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Tu as vu “Dangerous days“ le making-of qui lui est associé? Sinon, tu devrais. |
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Non pas encore mais j'ai acheté un coffret BR spécial 30ans avec les 4 versions + le making of dont tu parles + d'autres bonus (+ une petit fig d'un Spinner + un livret avec sketch/photo du tournage/storyboard). Donc c'est prévu que je me vois ça bientôt Sinon d'accord avec ce que tu as écris. Et comme toi je ne regarde quasiment jamais les bonus des films mais là je vais faire une exception. Juste pas forcément d'accord avec l'histoire de la licorne.
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Vous me donnez envie de me le refaire.
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Independence Day: Resurgence, c'est quand même un film assez fascinant, faire pire avec des moyens plus importants qu'il y a 20 ans...
Je l'avais gardé pour le 4 juillet, j'aurais dû attendre encore quelques années...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Le générique de fin de Assassin's Creed dure 15 minutes?!? WTF...
Et pas de scène additionnelle...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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déja supporté le film entier, respect!! mais alors le générique de fin...
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☆☆VENTE VO/VF!☆☆Maj 02/10/2017http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=22416 |
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Ah non, j'ai accéléré!
Et regardé d'un œil. ^^
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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je comprend mieux
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J'ai regardé le documentaire Jodorowky's Dune ce week-end et le visionnage me hante depuis. Un vrai coup de foudre.
Comme le nom l'indique, ce documentaire parle de l'adaptation par Alejandro Jodorowsky du roman Dune de Frank Herbert. Adaptation morte-née, qui n'a finalement jamais vu le jour, mais qui est devenue l'un des piliers de la SF au cinéma. Pourquoi les studios n'en ont pas voulu ? Pourquoi une si grande influence ? Deux questions pour une même réponse : Parce que Jodorowsky est un mégalomaniaque génial. Déambulant bras dessus, bras dessous avec une folie lumineuse côté gauche, une démesure calibrée côté droit et un fanatisme altruiste sur une protubérance quelconque. Dans les années 1970, convaincu de devoir créer un film amené à devenir le mètre étalon de la production cinématographique, Jodorowsky part littéralement en croisade pour construire son projet et mettre au monde son "prophète" en terre SF. Avec une œuvre envisagée comme un long-métrage d'une dizaine d'heures, il veut en vrac : toucher philosophiquement le public au plus profond de son être, faire un film qui produit les effets du LSD ou encore redéfinir la narration habituelle et le langage cinématographique. Oui, rien que ça. Bref, il veut faire de l'Art, ce truc dont le but est de t'élever et te rendre plus beau à l'intérieur. Comme tout bon croisé, il réunit une équipe de "guerriers" pour l'accompagner dans sa quête. Des mecs comme lui, plus ou moins tarés, prêt à mettre leur talent créatif (et un gros bout de leur vie) au service d'un grand tout : Moebius, Giger, O'bannon, Foss ... (En fait, ceux qui seront de toutes les aventures ciné SF de la fin du siècle : Star Wars, Alien, Blade Runner, Total Recall ...). Puis, il s'attaque à la BO (Pink Floyd, Magma...) et au casting (Salvadore Dali, Orson Wells...) avec la même boulimie. Ressemblant à un casting mené par un fanboy sur le prochain film marvel, le projet parait complètement fou. Pourtant, 40 ans après les faits, même le spectateur du documentaire se met à y croire, emporté par le magnétisme de Jodorowsky. La production continue alors jusqu'à un storyboard détaillant le film plan par plan, pour aboutir à une conclusion brutale : Le refus des studios. Et on pourrait ressortir de ce trop plein créatif, avec le sentiment d'un énorme gâchis. Pourtant non, et c'est la force de ce documentaire, on ressort du visionnage avec un grand sourire. Les scènes finales, montrant l'influence et les graines plantées par ce non-film dans les esprits et l'industrie cinématographique, sont porteuses d'un message hyper-positif : Peu importe les obstacles, les échecs, si le rêve est suffisamment important, il faut y aller. Il y aura un résultat, même si ce n'est pas celui attendu. Pavich, le réalisateur du docu, ajoute donc un degré de lecture très méta à son film: - Le Dune de Jodorowsky est une histoire d'initiation et de révélation du héros Paul, qui va jusqu'à se sacrifier pour répandre son message d'harmonie dans l'univers. - Le parallèle avec l'histoire de la production est frappante. Comme dans un Shonen, l'équipe s'élargit pour surmonter des obstacles. La production est un véritable voyage initiatique. Les membres grandissent, se nourrissent et se révèlent à travers le projet. Puis, avec la non-production brutale du projet, l'objet est devenu mythique et a essaimé un peu partout. - Encore plus fort, le spectateur du documentaire reçoit une partie du message que voulait faire passer Jodorowsky par le sacrifice de Paul (le travail en commun, la liberté amènent à l'harmonie et à l'illumination) à travers le travail et l'échec de l'équipe créative. Le prophète n'est pas mort avec le film et on nous pointe du doigt sa résurrection. Donc, non seulement, l'histoire racontée par ce documentaire est incroyable mais la manière dont il est construit décuple le message. La synthèse est absolument parfaite à mes yeux. C'est une véritable ode à la création, qui donne deux envies : - Prendre n'importe quel truc qui traine pour commencer à griffonner sur n'importe quel autre truc qui traine. - Découvrir le reste de l’œuvre du bonhomme (El Topo, la montagne sacrée, l'Incal, les Méta-barons...)
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Auto-promo de moi-même vers moi-même : Dizaine Anti-Rengaine #1, Le dernier des templiers, The Stuff of Legend Dernière modification par SamKouCaille ; 17/07/2017 à 21h53. |
#2636
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J'ai vu ce week-end un film sorti il y a quelques semaines/mois, et qui est célèbre pour être l'un des échecs les plus flagrants de l'Histoire... je parle bien entendu du film Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur / King Arthur: Legend of the Sword de Guy Ritchie avec Charlie Hunnam.
Alors, le film mérite-t-il cet échec et une réputation fort peu flatteuse ? Oui et non. Il faut, avant tout, séparer le film comme adaptation de l'œuvre littéraire et le film en tant que long-métrage. En tant qu'adaptation, c'est du n'importe quoi complet qui en devient même insultant. Arthur n'a rien, absolument rien du personnage initial, ses camarades ne sont pas ceux attendus, le contexte n'a absolument rien des mythes originaux... pas seulement ceux de Chrétien de Troyes, même les légendes sont joyeusement et brutalement écrasées ici. Au pif et dans le désordre : Je spoile, je sais, mais on n'en est qu'à une partie du WhatTheFuck complet de l'histoire du film. Ritchie livre un film sur un voyou devenant roi, qui adapte ses méthodes de vol et de manipulation à la conquête et à la vengeance ; en soi, Ritchie aurait pu livrer un film sur Robin des Bois très bon dans cette optique, mais ça ne colle tout simplement pas avec la noblesse du Roi Arthur. Si, en effet, il n'est pas gravissime que la base du personnage change, il faudrait au moins qu'on garde cette noblesse, cet aspect Héros des Héros ; ce n'est jamais le cas. Même à la fin, Arthur reste un voyou, une petite frappe qui a juste un plus gros gang... cette fois-ci l'Angleterre entière. En tant qu'adaptation, ce n'en est pas une : c'est un massacre du mythe et des personnages, qui ont une vie propre et subissent un name-dropping insupportable (pouf Perceval, pouf Galaad, tant pis si vous ne correspondez en rien aux principes de ces héros). Gênant, lassant et rageant pour quiconque connaît un minimum, et voulait tout simplement voir un film sur le Roi Arthur. Après, en tant que film, qu'Est-ce que ça vaut ? Ca n'est pas brillant, mais ça n'est pas une catastrophe. Si on se sépare du mythe initial, on a l'histoire d'un voyou devenant roi et se vengeant, utilisant parfois des méthodes proches de Ocean's Eleven ; pourquoi pas. Dans un contexte médiéval, avec le bagout de Charlie Hunnam qui est vraiment trop marqué par son rôle de Jax, ça fonctionne très souvent ; le personnage est insupportable, grande gueule, arrogant, mais il s'en prend suffisamment plein la tronche pour réussir à le suivre et à apprécier quand ses tours fonctionnent. Même l'intrigue elle-même n'est pas mauvaise en soi, on est sur du classique : l'anti-héros qui se découvre, forcé à bien agir, qui refuse, qui se lance finalement, qui gagne la confiance mais perd un peu, avant d'accepter pleinement sa destinée et tuer le méchant ; classique mais efficace. Non, en soi, ce qui gêne plus ce sont les passages trop rapides de l'intrigue : sur Vortigern et ses liens avec Mordred, sur Mordred et les Mages, sur les liens de Vortigern avec son frère/sa femme/sa fille (pour que certains moments-clés fonctionnent, il faut qu'on sente son attachement aux autres), sur les Darklands, sur l'origine de l'épée, sur tel ou tel va-et-vient qui ne fonctionne pas vraiment. Plus un souci de rythme, très changeant, donc, qui en fait un blockbuster anonyme, mais rien de honteux. Même le combat final, qui fait clairement cinématique de jeu-vidéo de combat, n'arrive pas à faire de ce film un navet : c'est un peu gênant, ces effets spéciaux lourds et cette image sombre si travaillée, mais ça n'est pas dégueulasse pour autant. Grâce à un Hunnam qui fait son voyou charismatique, globalement on le suit sans s'ennuyer, même si les autres acteurs ne tentent même pas d'y croire (Law, Hounsoun, Gillen, Bana n'y croient pas, Àstrid Bergès-Frisbey y croit trop) et font le minimum. Pas un navet, donc, mais un bon gros côté nanard pour la démence qui a pris les scénaristes pour rédiger l'histoire, qui piétine tellement toute sorte de mythe autour du Roi Arthur (à côté, le King Arthur de Clive Owen il y a 15 ans et la série TV Merlin sont des adaptations nobles et fidèles, hein). A la base, le film devait être le départ d'une franchise Knights of the Roundtable, avec un film par chevalier pour faire une réunion "à la Avengers" ; le projet a bien disparu, et le film seul a fait un bide... pas vraiment mérité, finalement, il y a plus honteux que ça. En tout cas, j'ai bien rigolé devant les bêtises de l'adaptation, et l'ensemble des rebondissements se suit en éteignant son cerveau. Ca meuble très bien un dimanche après-midi de glande. |
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Je me suis bien maré avec Moi, moche et méchant 3, même si pendant quelque seconde je me suis demandé si c'était pas le 2 ^^
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Manhunter (Le Sixième Sens.)
Réalisateur Michael Mann Casting William Petersen · Kim Greist · Joan Allen · Brian Cox · Dennis Farina. Année de sortie 1986 Genre Thriller Durée 2 heures Je viens de revoir le film et n'en ayant que peu de souvenirs, c'est en quelque sorte une redécouverte. L'ambiance du film est la première chose qui marque, notamment le côté Miami Vice qui s'en dégage et je dois dire que c'est une des grandes forces du récit. Néanmoins, il y a une certaine froideur qui se dégage à certain moment, ce qui n'aide pas à se sentir proche des personnages, notamment celui incarné par William Petersen. Maintenant je pense que c'est voulu par le réalisateur, en effet si on s'intéresse au personnage, on se rend compte qu'il y a une certaine distance entre nous et le personnage, chose qui se reflète aussi dans le quotidien du personnage qui ne vit que par son travail. L'introduction me conforte dans cette idée, durant une dizaine de minutes, on ne voit que partiellement le personnage, ainsi que dans toutes les scènes qui le montrent dans un contexte différent de son travail. Le personnage se révèle avec la scène de l'appartement le meurtre fut commit. C'est une approche intéressante pour comprendre le personnage. Tom Noonan est lui aussi habité par le rôle. Il fait vraiment flipper et certaines scènes sont hallucinantes. Brian Cox nous propose une interprétation de Lecter vraiment intéressante, je pense que c'est même la version que je préfère. Le casting est très bon dans l'ensemble, outre le trio que je viens de mentionner, il se compose également de Joan Allen (Nixon d'Oliver Stone, The Crucible de Nicholas Hytner,) Dennis Farina, Stephen Lang. L'autre aspect marquant du long-métrage, c'est sa bande son (Iron butterfly - in a gadda vida,) les plages de synthé du film correspondent bien à l'ambiance qu'on attend d'un film de l'époque et personnellement j'aime, j'arrive à être nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue en étant née en 1989. En tout cas c'est une redécouverte vraiment intéressante et même si je n'adhère pas à tout, notamment son final, le montage est vraiment parfait, mais je trouve ça un poil expédié ce qui est dommage. Maintenant je n'échangerai pas Manhunter pour le navet de Ratner. Mann nous montre clairement avec son film qu'il comprend ce qui fait d'une adaptation sa qualité. Ici, il exploite tous les aspects du médium qu'il utilise pour raconter son histoire et surtout nous faire comprendre et percevoir des choses, alors que Ratner c'est plat avec une direction d'acteurs à la ramasse. Mann est un auteur, il prend le bouquin et nous le redonne sous un autre format avec sa vision de l'oeuvre, Ratner lui te fait cela sans imagination. Bref je m'en vais écouter la BO. |
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Là on peut vraiment parler de film culte vu son bide à sa sortie. Bien plus réussi que Le silence des agneaux.
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Supermatou ! https://www.youtube.com/watch?v=r6PkiI2LNWM |
#2640
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Bien d'accord. De nombreux films connaissent des péripéties du même type, tu regardes Blade Runner ne fut pas un grand succès à sa sortie et aujourd'hui il est culte. Bon si dans 30 le film Elektra est culte, je pense que je vais me poser des questions sur les goûts des uns et des autres.
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