DC Moovies, Séries & Adaptations

[Darkseid]

Effectivement c'est un abus de langage. On peut dire financier ou cadre administratif du studio, ça changera pas grand chose au problème.

[Deroxat (Expert en Potins)]

non le problème est que tu ne vois le producteur que comme le mec du bureau qui met des coups de tampon, signe des chèques et des fois décroche son téléphone pour dire aux gens qu'ils sont virés.
Ce n'est pas ça le métier de producteur.

Voir la relation producteur/réalisateur uniquement sous le prisme de la division artiste/financier, c'est comme voir la relation professeur/élève sous l'angle qu'il y en aurait un qui met des zéros et des punitions et l'autre qui gratte des copies.

[Darkseid]

	Citation:			Posté par Deroxat (Expert en Potins)
	Voir la relation producteur/réalisateur uniquement sous le prisme de la division artiste/financier, c'est comme voir la relation professeur/élève sous l'angle qu'il y en aurait un qui met des zéros et des punitions et l'autre qui gratte des copies.

Tu as bien résumé mon travail en fait...
(sinon, on peut ergoter sur le vocabulaire alors que j'ai reconnu que c'était un abus de langage de ma part mais bon, c'est un rien stérile)
Blague à part, tu as raison sauf qu'avec l'inflation des budgets et la transformations des studios en entreprise culturelle gigantesque, on a eu une mutation de l'industrie au cours des deux dernières décennies, le patron de studio à l'ancienne qui connaissait et aimait le cinéma, il a un peu disparu aujourd'hui (des producteurs comme Jerry Bruckheimer ou Don Simpson ne font plus la pluie et le beau temps).

Par contre, pour le film, va falloir assurer les arrières un minimum maintenant : pas d'actrice ou de réalisatrice très connues, va falloir qu'ils recrutent des gros noms pour les rôles secondaires.

[Ben Wawe]

Petit intermède : la vision du réalisateur-auteur est très franco-française, héritée de la Nouvelle Vague, où notamment la presse présentait des critiques des films d'un même réalisateur sous le prisme d'une "oeuvre" personnelle. D'où le principe de réalisateur-auteur, véritable monarque sur son plateau, qui a la vision du film et la décision finale (sauf conflit avec le "vilain producteur", qui "trahit" l'esprit du film...).

La France sous-estime beaucoup trop la place des scénaristes et des producteurs (notamment exécutifs), qui ont une place primordiale dans le film, à un niveau similaire au réalisateur.

[Fredeur]

	Citation:			Posté par darkseid
	blague à part, tu as raison sauf qu'avec l'inflation des budgets et la transformations des studios en entreprise culturelle gigantesque, on a eu une mutation de l'industrie au cours des deux dernières décennies, le patron de studio à l'ancienne qui connaissait et aimait le cinéma, il a un peu disparu aujourd'hui (des producteurs comme jerry bruckheimer ou don simpson ne font plus la pluie et le beau temps).

Dieu merci.

[Deroxat (Expert en Potins)]

	Citation:			Posté par Darkseid
	Blague à part, tu as raison sauf qu'avec l'inflation des budgets et la transformations des studios en entreprise culturelle gigantesque, on a eu une mutation de l'industrie au cours des deux dernières décennies, le patron de studio à l'ancienne qui connaissait et aimait le cinéma, il a un peu disparu aujourd'hui (des producteurs comme Jerry Bruckheimer ou Don Simpson ne font plus la pluie et le beau temps).

ah ben, Don Simpson et "patron de cinéma à l'ancienne qui aime le cinéma" dans la même phrase, ça me fait quand même tout bizarre.
Après, je ne suis vraiment pas certain que tous les producteurs d'aujourd'hui n'y connaissent rien. Je vois pas trop comment on peut le déduire. Même un mec comme Harvey Weinstein qui est considéré comme le diable incarné par la moitié des cinéastes américains, conserve des compétences artistiques évidentes (et aussi un grand faiseur de machines à oscars, certes).

[Darkseid]

Les frangins Wenstein, ce sont parmi les derniers qui fonctionnent à l'ancienne : castrateur, mégalos, mais qui connaissent bien le média.

[HiPs!]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Petit intermède : la vision du réalisateur-auteur est très franco-française, héritée de la Nouvelle Vague, où notamment la presse présentait des critiques des films d'un même réalisateur sous le prisme d'une "oeuvre" personnelle. D'où le principe de réalisateur-auteur, véritable monarque sur son plateau, qui a la vision du film et la décision finale (sauf conflit avec le "vilain producteur", qui "trahit" l'esprit du film...). La France sous-estime beaucoup trop la place des scénaristes et des producteurs (notamment exécutifs), qui ont une place primordiale dans le film, à un niveau similaire au réalisateur.

Alors, pas exactement. Le réalisateur-auteur comme tu l'appelles, i.e le réalisateur comme maître d'oeuvre du film et celui détenant le final cut, est antérieur à la NV. Clouzot, Renoir, Autant-Lara étaient déjà les seuls maîtres à bord. Il faut plutôt y voir là une vision européenne du droit d'auteur VS la conception US où le cinoche s'est construit dès sa création de manière industrielle autour des grands studios qui faisaient écrire un scénar et embauchaient ensuite un réal alors considéré comme simple exécutant.

Ce que la NV a changé n'est donc pas vraiment la considération du réalisateur, déjà très haute dans notre pays et plus globalement en Europe à la même époque mais une approche différente du cinéma (plus intellectuelle puisqu'issue des cerveaux bouillonnants de critiques aspirants réals aux Cahiers du Cinéma, Truffaut, Godard, Rivette, Chabrol, Rohmer etc qui plaidaient effectivement pour que le statut d'auteur en usage en France s'applique également à des cinéastes US populaires comme Hitchcock, John Ford, Aldrich and so on) et rendue également possible par l'amélioration du matos. Avec l'arrivée de petites caméras légères Super8 et Super16, plus besoin de tournage en studio, plus besoin d'éclairages pros, plus besoin d'adapter de gros romans historiques empesés. On écrit le scénar sur un coin de nappe. On improvise les dialogues, renforçant ainsi le statut d'auteur du réal puisque la technique permettait ainsi de s'affranchir de pas mal de postes techniques dans la conception d'un film alors meilleur marché. Au même moment, la situation était presque l'inverse aux States. Les films devenaient de plus en plus chers, renforçant ainsi le pouvoir des producteurs sur les réals.

[scarletneedle]

Claire Holt en Supergirl?

http://uk.ign.com/articles/2014/12/0...-for-supergirl

Je suis preneur!

[CRBR]

pas fan de son visage ...

[Darkseid]

http://www.comingsoon.net/movies/new...-suicide-squad

Apparemment, c'est officiel et quel casting !

Jai Courtney : Captain Boomerang
Cara Delavinges : The Enchantress
Tom Hardy : Rick Flagg
Jared Leto : The Joker
Margo Robbie : Harley Quinn
Will Smith : Deadshot

[Fredeur]

Je ne connais pas Cara Delevingne, mais c'est clair que le casting est impressionnant. Will Smith et Tom Hardy !
Ca ne va pas être simple pour Jared Leto de se démarquer du Joker de Ledger.
Je ne savais même pas qu'il y avait une Enchantress chez DC.

[Magda]

Beau casting, Cara Delevinge a brouillée les pistes en parlant de Harleen, je suis contente qu'elle joue l'Enchantress entout cas. Fredeur on a eu l'occasion de voir l’Enchanteresse dernièrement dans des titres comme Constantine, Justice League Dark, Madame Xanadu
C'est un beau casting en tout cas, maintenant reste à voir comment ils vont aborder les personnages et notamment Harleen Mister J en ce qui me concerne.

Pareil pour la réalisatrice de Wonder Woman, du sang neuf de temps en temps c'est très bien et pour le moment j'aime bien ce qu'elle a fait.

Vivement en tout cas !

[EsseJi]

Superbe ce casting, et donc une seule et même actrice pour incarner June Moone et the Enchantress.

[Mil K]

Pourquoi est-ce qu'il y a le Joker ?