Marvel - Critiques chronologiques : Déc. 1963 : Tales of Suspense v1 048 + bilan 1963

[Romi]

Perso je trouve ça idiot de faire virer aussi tôt un membre fondateur.

[Mandrill]

Oui et non. L'erreur était peut-être d'incorporer Hulk, personnage dont l'intérêt réside dans sa personnalité très marginale. Si il avait trop fréquenté les super héros populaires, il serait devenu une Chose bis (le côté romantique en moins peut-être) et avec Ant-Man qui devient Giant-Man, il n'aurait été qu'un gros bras de plus. Même si "Hulk est le plus fort de tous" Après, en l'intégrant dans l'équipe au départ, on montre clairement que c'est un personnage "bon", mais incompris, donc quand il revient plus tard comme adversaire (et Stan Lee devait avoir prévu d'en faire un ennemi en le faisait quitter le groupe, vu que c'est arrivé très vite et même suggéré comme possibilité dans les dernières bulles de l'épisode 2 qu'on vient de lire) c'est plus ambigu, donc plus intéressant qu'un combat contre un gros méchant quelconque.

[Diablowagner]

Titre : Fantastic Four v1 021
Date : Décembre 1963
Scénariste : Stan Lee
Dessinateur : Jack Kirby
Encreur : George Roussos (sous le pseudonyme de George Bell)
Publié en France pour la première fois dans Marvel 1 (1970)

Voir également la critique de Cyclopebox

Personnages :
Dr Reed Richards/Mr Fantastic (auparavant dans FF v1 020, ensuite dans Str Tal v1 115)
Ben Grimm/The Thing (auparavant dans FF v1 020, ensuite dans FF v1 022)
Susan Storm/The Invisible Girl (auparavant dans Str Tal v1 114, ensuite dans FF v1 022)
Johnny Storm/The Human Torch (auparavant dans Str Tal v1 114, ensuite dans Str Tal v1 115)

The Hate-Monger/Adlof Hitler (1ère apparition dans le présent, décède)

Colonel Nick Fury (1ère apparition dans le présent, ensuite Str Tal v1 135)
Alicia (auparavant dans FF v1 020, ensuite dans Str Tal v1 116)

Histoire :
Les FF sont confrontés au Hate-Monger, dont le rayon propage la haine. Il l’utilise sur le quatuor, qui se sépare. Richard rencontre alors le Colonel Fury, de la CIA, qui lui demander d’intervenir à San Gusto. Puis Fury convainc les autres Fantastic d’y aller aussi. Reed cause de nombreux dommages à la guérilla de San Gusto, mais il est capturé par the Hate-Monger, ce qui fait disparaître l’effet du rayon. Libéré par Fury, il donne l’antidote aux 3 autres, ils parviennent à vaincre le Hate-Monger.

Critique :

Ce comic est particulier, puisqu'il permet de faire entrer dans l'univers Marvel un héros qui en faisait déjà partie, mais pas à la bonne époque...

L’histoire débute alors que chacun des Fantastic est occupé à une de ses activités favorites : Reed étudie l'effet de la Lune sur la gravité terrestre, Johnny joue aux fléchettes (avec la tête de Spider-Man comme cible) et Sue essaie de nouvelles coiffures... quand tout à coup le sol tremble et fait chuter tout le monde : Ben s'essaie à sa nouvelle machine pour se détendre les nerfs, un punching-ball géant en acier !
Les trois membres chahutés se rendent auprès de lui pour comprendre ce qui lui arrive ! Ben donne alors aux autres les derniers journaux : tous parlent des actions du Hate-Monger, qui sillonne les villes en prêchant la haine sans jamais être dans l'illégalité ! Mais Sue estime que cela ne regarde pas les Fantastic Four ... et pourtant !



Alors que le quatuor est de sortie, il tombe sur un rassemblement organisé par le Hate-Monger, dont les habits ressemblent beaucoup à ceux d'un inquisiteur, vêtu de pourpre. Il est même entouré d'hommes en uniforme portant des flambeaux... Il prêche un nouveau discours de haine, cette fois-ci contre les étrangers : ses paroles ont un effet hypnotisant, et la foule commence à lyncher un inconnu. Ben intervient alors pour le protéger, et il attire ainsi l'attention du Hate-Monger. Celui-ci sort alors son pistolet à H-Ray, et vise le quatuor : le rayon de haine les atteint de plein fouet.



Ils commencent alors à s'en prendre les uns aux autres : Ben contre Reed et Johnny contre Sue, chacun ayant quelque chose à reprocher à l'autre. Le combat le plus intéressant est celui de Ben et Reed, d'autant que Johnny tente également de venir à bout des deux, devant le regard médusé des passants. Finalement, ils se font tous les trois battre par Sue, et chacun, vexé, part de son côté, bien heureux d'en avoir terminé avec les Fantastic Four. Pendant ce temps, le Hate-Monger jubile !



Reed décide de rentrer au Baxter Building... et il voit que tous les gardes à l'entrée sont assommés par quelqu'un qui souhaite le voir et n'a pas apprécié un refus. Il s'agit de Nick Fury ! Richards ne l'a pas vu depuis la deuxième guerre mondiale (en particulier la mission racontée ici : Sgt Fury v1 003), et ils s'installent pour discuter. Fury lui explique d'abord qu'il n'est plus sergent, mais Colonel, et travaillant pour la CIA, mais Richards, toujours sous l’emprise du rayon de haine, le coupe et lui demande d'en arriver aux faits. Fury commence donc son histoire en Amérique latine, dans la République de San Gusto. Les Etats-Unis y ont dépensé des millions de dollars pour installer une démocratie, mais depuis quelques temps, les choses y ont dégénéré en une révolution. Richards décide alors de s'y rendre en Pogo Plane, seul... ce qui fait comprendre à Fury que le Hate-Monger a déjà frappé !

Les autres membres du groupe, que ce soit Ben chez Alicia, Johnny dans la rue ou Susan en essayage de vêtement, observent le décollage du Pogo Plane. Ils ressentent à nouveau une grande haine, puisque Reed utilise un appareil qui leur appartient aussi. Ils se rendent tous au Baxter Building, où les attend Fury. Il arrive à les manipuler pour que les trois souhaitent également se rendre à San Gusto. Mais le Hate-Monger observe également tous ces départs, et se doute de leur destination... Il quitte lui aussitôt New York pour l'Amérique latine...



Reed est déjà arrivé, et se trouve à proximité du campement des rebelles. Il en profite pour détruire leurs armes, et tombe sur un émetteur de rayon. En suivant les générateurs, il tombe sur un passage souterrain ... qui le conduit droit dans l'antre du Hate-Monger ! Une fois son ennemi immobilisé grâce à un gaz, le Hate-Monger est trop fier d'expliquer son plan à un génie tel que Richards : il lui montre le rayon de haine, envoyé en direction de la Lune (ce qui explique les relevés étranges qu'obtenait Reed au début de l'histoire), et renvoyé à n'importe quel endroit sur Terre : personne n'est à l'abri !



Mais tout n'est pas perdu ! Un grondement résonne alors dans la caverne du Hate-Monger : il s'agit du Colonel Fury qui reprend ses habitudes de Howling Commando ! Il libère Reed de la paralysie ET du rayon de haine, mais le Hate-Monger en profite pour s'enfuir. Reed comprend qu'il doit libérer les autres membres des Fantastic du rayon du Hate-Monger. Il réussit d'abord avec Johnny, puis avec Ben, et enfin avec Susan.
Ils vont ensuite prêter main forte à Nick Fury, qui est toujours à la poursuite du Hate-Monger : à eux cinq, ils ne font qu'une bouchée des hommes de leur ennemi. Susan fait dévier le bras du Hate-Monger pendant qu'il visait la Torch, et le rayon de haine frappe ses propres hommes, qui se retournent alors contre lui et lui tirent dessus à bout portant !

Reed et Nick décident alors de découvrir qui était sous la capuche ... nul autre qu'Adolf Hitler, qui était censé être mort depuis la guerre... Richards doute cependant qu'il soit l'original, et pense plutot à un des multiples doubles qui existaient... Dans tous les cas, la mission de Fury s'est achevée par un succés.



Voila un bon numéro des Fantastic Four ! Ils font face à une menace vraiment impressionnante, qui réussit en un instant à détruire le quatuor ! Le scénario a cependant quelques facilités : par exemple, aucune explication sur le fonctionnement (ou même la création) de ce fameux rayon de haine ! De même, les combats entre membres des Fantastic occupe près de la moitié du numéro : c'est quand même un peu redondant...
Mais l'intérêt vient aussi de l'apport d'un personnage hors du commun, Nick Fury ! (qui, il faut le noter, a pour le moment ses deux yeux !). Si Fury a déjà une petite carrière dans le passé, son retour au premier plan de l'univers Marvel "actuel" est très prometteur pour la suite !
Le dessin de Kirby est toujours au top : s'il a peu de scènes de combat dantesque, les élongations corporelles de Richards sont particulièrement savoureuse.
En bref, encore une très bonne lecture !

[Diablowagner]

Titre : Tales to Astonish v1 050
Date : Décembre 1963
Scénariste : Stan Lee
Dessinateur : Jack Kirby
Encreur : Steve Dikto
INEDIT
Chroniqué sur Buzzcomics par Persépolis

Personnages :
Dr Henry Pym/Ant-Man/Giant-Man (auparavant dans Av v1 002, ensuite dans Ta to As v1 051)
Janet Van Dyne/The Wasp (auparavant dans Av v1 002, ensuite dans Ta to As v1 051)

Dave Cannon/The Human Top (1ère apparition, ensuite dans Ta to As v1 051)

Histoire :
Ant-Man et the Wasp tentent d’arrêter the Human Top, un jeune homme qui peut tourbillonner autour de lui même très rapidement. Pym se fait ridiculiser en voulant l’arrêter après un cambriolage, et va s’entrainer pour pouvoir être plus rapide que lui.

Critique :

100ème critique chronologique ! Plus qu'à espérer que la critique soit à la hauteur du numéro qu'elle porte... Chose intéressante à noter tout d'abord, l'histoire de ce numéro est un peu plus longue qu'habituellement : pour la première fois, elle s'étend sur deux numéros ! La suite et fin de l'histoire se trouve en effet dans le Tales to Astonish v1 051. Mais plus longue ne veut pas forcément dire meilleure ...

Tout débute avec un flashback : Le jeune Dave Cannon est né avec un don fabuleux : celui de pouvoir tourner sur lui même à très grande vitesse. Mais son don ne lui donne guère de responsabilités : au contraire, il en profite pour racketter ses camarades d'écoles, puis voler des fruits (même si les policiers finissent par comprendre comment l'attraper). Enfin, il se sert de son don pour gagner aux paris sur les courses sur glace... puis se rend compte que personne ne peut l'arrêter. Il fait ainsi les gros titres des journaux de 1959 à 1962, avant d'être nommé ennemi public numéro 1 quand débute le récit.



Ces journaux attirent l'attention d'Hank Pym, qui demande à Janet de le rejoindre. Comme à son habitude, elle se plaint du peu d'intérêt qu'il lui porte en dehors des questions super-héroïques. Mais Giant-Man se moque bien de ses envies, et lui montre le dernier message envoyé par les fourmis : the Human Top va attaquer la banque le lendemain !



Le lendemain justement, Cannon continue à faire profil bas et danse à un spectacle sur glace. Une fois la répétition achevée, il se change en Human Top ! Il se rend à la banque, où l'attendent déjà Giant-Man et the Wasp, en habits civils. Ainsi, quand Cannon passe à l'action, il se retrouve à affronter les deux héros ! Mais the Human Top se joue d'eux : il les entraine par exemple sur un boulevard, où la vitesse de Cannon est un atout pour éviter les voitures, alors que Pym est trop grand et manque de causer un accident !



The Wasp tente une autre approche, et demande aux fourmis de miner le sol sous les pieds de leur ennemi. Mais rien à faire : si cela le fait chuter un instant, il lui suffit de tourner sur lui-même pour s'échapper. La poursuite continue dans le métro : Giant-Man est trop imposant pour y entrer, et doit se résoudre à rétrécir : mais cela lui fait perdre du temps, et le voleur par la même occasion...



Le lendemain, Cannon profite de sa célébrité dans les journaux, mais après réflexion, estime qu'il est dangereux d'avoir un ennemi comme Giant-Man. Il lui faut donc s'en débarrasser définitivement... Pendant ce temps, Pym termine un engin qui doit améliorer sa vitesse et ses réflexes, seul moyen de vaincre the Human Top. Il demande à Janet de l'aider, mais le test est un échec : Pym ne réussit même pas à agripper la toupie mécanique pilotée par the Wasp, et celle-ci n'a pas le cœur de lui dire qu'elle n'allait qu'à mi-vitesse ... Le temps joue contre Pym...



L'histoire n'est donc qu'à moitié développée : elle comprend, comme habituellement, l'exposition de l'ennemi et le premier combat qui se conclut par l'échec du héros. Ne manque donc que le second combat qui devrait voir le héros vaincre : à vérifier dans le prochain numéro ! En dehors de cela, peu de commentaires : l'ennemi a un pouvoir assez ridicule, mais pour une fois, il l'a dès la naissance : il semble donc que Dave Cannon soit un mutant, même si cela n'est indiqué nulle part. Son costume est tout aussi ridicule, et ses raisons inexistantes (à part s'enrichir...). Les dialogues entre Henry et Janet n'évoluent toujours pas, tout comme leur relation. On a en revanche la première apparition de la machine qui traduit les pensées des fourmis ! C'est beau comme un rébus !
Enfin, c'est le retour de Kirby sur le titre, aidé par Dikto : autant dire que les mouvements sont parfaitement mis en valeur, et le contraste entre the Human Top et le balourd Giant-Man est très bien rendu !

Bref, un numéro complexe à critiquer, puisqu'il manque la moitié de l'histoire (qui jusqu'à présent ne brille pas par son originalité), mais où les dessins sont réellement un atout.

Notes :
A suivre dans Tales to Astonish v1 051

[michel]

Dans le genre look ridicule on a rarement fait pire !

[Romi]

Heureusement que son design sera améliorer par la suite.

[Diablowagner]

	Citation:			Posté par michel
	Dans le genre look ridicule on a rarement fait pire !

J'suis sur qu'en cherchant bien, doit y avoir

Faut dire que "La Toupie humaine", ça aide pas non plus

[cyclopebox]

L'épisode des Quatre Fantastiques avec le Maître de la Haine fait parti de mes préférés de cette époque.

[Oromasès]

	Citation:			Posté par Diablowagner
	(...)Faut dire que "La Toupie humaine", ça aide pas non plus (...)

	Citation:			Posté par Diablowagner
	(...) manque donc que le second combat qui devrait voir le héros vaincre : à vérifier dans le prochain numéro

Alors, Toupie, or not Toupie ?

Mais vous connaissez déjà la suite ...ou plutôt, la connaîtrez bientôt :

	Citation:			Posté par Diablowagner
	(...) A suivre dans Tales to Astonish v1 051

d'avance DIABLO, le chronologiqueur qui comme l'autre (coming soon *), a plus d'un tour dans son sac !

*

[Diablowagner]

La suite de cet épisode la semaine si tout va bien ! Avant ça, vous aurez d'autres lectures ce week end

[cyclopebox]

Je n'avais pas fait que le pas beau qui affronte Giant Man est en fait le futur Whirlwind !

[Diablowagner]

Titre : Amazing Spider-Man v1 007
Date : Décembre 1963
Scénariste : Stan Lee
Dessinateur : Steve Dikto
Publié en France dans l'Intégrale Spider-Man 1 (2002)

Personnages :
Peter Parker/Spider-Man (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Str Tal v1 115)

The Vulture (auparavant dans Am Spid v1 002, ensuite dans Am Spid v1 @01)

Aunt May (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Am Spid v1 009)
Flash Thompson (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Am Spid v1 008)
Liz Allen (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Am Spid v1 008)
J. Jonah Jameson (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Am Spid v1 009)
Betty Brant (auparavant dans Am Spid v1 006, ensuite dans Am Spid v1 009)

Histoire :
Le Vulture parvient à s’échapper, et Spider-Man ne parvient pas à l’arretter : pire, il se casse un bras. Mais alors que Peter essaye de vendre à Jameson une photo qu’il a réussi à prendre, le Vulture veut dévaliser le Daily Buggle. S’ensuit une course poursuite entre Spider-Man et le Vulture, ou Spider-Man sort vainqueur.

Critique :

L'histoire débute par un petit rappel du combat précédent entre Spider-Man et le Vulture (Am Spid v1 002), où Spider-Man avait utilisé un modificateur de champ magnétique pour vaincre son adversaire. On retrouve donc the Vulture en prison, où il se comporte comme un prisonnier modèle : les gardiens le laisse utiliser les machines pendant que les prisonniers travaillent à la chaine. Mais malgré son attitude, il n'a pas perdu ses habitudes : il subtilise de petits objets, qui lui permettent de reconstruire ce l’engin lui permet de voler ! Ainsi, dès qu'il a droit à une promenade, il s'évade par les airs !

La nouvelle se propage à la radio, et arrive jusqu'à Peter Parker, qui est en plein cours de volley-ball. Il prétexte une migraine pour quitter le cours, essuyant encore une fois le mépris de Flash (ce qui commence à agacer le jeune Parker, qui a de plus en plus de mal à se retenir de lui répondre), il se hâte de rentrer chez lui pour se changer en Spider-Man. Il se rend ensuite dans le centre de la ville, où the Vulture a endossé à nouveau son costume.



The Vulture est en train de tester ses nouvelles ailes : elles sont rapides, et lui permettent de faire tous les mouvements désirés. Il en profite d'ailleurs pour dévaliser une bijouterie, et s'enfuir en un instant. Enfin, la rencontre avec Spider-Man a lieu. Le jeune héros est bien trop confiant dans l'appareil qu'il avait construit lors de sa précédente rencontre, et prend même le temps de sortir son appareil photo. The Vulture, qui a résolu le problème, se joue de lui, et réussit à lui faire perdre son équilibre... la chute est rude !



Il s'écrase sur un toit, à la grande joie de son ennemi, et les passants s'inquiètent d'être sans protection face au Vulture ... Spider-Man finit par revenir à lui, même si son bras a été blessé dans l'atterrissage. Il se rassure cependant : pas de fracture, mais il devra reposer son bras pendant quelques jours. Une fois rentré chez lui, sa tante l'oblige cependant à se rendre chez le docteur, pour vérifier... Parker se retrouve donc avec un bras bandé, ce qui permet à Flash de faire de nouvelles blagues à son propos...



Pendant ce temps, the Vulture réfléchit à un plan d'action... Le moment de la paye des salariés arrive … Or, d’après lui, celui qui doit payer le plus d'employés dans New York est surement ... J. Jonah Jameson, l'éditeur du Daily Buggle et du Now Magazine ! Il suffira au Vulture de récupérer tout cet argent...
Dans les bureaux du Buggle justement, Parker essaie de faire comprendre à Betty comment il s'est cassé le bras, puis négocie avec Jameson la vente de ses photos du Vulture. Celui-ci arrive au même instant, réclamant l'argent des payes. Mais Jameson ne se laisse pas faire, et négocie avec lui, ce qui permet à Peter de s'éloigner pour se changer, malgré son bras...



Le combat débute alors entre les deux ennemis, combat qui se transforme en une course-poursuite dans les locaux du Buggle, avec Jameson qui hurle derrière les deux combattants ! Après les bureaux, la poursuite continue dans la salle des presses. Spider-Man parvient à sauter sur le dos du Vulture, ce qui lui permet de ne pas utiliser son bras blessé, mais c'est un répit de courte durée. The Vulture parvient à le faire chuter, puis s'enfuit par une fenêtre. Mais c'est un piège : pendant que Peter s'empresse d'aller à sa poursuite, il lui aggrippe le bras et l'entraine de plus en plus haut, dans le but de le faire chuter de plusieurs centaines de mètres.

Mais Spider-Man profite du discours d'adieu du Vulture pour utiliser sa toile, et immobiliser les ailes de son ennemi. Les deux adversaires tombent en chute libre, mais Spider-Man en profite pour faire un petit parachute en toile. Le parachute entraine the Vulture en direction des policiers qui l'attendent... Spider-Man doit alors affronter une autre sorte d'ennemi : Jameson l'accuse de tous les dommages causés dans les bureaux du Buggle ! Spider-Man se contente de lui clore la bouche avec de la toile.



Enfin, il ne lui reste plus qu'à entrer dans un bureau vide pour se changer à nouveau, et retrouver Betty, qui s’est mise à l'abri derrière un bureau... Pendant un moment, les deux jeunes gens restent l'un contre l'autre, indifférent au chaos qui les entoure...



Une aventure extrêmement intéressante, puisque, pour la première fois, Spider-Man se retrouve blessé ! C'est une mésaventure plutôt rare pour un héros, ce qui montre, encore une fois, la volonté d'ancrer Spider-Man dans la réalité, et ne pas en faire un sur-homme. Le héros a ainsi plusieurs défauts (il a du mal à résister à sa colère, il a trop confiance en son gadget...) et paye ainsi très vite la sous-estimation de son ennemi, puisqu'il se retrouve avec le bras foulé. Un autre intérêt de l'histoire est de découvrir un peu plus l'univers du tisseur : après un combat dans l'école contre Sandman, on assiste ici à un combat dans le Buggle, du bureau de Jameson aux presses ! Enfin, du point de vue des histoires amoureuses, Peter se rapproche beaucoup, dans ce numéro, de Betty Brand, même si leur relation débute par un mensonge (comme souvent avec les super-héros...).
En dehors de cela, il est toujours intéressant de revoir un ennemi, en l'occurrence un des tous premiers combattus par Spider-Man. D'autres feront vite une nouvelle apparition ! Il faut également noter (mais a-t-on besoin de le répéter ?) le dynamisme des planches de Dikto, dans les mouvements en trois dimensions que font les deux combattants : les scènes sont dynamiques, tout en gardant une totale clarté.

En bref, encore de l'excellent niveau pour Spider-Man !

[cyclopebox]

Ce dialogue avec Betty Brant est la toute première étage de la longue carrière amoureuse du petit Peter.

[michel]

C'est émouvant ces premiers émois amoureux !

[Romi]

	Citation:			Posté par cyclopebox
	Ce dialogue avec Betty Brant est la toute première étage de la longue carrière amoureuse du petit Peter.

He is the ultimate chick magnet !

http://en.wikipedia.org/wiki/List_of...Love_interests