docteur Fatalis, dont la gigantesque silhouette apparaît au-dessus de Liddleville…

Le Docteur Fatalis a créé une ville en modèle réduit, Liddleville, et a transféré l’esprit de ses ennemis dans des clones miniatures. De temps à autre, il a lui-même transféré son esprit dans celui du professeur Vaughn pour observer Richards et l’humilier. A présent, il condamne les Fantastiques à passer le restant de leurs jours dans ce monde miniature. Le Maître des Maléfices est condamné au même sort : la bague qu’il utilisait pour transférer son esprit de son véritables corps à sa version miniature ne fonctionne plus.

Les Fantastiques sont bien décidés à récupérer leurs corps le plus rapidement possible, à l’exception de Ben : la situation qu’il vit ici ne lui déplait finalement pas : il peut aimer sans risque une Alicia qui a retrouvé la vue. Red Richards tente de le raisonner, mais Ben campe sur ses positions. Il changera d’avis au dernier moment, lorsque ses amis se rendront à l’université pour utiliser l’accélérateur de particules. Leurs corps miniatures ayant été créé à partir de leurs propres cellules, ils vont utiliser l’appareil pour réactiver leurs pouvoirs.

Une fois leurs pouvoirs récupérés, ils vont pouvoir quitter Liddleville, après avoir affronté quelques robots chargés d’empêcher quiconque d’en sortir. Ils vont accéder à la console de contrôle de Fatalis, mais ce dernier a pris la précaution de retirer le module permettant de faire fonctionner la machine. Mister Fantastic va néanmoins faire quelques branchements puis, avec l’aide de l’Invisible, attirer le Docteur Fatalis dans la salle. Sous leur forme miniature, les Fantastiques vont affronter Fatalis et réussir à le faire tomber sur un mécanisme qui va remettre en marche la console de contrôle. Instantanément, ils vont réintégrer leurs vrais corps. Fatalis quant à lui va transférer son esprit dans le corps du professeur Vaughn pour leur échapper. Il compte regagner son propre corps dès que les Fantastiques ne se méfieront plus de lui, grâce à sa bague. Mais celle-ci est détruite par un caillou lancé par quelqu’un. En se retournant, Fatalis découvre le Maître des Maléfices, accompagné de toute la population de Liddleville qu’il a reprogrammé pour lui y obéir. Pour échapper à sa vengeance, Fatalis doit s’enfuir. Son corps artificiel fait qu’il peut courir sans jamais fatiguer. Mais il en est de même pour ses poursuivants…



Commentaire :

Un épisode double, fêtant les vingt ans de la série. Le récit s’inspire en partie de Fantastic Four #16, qui voyait déjà les Fantastiques, réduit à la taille d’insectes, affronter Fatalis. Byrne nous offre une construction efficace et quelques moments saisissants, comme lorsque la silhouette gigantesque de Fatalis apparaît au-dessus de Liddleville. Néanmoins, la résolution de l’intrigue laisse à désirer, en particulier la présence dans ce micro-monde de l’accélérateur de particules qui va permettre aux FF de récupérer leurs pouvoirs. Néanmoins, cet épisode constitue un fort bel hommage à l’œuvre de Lee et Kirby.


A noter :

Sur la couverture US de cet épisode, on remarquera la présence de Stan Lee, et l’absence de Jack Kirby. Les avocats de ce dernier avaient expressément demandé à ce que le visage de Kirby ne soit pas utilisé sans son accord, suite à un projet lancé par Marvel d’une série racontant l’histoire de la compagnie, série dont Lee, Kirby et Ditko auraient été les narrateurs (mais qui aurait été écrite par le seul Stan Lee).

Ce numéro propose également ‘an all-new F.F. blockbuster by Stan (the Man) Lee and Jack (King) Kirby !’. Le récit en question, The Challenge of Dr. Doom !, est en fait une adaptation d’un épisode du dessin animé Fantastic Four (avec Herbie le robot en remplaçant de la Torche), dont Kirby avait réalisé le storyboard. Il s’agit d’une version édulcorée de Fantastic Four #5. Marvel ne prit même pas la peine d’en informer Jack Kirby, qui ne découvrit cette adaptation qu’au moment de sa parution (source : Ronin Ro, Tales to Astonish : Jack Kirby, Stan Lee, and the American comic book revolution, Bloomsbury, 2004, p.215-216).

La dernière apparition du Docteur Fatalis avait eu lieu dans Iron Man #150 (septembre 1981, trad. in Strange n°153-154, septembre-octobre 1982).

La précédente apparition du Maître des Maléfices avait eu lieu dans Marvel Two-in-One #74 (avril 1981, trad. in Spécial Strange n°53, novembre 1987).

On reverra Fatalis et le Maître des Maléfices, toujours coincés à Liddleville, dans Micronauts 41 (mai 1982, non traduit).


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

Alicia Masters, Franklin Richards.

Docteur Fatalis (Doctor Doom), le Maître des Maléfices (Puppet Master).




L’ARAIGNEE : Mort d’un flic, première partie : Péché originel (20 pages sur 22)
(The Death Jean DeWolff, part 1 : Original Sin, in Spectacular Spider-Man #107, octobre 1985)

Scénario : Peter David.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Dans la famille DeWolff, on est flic de père en fille. Le père de Jean DeWolff était inspecteur, et après leur divorce, sa mère épousa un autre policier. Elle s’engagea dans la police à son tour, et obtint le grade de capitaine. Elle aurait pu être la première femme commissaire, si elle n’avait pas été sauvagement assassinée dans son appartement…

Alors qu’il prend des photos dans la rue, Peter Parker aperçoit Ernie Popchik, l’un des locataires de tante May. Quelques instants après leur discussion, Popchik est agressé par une bande de loubards qui le frappe pour lui voler son argent. Peter vient au secours du vieil homme, puis, après avoir enfilé son costume, poursuit les loubards et leur donne une correction. Il apprend des policiers venus arrêtés les voyous le meurtre de Jean DeWolff.

L’Araignée n’est pas le seul choqué par l’assassinat du capitaine. Même J. Jonah Jameson est stupéfait par cette nouvelle. Ses réflexions avec Joe Robertson sont interrompues par l’arrivée dans son bureau du révérend Jackson Tolliver, venu s’installer à New York. Tolliver s’était fait connaître des média lors d’une série de meurtres à Atlanta, ville d’où il est originaire.

L’Araignée rend visite au sergent Stan Carter, chargée de l’enquête sur le meurtre de Jean DeWolff. Il n’apprend pas grand chose, si ce n’est que son badge a disparu.

Le lendemain, Matt Murdock est chargé de défendre les trois loubards qui ont agressé Ernie Popchik. Il parvient à obtenir du juge Rosenthal qu’il laisse ses clients en liberté conditionnelle, ce qui déclenche la colère de Popchik et de Peter Parker qui l’a accompagné. A son battement de cœur, Murdock comprend immédiatement que Parker est l’Araignée.

Rosenthal lui ayant proposé de déjeuner en sa compagnie, Matt Murdock l’attend dans son bureau. En entrant, il réalise que quelqu’un est déjà là, dans l’obscurité. L’homme se fait appeler le Rédempteur et est armé d’un fusil. Lorsqu’il découvre que Murdock est un avocat, il ouvre le feu. Ce dernier esquive de justesse. Alors qu’il s’apprête à passer à l’action, il est surpris par le retour dans le bureau du juge Rosenthal. Le Rédempteur est le premier à réagir et abat froidement le juge.



Commentaire :

Après une histoire en deux parties légères et assez anodine, Peter David passe la vitesse supérieure et change radicalement de ton avec cet arc. Jean DeWolff faisait partie de l’univers de Spider-Man depuis des années (Pour être précis : Marvel Team-Up #48, août 1976, trad. in Le Spectre, Une Aventure de l’Araignée n°3, 2ème trimestre 1978) et la découverte de son corps au début de l’épisode pose parfaitement l’ambiance du récit qui va suivre (ambiance comme souvent édulcorée en version française). Les autres éléments de l’intrigue (l’agression de Monsieur Popchik, l’intervention de Matt Murdock, l’apparition du Rédempteur) renforcent le côté polar très noir de ce récit. Ajoutons enfin le style très réaliste et en même temps très sombre adopté par Rich Buckler, qu’on a rarement connu aussi bien inspiré. Un début tout à fait impressionnant.


A noter :

Première apparition de Stan Carter et du révérend Jackson Tolliver.

La dernière apparition de Jean DeWolff avait eu lieu dans Spectacular Spider-Man Annual #5 (1985, non traduit).

Le MCP situe cette apparition de Daredevil entre Daredevil #226 & 227 (janvier-février 1986, trad. in Strange n°207-208, mars-avril 1987).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Jean DeWolff.

Daredevil, Stan Carter, Ernie Popchik, May Parker, J. Jonah Jameson, Joe Robertson, révérend Jackson Tolliver, juge Horace Rosenthal.

Le Redempteur (Sin-Eater).


Censure :

Cet épisode a été réduit de 2 pages :

Page 7 :



Page 9, panels, 2, 3, 5 à 7 :







Page 10, panel 1 :



Page 22, panel 6 :






IRON MAN : La Guérison (22 pages)
(The Thing most precious, in Iron Man #195, juin 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Luke McDonnell.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Luke McDonnell & Steve Mitchell.

Résumé :

Suite au conseil de Hank Pym, Iron Man rend visite à Michael Twoyoungmen, alias Shaman, membre d’Alpha Flight. Après un rapide examen, Shaman lui confirme que, malgré ses migraines, il n’est pas malade. Pour le soigner, il a le choix entre des années de psycho-thérapie, ou un voyage dans la Gorge, lieu mystique auquel Shaman a accès…

A l’aide de poussière prélevée dans son sac de médecine, Shaman ouvre une porte sur une dimension mystique dans laquelle lui et Iron Man vont entreprendre leur voyage vers la Gorge. Au milieu d’un décor surréaliste, conduit par un homme qui ne répond jamais directement à aucune de ses questions, James Rhodes va soudain voir son armure disparaître petit à petit. Il réalise alors qu’il se sent coupable d’avoir pris cette armure à Tony Stark, et c’est ce sentiment de culpabilité qui est à l’origine de ses migraines. Il va alors s’en débarrasser complètement. A cet instant, il se réveille dans le monde réel. L’armure a disparu, de même que ses maux de tête. Il ne sait pas s’il a rêvé ou s’il a réellement voyagé dans une autre dimension, mais le résultat est là.

Au Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest, Œil de Faucon continue d’essayer de convaincre Tony Stark de réendosser l’armure d’Iron Man, sans succès. Il réussit néanmoins à l’intéresser lorsqu’il lui demande de mettre au point une nouvelle armure, pouvant servir aux Vengeurs.

Dans son hôtel de San Francisco, Bethany Cabe est agressée par deux hommes. Elle réagit à temps et se débarrasse d’eux. C’est un nouvel échec pour Obadiah Stane, après la mort de l’Exécuteur.



Commentaire :

La question des migraines de Rhodey, qui durait depuis des mois, est finalement réglée, d’une manière assez vaseuse – sa mauvaise conscience lui donnait mal au crâne ! Comme pour l’épisode précédent, l’unique intérêt de ce récit est le travail de Luke McDonnell, à l’aise dans cet univers surréaliste.


A noter :

Le MCP situe cette apparition de Shaman entre Alpha Flight #25 & 26 (août-septembre 1985, trad. in Strange n°206-207, février-mars 1987).


Casting :

Iron Man/Jim Rhodes, Tony Stark.

Shaman, Oeil-De-Faucon (Hawkeye), Oiseau Moqueur (Mockingbird), Bethany Cabe.

Obadiah Stane.
  #21  
Vieux 14/02/2007, 21h37
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NOVA N°104
Lug, Septembre 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Mission pour un Homme mort ! (21 pages sur 22)
(Mission for a dead man, in Fantastic Four #233, août 1981)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

George David Munson a été condamné à mort pour meurtre, crime qu’il a toujours refusé de reconnaître. Le jour de son exécution, il remet une lettre à un prêtre. La lettre est adressée à la Torche Humaine.

Deux semaines plus tard, le prêtre se rend au Baxter Building. Il y croise l’Invisible, qui l’invite à monter. Ils arrivent en plein milieu d’une violente dispute entre la Chose et la Torche. Lorsque la situation se calme enfin, le prêtre remet la lettre de Munson à la Torche. Celui-ci se souvient avoir connu Munson au collège. C’était un petit voyou qui avait pris Johnny comme souffre-douleur. Dans la lettre, Munson reconnaît avoir été un truand mais clame son innocence quant au meurtre pour lequel il a été condamné. Il lui demande de le disculper pour sa mère, qui n’a jamais rien su de ses activités criminelles.

La Torche reprend l’enquête depuis le début. Il s’agirait d’un braquage qui aurait mal tourné, le gérant du magasin cambriolé par Munson l’aurait surpris et Munson l’aurait abattu. A priori tout semble accuser Munson, mais un détail intrigue Johnny : le tueur a utilisé un silencieux. Johnny se rend à la boutique. Le gérant le laisse regarder, mais lui interdit de visiter l’arrière-boutique. Après son départ, le gérant se rend à une cabine téléphonique pour appeler un certain ‘H’. Johnny le surprend et récupère le numéro de téléphone. Cela le conduit dans un entrepôt où il tombe sur quelques truands notoires. Il utilise sa flamme pour faire peur à l’un d’entre eux et l’interroger. Il découvre ainsi l’adresse de leur employeur.

L’adresse est celle d’un appartement huppé situé près de Central Park. Le propriétaire n’est autre que Hammerhead qui, au moment où Johnny arrive sur place, tient une réunion des principaux chefs de la pègre. Hammerhead passe à l’attaque. Il s’est fait fabriquer un exo-squelette qui accroît considérablement sa force. Mais la Torche va le vaincre en faisant fondre le générateur principal de l’armure. Alors qu’il s’apprête à l’interroger, Hammerhead préfère se jeter du haut de la terrasse. Le temps que la Torche réagisse, Hammerhead a disparu.

C’est un échec pour la Torche, qui n’a pu faire parler Hammerhead. Mais un policier lui propose de consulter les archives du Caïd qui ont été récupérées par Daredevil. En les lisant, il découvre que le gérant du magasin travaillait pour la Maggia et a été abattu par un des hommes de main de Hammerhead. Il en informe la mère de Munson, mais celle-ci lui annonce qu’elle savait que son fils était un criminel et que, pour elle, il n’a eu que ce qu’il méritait.



Commentaire :

Une stand-alone donnant la vedette à la Torche à l’arrière goût assez désagréable. La réaction de la mère de Munson, qui juge que son fils méritait de mourir, est assez monstrueuse. Pour le reste, l’enquête de la Torche n’aboutit à rien, et l’affaire est finalement bouclée en deux cases lorsque John Byrne sort de sa manche comme par magie les archives du Caïd dont dispose la police. Un épisode pour pas grand chose donc.


A noter :

On n’avait pas revu Hammerhead depuis Amazing Spider-Man #159 (août 1976, trad. in Strange n°123, mars 1980).


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

George David Munson.

Hammerhead.

Censure :

La page 18 de cet épisode a été supprimée :





LES QUATRE FANTASTIQUES : Les Yeux du Vertige ! (20 pages)
(The Eyes have it !, in Fantastic Four #237, décembre 1981)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

De retour au Baxter Building, les Fantastiques conduisent le corps du Dr. Fatalis au laboratoire et l’enferment dans un caisson où il sera maintenu en animation suspendu, le temps de contacter l’ambassade de Latvérie.

Pour se détendre, la Chose se rend à la salle de gym du Baxter Building en compagnie d’Alicia. La Torche de son côté va rendre visite à Frankie Ray. Il croise Juliette d’Angelo, la co-locataire de Frankie. Lorsqu’ils sont tous les deux seuls, Frankie, qui semble très soucieuse, a une révélation à faire à Johnny. Elle retire son peignoir. Ce que Johnny découvre le laisse sans voix…

L’Invisible a réussi à sortir Mr. Fantastic de son laboratoire et, en compagnie de Franklin, ils font une balade à cheval dans Central Park. La promenade est interrompue lorsqu’une alarme se déclenche à proximité. Mr. Fantastic arrive en premier sur les lieux et tombe sur un groupe de truands qui vient de dévaliser une bijouterie. Alors qu’il s’apprête à les arrêter, un personnage étrange fait son apparition : une femme de trois mètres de haut, à la peau bleu. La femme, que ses acolytes appellent Spinnerette, prononce quelques mots dans une langue inconnue et aussitôt Mr. Fantastic perd tout sens de l’équilibre et s’évanouit. Arrivée sur les lieux à son tour, l’Invisible tente d’approcher discrètement, mais Spinnerette sent sa présence et utilise une nouvelle fois son pouvoir. Voyant ses parents inconscients, Franklin panique et, sans en avoir conscience, lance une attaque psychique contre Spinnerette. Celle-ci s’effondre, mais les truands qui l’accompagnent parviennent à l’emmener en lieu sûr.

Peu après leur départ, Mr. Fantastic et l’Invisible se réveillent. Il se rendent dans la bijouterie pour interroger le gérant. Ils apprennent que Spinnerette n’a rien pris, mais a laissé dans une vitrine une poignée de billes métalliques. Une nouvelle alarme se déclenche non loin. Cette fois c’est un prêteur sur gages qui a été attaqué. Alors que Spinnerette et sa bande s’enfuient, Mr. Fantastic parvient à capturer l’un des truands. Celui-ci lui apprend que lui et ses amis ont rencontré Spinnerette quelques jours plus tôt. Ils n’ont guère pu communiquer avec elle, mais ont compris qu’elle était à la recherche d’objets en argent.

Après être passé au Baxter Building récupérer son traducteur universel, Mr. Fantastic retrouve la trace de Spinnerette qui vient d’attaquer un nouveau magasin. L’Invisible parvient à l’enfermer dans son champ de force, et le traducteur permet à Mr. Fantastic de communiquer avec elle. Il apprend alors que Spinnerette est d’origine extraterrestre. Son vaisseau a amerri au large de Long Island, et elle a été envoyée à la recherche de matériel pour le réparer. Après avoir rencontré le reste de l’équipage, Mr. Fantastic leur fournit le matériel nécessaire pour que le vaisseau puisse repartir.



Commentaire :

Encore une stand-alone, sans beaucoup d’intérêt. Vingt ans plus tôt l’histoire de cette extraterrestre tombée du ciel pouvait fonctionner, là il faudra faire preuve de beaucoup d’indulgence pour ne pas bailler à la lecture de cet épisode.


A noter :

Unique apparition de Spinnerette.

Première apparition de Juliette ‘Julie Angel’ d’Angelo.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

Franklin Richards, Alicia Masters, Frankie Ray, Juliette d’Angelo.

Spinnerette, Docteur Fatalis (Doctor Doom).




L’ARAIGNEE : Mort d’un flic, deuxième partie : Péché d’orgueil (19 pages sur 22)
(The Death Jean DeWolff, part 2 : Sin of pride, in Spectacular Spider-Man #108, novembre 1985)

Scénario : Peter David.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Brett Breeding, Joe Rubinstein, Kyle Baker & Pat Redding.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Après le meurtre du juge Rosenthal, le Rédempteur sème la panique à la sortie du tribunal. L’Araignée intervient. En le combattant, il se rend compte que le Rédempteur porte à sa ceinture l’insigne de Jean DeWolff. Le criminel reconnaît sans mal être le responsable de la mort de la policière. L’Araignée semble devoir prendre le dessus sur son adversaire, mais il aperçoit soudain tante May allongée au sol. Il n’a d’autre choix que d’abandonner le combat pour aller lui porter secours. Il lance une araignée-espion sur le Rédempteur, mais ce dernier la remarque et s’en débarrasse. De son côté, tante May se relève sans mal, elle n’a été que bousculée lors de la panique provoquée par l’arrivée du Rédempteur. Daredevil arrive enfin sur les lieux, mais ne parvient pas à retrouver la trace du Rédempteur.

L’Araignée retourne voir Stan Carter, qui lui confirme que c’est la même arme qui a tué Jean DeWolff et le juge Rosenthal. L’Araignée remarque sur le bureau de Carter une photo de Nick Fury. Carter lui dit être un ancien agent du SHIELD. L’Araignée lui demande l’autorisation officielle de fouiller l’appartement de Jean DeWolff. Carter refuse, mais l’invite à passer outre et à se rendre sur les lieux. Sur place, l’Araignée ne découvre rien, si ce n’est que Jean possédait toute une collection de photos de lui. Il se demande si son intérêt pour lui était strictement professionnel…

L’enterrement de Jean DeWolff et de Horace Rosenthal se tient le même jour. Matt Murdock assiste à l’enterrement du juge et reconnaît soudain un pouls parmi la foule : celui du Rédempteur ! Mais parmi les nombreuses personnes présentes (Jameson, Carter, le révérend Tolliver) il ne parvient pas à déterminer qui est le Rédempteur.

Dans une église, le Rédempteur se confesse. Il dit absoudre les péchés commis par des gens haut placés. Lorsque le prêtre lui dit d’agir selon sa conscience, le Rédempteur l’abat.



Commentaire :

La traque du meurtrier de Jean DeWolff se poursuit. Le ton est toujours aussi sombre, et le mystère plane autour de l’identité du Rédempteur. Le personnage permet à Peter David d’aborder les thèmes de la justice et de l’autodéfense, et même si certaines réactions sont trop outrées pour être vraisemblables (Ernie Popchik, l’ami de tante May, qui justifie à demi-mots le meurtre du juge Rosenthal qui a libéré ses agresseurs), cela donne à l’ensemble du récit un climat malsain très inhabituel pour cette série.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Daredevil, Stan Carter, Ernie Popchik, May Parker, J. Jonah Jameson, Marla Jameson, Joe Robertson, révérend Jackson Tolliver, juge Horace Rosenthal, Emil Gregg.

Le Redempteur (Sin-Eater).


Censure :

Cet épisode a été réduit de 3 pages :

Page 2, panel 1 :



Page 5 (où un passant est touché par le tir du Sin-Eater évité par Spider-Man) :



Page 6, panel 5 :



Page 8 :



Page 9, panels 1 à 3 :



Page 22, panel 7 (le panel 6 a été sensiblement agrandi en vf) :








IRON MAN (22 pages)
(Iron Man #196, juillet 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Dans la dimension mystique que viennent de visiter Iron Man et Shaman, un être surnaturel, Omnos, découvre l’armure abandonnée par Rhodey et l’occupe. Puis il se lance à la recherche de son précédent propriétaire. Lorsqu’il parvient à s’introduire dans notre univers, Shaman perçoit son arrivée, et conseille à Rhodey de retrouver Tony Stark le plus rapidement possible.

Dans son Q.G. sous-marin, le Dr. Demonicus assiste au retour de sa créature au bercail. Surprise : le monstre a récupéré dans les fonds marins l’armure utilisée par Tony Stark pour l’affronter. Le Dr. Demonicus décide de s’en servir pour se venger d’Iron Man.

Lorsqu’il rejoint Tony Stark, Rhodey s’excuse de la perte de son armure. A sa grande surprise, Tony est plutôt satisfait de cette disparition, l’armure représentant trop de mauvais souvenirs pour lui. Ils sont interrompus par l’arrivée de Œil de Faucon qui les incite à regarder la télé. Ils tombent sur une interview d’Obadiah Stane : celui-ci accuse Iron Man d’être une menace publique après avoir failli causer la mort d’un couple à bord d’une montgolfière (il s’agissait en réalité d’Omnos). Tony Stark décide de partir à la recherche de l’armure. Il revêt quelques éléments de l’armure sur laquelle il était en train de travailler, ainsi qu’une cape et un masque, puis part à bord d’un Quinjet. Le vaisseau est suivi à distance par celui du Dr. Demonicus.

Avant de se rendre sur les lieux de l’accident, il dépose Rhodey chez Circuits Maximus. Le temps qu’ils discutent, Omnos arrive sur les lieux. Il est aussitôt attaqué par le Dr. Demonicus qui a revêtu l’armure de Tony Stark. Voyant ses deux armures s’affronter dans le ciel, Tony Stark saute à bord du Quinjet et se jette lui aussi dans la bataille. Une projection de rayons de plasma négatifs va activer les circuit magnétiques des deux armures et les coller l’une à l’autre. Mais, dans la manœuvre, Tony Stark tombe du Quinjet. Il réussit à amortir sa chute en utilisant les rayons répulseurs de ses gants. Il va ensuite démasquer le Dr. Demonicus, puis découvrir l’autre armure vide.



Commentaire :

Iron Man vs. Iron Man vs. Iron Man. L’idée est plutôt amusante, mais le résultat une fois de plus laisse à désirer, entre un vilain de pacotille et un esprit frappeur aux motivations impénétrables. La scène finale, où les vilains sont démasqués, semble tout droit tirée d’un épisode de Scoubidou…


A noter :

La précédente apparition du Dr. Demonicus avait eu lieu dans Iron Man #193 (avril 1985, trad. in Nova n°101, juin 1986).


Casting :

Iron Man/Jim Rhodes, Tony Stark.

Shaman, Oeil-De-Faucon (Hawkeye), Morley Erwin, Clytemnestra Erwin.

Dr. Demonicus, Omnos, Obadiah Stane.
  #22  
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NOVA N°105
Lug, Octobre 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Elle est tout feu tout flamme (13 pages)
(The Lady IS for burning !, in Fantastic Four #238, janvier 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Frankie Ray révèle son grand secret à Johnny Storm : à chaque fois qu’elle se déshabille, elle se retrouve vêtue d’un costume, un maillot de bain une pièce doré, fourni avec gants et bottes assortis… Frankie n’a aucun souvenir de son enfance . Autre fait curieux : elle reçoit chaque semaine une enveloppe contenant 1000 dollars…

Johnny la persuade de tenter de se rappeler son passé. L’effort est douloureux et a des effets inattendus : au moment où elle recouvre sa mémoire, Frankie s’enflamme et s’envole ! Le Torche s’envole à sa suite et la rejoint. Frankie lui raconte alors son histoire.

Elle est la belle-fille de Phinéas Norton, le créateur de la première Torche Humaine, l’androïde qui combattit au sein des Envahisseurs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Alors qu’elle l’aidait à déménager un vieil entrepôt où il avait caché ses inventions, Frankie fut accidentellement aspergée de produits chimiques inflammables. Elle prit feu, mais sans se consumer ni ressentir aucune douleur. Son beau-père décida alors de l’hypnotiser pour effacer le souvenir de cette expérience et instiller en elle la phobie du feu. Par la suite, il lui fit don du costume qu’elle porte actuellement, qui lui permet de contrôler sa flamme, avant d’effacer une nouvelle fois tous ses souvenirs. Au bout de six ans, ils ont fini par ré-émerger petit à petit, jusqu’à aujourd’hui.

Frankie est dans un tel état d’excitation qu’elle vole si haut que soudain l’air vient à lui manquer. La Torche la sauve d’une chute mortelle. Il la conduit ensuite au Baxter Building, où Mr. Fantastic va lui faire passer toute une batterie de tests. Tout est normal, et Mr. Fantastic offre à Frankie de rejoindre l’équipe.

A Benson, petite bourgade de l’Arizona, le médecin de la ville pratique l’autopsie d’un homme littéralement mort de peur. Son épouse et assistante, Penny, décide de contacter les Fantastiques pour résoudre ce mystère…



Commentaire :

Ce court épisode est consacré aux origines de Frankie Ray. L’occasion pour John Byrne de ressusciter en quelque sorte le duo mythique des années 40 : Human Torch et Toro. Quant à la dernière page de ce récit, elle introduit un personnage dont l’identité nous sera révélée dans le prochain épisode, mais que les lecteurs des FF et de Marvel Two-in-One connaissent depuis des années…


A noter :

Première apparition de…



Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

Frankie Ray.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Le Changement de la Chose (8 pages)
(The more Things change…, in Fantastic Four #238, janvier 1982)

Scénario& dessin : John Byrne.
Encrage : Terry Austin.

Résumé :

Mr. Fantastic construit une nouvelle version de H.E.R.B.I.E., qui aura pour fonction de servir de nounou à Franklin lorsqu’ils s’absentent. En apercevant le robot, la Chose tente de le détruire, avant que Mr. Fantastic ne lui explique que cette version n’a rien à voir avec sa précédente incarnation.

Mr. Fantastic a quelque chose de plus important à montrer à la Chose : après des années de recherches, il a enfin mis au point un appareil qui va pouvoir lui rendre son apparence normale. Bien que sceptique, la Chose accepte de tenter l’expérience. Malheureusement, l’expérience tourne au désastre, et au lieu de redevenir Ben Grimm, la Chose régresse jusqu’à retrouver la forme physique qu’il avait après sa première exposition aux rayons cosmiques.



Commentaire :

Retour au look Rétro (et fort vilain, reconnaissons-le) de la Chose. John Byrne aurait-il jugé cette forme physique plus facile et rapide à dessiner… ?


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm).

Franklin Richards, Alicia Masters.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Les Amis de Wendy (22 pages)
(Wendy’s Friends, in Fantastic Four #239, février 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Penny Grimm se rend au Baxter Building. Elle y est accueillie par la Torche, qui n’est évidemment pas insensible aux charmes de la jeune femme et l’escorte à leur Q.G. Quelle n’est pas sa surprise en entendant la Chose appeler la nouvelle venue… tante Pétunia ! La mythique tante existe donc, et elle ne ressemble en rien à ce que la Torche imaginait. Ancienne élève de Jake Grimm, l’oncle de Ben, elle l’a épousé après le décès de sa première épouse.

Pétunia ‘Penny’ Grimm est venue demander l’aider des Fantastiques pour résoudre le mystère qui entoure sa ville, Benson, dont plusieurs habitants sont littéralement morts de peur. L’équipe l’accompagne aussitôt sur place et découvre un village quasiment désert. Les Fantastiques font le point de la situation avec Jake Grimm et le shérif local. Ils rencontrent également Ruth Efford, qui effectue des fouilles archéologiques à proximité de Benson. Aucune tribu indienne n’est censée avoir vécu dans les parages, mais Wendy, une petite fille qui habite Benson, y a découvert une pointe de flèche ancienne, suscitant la curiosité de Ruth Efford. Selon cette dernière, un bouleversement a eu lieu ici, dix mille ans plus tôt, dont elle ne parvient pas à identifier l’origine ni les conséquences.

La nuit tombée, deux étudiants qui aident Ruth Efford dans ses fouilles se rendent sur le site archéologique. Soudain, la brume se lève et quelque chose apparaît. Quelque chose d’absolument effrayant…

Les Fantastiques retrouvent leurs corps le lendemain matin. Frankie Ray raccompagne la petite Wendy chez elle. Le père de celle-ci la gifle dès son arrivée. Frankie utilise son pouvoir pour intimider l’homme et lui conseille de ne jamais recommencer.

La nuit suivante, Wendy sort discrètement de chez elle et se rend sur le site archéologique. A son arrivée, les vents se mettent à tourbillonner et l’emportent un instant avant de la reposer au sol, indemne. Puis la brume se lève et se dirige vers Benson. Dans sa chambre, la Chose voit surgir de nulle part de petites créatures démoniaques. Il n’est pas le seul, les petits êtres sont partout en ville. Des incendies éclatent un peu partout, menaçant de gagner l’usine à gaz de la ville. Les Fantastiques parviennent à éteindre les incendies, et le calme revient.

Le lendemain, la plupart des habitants de Benson décide de quitter définitivement la ville. Ils ne sont que vingt-huit à rester, parmi lesquels Jake et Pétunia Grimm. Le père de Wendy a fait le même choix. La nuit passée, il a été vécu la plus horrible des expériences, et espère qu’elle l’aidera à changer. De son côté, Wendy, après avoir fait ses adieux aux Fantastiques, retourne à sa cachette, une grotte où elle retrouve ses amis, les créatures qui ont semé la panique à Benson.

Dans le Grand Refuge des Inhumains, Crystal est sur le point d’accoucher. Mais elle souffre d’un mal qui a frappé tous les Inhumains. Son mari, Vif-Argent, est leur dernier recours. Il doit quitter le Grand Refuge pour aller chercher de l’aide à l’extérieur…



Commentaire :

Un épisode sans intérêt particulier, si ce n’est l’introduction de tante Pétunia, personnage mythique s’il en est, dont l’existence est évoquée depuis vingt ans par la Chose, sans que l’on sache jusqu’alors si elle existait ou non. Anecdotique mais amusant.


Casting :

Les Quatre Fantastiques : Mr.Fantastic (Red Richards), l’Invisible (Jane Richards), La Torche Humaine (Johnny Storm), La Chose (Ben Grimm), Frankie Ray.

Pétunia Grimm, Jake Grimm, Ruth Efford, Wendy.




L’ARAIGNEE : Mort d’un Flic, troisième partie : Le Faux Coupable ! (20 pages)
(The Death of Jean DeWolff, part 3 : He who is without Sin…, in Spectacular Spider-Man #109, décembre 1985)

Scénario : Peter David.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Après l’annonce du meurtre du révérend Finn par le Rédempteur, l’Araignée et Daredevil poursuivent séparément leur enquête, mais ni le Caïd, ni les petits truands qu’ils interrogent ne savent rien.

Le lendemain, le Rédempteur débarque au Quotidien, armé, et demande à voir Jameson. Il prend Marla Jameson en otage, mais Peter Parker réussit à l’assommer avec un rouleau de machine à écrire.

Au commissariat où il est conduit, le Rédempteur passe aux aveux. Il se nomme Emil Gregg, et prétend avoir entendu des voix qui l’ont poussé à commettre ces meurtres. L’Araignée et Daredevil assistent à l’interrogatoire. Ce dernier réalise bien vite que quelque chose cloche : le rythme cardiaque d’Emil Gregg ne correspond pas à celui du Rédempteur.

L’Araignée et Daredevil se rendent à l’appartement d’Emil Gregg. Ils ne trouvent aucun indice confirmant que Gregg est le Rédempteur. En revanche, dans l’appartement voisin, ils découvrent dans un placard le costume du Rédempteur. L’appartement est celui de Stan Carter.. Emil Gregg entendait donc bien des voix, plutôt une voix, celle du véritable Rédempteur.

J. Jonah Jameson s’étant absenté pour quelques jours, Marla Jameson a invité Betty Brandt chez elle. Alors que celle-ci se rend dans le bureau pour répondre au téléphone, elle se retrouve face au Rédempteur…



Commentaire :

Une fois encore, Peter David et Rich Buckler signent un épisode remarquable. Constitué d’une succession de très courtes scènes dans sa première partie, multipliant les fausses pistes tout en renforçant l’ambiance très noire de cette histoire, l’intrigue s’accélère dans les dernières pages pour se conclure sur un cliffhanger particulièrement efficace.

L’Araignée évolue dans un univers auquel il est totalement étranger, contrairement à Daredevil, bien plus à l’aise ici. Il est intéressant de noter que, lorsque Daredevil parvient à garder son sang-froid malgré l’horreur de la situation, l’Araignée de son côté se met à utiliser des méthodes de plus en plus discutables pour aboutir à ses fins (comme de faire passer un petit truand pour une balance en public afin de le faire parler, sans succès). L’opposition entre les deux personnages est remarquablement bien soulignée par Peter David, et contribue à faire de cet arc un des moments les plus mémorables de la carrière du Tisseur.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Daredevil, Marla Jameson, Betty Brandt, Joe Robertson, révérend Jackson Tolliver, Emil Gregg.

Stan Carter/Le Redempteur (Sin-Eater).


Censure :

Cet épisode a été réduit de 2 pages :

Page 8 :



Page 22 :






IRON MAN : On l’appelle Montjoie ! (21 pages sur 22)
(Call him… Thundersword !, in Iron Man #197, août 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Après avoir aidé Captain America à vaincre Montjoie, redevenu l’inoffensif scénariste Stewart Cadwall, Iron Man le conduit au commissariat. Dans sa cellule, Cadwall réalise très vite que les pouvoirs que lui a transmis le Beyonder n’ont pas disparu. Il redevient donc Montjoie et s’évade. Iron Man s’interpose, mais Montjoie le frappe de plein fouet avec sa lance-éclair, avant de disparaître sur son cheval ailé, Boromir.

Iron Man retourne à Circuits Maximus, où il retrouve Tony Stark, Morley et Clytemnestra Erwin. Rhodey souhaiterait rendre son armure à Tony, qu’il juge plus apte à être Iron Man, mais Tony refuse et lui conseille de ne pas se laisser abattre parce qu’il vient d’être battu. Morley apprend à Tony que Bethany Cabe a essayé de le joindre, ce qui le trouble beaucoup.

La radio annonce que Montjoie menace de s’attaquer à Hollywood. Tony accepte d’aider Rhodey avec l’autre armure qu’il a confectionné, mais c’est alors que Bethany l’appelle. A peine ont-ils commencé à discuter que des hommes armés surgissent dans la chambre de Bethany, interrompant la conversation. Tony enfile son armure et se précipite à son hôtel. Il arrive au moment où Bethany est traînée de force dans un hélicoptère. Tony prend l’appareil en chasse, mais son armure n’est pas assez rapide et l’hélicoptère disparaît.

De retour chez Circuits Maximus, Tony contacte Rhodey, à la recherche de Montjoie. Il lui conseille pour vaincre son adversaire de charger son armure au maximum. L’idéal serait de trouver une centrale nucléaire. Ca tombe bien, ils sont à proximité de Busta Point, où se trouve une telle centrale… Morley et Clytemnestra ayant travaillé à la réalisation du réacteur, ils peuvent y accéder sans mal. Tony revêt la plaque thoracique de la nouvelle armure sur laquelle il travaille, qui contient un système de régulation qui va lui permettre de contrôler l’énergie qui sera ensuite retransmise à Iron Man. Tout fonctionne à merveille, et une fois son armure rechargée à bloc, Iron Man résiste sans mal aux attaques de Montjoie. Un seul coup de poing suffira à envoyer Montjoie en pleine mer. Néanmoins, lorsqu’Iron Man plonge pour le repêcher, le vilain a disparu.



Commentaire :

Montjoie était déjà totalement inintéressant lors de sa première apparition dans Secret Wars II #1, il l’est tout autant ici. Le seul élément notable dans cet épisode, outre le kidnapping de Bethany Cabe, et le fait que, petit à petit, Tony Stark rechigne de moins en moins à porter tout ou partie de l’armure d’Iron Man. Le #200 approche…


A noter :

La première apparition de Montjoie avait eu lieu dans Secret Wars II #1 (juillet 1985, trad. in Spidey n°78, juillet 1986).


Casting :

Iron Man/Jim Rhodes, Tony Stark.

Bethany Cabe, Morley Erwin, Clytemnestra Erwin.

Montjoie (Thundersword).


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 9, panel 4 :



Page 10, panel 1 & 4 :





Page 11, panels 7 à 9 :



Page 12, panels 1 à 3 :

  #23  
Vieux 19/04/2007, 16h38
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NOVA N°106
Lug, Novembre 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Exodus (22 pages)
(Exodus, in Fantastic Four #240, mars 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Un intrus pénètre à l’intérieur du Baxter Building. La Chose, la Torche et Frankie Ray tentent de l’intercepter, mais l’individu se déplace trop rapidement. Mister Fantastic interrompt la poursuite lorsque les senseurs de l’immeuble reconnaissent l’intrus : il s’agit de Vif-Argent. Celui-ci est venu en courant depuis Attilan pour leur annoncer que la cité des Inhumains se meurt.

Il y a quelques mois, Médusa a été kidnappée par une force inconnue. Peu après, Attilan fut attaquée par des vaisseaux appartenant à un groupe baptisé l’Enclave. Avec l’aide de Maximus, ils gagnèrent petit à petit du terrain sur les Inhumains, lesquelles durent au même moment faire face à une épidémie mortelle. A présent la femme de Vif-Argent, Crystal, est malade, et l’enfant qu’elle porte est également en danger. Les Fantastiques acceptent d’aider les Inhumains. Aussitôt, Gueule d’Or se matérialise et transporte tout le monde à Attilan, à l’exception de Frankie Ray, à qui Mister Fantastic demande de rester au Baxter Building.

Les Fantastiques et Vif-Argent sont accueillis par Gorgon et… Médusa. Elle leur apprend que Maximus s’est sacrifié pour permettre la victoire des Inhumains contre l’Enclave et sa propre libération. Les Fantastiques sont conduits devant Flèche Noire, qui s’effondre presque aussitôt. Il a utilisé son énergie pour venir en aide à son peuple malade, mais l’effort devient de plus en plus insoutenable pour lui.

Mister Fantastic passe plusieurs heures à réaliser différents tests. Il arrive à la conclusion que la maladie qui frappe les Inhumains et la même que celle dont a souffert Crystal à l’époque où elle remplaçait l’Invisible au sein de l’équipe. A l’origine de cette épidémie : la pollution, qui s’est étendue jusque dans la région de l’Himalaya où se trouve Attilan. Mister Fantastic a mis au point un antidote diminuant les effets de la pollution sur les Inhumains, mais il ne peut s’agir que d’une solution à court terme. Il faudrait pouvoir transférer Attilan dans une zone non-polluée. Et Mister Fantastic pense avoir la solution…

Inhumains et Fantastiques se mettent aussitôt au travail pour permettre le déplacement d’Attilan. Mister Fantastic dirige la construction de moteurs anti-gravité, Karnak et Gorgon créent une fissure autour du Grand Refuge, puis Flèche Noire, après avoir évacué les Primitifs-Alpha vivant sous la cité, utilise son pouvoir et arrache Attilan de la roche sur laquelle elle reposait. Avant de partir, il va graver sur le rocher où se trouvait la cité un nom : celui de Maximus.

Les moteurs anti-gravité vont permettre à Attilan d’atteindre l’orbite terrestre. Au moment où la cité survole l’Afrique, les satellites du SHIELD détectent sur le continent une source d’énergie d’une puissance inimaginable.

Rapidement, Attilan quitte l’orbite terrestre, direction la Lune. Leur destination finale est sa zone bleue, cratère où vit le Gardien, et seul endroit du satellite où il y a de l’oxygène. Attilan se pose sur les ruines de l’ancienne cité qui se trouvait à cet endroit.

Peu de temps après cet exode, Crystal accouche d’une petite fille. Le bébé se porte bien, mais il apparaît que les gènes du mutant et de l’Inhumaine se sont annulés pour donner naissance à un enfant tout ce qu’il y a de plus humain.



Commentaire :

Je ne sais combien de fois Attilan a déménagé, mais ceci n’est ni la première, ni la dernière fois que le Grand Refuge est ainsi relocalisé. John Byrne reprend l’idée que les Inhumains ne sont pas immunisés contre la pollution humaine (c’est ce qui avait contraint Crystal à quitter l’équipe, in Fantastic Four #105, trad. in Panique à New York, Une Aventure des Fantastiques n°16, juillet 1978), mais également un sub-plot inachevé de Marv Wolfman (la capture de Médusa par l’Enclave, in Fantastic Four #207, trad. in Nova n°89, juin 1985).


A noter :

On en apprendra davantage sur la guerre qui a opposé les Inhumains à l’Enclave dans Avengers Annual #12

Naissance de Luna Maximoff, fille de Vif-Argent et Crystal.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Rendre à César ! (22 pages)
(Render unto Caesar !, in Fantastic Four #241, avril 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Nick Fury convoque les Quatre Fantastiques pour les informer du pic d’énergie que le SHIELD a récemment détecté en Afrique et leur demande de partir enquêter sur place. Les Fantastiques décollent aussitôt pour gagner la région, située sur la frontière du Wakanda, le pays dirigé par la Panthère Noire. Ce dernier les accueille à leur arrivée et les informe que l’endroit qu’ils recherchent s’appelle la Tour de M’Kumbe, où une équipe de scientifiques russes se trouve déjà. Les Fantastiques partent, accompagnés de quelques porteurs, sans saveur que l’homme qui les a accueillis n’est pas le vrai Panthère Noire…

Les Fantastiques atteignent le camp des Russes, mais n’y découvrent que leurs cadavres. Soudain, ils sont cernés par un groupe de guerriers africains vêtus comme des légionnaires romains. Les Fantastiques se laissent capturer pour découvrir le fin mot de l’histoire. Il sont conduits à l’intérieur de la Tour de M’Kumbe, où ils découvrent une véritable cité romaine ! Les soldats les amènent devant le maître de ces lieux, un homme revêtu d’une armure intégrale dorée : Tibérius Augustus Agrippa. Les Fantastiques choisissent ce moment pour passer à l’assaut, mais d’un seul geste Agrippa annule leurs pouvoirs et les rend inconscients. Les Fantastiques et leurs porteurs sont conduits en prison, à l’exception de l’Invisible, pour laquelle Agrippa a d’autres projets.

Parmi les porteurs s’était glissé incognito la Panthère Noire. Il n’a aucun mal à se libérer et part à la recherche des Fantastiques.

Pendant ce temps, Agrippa a organisé des jeux en l’honneur de Jane Richards, et lui demande de devenir son épouse. Il lui raconte également son histoire. A l’époque de Caligula, il découvrit par hasard un vaisseau spatial, à l’intérieur duquel il s’introduit. Il parvint à tuer son pilote et à s’emparer de son armure, laquelle lui donna des pouvoirs incommensurables qui lui permirent d’édifier la Tour de M’Kumbe et d’y bâtir une nouvelle civilisation.

A présent, l’Invisible est invitée à assister à un combat opposant Ben Grimm à Johnny Storm. Mais elle se jette sur Agrippa et lui arrache son casque. L’armure, vide, s’écroule. Aussitôt, la Tour s’effondre autour d’elle, en même temps que toute trace de la civilisation imaginée par Agrippa disparaît. Les Fantastiques et la Panthère Noire parviennent à sortir sains et saufs.



Commentaire :

Un épisode assez peu réussi, très vieillot dans sa conception et son imaginaire. Le personnage d’Agrippa rappelle par ses origines le Maître, personnage que créera quelques années plus tard Byrne dans les pages d’Alpha Flight. Et sa civilisation romaine rappelle quelque peu celle qu’illustrera Chris Claremont dans ses New Mutants. Mais tout cela reste bien trop sommaire pour espérer être intéressant. Et on se demande encore ce que la présence de la Panthère Noire apporte à ce récit.


A noter :

Unique apparition de Tibérius Augustus Agrippa.




L’ARAIGNEE : Mort d’un Flic, quatrième partie : Que Justice soit faite ! (22 pages)
(The Death of Jean DeWolff, part 4 : All my Sins remembered, in Spectacular Spider-Man #110, janvier 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Marvel Bullpen.
Couverture : Rich Buckler & Joe Rubinstein.

Résumé :

Alors que le Rédempteur menace d’abattre Betty Brandt-Leeds, l’Araignée surgit dans le bureau et s’attaque à lui. Il n’a aucun mal à le désarmer, mais la démence du personnage le rend fou de rage. Daredevil arrive à son tour et oblige l’Araignée à lâcher le Rédempteur avant qu’il ne commette l’irréparable. Un combat s’engage entre les deux héros. L’Araignée refuse d’entendre raison et est prêt à tout pour arrêter définitivement le Rédempteur. Daredevil réussit à le mettre K.O., puis s’éclipse.

Après l’arrestation du Rédempteur, sa véritable identité est révélée par la presse, et l’ensemble de la population est choquée de découvrir qu’il s’agit d’un policier, à commencer par ses anciens collègues. De retour de son voyage d’affaires, J. Jonah Jameson apprend, stupéfait, les derniers évènements.

Tante May appelle Peter et l’avertit que depuis son agression, Ernie Popchik ne sort plus qu’avec un revolver sur lui. Elle lui demande de le surveiller. Peter accepte, mais Joe Robertson lui demande d’accompagner un journaliste pour réaliser une enquête d’opinion. Au même moment, Popchik est pris à parti dans le métro par trois loubards, et n’hésite pas à tirer sur l’un d’entre eux.

Le sergent d’Angelo et le district attorney Tower reçoivent la visite d’un agent du SHIELD qui leur apprend que Stan Carter a participé à une expérience scientifique qui a décuplé sa force musculaire mais l’a rendu fou. Pendant cet entretien, une foule en colère prend d’assaut le commissariat où se trouve Carter pour le lyncher. Daredevil et l’Araignée assistent à la scène et décident d’intervenir pour sauver la vie de Carter.

Le calme revenu, Daredevil annonce à l’Araignée qu’il connaît son identité secrète, et lui révèle la sienne. Alors qu’ils prennent un café chez Peter, tante May appelle et l’informe de l’arrestation d’Ernie Popchik. Matt Murdock offre de s’occuper gratuitement de son cas.



Commentaire :

La conclusion de cet arc ne déçoit pas. Certes, le cas Stan Carter est très rapidement réglé, mais le propos de cette histoire n’est pas l’histoire de ce dément mais plutôt la violence ordinaire et le droit à l’auto-défense, vue par certains comme le dernier recours des ‘honnêtes gens’. Peter David a d’ailleurs le bon goût de ne pas prendre parti, préférant essayer de donner une vue la plus large possible de la situation.

Cela permet également au scénariste de faire voire de l’Araignée un côté qu’on ne lui connaissait guère jusqu’alors. L’Araignée est prêt à commettre l’irréparable pour arrêter Stan Carter. La folie meurtrière du Rédempteur n’est sans doute pas seule en cause, l’Araignée semble également avoir beaucoup de mal à supporter que Carter se soit joué de lui tout au long de l’enquête. Du coup, les motivations de l’Araignée semble quelque peu moins ‘nobles’. Et Peter David utilise à merveille le personnage de Daredevil pour contrer le point de vue de l’Araignée sur toute l’affaire.

Bref, un arc d’autant plus remarquable que Rich Buckler se montre à la hauteur et signe sur ces épisodes l’une de ses toutes meilleures prestations.


Censure :

Cet épisode a été réduit de 2 pages :

Page 3, panels 5 & 6 :



Page 4, panels 1 à 5 :



Page 7, panel 6 (les panels 3 à 5 ont été réduits de moitié) :



Page 8, panels 4 à 7 (où Spider-Man s’acharne sur le Sin-Eater) :



Sur la deuxième page de la vf, le titre de l’épisode vient cacher le trou dans le fauteuil…



Page 18, sur les trois agresseurs de Monsieur Popchik, il n’y en a qu’un qui a été blessé en vf…






IRON MAN : Révélations ! (21 pages sur 22)
(Revelations !, in Iron Man #198, septembre 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Sal Buscema.

Résumé :

Pour sceller leur alliance, Madame Masque propose à Obadiah Stane qu’ils se révèlent leurs plus intimes secrets. Madame Masque lui montre son visage défiguré, tandis que Stane lui raconte son passé.

Obadiah Stane a été orphelin très jeune. Son père est mort sous ses yeux en jouant à la roulette russe. Le choc fut rude pour l’enfant, qui devint chauve du jour au lendemain. Il se prit de passion pour les échecs. Pour gagner un tournoi, face à un autre garçon plus doué que lui, il n’hésita pas à tuer son chien pour l’empêcher de participer à la rencontre. C’était la première fois qu’il exploitait les faiblesses d’un adversaire pour le vaincre. Il devint bientôt un maître en la matière. Au fil des ans, à force de mensonges et de manipulations, il atteignit la position qu’il occupe aujourd’hui.

Obadiah Stane conduit ensuite Madame Masque dans le laboratoire où il détient Bethany Cabe, sur laquelle les scientifiques travaillant pour lui pratiquent quelques tests… Puis il lui fait découvrir la dernière invention sortie de ses ateliers, une sorte de tank-volant baptisé le Coupe-Circuit, qu’il compte lancer sur Circuits Maximus.

Lorsque les radars de Circuits Maximus détectent l’arrivée du Coupe-Circuit, Rhodey et Tony Stark enfilent leurs armures respectives. Ils découvrent rapidement que la cible du tank est les locaux de Circuits Maximus, et doivent détruire en vol une multitude de missiles air-sol. Ils y parviennent de justesse et finissent par s’attaquer directement au Coupe-Circuit qu’ils détruisent.

Depuis son bureau, Stane assiste à la destruction de son appareil. Il décide alors de lancer un nouveau plan. Un plan dans lequel Madame Masque, mais également Bethany Cabe, doivent jouer un rôle…



Commentaire :

Un épisode un peu meilleur que les précédents, qui revient sur le passé d’Obadiah Stane, personnage présent dans la série depuis des années maintenant mais dont on ne sait finalement pas grand chose. Le reste du récit est assez anodin, si ce n’est que l’on s’interroge sur le rôle que Bethany Cabe et Madame Masque vont être amenées à jouer dans les plans machiavéliques de Stane.

A noter que l’on retrouve ici le trio qui a signé les plus belles planches de la série Rom. Malheureusement, leur prestation sur cet épisode est assez décevante.
  #24  
Vieux 08/05/2007, 21h41
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NOVA N°107
Lug, Décembre 1986.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Terrax l’indompté (22 pages)
(Terrax the Untamed, in Fantastic Four #242, mai 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Les choses sont calmes pour les Fantastiques en ce début de nouvelle année. Red et Jane rangent le sapin, la Chose est agressée par une bande de loubards qui l’a pris pour un vieillard, la Torche accompagne Frankie Ray à une répétition de la pièce dans laquelle joue Julie, sa co-locataire.

Mais le calme ne va pas durer, et les habitants de New York vont soudain découvrir que la ville est entourée d’une énorme concentration d’énergie d’origine inconnue. Alors que les Fantastiques se réunissent au Baxter Building, le responsable de ce phénomène passe à l’attaque et détruit les deux derniers étages du bâtiment : il s’agit de Terrax, l’ancien héraut de Galactus.

Terrax a entouré Manhattan d’un gigantesque champ de force, coupant l’île du reste de la planète. Les Fantastiques ne sont pas les seuls à réaliser ce qui est en train de se passer : l’Araignée, Daredevil, Thor et Iron Man font le même constat. Mais ils sont incapable de faire quoi que ce soit pour empêcher Terrax d’arracher Manhattan de ses fondations et de l’envoyer en orbite !

Alors que les Fantastiques font face à Terrax, celui-ci leur révèle la raison de leur attaque, au moment même où arrive à proximité de la Terre le vaisseau de celui qu’il veut abattre à tout prix : Galactus !


Commentaire :

Début un peu laborieux d’une nouvelle rencontre entre les Fantastiques et Galactus. John Byrne se contente de gagner du temps avant de révéler la menace à laquelle la Terre doit faire face et les enjeux du combat qui s’annonce.


A noter :

La dernière apparition de Terrax et de Galactus avait eu lieu dans Rom #27 (février 1982, trad. in Strange n°157, janvier 1983) ; leur précédente rencontre avec les Fantastiques remonte à Fantastic Four #213 (décembre 1979, trad. in Nova n°92, septembre 1985).




LES QUATRE FANTASTIQUES : La Terre doit-elle être sacrifiée ? (21 pages sur 22)
(Shall Earth endure ?, in Fantastic Four #243, juin 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Terrax demande aux Fantastiques d’attaquer et de détruire Galactus. S’ils refusent, il précipitera Manhattan contre son vaisseau. Mister Fantastic, la Torche et la Chose s’introduisent à bord de l’appareil. Galactus, qui ne s’est pas nourri depuis trop longtemps, consomme ses dernières réserves d’énergie pour faire face à ses adversaires. Galactus et les Fantastiques se trouvent bientôt face à face…

S’inquiétant de ne pas voir revenir les Fantastiques, Terrax pénètre à son tour dans le vaisseau et surprend Galactus et les Fantastiques en pleine discussion. Galactus ne laisse pas le temps à Terrax d’agir et utilise son pouvoir contre lui. Il renvoie Manhattan à sa place, puis abat Terrax d’une unique rafale.

L’attaque contre Terrax a considérablement affaibli Galactus, qui ressent le besoin de se nourrir dans les plus brefs délais. La Terre constituera un met de choix. Les Fantastiques se préparent à affronter Galactus, et sont rapidement rejoints par les Vengeurs, puis par le Dr. Strange. Leur attaque commune parvient à faire vaciller un Galactus déjà très affaibli, qui finit par s’effondrer, vaincu. Mister Fantastic réalise alors que Galactus est mourant. Il annonce alors qu’il faut tout faire pour le sauver…


Commentaire :

Ce n’est pas la première fois que Galactus décide de dévorer la Terre, mais le récit de John Byrne prend ici une tournure inattendue. L’idée est intéressante, mais le récit est dans l'ensemble assez décevant. La confrontation entre Terrax et Galactus est trop rapidement expédiée et surtout les motivations de l’un comme de l’autre pour s’affronter dans ces conditions paraissent très artificielles. Reste un joli combat final, spectaculaire à souhait.




L’ARAIGNEE : A chacun son Rôle… (23 pages sur 25)
(…And then the Gods cried, in Spectacular Spider-Man #111, février 1986)

Scénario : Jim Owsley.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : M. Hands.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

Téléporté au Japon par le Beyonder, le Puma décide d’aller rendre visite à son ancien sensei, Muramoto. Ce dernier n’est pas seul : le Beyonder se trouve à ses côtés. Ce dernier tente de convaincre le Puma, sans succès, qu’il perd son temps à essayer de le tuer.

De retour aux Etats-Unis, le Puma rend une nouvelle fois visite à l’Araignée et lui demande son aide. Leur discussion est interrompue par l’arrivée du Beyonder. Ce dernier a également fait venir Muramoto, et décidé d’exaucer son vœu le plus cher : devenir une rock-star. Après le départ du Beyonder et du Puma, Muramoto explique à l’Araignée que le Beyonder a enfin donné un but à sa vie : aider les autres à accomplir leur destin. Dans le cas du Puma, cela signifie qu’il doit l’aider à réaliser sa mission qui est de tuer le Beyonder…

Le soir-même, Muramoto doit jouer dans un club dont le propriétaire, Ralph Macchio, vient de perdre sa femme dans un accident de voiture. Il tient le Beyonder pour responsable de cette mort (elle était membre de la nouvelle secte dont les membres adorent le Beyonder). Peter Parker s’y rend pour réaliser un article en compagnie de Joy Mercado, le Beyonder et le Puma en font de même. Durant la représentation, Macchio tente d’abattre le Beyonder. Mais Muramoto s’interpose et est mortellement touché par le tir de Macchio. Dans la confusion qui s’en suit, le Puma décide de passer à l’attaque. Il se transforme soudain en géant, d’une force inouïe, et s’apprête à tuer le Beyonder, lorsque l’Araignée intervient. Le Beyonder est prêt à mourir, mais le Puma hésite un instant, et aussitôt les pouvoirs que lui avait octroyé le Beyonder disparaissent. Le Puma a échoué, tout comme le Beyonder qui n’a pas réussi à exaucer son vœu.


Commentaire :

Conclusion du récit entamé dans Amazing Spider-Man #273. Alors qu’à la lecture de la première partie on pouvait s’interroger sur l’intérêt d’une telle histoire, Jim Owsley parvient habilement ici à clarifier les enjeux et définir le rôle de chacun des protagonistes. Celui que tient le Beyonder en particulier est intéressant et cadre bien avec le personnage. Sa dernière résolution en date est de réaliser les vœux de chacun, et il s’y attache totalement, même si le vœu en question est sa propre mort. Ceci dit, l’intrigue a quelque peu tendance à s’égarer en cours de route. Le personnage de Muramoto en particulier, quoique plutôt amusant, semble vraiment sortir de nulle part.

La seule grosse déception de cet épisode est la prestation de Rich Buckler, bien moins bon que sur l’arc qui a précédé, mais le fait qu’il ait été encré par une foule d’artistes anonymes y est sans doute pour beaucoup.

Pour finir, un mauvais point à Lug, qui a publié la seconde partie de ce récit trois mois avant la première. Pourquoi n’avoir pas publié Amazing Spider-Man #273 dans Nova ?


A noter :

La première partie de ce récit est parue dans Amazing Spider-Man #273 (février 1986, trad. in Strange n°207, mars 1987).


Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages :

Page 4 :


Page 23, panels 4 à 6 :


Page 24, panels 1 à 3 :




IRON MAN : Et l’un d’eux doit mourir… (21 pages sur 22)
(And one of them must die…, in Iron Man #199, octobre 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Herb Trimpe.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Dans les locaux de Circuits Maximus, Morley Erwin présente à tout le monde sa nouvelle amie, Susan Mulwray, journaliste au Tulaluma Tribune. En l’accompagnant plus tard à son journal, Morley tombe sur une dépêche annonçant que Ms. Arbogast, l’ancienne secrétaire de Tony Stark, a été enlevée. Stark soupçonne un nouveau coup d’Obadiah Stane, et en déduit que toutes ses anciennes connaissances sont menacées. Lui et Rhodey décident d’aller prévenir tout le monde.

Le premier à qui Iron Man rend visite est Vic Martinelli. Mais ce dernier est toujours responsable de la sécurité pour Stane International, et ne semble pas devoir être inquiété. Iron Man part alors pour Cleveland, où se sont installés Happy Hogan et Pepper Potts. Lorsqu’il arrive chez eux, un groupe d’hommes masqués est en train de kidnapper Pepper. Frappé de plein fouet par un tir de l’hélicoptère qui les a amené ici, Iron Man ne peut empêcher ces hommes de partir avec leur victime. Il ne peut non plus les poursuivre, l’un de leurs tirs ayant touché un immeuble qui s’est aussitôt embrasé. Le temps de venir au secours des habitants, les ravisseurs ont disparu. Un peu plus tard, Iron Man a plus de chance pour empêcher le kidnapping de Happy Hogan. Il abat l’hélicoptère des ravisseurs et récupère Happy.

De son côté, Tony Stark se rend à l’orphelinat où se trouve le bébé de Gretl qu’il a sauvé à la naissance (in Iron Man #182, trad. in Nova n°90, juillet 1985). Mais lui aussi arrive trop tard, et il est assommé par les ravisseurs.

Tony Stark regagne la Californie. Alors qu’il regagne les locaux de Circuits Maximus en compagnie de Clytemnestra, une immense explosion détruit entièrement le bâtiment. Tony perd conscience. A son réveil, les secours sont déjà sur place et sortent des décombres un corps. Tony demande à voir qui est la victime…


Commentaire :

Denny O’Neil met en place les derniers éléments devant mener à la confrontation finale entre Tony Stark et Obadiah Stane. L’occasion de revoir quelques visages familiers de la série qu’on avait perdu de vue depuis longtemps. Le récit est bien mené, et le cliffhanger final classique mais très efficace en l’occurrence. A noter enfin la très bonne prestation de Herb Trimpe, bien aidé il est vrai par l’encrage du duo Akin & Garvey.


A noter :

On n’avait pas revu Ms. Arbogast et Vic Martinelli depuis Iron Man #178 (janvier 1984, non traduit).

On n’avait pas revu Pepper Potts depuis Iron Man #165 (décembre 1982, trad. in Strange n°170, février 1984)

On n’avait pas revu Happy Hogan depuis Iron Man #112 (juillet 1978, trad. in Strange n°114, juin 1979).
  #25  
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NOVA N°108
Lug, Janvier 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Origines et Fins ! (22 pages)
(Beginnings and Endings, in Fantastic Four #244, juillet 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Juliette d’Angelo, la co-locataire de Frankie Ray, reçoit la visite surprise de Johnny Storm. Celui-ci semble totalement bouleversé, et lui annonce que Frankie a disparu. Alors que Juliette tente de le calmer, Red et Jane Richards arrivent. Ils étaient sans nouvelles de Johnny depuis cinq jours. Red raconte à Juliette les évènements qui ont mis Johnny dans cet état.

Après le combat contre Terrax, Galactus est mourant. Affamé, son corps se met à rapetisser. Mister Fantastic estime qu’il est de son devoir de lui sauver la vie. Il demande à Iron Man d’aller chercher chez Stark International différents appareils qui lui permettront de réaliser son projet. Moins d’une heure plus tard, Mister Fantastic a mis au point une machine qui, chargée d’énergie par le marteau de Thor, va rendre à Galactus une partie de ses capacités. Ce dernier reprend bientôt conscience, mais doit se nourrir dans les plus brefs délais. Mister Fantastic lui fournit la liste de plusieurs mondes capables de le sustenter, mais ces planètes sont trop éloignées.

Alors que Galactus envisage de dévorer la Terre, Frankie Ray intervient. Elle propose à Galactus de devenir son nouveau héraut. Les Fantastiques tentent de l’en dissuader, mais Frankie les ignore. Galactus accepte et transforme physiquement Frankie pour qu’elle puisse mener à bien sa mission. Elle part aussitôt, suivie par un Johnny Storm désespéré. Frankie l’ignore et part pour les étoiles, bientôt suivie par Galactus. La Terre est sauvée, mais Johnny a perdu l’amour de sa vie…

Le récit de Red terminé, Johnny finit par accepter de rentrer au Baxter Building, laissant une Juliette d’Angelo abasourdie par cette histoire.

Quelques jours plus tard, alors que les travaux de reconstruction des deux derniers étages du Baxter Building sont en cours, monsieur Collins, le propriétaire du bâtiment, vient annoncer leur expulsion aux Fantastiques. Fatigué de ses sempiternelles jérémiades, Red Richards lui signe un chèque et rachète ainsi le building. Collins s’en va, aux anges…

Mister Fantastic contacte l’ambassade de Latvérie pour les informer qu’il tient à leur disposition le corps du Docteur Fatalis. Rendez-vous est pris pour la restitution du corps. Lorsque l’ambassadeur raccroche, il est félicité par… le Docteur Fatalis ?

Deux jours plus tard, Jane Richards demande à Ben de garder Franklin pendant qu’elle participe à une émission télévisée. Ben n’est pas seul pour jouer à la baby-sitter : le robot Herbie est là aussi. Mais un événement étrange va se dérouler : Franklin va inconsciemment utiliser son pouvoir. Herbie va enregistrer le phénomène, mais il va rapidement prendre des proportions telles que le petit robot va littéralement exploser sous l’afflux soudain d’énergie…



Commentaire :

fin de l’arc mettant en scène Galactus. John Byrne est un peu trop rapide en besogne pour que cet épisode soit tout à fait réussi. On s’étonne que la question de sauver Galactus ne fasse pas davantage débat entre les différents héros présents sur les lieux (seul Iron Man s’en inquiète brièvement). De même, l’idée que Frankie Ray devienne le nouveau héraut de Galactus n’est pas mauvaise, mais on regrette qu’elle n’ait pas passé plus de temps au côté des Fantastiques. Le personnage est intéressant, et l’on aurait aimé suivre son évolution au sein du groupe quelques mois de plus. Ceci dit, l’épisode tel quel est plutôt réussi, et permet de voir Galactus dans un rôle assez inhabituel.




LES QUATRE FANTASTIQUES : La Fin de l’Enfance (22 pages)
(Childhood’s End, in Fantastic Four #245, août 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Jane Richards participe à une émission télévisée, Woman to Woman, où elle est reçue en tant que l’une des cinq femmes les plus importantes des Etats-Unis. L’interview n’est pas facile pour autant, la journaliste qui l’interroge, Barbara Walker, ne lui faisant aucun cadeau. Elle lui reproche notamment son rôle d’épouse et de mère, et minimise son importance au sein des Fantastiques.

Pendant l’interview, le signal d’urgence des Fantastiques apparaît dans le ciel, mais personne n’en informe Jane. Elle quitte les studios une heure plus tard et rentre au Baxter Building. Sur place, elle est étonnée de voir que toutes les lumières sont éteintes, et craint une attaque. Son pressentiment se confirme : elle trouve Mister Fantastic et la Chose inconscients. Puis elle surprend un homme en guenilles qui s’en prend à la Torche. Elle tente d’intervenir, mais l’homme a des pouvoirs extraordinaires. C’est ainsi que, d’un simple geste, il va briser le champ de force de l’Invisible. Celle-ci parvient néanmoins à lui échapper. Elle se rend dans la chambre de Franklin, mais ne trouve nulle trace de son fils. Plus inquiétant encore : Herbie a été détruit…

Le Baxter Building est rapidement cerné par les forces de police. Barbara Walker et une équipe technique se rendent sur place pour y réaliser un reportage, mais on ne les laisse pas approcher. Soudain, une explosion retentit au sommet du building, et l’Invisible est violemment projetée à l’extérieur. Elle ne doit la vie sauve qu’à son champ de force, qui va lui permettre d’atterrir en douceur. L’homme mystérieux sort du bâtiment peu après. Etrangement, son aspect et sa façon de parler semblent familiers à l’Invisible. C’est alors qu’elle réalise, stupéfaite, qu’il s’agit de son fils ! Lorsqu’elle prononce son prénom, ce dernier s’effondre littéralement. Elle est bientôt rejointe par le reste de l’équipe, à qui elle explique la situation.

Franklin retrouve rapidement son calme. Son père lui propose de procéder à diverses analyses pour lui permettre de redevenir l’enfant qu’il est, mais Franklin a déjà trouvé la solution. Il propose à la Chose d’utiliser l’excédent d’énergie qu’il a en lui pour lui permettre de redevenir Ben Grimm. Mais après avoir lu les pensées de son oncle, il change d’avis : plutôt que de supprimer ses pouvoirs, il juge plus opportun de lui redonner l’apparence physique qu’il avait avant l’expérience ratée de Mister Fantastic (in Fantastic Four #238, janvier 1982, trad. in Nova n°105, octobre 1986). C’est ainsi que la Chose retrouve son aspect rocailleux habituel, tandis que Franklin, libéré de ce surplus d’énergie, redevient un enfant. Mister Fantastic devine ce que Franklin a lu dans l’esprit de la Chose : en redevenant Ben Grimm, il craint de perdre la seule personne qui compte pour lui : Alicia Masters.



Commentaire :

C’est Jane Storm et son fils Franklin qui sont à l’honneur dans cet épisode. Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs de Franklin se manifestent, mais jamais jusqu’à présent de manière aussi spectaculaire.

A travers cette histoire, John Byrne tient également à montrer que le fait que Jane Richards soit une épouse et une femme mariée ne minimise en rien son rôle au sein de l’équipe. Qu’elle ne ressemble pas à une certaine image de la féministe engagée n’en fait pas moins d’elle une femme forte, indépendante, et jouant un rôle crucial au sein de l’équipe, comme elle le prouve ici. Le propos est certes un peu caricatural, en particulier le personnage de la journaliste Barbara Walker, ridicule à force d’être outrancier. Cependant, on ne peut qu’applaudir le traitement du personnage de Jane par Byrne, que certains de ses prédécesseurs avaient reléguée à un rôle subalterne.




IRON MAN : L’Heure du Choix ! (41 pages)
(Resolutions !, in Iron Man #200, novembre 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Mark Bright.

Résumé :

Après l’attaque lancée par Obadiah Stane contre les locaux de Circuits Maximus, Tony Stark accompagne ses amis à l’hôpital. Si Rhodey et Clytemnestra n’ont été que légèrement blessé, Morley a été tué sur le coup. Clytemnestra reproche à Tony la mort de son frère. Ce dernier réalise qu’il n’a que trop tardé à affronter directement Stane. Il se rend au Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest, où il récupère la nouvelle version de l’armure d’Iron Man qu’il vient de finir de mettre au point. Il est désormais prêt à redevenir Iron Man.

De son côté, Obadiah Stane est convaincu que l’attaque contre Circuits Maximus a porté le coup de grâce à Tony Stark. Après la mort de Morley, il ne peut que sombrer dans l’alcoolisme. Il fait visiter à Bethany Cabe les locaux de Stane International, et lui montre le projet top secret sur lequel ses équipes ont travaillé ces derniers mois : le Destructeur, une armure de combat construite à partir des notes de Tony Stark.

La nouvelle armure d’Iron Man lui permet de se rendre de Californie à New York en vingt minutes, puis à l’approche des locaux de Stane International d’éviter les radars et les observateurs. Il débarque brusquement dans le bureau de Stane, où il ordonne à la secrétaire présente de prévenir son employeur.

Fou de rage de découvrir que, contrairement à ce qu’il pensait, Stark n’est pas fini, Stane envoie l’un de ses briseurs de circuits lui régler son compte. Mais l’appareil ne fait pas le poids face au nouvel Iron Man, pas plus que le Cavalier, le Fou et la Tour qui sont balayés en quelques secondes. Stane décide alors de jouer le tout pour le tout et revêt l’armure du Destructeur.

Le combat s’engage entre Iron Man et le Destructeur. Ce dernier dispose d’une puissance de feu plus importante, mais les nouveaux gadgets dont dispose Iron Man lui permettent de lui tenir tête. Cependant, Iron Man, en plus de contrer les assauts du Destructeur, doit protéger les employés de la société des dommage collatéraux.

Alors que le Destructeur a disparu, Iron Man trouve l’endroit où sont retenus Happy Hogan et Mme Arbogast. Mais une transmission de Stane lui apprend que les locaux ont été piégés et qu’au moindre geste ses amis mourront. Heureusement, Iron Man repère le dispositif qui menace de les électrocuter et, sans bouger, le détruit d’une rafale. Ses amis en sécurité, il repart ensuite à la recherche de Stane. Lorsqu’il le trouve, celui-ci a pris en otage un bébé et menace de le tuer si Iron Man ne se rend pas. A ce moment critique, les capteurs de l’armure d’Iron Man perçoivent des ondes électromagnétiques provenant d’un bâtiment proche. Il comprend alors qu’Obadiah Stane ne pilote pas l’armure du Destructeur : elle est contrôlée par ordinateur. Lorsqu’Iron Man détruit le bâtiment d’une rafale, l’armure du Destructeur se bloque, et Iron Man peut récupérer l’enfant sans risques.

Son armure hors-service, Obadiah Stane a compris qu’il n’a plus aucune chance de vaincre Stark. Ne lui reste qu’une seule issue : le suicide. Comme son père autrefois, Stane se fait sauter la tête en se tirant une rafale à bout portant. Iron Man ne peut l’empêcher de commettre l’irréparable.



Commentaire :

Plus de trois ans après avoir initié la guerre opposant Tony Stark à Obadiah Stane, Denny O’Neil conclut son récit à l’occasion de ce deux centième épisode. Une conclusion qui lui permet de rendre à Stark l’armure d’Iron Man (une armure inédite, le traditionnel rouge et or devenant désormais rouge et blanc).

Si ce n’est pas tout à fait le dernier épisode d’O’Neil, il s’agit néanmoins de la fin d’une époque. Durant les trois années qui ont précédé, le scénariste a frappé fort en faisant sombrer Stark dans l’alcoolisme et en faisant de Rhodey le nouvel Iron Man. Pourtant, malgré certaines idées intéressantes, le run d’O’Neil est dans l’ensemble très décevant. Un run beaucoup trop long, trop d’épisodes inintéressants et de péripéties peu palpitantes, ainsi que des seconds rôles (les jumeaux Erwin) peu mémorables et une galerie d’adversaires (Termite, Vibro, etc.) assez ridicules. Dommage, il y avait là matière à un run mémorable, mais la finition laisse grandement à désirer.

A noter enfin les débuts sur cet épisode de Mark Bright, le nouveau dessinateur régulier de la série, jeune artiste qui a déjà quelques séries Marvel à son actif (Power Man & Iron Fist, la mini-série Falcon, quelques épisodes de Thor, etc.). Son style est ici quelque peu étouffé par l’encrage d’Akin & Garvey, on pourra l’apprécier davantage dans les mois qui viennent.
  #26  
Vieux 31/07/2007, 10h12
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NOVA N°109
Lug, Février 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Tous ces Fatalis ? (22 pages)
(Too many Dooms, in Fantastic Four #246, septembre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Après sa nouvelle transformation grâce à Franklin, Mister Fantastic fait passer quelques tests à la Chose pour s’assurer que tout va bien. Il est interrompu par un appel de l’ambassadeur de Latvérie qui souhaite régler les derniers détails de la restitution du corps du Docteur Fatalis. Mr. Fantastic lui confirme que les quatre membres de l’équipe escorteront personnellement Fatalis.

Si les Fantastiques détiennent le corps du Docteur Fatalis, son esprit en revanche se trouve toujours à Liddleville, dans le corps d’un androïde miniature créé par le Maître des Maléfices. Après son combat contre les Micronautes (in Micronauts #41, mai 1982, non traduit), un Doombot va venir le récupérer, et au passage écraser le Maître des Maléfices.

A leur arrivée à l’ambassade latvérienne, les Quatre Fantastiques vont très vite être séparés et chacun va se trouver face au Docteur Fatalis. Après quelques échanges de coups, chacun va réaliser qu’il a affaire à un Doombot et non au véritable Fatalis, et détruire son adversaire. Pendant ce temps, d’autres Doombots vont réintégrer l’esprit de Fatalis dans son véritable corps. Aussitôt remis sur pied, ce dernier va aller voir les Fantastiques et, après s’être assuré qu’ils ne pourraient pas l’attaquer en utilisant sur eux un rayon inhibiteur, il va, à leur grande surprise, leur demander leur aide pour regagner le trône de la Latvérie. Stupéfaits de la proposition, les Fantastiques le seront davantage en découvrant des images de la Latvérie en ruines…



Commentaire :

On se doutait que Fatalis ne resterait pas longtemps inactif, le voici de retour dans ce récit qui évoque assez les débuts de la série dans son déroulement (les Fantastiques isolés et affrontant séparément une réplique de Fatalis). Le récit est agréablement mené et les planches de Byrne toujours aussi dynamiques.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Ce Pays est le mien ! (21 pages sur 22)
(This Land is mine !, in Fantastic Four #247, octobre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Le Docteur Fatalis, accompagné des Quatre Fantastiques, arrive en Latvérie, dont la capitale n’est plus qu’un champ de ruines désert. Les Fantastiques ont du mal à croire que Zorba, le nouveau dirigeant du pays qu’ils ont aidé à mettre en place, puisse être responsable de ce désastre. Ils sont plus stupéfaits encore lorsque quelques habitants commencent à sortir de chez eux et acclament le retour de Fatalis. Parmi eux se trouvent une jeune femme et son fils, Kristoff. La jeune femme raconte qu’après le départ de Fatalis, la criminalité est montée en flèche en Latvérie, l’économie s’est effondrée, et Zorba a proclamé la loi martiale, envoyant ses robots pour faire régner l’ordre.

A peine la jeune femme a-t-elle achevé son récit qu’elle est abattue par l’un de ces robots. Fatalis et les Fantastiques passent alors à l’attaque. Le combat s’achève lorsque Fatalis utilise un brouilleur électronique qui va désactiver l’ensemble des robots.

Au palais présidentiel, Zorba a décidé d’imposer sa loi une bonne fois pour toute, et lance contre la capitale ses robots-tueurs. Pendant que les Fantastiques protègent les civils et s’attaquent aux androïdes, Fatalis s’introduit dans le palais, où il va tuer de sang froid Zorba. Son rival éliminé, Fatalis retourne voir les Fantastiques, qu’il décide de laisser quitter le pays, tout en leur promettant de les détruire à leur prochaine rencontre. D’ici là, il a un pays à restaurer…



Commentaire :

Voilà un épisode à la fois intéressant et assez dérangeant. Intéressant, parce qu’il permet à Fatalis de revenir à la tête de la Latvérie, lui offrant du même coup une assise confortable pour ses prochaines confrontations avec les Fantastiques. Le personnage n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il est en position de force.

Mais également dérangeant à cause du portrait qui y fait de la Latvérie et de ses habitants. On est tout de même un peu surpris de les voir acclamer leur ancien bourreau comme le sauveur qu’ils attendaient tous. Pour justifier ce comportement, Byrne fait de Zorba un fou encore plus criminel que Fatalis. On est aux antipodes de l’image qui avait été donnée de lui lors de ses premières apparitions. Au passage, on s’étonne que tout le monde découvre soudainement les exactions dont s’est rendu coupable Zorba durant son règne. Même pour un pays peu ouvert sur le monde extérieur comme la Latvérie, il est des crimes qu’il est difficile à cacher…

A noter la première apparition de Kristoff, que l’on reverra dans quelques temps.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 18, panel 5 :



Page 19, panels 1, 2 & 4 :







L’ARAIGNEE : Nuit de Noël (22 pages)
(You never make a Sound, in Spectacular Spider-Man #112, mars 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Mark Beachum.
Encrage : Pat Redding.
Couverture : Kyle Baker.

Résumé :

A la veille de Noël, l’Araignée arrête un voleur qui a dérobé à une jeune femme le cadeau qu’elle venait d’acheter. Le voleur lui raconte un bobard sur sa mère mourante pour qu’il le relâche, sans succès. En revanche, lorsqu’un peu plus tard, il sert la même histoire à la jeune femme qu’il a volé, celle-ci, émue, accepte de retirer sa plainte. A peine le voleur est-il parti qu’elle réalise qu’il lui a subtilisé sa montre…

Où Peter Parker va-t-il passer le réveillon de Noël ? Lorsqu’il apprend que tante May reçoit Anna Watson, en visite pour quelques jours, il décide de ne pas s’incruster. Il ignore que May pensait qu’il viendrait et que Mary-Jane serait là. Il discute avec Joe Robertson, qui lui annonce que son fils Randy vient le voir pour l’occasion. Il ignore que ce dernier a une grande nouvelle à lui annoncer : il s’est marié avec une jeune femme blanche.

Après avoir mis sa carrière de côté durant quelques mois, Felicia Hardy a décidé de rendosser le costume de la Chatte Noire. Lors de sa première sortie, elle tombe sur deux voleurs qui viennent de piller un magasin de fourrures. Elle les assomme, et décide de garder deux manteaux pour elle. Un peu plus loin, elle tombe sur deux clochardes, à qui elle fait cadeau des manteaux. Son geste lui donne l’idée d'infléchir quelque peu sa carrière en volant désormais aux riches pour donner aux pauvres…

Dans un grand magasin, l’un des Pères Noël embauchés pour l’occasion est en fait un criminel qui interroge discrètement les enfants pour savoir ce qu’il pourrait voler chez leurs parents. L’un des enfants dont il note l’adresse est Jordan, le fils de Bambi, l’une des trois jeunes femmes qui vivent dans l’appartement voisin de celui de Peter Parker. La nuit tombée, il s’introduit chez elles. Il est surpris par Bambi. Dans l’appartement d’à côté, Peter Parker est réveillé par son sens d’araignée. Il enfile sa tenue et intervient. Le voleur réussit à s’enfuir, mais il tombe nez à nez avec… le Père Noël ? Toujours est-il que, le lendemain, il se dénonce à la police, après avoir offert aux enfants nécessiteux des jouets faits main… Il remet même à Peter Parker un petit mot sur lequel il est écrit : ‘Appelle ta tante’. Ce qu’il fait, et après avoir passé le réveillon seul, il va finalement prendre le petit-déjeuner en compagnie de sa tante, Mary-Jane et Anna Watson.

Dans une école primaire, un professeur s’inquiète pour l’un de ses élèves, Alex, qu’il soupçonne d’être maltraité par son père. Il porte plainte contre celui-ci, mais l’homme vient le menacer de représailles s’il ne se rétracte pas.



Commentaire :

Un conte de Noël pas vraiment réussi, qui part un peu dans tous les sens sans vraiment parvenir à retenir l’attention. Un récit curieusement peuplé de bimbos, Mark Beachum semblant chercher son inspiration dans les pages des magazines de charme si l’on en juge par les postures des différentes beautés qu’il met en scène, de Mary-Jane aux voisines de Peter Parker. Curieux mais pas franchement réussi.




IRON MAN : Combat aérien ! (22 pages)
(Sky Duel !, in Iron Man #201, décembre 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Mark Bright, Akin & Garvey.

Résumé :

Après la mort d’Obadiah Stane, Iron Man réalise qu’il a oublié de s’inquiéter du sort de ses otages, Happy Hogan, Pepper Potts et Mrs. Arbogast. Ceux-ci sont toujours enfermés dans le laboratoire souterrain de Stane, d’où Iron Man va les sortir avant que le bâtiment ne s'effondre sur eux. Il va également retrouver dans les décombres Madame Masque, qui ne semble pas être dans son état normal. Elle prononce un nom, celui du docteur Atlanta, qu’Iron Man reconnaît comme étant celui d’un ancien prix Nobel semble-t-il devenu fou. Il ignore qu’Atlanta se trouve sur le site, jusqu’à ce qu’un appareil de l’A.I.M. n’arrive et ne capture le docteur. Inquiet pour l’état de santé de Madame Masque, Iron Man choisit de ne pas poursuivre l’appareil et conduit la jeune femme auprès des secours.

Iron Man retrouve peu après Bethany Cabe, apparemment indemne. Dès qu’elle la voit, Madame Masque se jette sur elle et tente de l’étrangler. Iron Man immobilise Madame Masque et la remet aux autorités. Il annonce ensuite à Bethany qu’il doit retourner sur la Côte Ouest pour régler quelques affaires. Il accepte que Bethany l’y rejoigne.

A bord du vaisseau de l’A.I.M. qui l’a enlevé, le docteur Atlanta est accueilli par un dénommé Yorgon Tykkio. Il lui annonce que plusieurs vaisseaux ont été envoyés à Los Angeles pour y attaquer le Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest. Sur place, seuls Œil de Faucon, Oiseau-Moqueur et Tigra sont présents. Chacun monte à bord d’un Quinjet et un combat aérien s’engage. Le vaisseau de Tigra est touché et menace de s’écraser sur un stade bondé. Mais Iron Man arrive à temps et reprend le contrôle de l’appareil. Il va ensuite prêter main forte à ses amis et abattre l’un après l’autre la demi-douzaine d’appareils de l’A.I.M.

Lorsqu’il apprend l’attaque qui vient d’avoir lieu contre les Vengeurs, le Savant Suprême, chef de l’A.I.M., veut savoir qui en a donné l’ordre. Il est stupéfait d’apprendre que, selon les ordinateurs, c’est lui-même qui l’a ordonnée. Il s’agit en fait d’une manœuvre de Yorgon Tykkio, qui compte bien prendre la place du Savant Suprême.

Pendant ce temps, en Californie, Rhodey accompagne Clytemnestra Erwin pour organiser les funérailles de son frère Morley.

Avant de pouvoir être conduite en prison, Madame Masque réussit à se débarrasser de ses gardes et s’évade. De son côté, Bethany Cabe achète à un trafiquant d’armes un revolver contenant des balles au mercure. Sa cible : Tony Stark…



Commentaire :

Le cas Obadiah Stane à peine réglé, une nouvelle menace fait déjà son apparition : l’A.I.M., organisation à laquelle Iron Man a déjà eu affaire par le passé. Il reste également le mystère (qui n’en est pas vraiment un) Madame Masque/Bethany Cabe à élucider, ce que O’Neil va s’employer à faire dans les prochains épisodes.
  #27  
Vieux 01/08/2007, 22h06
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NOVA N°110
Lug, Mars 1987.



LES 4 FANTASTIQUES : Cauchemar ! (22 pages)
(Nightmare !, in Fantastic Four #248, novembre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Les Fantastiques retournent sur la Lune pour assister au baptême de Luna, la fille de Crystal et Vif-Argent. Mais le satellite est capturé par un gigantesque extraterrestre, pour qui les humains sont moins que des insectes.


Commentaire :

Comme plusieurs des épisodes écrits par John Byrne, celui-ci évoque fortement les récits de science-fiction des années 50. Une histoire cette fois plus proche dans ses délires d’un certain type de récits publiés par la Distinguée Concurrence dans les pages de Strange Adventures ou Mystery in Space que des récits Marvel de la même époque, finalement plus terre à terre. Une science-fiction se souciant peu de réalisme scientifique, privilégiant le spectaculaire des images à la crédibilité des idées.


L’image choc ici, c’est celle de la Lune, sortie de son orbite et avalée par un vaisseau spatial démesuré, puis étudiée par un extraterrestre aux mensurations adaptées.

Evidemment, trente ans après l’âge d’or du genre, ce type de récit ne présente plus aucune vraisemblance. John Byrne en a conscience, et utilise le personnage de Mister Fantastic pour souligner toutes les absurdités scientifiques de l’expérience qu’il est en train de vivre.


L’explication finale arrivera à la dernière page, par le biais de Triton – qu’on avait aperçu au tout début du récit – qui a découvert dans les entrailles de la Lune une caverne renfermant un cristal d’origine inconnue, donnant vie aux pires cauchemars des êtres vivants avec lesquels il entre en contact. Lorsque Red Richards assiste à la mort de sa femme, le choc va rompre le charme et indirectement détruire le cristal.

Un épisode anecdotique mais agréable.




LES 4 FANTASTIQUES : L’Homme et le Surhomme (22 pages)
(Man and Super-Man !, in Fantastic Four #249, décembre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Gladiator, le guerrier suprême Sh’iar, arrive sur Terre et attaque les Fantastiques.


Commentaire :

A l’approche du 250ème numéro de la série, John Byrne offre un adversaire inédit aux Fantastiques : Gladiator. Un personnage qu’il connaît bien, pour l’avoir mis en scène dans les pages d’Uncanny X-Men.

Gladiator arrive dans le système solaire à la poursuite d’un vaisseau skrull. Lorsque ces derniers lui échappent, il débarque sur Terre, persuadé que les Fantastiques sont des Skrulls. Un malentendu assez artificiel, mais qui va permettre à John Byrne de mettre en images un combat particulièrement spectaculaire. Jamais Gladiator n’a paru aussi puissant, le personnage parvenant même à soulever le Baxter Building à mains nues ! Comme dans l’épisode précédent, Mister Fantastic doute de la vraisemblance scientifique du phénomène au moment même où il l’expérimente. L’explication viendra dans l’épisode suivant.


Les Fantastiques ne sont pas de taille à résister à Gladiator, y compris la Chose qui se prend une sévère correction. Le seul qui pourrait sans doute lui tenir tête est Franklin, mais il ne peut plus désormais utiliser ses pouvoirs (voir Fantastic Four #245, août 1982, trad. in Nova n°108, janvier 1987). La suite s’annonce plus spectaculaire encore, l’épisode se terminant par l’arrivée des X-Men sur le champ de bataille.

En dehors de ce long combat, pas grand chose à signaler. La Torche reprend contact avec Julie d’Angelo, l’amie de Frankie Ray, dont il porte toujours le deuil.


A noter :

La précédente apparition de Gladiator avait eu lieu dans Uncanny X-Men #137 (septembre 1980, trad. in Spécial Strange n°33, août 1983).




L’ARAIGNEE : Prise d’otages ! (21 pages sur 22)
(Mayhem !, in Spectacular Spider-Man #113, avril 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin & encrage : Bob McLeod.
Couverture : Rich Buckler.

Résumé :

May Parker et ses pensionnaires sont pris en otages par les voyous qui ont agressé Ernie Popchik. L’Araignée intervient.


Commentaire :

Cet épisode reprend un sub-plot apparu dans l’arc The Death of Jean DeWolff (Spectacular Spider-Man #107-110, octobre 1985 à janvier 1986, trad. in Nova n°103-106, août-novembre 1986). Ernie Popchik, l’un des pensionnaires de May Parker, avait été agressé par une bande de loubards et, quand ceux-ci avaient été libérés, décida de faire justice lui-même.

Le cas d’Ernie Popchik a fait la une des média, qui continuent de le harceler, jusque chez May où il a tenté de trouver refuge.

Peter Parker se trouve très rapidement dans une situation délicate : sa rédactrice en chef, Kathryn Cushing, lui ordonne d’obtenir une interview d’Ernie par le biais de May. Le genre de situation inextricable (se fâcher avec sa tante ou perdre son job !) dans laquelle notre héros se trouve régulièrement. Mais qui passera au second plan lorsque les voyous envoyés par Ernie à l’hôpital voudront se venger de lui et que leur agression se terminera en prise d’otages.

Peter David va faire durer le suspense durant quelques pages avant que l’Araignée n’intervienne. Mary Jane, présente sur les lieux, tente de l’en dissuader. En vain. Lorsque Peter aperçoit à la fenêtre sa tante, menacée par un revolver, il réagit instantanément. Bizarrement, Peter David n’utilise pas le souvenir d’oncle Ben (c’est la passivité de Peter Parker qui lui avait coûté la vie) pour justifier l’intervention de l’Araignée.


Comme souvent, le scénariste se refuse à un happy-end. Certes, May et ses amis sont au final sains et saufs, mais l’un des preneurs d’otages est abattu par la police. Une mort dont Nathan Lubenski, le compagnon de May, porte une grande partie de la responsabilité. Et qui va créer une forte tension au sein du couple.

Durant la prise d’otages, Peter David alterne moments de grande tension et scènes plus légères. Même sous la menace d’une arme à feu, le couple Palermo continue de se chamailler, et Monsieur Chekov est toujours aussi lunaire. Comme souvent, la présence des pensionnaires de May est source de moments amusants et/ou émouvants.

La Chatte Noire est également présente dans cet épisode. Dans la nouvelle carrière de Robin des Bois moderne qu’elle s’est choisie, elle met un terme à un trafic de diamants volés, dont elle s’empare pour financer un orphelinat. Lors de cette scène est mentionné le nom d’un personnage que l’on rencontrera bientôt : l’Etranger, figure mythique du crime.


Autre sub-plot qui se poursuit : celui mettant en scène Alexandre, le jeune garçon dont le père est soupçonné de le maltraiter. On découvre que le père est un scientifique de génie, qui a mis au point un prototype de rayon désintégrant. Alex va malencontreusement être frappé par ce rayon, avec des conséquences que l’on découvrira dans les prochains mois.


Censure :

La page 3 de cet épisode a été supprimée (scène lors de laquelle l’Araignée interroge un malfrat sur le Super-Bouffon) :


Comment faire pour qu’on ne voit pas un vilain coller un flingue sous le nez de tante May ? Facile : il suffit de rajouter un phylactère à un endroit stratégique, et hop ! (Page 15, panel 1) :




IRON MAN : D’une Jungle à l’autre ! (22 pages sur 23)
(The Savage goes West !, in Iron Man #202, janvier 1986)

Scénario : Danny Fingeroth.
Dessin : Paul Ryan.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Ka-Zar décide de rendre visite aux Vengeurs de la Côte Ouest. En compagnie d’Iron Man, il combat l’Inventeur.


Commentaire :

Ce fill-in s’ouvre sur une démonstration des capacités de la nouvelle armure d’Iron Man. Résistance, maniabilité, l’armure apparaît remarquable en tous points. En prime, Iron Man vient en aide à un avion de ligne en détresse. L’armure semblera pourtant nettement moins infaillible face à l’Inventeur…

Plus qu’Iron Man, c’est Ka-Zar le véritable héros de cet épisode. Lui et Shanna – sans oublier Zabu – sont désormais installés au Manoir des Vengeurs, à New York, suite à la destruction de la Terre Sauvage par Terminus (in Avengers #256-258, juin-août 1985, trad. in Strange n°220-222, avril-juin 1988).

Les relations entre Ka-Zar et Shanna ne sont vraiment pas au beau fixe. Shanna est enceinte, mais Ka-Zar ressent le besoin d’être seul pour faire le point sur la situation. Après une scène de ménage un peu ridicule, Ka-Zar prend la route (on découvre pour l’occasion qu’il a le permis de conduire, mais roule comme un pied !). Après quelques péripéties sans intérêt (il est pris à parti par une bande de rednecks dans un restau routier), il finit par arriver au Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest, où il est accueilli par Iron Man qui lui fait visiter les installations. Le chemin de ces deux personnages ne s’est que très rarement croisé, mais cette rencontre reste parfaitement anecdotique.


C’est à l’Inventeur (Fixer) qu’il incombe d’apporter un peu d’action dans cet épisode. L’Inventeur n’est à l’époque qu’un vilain de troisième zone, dont la dernière apparition avait eu lieu dans Avengers Annual #13 (1984, non traduit), épisode dans lequel Captain America lui réglait son compte dans les trois premières pages du récit ! Il a cette fois observé la nouvelle armure d’Iron Man en action, et a décidé de s’en emparer. Bien évidemment, il choisit le pire moment pour cela…

Malgré toutes ses nouvelles améliorations, l’armure d’Iron Man est facilement neutralisée par l’Inventeur, et Tony Stark se retrouve contraint d’improviser un strip-tease, sous la menace de son adversaire, et de finir l’épisode en slip blindé et casque intégral. La honte ! Dans une tenue similaire, Ka-Zar palliera à l’incapacité de son collègue et règlera son compte à l’Inventeur.


Au bout du compte, chacun des deux héros aura retenu une leçon de cette aventure : Ka-Zar qu’il est mieux au côté de Shanna que loin d’elle, Tony Stark que la valeur d’un homme ne se mesure pas aux gadgets électroniques qui lui donnent ses pouvoirs. Vingt-deux pages pour en arriver à ces évidences ? On aurait pu s’en passer.

Côté dessin, Paul Ryan, qui fait ici ses débuts en tant que dessinateur chez Marvel, après quelques travaux d’encrage, réalise une prestation assez quelconque, sa narration en particulier se révélant terne et quelque peu soporifique. Et de ce point de vue le format de Nova n’arrange rien.


Censure :

La page 11, à l’exception du premier panel, a été supprimée, scène lors de laquelle Ka-Zar repousse les avances d’une jeune et jolie admiratrice :

  #28  
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Résumé rédigé par NIGLO



NOVA N°111
Lug, Avril 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : L’Erreur de Gladiator ! (36 pages sur 37)
(X-Factor, in Fantastic Four #250, janvier 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Suite et fin du combat opposant Gladiator aux Fantastiques. Ces derniers reçoivent le renfort de Spider-Man et de Captain America. La situation est compliquée par l’intervention de Skrulls se faisant passer pour les X-Men.


Commentaire :

Pour le 250ème épisode de la série, John Byrne offre un show très spectaculaire. On se bat tout au long de ces trente-six pages. Les Fantastiques, Captain America, l’Araignée, Gladiator, sans oublier quelques X-Men qui n’en sont pas vraiment.

On comprend assez vite dans le cours du récit que quelque chose ne tourne pas rond avec ces X-Men là. Qu’ils se retournent contre leurs alliés, fassent la démonstration de capacités inhabituelles ou s’expriment de manière étrange, il y a anguille sous roche. Ceux qui se souviennent de la scène d’introduction de l’épisode précédent, durant laquelle le vaisseau des Skrulls échappait à Gladiator, ne seront guère surpris par la révélation finale concernant la nature réelle de ces X-Men.


Par rapport à l’épisode précédent, Gladiator a beaucoup perdu de sa superbe. Salement chahuté par les pseudo-X-Men dans un premier temps, il sera finalement vaincu par Mr. Fantastic, aidé de Captain America. Mr. Fantastic a compris que les pouvoirs de Gladiator sont pour une large partie mentaux. Un projecteur holographique va faire passer Captain America pour Mr. Fantastic, et celui-ci, protégé par son bouclier indestructible, va résister sans mal à tous les assauts de Gladiator, jusqu’à le faire douter de ses pouvoirs et le rendre ainsi vulnérable.

L’explication est assez peu convaincante, sa mise en scène encore. Que le bouclier d’adamantium résiste aux attaques de Gladiator, certes. Mais que Captain America ne vole pas dans le décor sous les assauts répétés de son adversaire, voilà qui est beaucoup plus douteux.

Autre déception : rien ne vient expliquer le fait que Gladiator soit persuadé que les Fantastiques sont des Skrulls, si ce n’est que « c’est déjà arrivé ». C’est un peu léger.

En invités, Spider-Man et Captain America viennent ajouter quelques scènes d’action supplémentaires à ce récit. La scène d’ouverture, dans laquelle l’Araignée découvre une sorte de tuyau bleu pendant sur les toits des immeubles, avant de réaliser qu’il s’agit de Mr. Fantastic, est assez amusante. Et John Byrne en profite pour rendre hommage à la couverture d’Amazing Fantasy #15.


En matière de spectaculaire, ce numéro anniversaire tient ses promesses. Son écriture aurait néanmoins bénéficié d’un peu plus de rigueur.


Censure :

La page 20 de cet épisode a été supprimée :




L’ARAIGNEE : La Clé ! (21 pages sur 22)
(The Key, in Spectacular Spider-Man #114, mai 1986)

Scénario : Len Kaminski.
Dessin : Joe Brozowsky.
Encrage : Keith Williams & Del Barras.
Couverture : Keith Pollard.

Résumé :

Un cambrioleur pénètre chez Peter Parker et s’empare du costume de Spider-Man, pour qui il va tenter de se faire passer.


Commentaire :

Le personnage central de ce fill-in est Marc Noletti, un cambrioleur sans envergure ni talent, qui va pourtant toucher le gros lot en s’introduisant chez Peter Parker où il vole son costume. Il va ensuite se faire passer pour l’Araignée, ce qui va rapidement lui créer une montagne de problèmes : arrêté par la police, il se trouve contraint par l’inspecteur Polanski à collaborer avec lui pour arrêter une bande de loubards. L’un comme l’autre manqueront de peu d’y laisser leur peau et seront sauvés in extremis par l’arrivée du véritable Spider-Man.

Marc Noletti n’apparaît pas comme un personnage très futé. Il ne semble même pas faire le lien entre l’Araignée et Peter Parker, quand bien même il a trouvé son costume chez ce dernier ! Sa seule idée est de revêtir le costume et de reprendre ses cambriolages sous l’identité de Spider-Man. Les scènes dans lesquelles Noletti tente de jouer à être l’Araignée, avec les plus grandes difficultés du monde (en particulier lorsqu’il utilise les lance-toile) sont les seuls moments un peu intéressants et amusants de cet épisode.

Len Kaminski tente de donner un peu d’épaisseur au personnage de Noletti, en évoquant sa relation avec son père, honnête artisan serrurier dont les affaires vont mal, et auquel son fils vient en aide grâce à l’argent que lui rapportent ses cambriolages. Kaminski ne sort jamais des clichés d’usage. Il finira son récit par un happy-end, Marc Noletti ouvrant, sur les conseils de l’Araignée, une société d’électronique qui lui permettra de régler les problèmes financiers de la famille.


L’inspecteur Polanski et le gang qu’il affronte sont moins intéressants encore. Le premier est le stéréotype du flic marvelien, bourru et voyant d’un mauvais œil les héros costumés. Et qu’il ait pu croire que Marc Noletti soit l’Araignée n’en fait pas un policier particulièrement doué. Face à lui, les voyous n’ont d’autre rôle que de se prendre quelques baffes dans la scène finale.

L’Araignée est peu présent durant la plus grande partie du récit. On le voit de temps en temps s’agiter pour retrouver l’indélicat qui s’est emparé de son costume, et dans les dernières pages sauver Noletti et Polanski.

Pour finir de rendre cet épisode sans intérêt, il a été dessiné par Joe Brozowsky, dans un style des plus médiocres. C’est dire s’il n’y a rien à sauver de cette histoire.


Censure :

La page 4 de cet épisode a été supprimée :





IRON MAN : Le Labyrinthe (22 pages)
(The Maze, in Iron Man #203, février 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Mark Bright.

Résumé :

Iron Man, miniaturisé par Hank Pym, pénètre dans un ordinateur pour retrouver le compte sur lequel se trouve l’argent que lui a volé Obadiah Stane. De retour chez lui, Bethany Cabe tente de l’assassiner, et il est sauvé par l’intervention de Madame Masque.


Commentaire :

La scène d’ouverture de cet épisode, un flashback ayant eu lieu un mois plus tôt, confirme enfin ce qu’à peu près tout le monde avait deviné depuis longtemps : Bethany Cabe et Madame Masque ont échangé leurs corps. Sous l’apparence de Bethany, Madame Masque est décidée à tuer Tony Stark pour venger la mort de son père, le conte Néfaria. Dans ses apparitions précédentes, le personnage de Madame Masque apparaissait souvent comme très ambigu, vouant à Tony Stark un mélange d’amour et de haine. Sous la plume de Denny O’Neil, elle devient une psychopathe monomaniaque, entièrement dévouée à sa vengeance. C’est Bethany Cabe qui l’empêchera de parvenir à ses fins, sous le regard médusé de Tony Stark.

L’ombre d’Obadiah Stane plane sur tout cet épisode. Outre la situation dans laquelle se trouvent Bethany Cabe et Madame Masque, il est également question ici de l’argent de Tony Stark que Stane a détourné à son profit. S’en suit une aventure lors de laquelle Iron Man doit faire appel à Hank Pym pour se faire miniaturiser et pénétrer à l’intérieur d’un ordinateur. Une assez curieuse manière de récupérer des fichiers informatiques, mais qui donne à cet épisode son quota d’action.


La réaction de Tony Stark en apprenant qu’il a la possibilité de récupérer (une partie de) sa fortune est intéressante. Comme avant de réendosser l’armure d’Iron Man, il craint que renouer avec son passé ne fasse que produire les mêmes conséquences et ne le fasse à nouveau plonger. Tony Stark a profondément changé, et la tentation de tirer un trait définitif sur son passé est grande. Il ne franchira cependant pas le pas et récupèrera sa fortune. Pour en faire quoi ? La réponse dans les prochains épisodes.
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Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5

Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
  #29  
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Résumé rédigé par NIGLO



NOVA N°112
Lug, Mai 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Dans la Zone Négative ! (22 pages)
(Into the Negative Zone !, in Fantastic Four #251, février 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Alors que les Fantastiques sont partis en mission d’exploration de la Zone Négative, Annihilus s’introduit dans le Baxter Building.


Commentaire :

En matière de décompression, John Byrne fait très fort avec cet épisode où il ne se passe strictement rien avant la dernière page ! Mister Fantastic assiste à une réunion des locataires du Baxter Building, Johnny Storm drague Julie d’Angelo qui ne semble pas nourrir des sentiments similaires à son égard, la Chose règle un problème de circulation avant de rendre visite à Alicia, et Jane Richards passe un peu de temps avec son fils. Finalement, les Fantastiques décident d’aller faire un tour dans la Zone Négative, et peu après Annihilus s’introduit dans le Baxter Building. Passionnant !


John Byrne comble l’absence d’histoire comme il peut (une double page pour présenter l’appareil permettant aux Fantastiques de voyager dans la Zone Négative, une page pour le décollage dudit appareil, une pour leur arrivée dans la Zone Négative, etc.). Un procédé qui relève du foutage de gueule pur et simple.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Ootah City (21 pages sur 22)
(Cityscape, in Fantastic Four #252, mars 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Dans la Zone Négative, les Fantastiques rencontrent une civilisation retournée à la barbarie.


Commentaire :

La première partie de l’exploration de la Zone Négative par les Fantastiques n’est pas particulièrement palpitante. John Byrne reprend une idée classique de science-fiction, celle de la civilisation autrefois prospère désormais retournée à l’état de barbarie.

Autrefois, le peuple rencontré ici vivait dans une immense cité, Ootah, s’étendant sur près de la moitié de la planète, et dotée d’un cerveau par ses scientifiques. Du jour au lendemain, toute la population fut chassée de la ville et, à l’extérieur de ses murs, tenta de survivre tant bien que mal.


Ootah devint alors un lieu interdit, donnant naissance à un culte religieux. A intervalle régulier, une jeune femme est offerte à Ootah, et accueillie en son sein (en fait, elle est réduite en cendres par un canon laser automatique protégeant l’une des entrées de la cité).

L’arrivée des Fantastiques va bouleverser l’ordre des choses. Une arrivée prétendument annoncée par de vieilles prophéties, comme souvent dans ce genre d’intrigues. Après avoir découvert la nature d’Ootah (la cité est devenue un être vivant à part entière qui a expulsé ses habitants comme s’il s’agissait de microbes), il seront involontairement à l’origine de sa destruction.

L’idée n’a rien de nouveau, et son traitement est sans originalité. Dans un premier temps, on découvre cet univers à travers le regard d’une jeune femme choisie pour être sacrifiée à Ootah. Puis, lorsqu’arrivent les Fantastiques, les secrets de la cité seront progressivement dévoilés (et histoire de faire durer le suspense un peu plus longtemps, Mister Fantastic sera assommé peu après son arrivée, laissant ses amis seuls s’interroger sur la situation à laquelle ils font face).


Visuellement, John Byrne sort un peu de l’ordinaire en optant pour un format à l’italienne. Une innovation un peu gadget, qui n’apporte rien au récit.

Pendant ce temps, sur Terre, Annihilus s’installe au Baxter Building où il capture Franklin.


Censure :

La page 13 de cet épisode a été supprimée :




L’ARAIGNEE : Tout va mal ! (22 pages)
(Things fall apart, in Spectacular Spider-Man #115, juin 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Mark Beachum.
Encrage : Bob McLeod.
Couverture : ?

Résumé :

Alors que la malchance s’abat sur Peter Parker, celui-ci réalise qu’elle n’est pas d’origine naturelle et demande l’aide du Docteur Strange. Pendant ce temps, la Chatte Noire s’introduit chez l’Etranger pour le dévaliser.


Commentaire :

Peter David revient ici sur l’idée que les pouvoirs de la Chatte Noire portent malchance à ses adversaires mais également à son entourage. C’est en partie ce qui l’a poussée à s’éloigner de l’Araignée. Le fait que celui-ci soit atteint par la malédiction de la Chatte Noire n’avait pas été évoqué jusqu’à présent, et ses effets ne s’étaient guère fait sentir, si bien que la découverte de ce phénomène ici est fort peu convaincante. Surtout que la malchance que subit Peter Parker (photos mal cadrées, retard à un rendez-vous, etc.) ne sort guère de son ordinaire, si ce n’est lorsqu’il va perdre 179 fois de suite à pile ou face…

Le Dr. Strange, qu’il va consulter, diagnostique un origine mi-scientifique, mi-magique au phénomène. Une invocation va débarrasser l’Araignée de sa guigne, mais du même coup annuler les pouvoirs de la Chatte Noire, qui va se retrouver alors en très mauvaise posture…


La Chatte Noire s’est en effet introduite chez l’Etranger pour le cambrioler. Dans le coffre-fort, elle va trouver un objet déjà aperçu dans les pages d’Amazing Spider-Man et Web of Spider-Man : le calepin en or qu’avait pris l’Araignée dans le building changé en or par le Beyonder, et qu’il vient de vendre pour 3.000$ (in Web of Spider-Man #15, juin 1986, trad. in Spidey n°103, août 1988).

Au moment où la Chatte Noire perd ses pouvoirs, elle doit faire face aux hommes de main de l’Etranger, et le combat se présente très mal pour elle.

L’intrigue secondaire mettant en scène le petit Alexandre se poursuit, et il rencontre pour la première fois, fortuitement, l’Araignée. Après l’accident de l’épisode précédent, Alexandre semble avoir acquis un super-pouvoir qui va déclencher le sens d’araignée de Spider-Man (sa main droite irradie une énergie intense), mais il parvient à le dissimuler à son père et à l’Araignée.


A noter également les retrouvailles entre Joe Robertson et son fils, Randy. Ce dernier lui présente la femme qu’il a épousé, Amanda.

Mark Beachum signe sa prestation habituelle, semblant puiser dans Penthouse les poses de sa Chatte Noire. Sa mise en page est brouillonne et la qualité de ses dessins assez inégale.




IRON MAN : L’Une et l’autre ! (22 pages)
(Crossing, in Iron Man #204, mars 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : ?

Résumé :

Iron Man attaque un sous-marin de l’A.I.M. où se trouve le docteur Atlanta, dont il a besoin pour inverser le transfert de psyché de Bethany Cabe et Madame Masque.


Commentaire :

Après avoir fait traîner pendant plusieurs mois l’histoire des transferts d’identité entre Madame Masque et Bethany Cabe (sans jamais réussir à rendre cette intrigue particulièrement intéressante), Denny O’Neil boucle cette affaire ici en rendant son corps à chacune.

Pour se faire, et pour mettre un peu d’action dans cet épisode, il envoie Iron Man à l’abordage d’un sous-marin de l’A.I.M. Mark Bright est particulièrement bon dans ce genre de scènes d’action, lors desquelles Iron Man se trouve confronté à diverses technologies fort destructrices. Sa narration est impeccable et sa mise en scène spectaculaire.


L’objectif de cette attaque est la capture du Dr. Atlanta, à l’origine du transfert de psyché. La mission est un succès, mais Atlanta ne leur apportera aucune aide. Tony Stark n’aura guère de mal à trouver une autre méthode (les plans de l’appareil initial, récupérés dans les ruines de Stane International), et du coup on se dit qu’il aurait pu aussi bien se dispenser de son assaut contre l’A.I.M…

Yorgon Tykkio fait également une apparition ici, où il apparaît un peu plus mystérieux qu’auparavant, en particulier lorsqu’il se fait accidentellement arracher une partie du visage, sans sembler en souffrir particulièrement. Obadiah Stane était un vilain charismatique, auquel il est particulièrement difficile de succéder. Tykkio ne semble pour l’instant pas en avoir l’envergure, néanmoins, au fur et à mesure de ses apparitions, le personnage intrigue de plus en plus.
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Résumé rédigé par NIGLO



NOVA N°113
Lug, Juin 1987.



LES 4 FANTASTIQUES : La Quête sans Fin (21 pages sur 22)
(Quest, in Fantastic Four #253, avril 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Toujours dans la Zone Négative, les Fantastiques croisent le chemin d’une arche stellaire à la recherche d’un monde habitable depuis 10.000 ans.


Commentaire :

L’exploration de la Zone Négative par les Fantastiques donne l’occasion à John Byrne de continuer à réviser ses classiques S-F. Cette fois-ci, il met en scène une arche stellaire contenant les derniers survivants d’une civilisation disparue dix mille ans plus tôt, les Kestorans. L’essentiel de cette population se trouve dans des caissons cryogéniques, tandis que quelques centaines de Kestorans sont chargés de piloter le vaisseau. Suite à un incident cosmique, le vaisseau navigue à l’aveuglette, et des générations de pilotes se sont succédées, gardant l’espoir de trouver un jour un monde habitable.

L’arrivée des Fantastiques va permettre aux Kestorans de mettre un terme à leur quête. Mister Fantastic parvient à réparer l’ordinateur central et à diriger le vaisseau vers une planète accueillante. Mais les pilotes, habitués à vivre dans l’univers clos de l’arche stellaire, seront terrifiés en découvrant ce monde plein de vie. Seuls les Kestorans placés en hibernation sont encore adaptés à de telles conditions de vie. C’est alors que l’un des leaders kestorans révèle le secret qu’il est seul à connaître : tous ceux qui ont été cryogénisés sont morts depuis des millénaires, lors de l’incident qui a endommagé l’ordinateur du vaisseau. Pour les survivants, incapables de vivre hors du vaisseau, il ne reste qu’à reprendre leur vol, dans une quête désormais infinie et sans but.


Hormis le coup de pouce de Mister Fantastic, les Fantastiques n’ont aucun rôle à jouer dans ce récit, et doivent se contenter d’être les témoins du triste sort des Kestorans. Malgré cela, l’épisode est assez réussi, dans l’esprit d’une science-fiction un peu vieillotte qui a pas mal inspiré John Byrne durant tout son run.

Quant à Annihilus, sur Terre, il ne fait pas grand chose sinon arpenter les couloirs du Baxter Building, attendant on ne sait quoi. On le découvre mourant, pour des raisons qui restent aussi à expliciter.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 18, panel 3 :



Page 19, panel 3 :





LES 4 FANTASTIQUES : L’Esprit de Mantracora (22 pages)
(The Minds of Mantracora, in Fantastic Four #254, mai 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Les Fantastiques explorent une planète dont le leader, Taranith Gelstal, s’avère être un extraterrestre.


Commentaire :

Suite des aventures des Fantastiques dans la Zone Négative. Ils se rendent ici sur une planète à la civilisation relativement peu développée lorsque Mister Fantastic détecte une source d’énergie anormale.

Cette source est la citadelle de Taranith Gelstal, leader de cette civilisation et vénéré comme une divinité. Dès les premières pages du récit, on devine que le personnage cache certains secrets peu avouables. Après sa rencontre avec les Fantastiques, on apprend qu’il s’agit d’un extraterrestre dont le vaisseau s’est écrasé sur ce monde, et qui doit s’emparer des esprits les plus brillants de la planète pour remettre son vaisseau en état de marche. Mister Fantastic figurera au nombre de ses victimes, et les Fantastiques retrouveront son corps, en état de mort cérébrale.

Avant de conclure son épisode sur cette découverte, John Byrne met en scène le monde de Mantracora, dans un style pseudo-moyen-oriental qui lui va bien, ainsi que quelques échauffourées sans conséquences.


Sur Terre, les choses s’accélèrent et Annihilus passe à l’action. Il entoure le Baxter Building d’une barrière infranchissable, forçant ses habitants à fuir le quartier. Parmi les premiers sur les lieux se trouvent Miss Hulk et la Guêpe, qui vont tenter, en vain, de franchir ce mur invisible. On trouvera une autre version de cette même scène dans les pages d’Avengers #232 (juin 1983, trad. in Ombrax-Saga n°248, septembre 1986).




L’ARAIGNEE : Dents de Sabre (19 pages sur 23)
(102 Uses for a dead Cat, in Spectacular Spider-Man #116, juillet 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Rich Buckler.
Encrage : Bob McLeod.
Couverture : ?

Résumé :

La Chatte Noire échappe aux hommes de main de l’Etranger… pour être prise en chasse par Dents de Sabre !


Commentaire :

La Chatte Noire passe cet épisode à tomber de Charybde en Scylla. Mise à mal par les hommes de main de l’Etranger, ce qui lui vaudra un nez cassé, elle doit ensuite faire face à Dents de Sabre. L’intervention de l’Araignée la sauvera.

Le face à face entre Spider-Man et la Chatte Noire permet de faire le point sur leurs relations. La jeune femme prend très mal le fait que l’Araignée soit responsable de la perte de son pouvoir. Elle apparaît de moins en moins maîtresse de ses émotions, frôlant l’hystérie à plusieurs reprises. Les relations entre les deux personnages n’ont jamais été simples, et cela ne semble pas devoir s’arranger.


Dents de Sabre fait ici sa première apparition dans les pages de Spectacular Spider-Man. Le personnage n’est encore à l’époque qu’un vilain de troisième zone, adversaire occasionnel d’Iron Fist et de Power Man. Sa prestation ici n’est guère plus intéressante que lors de ses apparitions précédentes, il se comporte en tueur au comportement bestial et se fait rapidement corriger par Spider-Man.

On découvre pour la première fois dans la série le visage de l’Etranger (Foreigner). Peter David nimbe le personnage d’un certain mystère (un criminel ayant toujours échappé aux autorités, qui ne disposent d’aucune information à son sujet), mais cela ne suffit pas pour l’instant à le rendre intéressant.

Si la relation de l’Araignée avec la Chatte Noire ne s’arrange pas, celle avec Mary Jane suit le même chemin. Peter Parker fait une scène à Mary Jane après qu’il a découvert qu’elle travaille pour Roderick Kingsley, crapule notoire (dont on découvrira, des années plus tard, qu’il fut le premier Super-Bouffon) Une querelle qui laisse à penser que Peter nourrit pour Mary Jane plus que de l’amitié.

L’histoire du petit Alex prend une tournure tragique lorsque, menacé par son père, il déclenche son pouvoir et le réduit en cendres. Cette intrigue trouvera sa conclusion dans deux mois.


Censure :

Cet épisode a été réduit de 4 pages :

Page 2 :



Page 7 :



Page 9 :



Page 19, panels 3 & 4 (et le panel 5 a été réduit d’un tiers, faisant disparaître Dents de Sabre de l’image) :





Page 21, panels 5 & 6 :



Page 22, panels 4, 6 & 7 :







IRON MAN : Pari sur le Futur (22 pages)
(The Resurrection Gambit, in Iron Man #205, avril 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Mark Bright.

Résumé :

Tony Stark lance le projet de construction d’une station spatiale. Alors qu’Iron Man tient une conférence devant de potentiels investisseurs, il est attaqué par Modok.


Commentaire :

Cinq numéros après la mort d’Obadiah Stane, il est temps que la situation évolue pour Tony Stark. Denny O’Neil refuse en toute logique que son personnage reprenne sa vie d’autrefois, celle du playboy industriel milliardaire, source d’une grande partie des maux dont il a souffert. Une nouvelle carrière s’ouvre à lui, et Tony Stark compte œuvrer pour le bien de l’humanité. Son premier projet consiste à travailler sur la construction d’une station orbitale, devant servir à diverses expériences scientifiques.

L’A.I.M. et Yorgon Tykkio continuent de s’imposer comme les adversaires récurrents d’Iron Man. La raison pour laquelle Tykkio lance Modok contre Iron Man est assez peu claire, si ce n’est pour lui mettre une pression constante. Modok a été récemment tué par la Serpent Society (in Captain America #313, janvier 1986, non traduit), mais Tykkio va prendre le contrôle de son corps grotesque et l’envoyer attaquer son adversaire. Une fois encore, Mark Bright est impeccable et met en scène quelques pages de combat fort dynamiques.


Au terme de l’épisode, Yorgon Tykkio se trouve dans une situation délicate. Il n’est pas le leader de l’A.I.M., rôle tenu par son frère, le Savant Suprême, mais joue en fonction de ses propres motivations, ne dépit des ordres qu’il reçoit. La défaite de Modok par Iron Man lui vaudra de se retrouver dans une cellule de l’A.I.M.
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Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5

Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
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